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Un canal en hiver

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Vendredi le soleil brillait sur Paris. Comme une promesse d’un printemps à venir, un avant-goût des mois prochains. Avec Violette et Deedee, on a célébré ça à notre manière, en mangeant des boulettes. Chacun son truc, il ne faut pas croire que les blogueuses ne se nourrissent que burgers ou plutôt des instagrams de leurs burgers, parfois on innove. Et comme il n’aura échappé à personne que la boulette c’est justement un peu le nouveau burger, nous nous devions d’aller tester fissa ce charmant resto, « Mezz », tenu par deux non moins charmantes jeunes femmes, Arméniennes d’origines et convaincues du pouvoir de la boulette. Keftas, fallafels, caviar d’aubergine, taboulé – le vrai, celui qui te laisse du persil entre les dents – citronnade maison, c’est simple, j’en ferais ma cantine si elle n’était pas un peu loin de mon 13ème arrondissement. Parce que bien évidemment, cet endroit que l’on qualifiera de « new-yorkais » dans l’esprit (= quintessence du cool) crèche au bord du canal Saint Martin (dix ans que j’attends de lire quelque part que l’avenue de Choisy c’est le nouveau 9ème arrondissement, ce n’est pas encore pour cette fois je le crains). En lire plus »

French Disorder: la scandaleuse gagnante est…

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Alors avant toute chose, c’est le commentaire n°88, de Pascale, qui remporte le sweat « Scandaleuse ». Bravo à elle et merci à toutes et tous d’avoir participé, je crois que les gentilles personnes de French Disorder étaient drôlement touchées par votre enthousiasme. Qui sait si ça se trouve il y aura un jour un autre concours. En attendant, vous avez donc 15% avec le code CARO sur toute la boutique et ce jusqu’au 20 octobre. En lire plus »

Pipelette (concours inside)

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Je vous en avais déjà parlé, je suis fan des tees et sweats French Disorder. Seulement jusque là je n’en avais jamais essayé moi même, je m’étais contenté de les admirer sur mes copines. Et puis je suis tombée sur celui-ci et je ne pouvais pas ignorer ce message qui me correspond tant. Ok, mes amis ne se priveraient pas de préciser que pipelette en ce qui me concerne est un euphémisme absolu, que je suis la plus grande bavarde de l’univers, que me confier un secret est le meilleur moyen que la terre entière soit au courant dans l’instant. Sur mes relevés de note à l’école, il y avait toujours une allusion à ma propension toute particulière à bavasser. A la messe – j’ai été élevée chez les bonnes soeurs – je finissais toujours par me prendre un regard noir du curé (en même temps parler pendant le sermon c’était moins grave que peloter les enfants de choeur, ce qu’il faisait sans aucune vergogne le vieux cochon). Même au boulot, je me souviens, pendant les réunions avec les big boss, il fallait toujours que j’essaie de chuchoter quelque chose à ma voisine. C’est plus fort que moi, j’ai TOUJOURS un truc à dire, ce qui ne signifie pas que je ne devrais pas pourtant tourner systématiquement sept fois ma langue, bla bla bla.

Pipelette un jour, pipelette toujours, donc. Et ce sweat, sinon ? Et bien je dirais que c’est le doudou par excellence. Il est bien échancré comme il faut pour laisser glisser négligemment sur une épaule, il est molletonné à souhait et tombe pile poil. On est évidemment d’accord que qui dit sweat boyfriend ne dit pas vraiment silhouette élancée, en même temps ça n’est pas l’objet, je vous le rappelle, c’est même tout le contraire, quelque part le sweat c’est politique puisqu’on a toutes l’air d’être fichues pareil avec. Non ? En lire plus »

Blouse suede shoes

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On est d’accord que je ne remporte pas la palme de la subtilité avec ce titre qui a certainement été vu et revu dans la blogomode (on a nos lettres, il ne faut pas croire, nous aussi on a lu Zadig&Voltaire). Pas sûre non plus d’ailleurs que je remporte la palme de l’originalité vestimentaire, mais je crois que ce que je porte sur ces photos constitue l’essence même de mes tenues 90% du temps. Les 10% restant sont des robes, le plus souvent noires, si possible cintrées à la taille et au dessous du genou.

Voici donc, sous vos yeux ébahis, ce qui me définit stylistiquement parlant les jours ouvrables… En lire plus »

PPDBN + LBD

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J’évoquais donc récemment mon acquisition d’une énième paire de boots noires, eu égard à ma quête sans cesse renouvelée – au gré du fusillage en règle de mes pompes chaque année – de la PPDBN (la parfaite paire de bottines noires, acronyme sur lequel j’envisage de déposer un copyright tellement j’en suis fière). Parallèlement, parce que j’ai une vie intérieure très riche – je vous ai déjà dit pour Sciences-Po ? – je cours aussi après la LBD, little black dress idéale (je suis fluent). Je ne vais pas le nier, j’en ai une quantité désormais considérable, mais je ne vous apprendrai rien, quand on aime on ne compte pas (ou pas trop).

Surtout, autant je cumule pas mal de robes trois trous, portefeuille ou chemisier, autant celles à manches longues sont plus rares dans ma penderie. Or pour une dyslexique de l’assortiment, les manches longues c’est l’assurance de ne pas se planter dans la couleur ou la forme du cardigan que l’on est obligé de porter sur une tenue trop estivale. Bref, c’est pratique, surtout quand il fait encore assez doux, comme ces derniers jours, et qu’on peut même se passer de collants – et par conséquent d’une crise de nerfs quotidienne, rapport à tous ces bas filés que je range consciencieusement dans mon tiroir, espérant probablement qu’un gentil lutin me les reprisera durant la nuit (je suis sortie de sciences-po sans mention). En lire plus »

En vrac et pas dans l’ordre

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Dimanche matin, j’ai été réveillée un peu tôt par ma souris. On est descendues toutes les deux dans la cuisine et face au vide intersidéral du garde-manger – je n’ai pas totalement repris un rythme normal niveau courses, je cherche encore où sont les citrons et les grappes de raisin du jardin – j’ai dégainé ma botte secrète: les pancakes. On en a mis un peu partout, il y avait de la farine dans mes cheveux et sur son nez et il a fallu partir à la chasse aux coquilles d’oeufs dans la pâte, mais à l’arrivée, ce sont pas moins d’une trentaine de petites crêpes qui ont fini par dorer. « On dirait de l’écume », s’est ébahie Rose à la vue des bulles qui éclataient à la surface des pancakes lorsqu’on les faisaient cuire.

C’était doux et sucré, et ce petit déjeuner avait un goût de souvenir d’enfance, de ceux que l’on garde dans un coin pour les jours moins fastes. Un instant parfait, que nous avons savouré avec autant d’appétit que le miel qui coulait sur nos doigts, faute de sirop d’érable.

A part ça, quelques brèves sans queue ni tête, parce qu’on peut avoir très envie d’un jogpant tout mou tout doux et être capable de s’ulcérer des propos des dernières éructations de François Fillon non ? (ben si) En lire plus »

Bel Esprit

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Je me souviens encore de la première pièce Esprit que j’ai achetée. je devais avoir 19 ans, il s’agissait d’un trench camel, ultra basique mais tellement bien coupé que j’avais presque la sensation en le portant d’être gaulée comme Charlotte B., mon idole d’alors. Et puis c’était une marque. Or les marques, personnellement, je n’en avais pas des tonnes dans mon dressing. Je ne vais pas faire ma Cosette, d’autant que pour être honnête je n’en ai pas souffert plus que ça, mais la vérité c’est que mes parents préféraient garder le rab des fins de mois pour qu’on parte en vacances tous les étés que pour nous payer du Casual ou du Façonnable (le must de l’époque dans mon lycée très chic de la presqu’île lyonnaise). Je ne vous cache pas qu’en arrivant justement en seconde, toute droites débarquées de notre collège plutôt « populaire », ma copine Béa et moi nous avions un peu halluciné que les filles regardent les étiquettes de nos marinières avant de décider si on pouvait être copines. (on ne pouvait pas).

Je me rappelle d’un trafic de petites vestes à boutons nacrés probablement tombées du camion, censées sortir de l’usine Agnès B, que nous avions réussi à acheter moitié prix. On croyait naïvement avec Béa qu’on pourrait ainsi entrer dans le club des pétasses. Las, qui dit tombé du camion, dit étiquette arrachée et par conséquent, loseuses de la mode. (que ceux qui pensent qu' »avant » les enfants étaient moins cruels soient immédiatement détrompés, être « cool » a toujours été un combat sans merci)

Bref, quand j’ai pu, donc, m’acheter ce trench Esprit, j’ai eu la nette impression d’avoir grimpé quelques marches de l’échelle sociale et surtout, compris qu’en effet, parfois, investir un peu dans une jolie pièce ne servait pas qu’à se la péter mais aussi à se sentir un peu une autre. A chaque fois que je le portais, j’avais sincèrement la sensation d’être plus fine, plus élégante, plus sûre de moi (j’ai fait sciences po tu sais ?). Depuis, quand je veux un « basique » qui dure, un blazer un peu classe, un cardigan qui tombe comme il faut, je vais chez Esprit. Non seulement les prix pratiqués restent raisonnables mais en plus, la qualité est réelle et les coupes flatteuses. Et puis soit dit en passant, contrairement aux Sage et Mandro – pour ne citer qu’elles – les tailles ne s’arrêtent pas au 40 (et encore, il faut aller mendier, rougissante, à la vendeuse de 32 kilos, en promettant de ne plus JAMAIS se resservir deux fois de cheesecake). Chez Esprit, quasiment toutes les pièces vont jusqu’au 48 et ça, tout le monde ne le sait pas.

Tout ça pour dire que lorsqu’on m’a proposé de donner mon avis sur la collection que vous pouvez regarder ici, je n’ai pas éprouvé beaucoup de difficultés à en parler. Alors on est d’accord, on n’est pas dans le registre du fou-fou et des sequins (même s’il y a aussi des robes de cocktail), mais celles qui commencent à me connaitre savent que je ne me sens jamais si bien perso que dans une petite robe décolletée ou en denim, un jean/tee/blazer, une marinière un peu loose et des bottines, of course. Le moodboard que je vous ai concocté ci-dessus est une sélection de ce que j’ai le plus envie de m’acheter pour la rentrée – il parait que dans deux semaines on est en septembre, AH BON ?

Des robes en veux-tu en voilà, des petites vestes parfaites, des tee qui vont avec tout, en somme des trucs qui me parlent, quoi !

Voilà, bonne journée, amour et low boots pour tout le monde

Partenariat Esprit