
Ne nous voilons pas la face, l’arrêt de la cigarette n’a donc pas été sans quelques fâcheuses conséquences (= un certain nombre de kilos). Les réactions de mes proches à mes sempiternelles lamentations « j’ai grossi » en disent d’ailleurs très long. Les premiers temps, mes interlocuteurs esquivaient avec un certain agacement ma plainte, m’assurant que n’importe quoi. Puis est venu le temps des silences gênés en guise de réponse. Et enfin, LA phrase, celle qui te confirme que tu peux désormais changer de taille de vêtements, que ça n’est pas « dans ta tête »: « T’inquiète, tu vas les reperdre ». Doux mots suivis d’un compliment sincère: « Surtout, tu as arrêté de fumer, donc bon ».
#coeuraveclesdoigts
Et la vérité c’est que oui, bien sûr, en soi, cette prise de poids s’explique, elle vient même témoigner de cet exploit que seuls les fumeurs depuis vingt ans peuvent mesurer. Il n’empêche que sur les photos de vacances, ce que tu vois c’est ce troisième menton dont tu n’avais jusqu’alors jamais remarqué la présence (pas plus que ces bourrelets SOUS les genoux). En lire plus »