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De Little Marcel à Mister Marcel

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Je suis donc retournée voir la joyeuse équipe de Little Marcel au Grau du Roi. Je l’avais expliqué l’année dernière ici, mais pour ceux ou celles qui dormaient au fond de la classe, petit rappel: Little Marcel est une marque née d’une idée qui pouvait sembler triviale et qui s’est avérée être THE good idea, celle qui vous change une vie et vous fait passer de petits commerçants au Grau du roi à créateurs d’une entreprise implantée un peu partout dans le monde.

L’idée ? C’est celle qu’a eue Lynda, femme d’Eric, eux deux étant donc les boss de Little Marcel, de créer un marcel justement, tout simple, qu’elle vendrait dans sa boutique multimarque du Grau. Devant le succès inattendu du débardeur, Eric et Lynda partent avec leur sac à dos dans les salons de prêt à porter et petit à petit, l’oiseau fit son nid et Little Marcel prit son envol.

Chaque année, Lynda et Eric invitent leurs contacts mais aussi leurs commerciaux, leurs copains et donc des journalistes et quelques blogueuses (trois en l’occurrence) à découvrir la collection de la saison prochaine, tout cela autour de quelques verres de rosé bien frappés dégustés sur une plage sauvage et quasi déserte, à laquelle on accède en bateau. En lire plus »

La belle histoire de Little Marcel (avec du sexe inside)

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Il était une fois une petite boutique de prêt à porter au Grau du Roi, tenue par Eric et Lynda. Un jour, Lynda, jolie femme blonde adepte de l'uniforme jean t-shirt blanc, s'est dit que c'était dommage, tout de même, que dans toutes les collections des marques qu'elle vendait, il n'y ait pas un bête marcel tout con. Alors ni une ni deux, avec son mari, ils font fabriquer une cinquantaine de t-shirts dos nageur. Des noirs et des blancs, sur lesquels ils écrivent "Little Marcel". Genre, "on verra bien et puis si ça ne marche pas, on les filera aux copains".

Le truc c'est que les marcels s'arrachent immédiatement comme des fougasses. Le nom, la forme, le principe du marcel tout con ou tout ça à la fois, le fait est qu'ils ont eu du nez et que les gens ils les attendaient, ces marcels. Même s'ils ne le savaient pas eux mêmes.

Alors Eric et Lynda en ont fait faire d'autres, en couleur. Et puis encore d'autres, à rayures.

 Et puis petit à petit, Little Marcel est devenue une marque de prêt à porter avec, 6 ans plus tard, des corners un peu partout, des points de vente jusqu'en Corée et plus de 40 salariés. Une success story comme je les aime bien, parce que c'est rassurant de constater que parfois, tout peut partir d'une toute petite et minuscule idée un peu folle.

Sauf que là où certains auraient pris le melon, se seraient installés à Los Angeles, parleraient d'eux à la troisième personne et deviendraient les parrains de Joy et Faith Hallyday, les patrons de Little Marcel ont préféré… rester chez eux. Au Grau du Roi, parce que c'est "là que tout a commencé". "C'est là aussi où on est heureux", explique Lynda. Surtout, collection après collection, ils avancent doucement mais sûrement, en bossant, bossant, bossant.

Tout ça, on me l'a donc expliqué pendant ce voyage de presse en Camargue. Un séjour organisé "pour vous montrer l'esprit dans lequel on travaille", nous a-t-on expliqué à notre arrivée. Au départ, mauvaise comme je suis et suspicieuse comme pas deux, je me suis dit "tu parles, ils disent ça mais on me la fait pas " (la fille qui a roulé sa bosse).

Et au final…  pas du tout. On n'a vraiment pas beaucoup parlé de la marque, j'ai dû quasiment tirer les vers du nez de la responsable de communication pour avoir des infos. Et quand est venue l'heure de nous montrer la collection printemps été 2012, on s'est entendues dire que "bon ben voilà, c'est dans cette pièce, vous faites ce que vous voulez, si vous avez envie de jeter un oeil, mais rien d'obligatoire". Un peu plus ils s'excusaient d'oser nous faire perdre notre temps. (c'est pas comme si on avait été invités)

Forcément, vu mon esprit de contradiction j'ai tout regardé, du coup. Et vous imaginez bien qu'il y a quelques modèles que j'ai immédiatement reluqués, notamment la gamme enfant et ces petites robes avec des étoiles. J'ai bien aimé aussi qu'ils essaient de dépasser les rayures du début pour aller vers une mode plus "femme".

Le truc c'est que n'étant pas rédactrice de mode et ne possédant pas forcément un goût toujours très sûr en matière de fringues, je ne vais pas me lancer dans une analyse très poussée de leur style. Je suis sûre que Cécile qui m'accompagnait durant ces deux jours – et avec laquelle on a jacassé comme des pies sans discontinuer – le fera beaucoup mieux que moi.

Moi je peux juste ajouter que j'ai vraiment apprécié la façon dont les créateurs de cette jeune marque conçoivent la vie: "rosé, soleil et famille" sont les mots que j'ai le plus souvent entendus. Et ce n'était pas que des déclarations d'intention. Outre des journalistes, étaient conviés durant ces deux jours les commerciaux et les patrons d'usine. Et pour ceux qui n'avaient pas pu laisser leurs enfants, des nounous avaient été réservées. Ça peut paraitre un peu anecdotique, mais je me dis que c'est ça aussi une entreprise qui prend soin de ses collaborateurs.

Bref à part ça, vingt rédactrices de mode qui se baladent en Camargue, ça donne beaucoup de sandales compensées, énormément de jeans à fines rayures blanches et bleues, très peu de cellulite, une multitude de lunettes king-size, des deux pièces noirs minuscules (la taille des maillots est inversement proportionnelle à celle des lunettes en somme) et une dizaine de panama qui vont bien.

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Avec au milieu une fille pas très bien dans ses ballerines, serrée dans son short en jean et réalisant que l'habit fait tout de même souvent le moine. Mais qu'on se rassure, il n'a pas fallu beaucoup de verres de rosé à la godiche en question pour danser sur JobiJoba sur deux planches de bois à la fin d'un repas servi dans une manade. Et encore moins pour réaliser que ces filles presque parfaites n'étaient pas trop les dernières non plus pour aller shaker leur booty au son des guitares.

Il faut dire que ces hommes sur leurs chevaux avec tous leurs taureaux, ça dégageait une quantité de testostérone. Un coup à tomber en cloque rien qu'à les regarder.

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(et là c'était la fin) (imagine)

Le rapport avec jobijoba ? Je ne sais pas bien en fait. Ou si.

Voilà, je vous laisse avec quelques photos de ce coin merveilleux, d'autant plus qu'il n'était pas encore envahi par les hordes de touristes. Et je dis un grand merci à Elise, Anne, Belinda et Linda.

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(on aura compris que j'avais le seul maillot une pièce de couleur)

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(rahhhh, la robe à étoiles) (monomaniaque)

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"très isabelle", j'ai entendu (comprendre "esprit Isabelle Marrant")

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(oui bon ben après les étoiles ce que j'adore moi ce sont les marinières dans des cotons tellement fins qu'on croirait qu'on va les déchirer) (et aussi que tu les as achetés il y a douze ans) (alors que tu viens de lâcher une blinde pour une fringue qui a l'air d'avoir été passée à l'acide) (mais c'est ça qui te plait)

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J'ai mis un short. (tu as vu ?)

Mes dix lieux préférés en France

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Allez, je continue sur ma lancée, merci – ou pas – pour vos commentaires d’hier, j’ai désormais une liste longue comme le bras d’endroits que je rêve de visiter. Comme si je n’étais pas déjà assez obsessionnelle depuis trois jours (je confesse avoir consulté en simultané une dizaine de tour operators et d’être passée de « on s’en fout où on va, le principal c’est qu’il fasse un peu beau », à « de toutes façons c’est Miami Beach ou rien ». Entre temps, le budget max qu’on s’était fixé a triplé et quelqu’un va en souffrir (le parquet c’est très surfait, un coup de lino dans le salon et hop vamos la Floride).

Bref, beaucoup d’entre vous l’ont souligné, on peut voyager juste à côté de chez soi et nous avons la chance de vivre dans un pays qui fourmille de lieux à tomber. Voici donc les dix endroits en France qui me mettent des papillons dans le ventre rien que d’y penser. Sachant que le classement n’en est pas vraiment un, je les aime tous. En lire plus »

Little Marcel: au commencement il y a l’amour

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C’était la troisième fois que je participais à ce week-end organisé par Little Marcel. Deux jours pendant lesquels la marque présente la collection de l’année à venir et fait profiter à quelques joyeux élus – journalistes, blogueurs, mais aussi acheteurs, collaborateurs, etc – de cet environnement tout de même assez merveilleux du Grau du Roi, berceau de la griffe aux rayures multicolores et marcels tout doux. Bien évidemment, deux jours – à peine – c’est court pour se faire une idée précise. Mais lorsque trois années de suite vous êtes accueillie avec la même chaleur, la même simplicité, par une équipe quasiment inchangée, vous commencez à vous dire que c’est donc peut-être vrai, que chez Little Marcel il est question de mode, de business mais aussi du plaisir de bosser ensemble.

Je vous avais raconté comment à l’origine Lynda avait demandé à son mari un matin de lui créer un marcel noir et blanc et facile à laver,  frustrée qu’elle était de ne jamais en trouver des « comme elle aimait ».  Et de fil en aiguille, le succès est arrivé. Little Marcel aujourd’hui compte 70 salariés et des points de vente aux quatre coins du monde.

Cette année j’ai eu envie de vous parler de Lynda, justement, parce qu’il y a quelque chose qui me parle en elle et qui j’en suis sûre vous parlerait aussi.  Elle semble poser un regard assez sain sur la vie, le business, l’amour et la famille, ce qui je crois, dans le milieu du « chiffon » comme elle dit, n’est pas forcément toujours évident. (elle est aussi légèrement agaçante de beauté, je veux dire, le temps est-il vraiment le même pour tout le monde ou certaines personnes ont-elle un deal particulier avec celui qui gère tout ce qui est vieillissement ?)

Bref, voici ses réponses à mes quelques questions posées un verre de rosé à la main, un bout de fougasse dans l’autre (pour moi), (pour elle, un cigarillo). En lire plus »

Come back to me

Cécile Cassel, je l’ai aperçue une ou deux fois, sur le tournage de Comme des frères puis à l’avant-première de ce même film ainsi qu’à celle de la Cage dorée. Je l’ai aussi vue jouer deux trois fois et j’ai toujours bien aimé ce qu’elle dégageait. Je savais qu’elle chantait mais ne l’avais en revanche jamais vraiment entendue.

Et puis hier je suis tombée sur ce clip, tourné par Hugo Gélin.

Et j’ai instantanément adoré.

La musique qui me donne envie de danser avec elle (mais moins bien). La voix, juste un peu grave comme j’aime. Sa grâce aussi. Et puis sans doute, parce qu’il est impossible de l’ignorer, l’hommage que l’on devine. J’ai toujours trouvé Cécile Cassel belle, là elle est un peu plus que ça, je ne saurais l’expliquer mais ce clip me bouleverse, peut-être est-ce aussi le regard qu’Hugo Gélin porte sur elle, je ne sais pas, en tous cas le morceau me trotte dans la tête depuis et j’en suis aux dixième visionnage environ. En lire plus »

Un esprit sain dans un corps sain ?

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Je ne sais pas comment c'est arrivé, mais j'ai lâché. Pas le poids ni la peur de regrossir un jour, sur ce point je crains d'avoir encore du chemin à parcourir. Mais tout le reste. Les bourrelets sur le ventre quand je suis en deux pièces sur la plage, l'idée de mes fesses en gelly que je ne vois pas mais les autres si ou mes seins qui semblent vouloir faire un chateau de sable quand je fais du topless.

Du topless d'ailleurs, je ne fais que ça ici, dans cet endroit où ne viennent à côté de ma serviette que des habitués qui se foutent bien de savoir si mon bonnet D s'est effondré et depuis quand. ça n'est pas la première fois, mais en revanche c'est assez inédit qu'en fin de journée, avec ma voisine devenue au fil des ans une bonne copine, je fasse des abdos fessiers en culotte pour le plus grand bonheur des passants. Je crois que si l'on m'avait dit que j'accepterais de faire le chien qui pisse les seins à l'air dans un lieu tout de même public, j'aurais explosé de mon rire gras dont la réputation n'est plus à faire.

Vous allez me dire que quand on s'en fout de tout ça, on ne fait pas des abdos fessiers au lieu de bouffer une glace. Et bien c'est justement ça la perversité du truc, j'imagine. De la même façon que le mec vient à la fille célibataire quand elle ne l'attend plus (ou l'inverse), peut-être que l'exercice, lui, s'impose à la feignasse le jour où elle n'en espère pas plus que le bien être qu'il procure après coup.

Attention, je parle ici de 15 minutes à tout péter par jour qui en outre ne sont absolument pas suivies de courbatures, ce qui selon le churros n'est pas hyper bon signe. En même temps, comme il m'a dit avec sa légendaire sagesse: "pour faire des abdos, il faut déjà en avoir, c'est comme ça, on ne prête qu'aux riches et ça ne vaut pas que pour les banques" (je me demande si l'amour ne dure pas quinze ans). Pourtant, qu'est-ce qu'on peut jurer notre race quand on les fait, je ne vous dis pas, c'est toutes nos aïeules qui se retrouvent au rang de filles de joie. 

Mais bon, voilà, le propos n'était pas de vous annoncer que je comptais prendre la succession de Véronique ou Davina ou que j'allais très prochainement vous donner mes petits trucs sur les meilleures salles de fitness new-yorkaises. Non parce que je me connais assez tout de même pour savoir que cette tocade n'aura qu'un temps et qu'arrivée à Paris j'oublierai jusqu'à l'existence de mes fessiers (eux même m'ayant de toutes façons toujours superbement ignorée, ils ne s'en trouveront surement pas affectés).

Le propos, c'était donc que j'avais lâché du lest, que ce corps lesté de deux grossesses et n'ayant jamais fait de sport que par très courtes intermitences n'était plus pour moi cet été l'objet d'une honte frustrante, m'obligeant à trouver jour après jour une nouvelle façon de passer directement de la position debout à couchée sur le dos.

Je crois que c'est la maturité, le fait, sans conteste, d'avoir malgré tout minci (mais comme en témoigne cette photo prise par violette lorsque nous étions au Grau du roi, on est loin d'une ligne irréprochable) (là je n'étais pas topless, il ne faut peut-être pas m'en demander trop, j'étais alors probablement la seule personne de toute la plage à posséder un maillot de bain taille 42) et peut-être aussi de vivre quasiment à poil depuis trois semaines. Je crois que dans les thérapies d'acceptation de soi, il faudrait passer par là, par des moments où on ne se cache plus de soi. A force de croiser mon reflet dans la maison ainsi, j'ai fini par l'aimer un peu, peut-être. L'aimer, ou, même mieux, m'en détacher. Sans vouloir en faire des tonnes (c'est pas mon genre en plus), c'est comme si soudain je venais de me débarrasser d'un énorme boulet. Et si c'est ça aussi vieillir, alors ok, je prends.

Voilà, à part ça on entame notre dernière semaine ici et je me doute que je ne vais faire pleurer personne sur mon sort mais mon coeur saigne déjà.

Bon week-end.

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Up and down estival (avec du cadal inside)

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EDIT du 27/06/2012: LE CONCOURS EST TERMINÉ INUTILE DE CONTINUER A JOUER !

Etant en plein dans la rédaction de longs papiers et sur à peu près quatre projets à la fois, je concède avoir un peu de difficultés à rassembler mes pensées pour écrire de longs billets denses avec introduction, argumentation et conclusion (et ce petit plus qui fait toute la différence avec le reste de l'offre blogosphérique) (mon humour). Il n'empêche que j'ai bien évidemment des tonnes d'avis sur à peu près tout et n'importe quoi à partager avec vous, donc ça faisait longtemps mais un petit up and down.

Down: Le fait de ne pas avoir été fichue encore de vous pondre ma liste des bouquins pour cet été. Promis je vous fais ça d'ici la fin de semaine, sachant que vous aurez aussi dans les jours à venir une chronique de Marje aux petits oignons, je ne vous dis que ça (en fait ceci est un up)

Down aussi: Mon incapacité chronique à répondre aux mails adorables (mais également aux moins adorables) que certaines d'entre vous (mais pas que) m'envoient. Je me déteste vraiment d'être comme ça, en même temps c'est le moindre de mes défauts, par exemple si dans les jours à venir vous n'avez plus de mes nouvelles, sachez qu'il est tout à fait possible que je sois derrière les barreaux, pour ne pas avoir, one more time, payé mon frottis. C'est un TOC, un des plus bizarres qui soient et pas le moins embarrassant. Je suis à deux doigts de l'huissier à l'heure où je vous parle et la facture qui s'élevait à 16 euros est passée à 175,67 euros. Edifiant. Le churros est quant à lui en train d'étiqueter ses affaires pour être bien certain que le monsieur assermenté n'embarque que les miennes, vu qu'il ne veut pas partager la charge de ma névrose, même si on est mariés

Up: Je daube souvent sur la presse féminine mais voyez-vous, je kiffe Grazia. Je sais, c'est un petit peu un canard appartenant à Berlusconi, mais franchement c'est bien plus mieux que le Elle, plus caustique, plus drôle, plus politique aussi (à mon avis Silvio ne lit pas la version française). Je me marre avec la semaine de Graziella et j'adore la plume de Florence Willaert. En plus au Grau du Roi il y avait une rédactrice de mode de chez eux et elle était vraiment cool. Bref, je kiffe Grazia depuis toujours (toujours = deux ans hein, c'est un bébé canard) – c'est mon droit à la futilité et je l'assume – et si auparavant je n'étais pas forcément séduite par le site, ce n'est plus le cas vu qu'il a été entièrement rénové et qu'on peut y lire certains papiers du mag. Et en plus – et je sens que ça va vous intéresser – parce que c'est moi, parce que c'est vous, l'équipe du web m'a proposé de vous faire gagner 5 Jolie Box Grazia, dont vous pouvez découvrir le contenu ici. Pour ce faire, il vous suffit de me laisser un message en commentaire, avec la réponse à cette question incongrue: "comment s'appelle la peur des mentons ?". La réponse se trouve sur le site de Grazia et bien sûr vous pouvez tricher mais il y a plein d'autres infos assez drôles dans l'article en question et d'ailleurs je vous invite à me donner le nom d'une autre phobie citée dans l'article en plus.

Up: Le nouveau "Spellman et associés" vient de sortir et si je sais bien que ça ne va pas forcément me rendre beaucoup plus intelligente, je suis trop ravie. 1) ça veut dire que c'est l'été et comme on est un petit peu à cours d'indicateurs fiables en la matière, ça rassure 2) c'est tout de même très drôle.

Down: Rose tousse depuis deux jours à peu près de la même façon qu'en octobre/novembre/janvier/février/mars/avr… Ah ben non en fait c'est bon, elle tousse comme d'hab, pas de panique.

Up: Dans trois jours je sous-traite mes enfants à mes parents pendant une semaine. DANS TROIS JOURS JE SOUS-TRAITE MES ENFANTS À MES PARENTS PENDANT UNE SEMAINE. DANS TROIS JOURS JE… Ok, j'en fais peut-être un peu trop mais dans trois jours, donc, JE NE FAIS PLUS UN SEUL REPAS PENDANT UNE SEMAINE. CHINOIS – JAPONAIS – THAI – MOJITO SUR LES QUAIS TEL EST NOTRE PROGRAMME DE DANS TROIS JOURS.

J’aime #2

 
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Un billet de fainéante aujourd'hui, parce que j'ai passé ma journée d'hier à écrire et que je suis vide de mots.

Un billet "j'aime", parce qu'il y a tant de choses que je n'aime pas entendre en cette période faste aux outrances de politiques droitiers à cran que je préfère encore ne pas les évoquer.

// J'aime le souvenir de cet appéritif au Grau du roi et tout particulièrement de ce cocktail champagne/cointreau et autre chose dont je ne me rappelle pas le nom mais le goût, oui. Les feuilletés roulés au chorizo étaient également une tuerie intergalactique.

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// J'aime les bijoux bonbons plus vrais que nature et bracelets en liberty "Sweet factory" repérés sur un marché de nuit à la Rochelle.

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// J'aime quand mon fils prend sa petite soeur par la main, je peux toucher du doigt son amour.

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// J'aime les petites rues du quartier Saint Blaise dans le 20e où j'ai déjeuné il y a quelque temps avec une de mes cousines chéries. On dirait qu'on ne serait pas à Paris.

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// J'aime quand mes filles s'endorment l'une sur l'autre dans un train

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// J'aime ces mariés qui sortent de l'église, leur simplicité et leur joie. J'aime qu'ils n'en aient rien eu à foutre que le soleil les boude. J'aime la position de sa main sur sa joue.

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// J'aime les babas cool qui marchent au bord de l'eau les soirs de festival.

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// J'aime penser au jour où ce temps abominable s'en ira voir là bas si on y est. J'ai hâte du plaisir charnel que nous éprouverons alors, parce que la peau privée de la chaleur estivale boira le soleil jusqu'à plus soif.

// J'aime danser avec ma rose

Bonne journée…

Juste avant, bien après…

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Passer deux jours dans une station balnéaire juste avant le top départ des grandes vacances, c'est une expérience très particulière. Bien sûr, certaines familles avaient déjà pris leurs quartiers d'été, avec leurs enfants assez petits pour qu'on leur fasse sécher les derniers jours d'école. Mais les plages et les restaurants étaient encore très clairsemés. Sauf qu'il ne régnait pas comme en septembre cette atmosphère un peu triste, de fin de quelque chose, comme si la joie et l'effervescence n'avaient laissé qu'un vague souvenir.

Là c'était la même langueur que celle d'avant la fête, quand tout est prêt, que les toasts sont tartinés, le champagne au frais et le vin en carafe pour décanter. J'adore ces quelques minutes avant la première sonnerie, la cigarette fumée sur le balcon, un verre à la main, le coeur qui bat un peu plus vite parce qu'on ne sait pas comment la soirée va se dérouler.

Ce juste avant le baiser, juste avant le week-end, juste avant le début du film.

J'ai bien aimé longer la plage près de l'hôtel, toute seule, en imaginant ce que serait cette promenade dans trois jours, quand les vacanciers en auraient pris possession. Il me semblait sentir cette odeur si caractéristique d'ambre solaire mélangée à celle des chichis et de la douche du soir.

Et puis soudain, une tristesse pas désagréable m'est tombée dessus. Je ne suis pas tout de suite arrivée à mettre le doigt sur ce qui me serrait le coeur. J'avais dû voir quelque chose, renifler un parfum, entendre un son familier…

Ce n'est qu'en revenant sur mes pas que j'ai compris. C'était ce couple assis sur ce banc avec un nouveau né minuscule. Zoom arrière, août 2008, le cap d'agde, à quelques encablures du Grau. Même vent un peu chaud, mêmes résidences balnéaires, même promenade le long de la plage. Rose avait alors dix jours, elle était accrochée à mes seins la plupart du temps et lorsqu'elle consentait à s'en détacher, je la baladais sur mon ventre ou dans son landau, sur un chemin semblable à celui que je venais d'emprunter. Le reste de la famille profitait de la plage et moi je savourais ces instants à deux avec cette conscience aigue qu'ils ne reviendraient jamais.

Un ami croisé juste avant notre départ à Paris avait qualifié cet état dans lequel je me trouvais alors de "bonheur fatigué". Rarement expression ne m'a parue si vraie et si douce.

Il y a trois jours, au Grau du Roi, j'aurais donné la balade en catamaran, la chambre 4 étoiles et tout le reste pour éprouver à nouveau même quelques secondes, ce bonheur fatigué.

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Je crois que j'aurai envie jusqu'à la fin de mes jours de promener un nouveau né au bord de la mer. Il y a probablement des femmes qui ferment cette porte sans regret ni remords, la mienne, celle qui mène à la maternité, est de celles dont le chambranle est cassé et qui ne cessent de s'entrouvrir…

Allez, je vous laisse avec quelques photos du Grau du Roi et de la Grande Motte (prises du catamaran), juste avant… ou bien après…

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Dans le genre je craque sur un t-shirt, celui-ci je ne vous dis pas comme il m'a fait de l'oeil. Faut dire qu'il est bien porté par Cécile…

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La maitresse en maillot de bain

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Ce soir j'emmène mes grands voir "La maitresse en maillot de bain". Avec Ludivine de Chastenet, notamment. J'ai déjà vu la pièce avant les vacances de Noël et j'ai comme qui dirait couiné de rire tout le long, à tel point qu'il se pourrait que j'aie loupé quelques bonnes répliques. C'est à dire que je crois que mes gloussements couvraient les voix des acteurs. Il se peut même que les gens devant ma copine Laetitia et moi aient eu envie de nous étouffer.

Franchement, si vous avez envie de passer un moment léger, n'hésitez pas. Tous les acteurs sont drôles, même si je n'ai pas une once d'objectivité en la matière et que par conséquent je décerne mon Molière à Ludivine, qui se trouve être une copine. Je vous avais déjà parlé d'elle ici il y a déjà deux ans, alors que je la connaissais peu. De l'eau a coulé sous les ponts (mais pas tant que ça, à partir de vingt-huit ans, c'est l'inverse des chats, un an ne compte finalement que pour trois mois) mais je suis toujours en mode fan. Elle réciterait l'annuaire que je pleurerais de rire, c'est comme ça, elle a le truc, le clown inside qui ne demande qu'à sortir sur commande. Je remercie le ciel de ne pas l'avoir connue, genre, à l'école, parce que j'aurais été collée tous les mercredis pour fous rires incontrôlés. Gamine – mais encore aujourd'hui – j'ai toujours été celle qui se faisait chopper à ricaner des conneries de plus drôle que moi. Et comme par hasard, j'avais un pif de professionnelle pour justement repérer le ou la plus drôle que moi et me coller à lui ou elle comme une moule à son rocher. Cela m'a causé pas mal de problèmes mais pas un seul qui n'en ait valu la chandelle. On ne devrait de toutes façons jamais regretter un fou-rire.

Bref, la maitresse en maillot de bain ne se raconte pas trop, en gros il s'agit de trois enseignants de maternelle qui se voient assigner une psy censée écouter leurs angoisses au sujet de l'insécurité dans les écoles. Sauf qu'en maternelle, à priori, les profs ne sont encore pas trop menacés, mis à part peut-être par un pipi intempestif…

Voilà, à part ça je profite honteusement de la tribune qui m'est offerte par ici (et par moi même en même temps) pour vous demander si par hasard parmi vous ou vos proches il n'y aurait pas quelqu'un ou quelqu'une de 60 ans ou plus, voyant un psy. Je prépare un papier sur ce sujet, à savoir "consulter un psy après 60 ans". Ça n'a peut-être pas l'air comme ça mais c'est passionnant. Mais pas évident de trouver des personnes acceptant de parler de ça, ne serait-ce que parce qu'en réalité beaucoup considèrent qu'aller voir un psy à cet âge peut-être inutile ou effrayant.

Bref, si jamais, vous savez où me trouver (cfrancfr(at)yahoo.fr).

Bon week-end