Un petit billet fourre tout, une fois n’est pas coutume. Vous ne m’en voudrez pas, les jours fériés ont un drôle d’effet sur moi, ils me donnent l’impression que la semaine dure en réalité des siècles ou que l’on m’a amputé mon week-end. Ne cherchez pas, ça doit être la vieillerie qui me gagne, je voudrais passer pour une femme libérée, mais la vérité c’est qu’inconsciemment je me couche toujours du même côté dans un lit, quelle que soit son orientation et que j’ai « ma » place à table, qu’il est interdit de me voler sous peine de représailles sanglantes. Alors imaginez les conséquences sur mon équilibre d’un mardi qui ressemble à un dimanche.
Donc cinq informations, un top five en quelque sorte, à vous livrer, comme ça, sans vraiment de cohérence entre elles, à moins qu’à la fin on en trouve, sait-on jamais…
– 1 – Lorsque nous sommes allées à Neuvic, nous avons dormi dans une chambre d’hôte merveilleuse, que je vous recommande sans réserve. Cela s’appelle les Vieilles vignes et c’est perdu dans une forêt de la Dordogne. La route bordée de fougères, rouges à cette époque de l’année, longe des étangs. J’imagine que parfois on y croise des lièvres ou des chevreuils. La maison, plus que centenaire, est absolument magnifique, entièrement retapée par Véronique et Didier, les hôtes les plus adorables qu’il m’ait été donné de croiser. Qu’ils soient tous deux belges n’y est pas pour rien si vous voulez mon avis. Il y a un sens de l’accueil dans le plat pays assez unique et je l’ai retrouvé aux Vieilles Vignes. Surtout, Véronique et Didier ont une belle histoire. Il y a six ans, ils ont tous les deux été licenciés de leurs boulot respectifs à deux semaines d’intervalle. Conscients que passé 45 ans, il leur serait difficile de retrouver du boulot, ils se sont dit que c’était peut-être le moment de faire ce grand saut dont ils rêvaient: partir vivre en Dordogne où ils avaient tant aimé passer des vacances et ouvrir un gîte qui ferait aussi chambre d’hôtes. Je suis fascinée par les gens qui prennent des risques comme celui-ci, qui croient qu’une seconde vie est toujours possible et qu’après tout, le pire qui puisse arriver c’est que ça marche. Et devinez quoi ? ça a marché.
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