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J’aime

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Hier la chérie est allée pour la première fois chez la kiné qui s’occupera d’elle désormais deux à trois fois par semaine. Il était fondamental qu’elle lui « plaise », difficile sinon de se plier à des exercices contraignants voire douloureux si la personne qui vous accompagne ne vous inspire pas confiance et sympathie. Bingo, l’entente semble avoir été immédiate. En sortant de ce petit cabinet installé dans un appartement d’un immeuble un peu décati, ma fille, ravie, a trouvé que c’était trop cool, cet endroit investi par trois jeunes kinés qui démarrent. « Ça m’a fait penser à l’appartement des Demoiselles de Rochefort, là où elles donnent des cours de danse et de piano, tu vois ? », elle m’a dit.

J’ai adoré que dans ce qui s’annonce tout de même comme une tannée, elle parvienne à voir un peu de poésie, que Jacques Demy et par la même occasion les plus jolies soeurs jumelles de l’histoire du cinéma, s’invitent dans ces séances. Je me suis dit que c’était bien la preuve que l’art, dans quelque forme qu’il puisse prendre, a ce pouvoir infini de colorier la vie.

Je ne donne jamais de conseils éducatifs, pas trop mon genre, bien trop percluse de doutes quant à ma propre capacité à être une bonne mère, mais si je devais le faire, ce serait probablement celui-ci: jamais trop de Jacques Demy pour les enfants.

Voilà, je vous laisse avec quelques J’aime en ce jeudi, demain ce sera – enfin – la chronique de Marje, avec pas mal de semaines de retard, qu’elle me pardonne. En lire plus »

Vamos a la playa

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Demain, décollage aux aurores – et ça n’est pas une façon de parler, dieu sait comment, nous nous sommes débrouillés pour réserver un vol décollant d’Orly à 6h du matin, probablement une envie inconsciente de ne pas mettre toutes les chances de notre côté. Je plaisante, je plaisante, mais bien que ravie de ces deux semaines à venir, l’idée de partir en pleine nuit, puis d’attendre près de cinq heures sur le riant et ombragé port du Pirée que notre ferry nous emmène vers les Cyclades m’inquiète un peu. Je pourrais quasiment d’ores et déjà vous donner les heures précises des engueulades qui ne manqueront pas de se succéder avec une intensité qui devrait varier en fonction de la température extérieure. En lire plus »

Street style

 

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Samedi fut une journée parfaite, une journée de petits riens, grasse matinée, petit déjeuner tardif, recouchage, relevage et déjeuner à 15h sur la terrasse du musée d’Art moderne de Paris. Musée dans lequel nous avons ensuite admiré les oeuvres de Keith Haring, un des pionniers du street style. Loin de n’être qu’un génial graphiste aux motifs reconnaissables entre tous, Keith Haring a su par ses pictogrammes presque enfantins décrire et décrypter ces années dingues que furent celles de l’arrivée du sida, du triomphe de la publicité et de l’hyperconsommation. Il était engagé, fier de ce qu’il était, de qui il était. Il y a plus de 20 ans, ça n’était pas si évident (l’est-ce aujourd’hui ?). L’exposition qui lui est consacrée au MAM est extrêmement bien faite, les explications sont toujours à propos, les oeuvres mises en valeur au gré d’éclairages toujours subtils. Je me suis fait la réflexion qu’il était rare qu’esthétique et messages politiques se mêlent aussi harmonieusement. Parce qu’en dépit de la morbidité de certaines toiles, il s’en dégage une énergie et une beauté incroyable. Il suffit de voir à quel point les enfants présents appréciaient la visite pour mesurer la portée de sa « parole ». (ok, il y a aussi environ 567 penis planqués – ou non – dans les tableaux et forcément, ça occupe les jeunes esprits).

Bien que le tout laisse un goût amer de maladie et de mort,  j’en suis ressortie avec, je crois, un supplément d’âme. C’est, en ce qui me concerne, béotienne de l’art, ce qui me meut. En lire plus »

Un week-end – presque – parfait

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Déjà, un grand merci pour votre participation au livre « L »Amour, #l’indispensable », le projet a été financé en trois jours et c’est en partie grâce à vous, je vous tire mon chapeau (hin hin hin) (cf la photo).

A part ça, pas grand chose si ce n’est que j’ai découvert une nouvelle maladie infantile ce week-end – comme quoi la parentalité est une source inépuisable de surprises, je pensais naïvement avoir fait le tour des miasmes avec mes twins et leurs défenses immunitaires inexistantes.

Comment s’apellorio, cette saloperie ?

Pieds-mains-bouche. En lire plus »