Catégorie : Une chanson ?

Marc, Constantin et Carla

Marc_lavoine_chante_reference
Hier j'ai eu la chance d'être invitée au prix Constantin (rien à voir avec mon statut d'influentrice de l'internet). J'avoue, j'y allais avec une seule idée en tête: me régaler du petit mouvement du bassin inimitable du parrain de cette année.

Marc Lavoine.

Qu'on n'essaie surtout pas de m'expliquer que c'est un vendeur de soupe ou autre, il fait partie de mes "j'aime" inavouables. Certains se repaissent de bouquins de Guillaume Musso en cachette, moi je peux me passer en boucle les chansons de Marc Lavoine.

La bonne surprise, c'est qu'il n'a pas chanté un ou deux morceaux mais carrément une petite dizaine, dont la cultissime "les yeux revolver". L'autre bonne surprise c'est qu'il est en vrai encore plus sexy-yummy-crac-boum qu'à la télé. Je sais que c'est mal mais pétard, un homme filiforme en chemise noire et pantalon cigarette, ça le fait grave. Et alors ces hanches qui ondulent imperceptiblement… Graou.

En plus, y'avait marqué sur le programme qu'il viendrait avec des amis surprises. Han… Claire Keim ? Bambou ? Etienne Daho ? Vanessa Paradis ? Catherine Ringer ?

Hum.

Presque.

Disons qu'il y a eu une légère mauvaise surprise dans l'histoire.

Marc a un bassin érotique MAIS de mauvaises fréquentations.

Parce que franchement, bonjour la prise en otage. Je veux dire, tu viens tranquillement te faire du bien en écoutant "C'est ça la France", et tu te retrouves à subir les assauts vocaux de… Carla B.

Madame Monmari, quoi.

Qui, for the record, a massacré "La noyée" de Gainsbourg. For the record aussi, les gens de l'industrie du disque (le prix Constantin est un spectacle auquel assistent en majorité les professionnels de la profession, comme on dit) ne sont pas de gauche.

On a du être quatre à siffler. Dont Zaz (ma copine, pas la chanteuse) qui je dois l'admettre, a été particulièrement bruyante.

Voilà, à part ça, c'est Hindi Zara qui a remporté le prix. J'avoue que ce n'était pas ma favorite. J'ai été personnellement complètement bluffée par Ben oncle Soul et sa reprise des White stripes ainsi que par le rock 70s des Gush.

Ah et niveau filiforme-attitude, la relève est là, avec Arnaud Fleurent Didier. Dont je vais m'empresser d'acheter l'album tant les deux morceaux qu'il a chantés m'ont plu aussi.

Special dédicace enfin à Thomas VDB qui faisait le monsieur loyal de la soirée. Il a très exactement le genre d'humour qui me fait me tenir les côtes en ricanant comme une oie sous acide. Il est dans ma wish list de spectacles à aller voir.

Edit. Quelques photos prises par Zaz avec un petit appareil et sans flash, donc pas hyper parlantes, mais bon, enjoy.

P1100027 P1100035

P1100041
 En trench, un autre yummy-boy, Rapahaël.

P1100050
 Arnaud Fleurent Didier

P1100053

On voit pas mais Arnaud Fleurent Didier a une bassiste qui rendrait dingue le churros. Des seins plus gros que son cul, en gros.

P1100058

Camelia Jordana, qui a assuré comme une bête.

P1100065

Zaz et sa robe très mal choisie qui menaçait de tomber à chaque saut. Et elle sautille beaucoup.

P1100066

Féfé

P1100073
 Ben oncle Soul, gros gros gros coup de coeur.

P1100079
Carmen Maria Vega, dans le genre furieuse elle se pose. Pas super fan de sa musique mais emballée par le personnage.

We are the 90s: des places à gagner

We Are Saved By The Bell from We Are The 90's on Vimeo.

 

 EDIT DE 16h37: LE CONCOURS EST TERMINE, CE SONT LAURA ET MATHILDA QUI GAGNENT CHACUNE DEUX PLACES. JE DONNE VOTRE NOM ET MAIL A NAVIE ET VOUS N'AUREZ QU'A VOUS PRESENTER A L'ENTREE. BRAVO !!!

We are the 90s. Ok, mon heure de gloire personnellement c'était plutôt dans les 80s. Quoi que. Dans les années 80 ma fringue la plus trendy était un faux gilet Agnes B, celui avec les pressions, là, vous visualisez ? Quant à mes sorties dans les endroits branchés lyonnais, comment dire ?

Disons que la perspective de voir mon père m'attendre en pyjama à la sortie de la boîte à 23h45 – l'heure à laquelle les vrais fêtards commençaient à envisager que peut-être ils allaient sortir – m'a rapidement découragée. Quand j'y pense, je me dis que mes parents comptaient un peu là dessus. Les perfides. Bien joué.

Bref, je mentirais si je prétendais avoir écumé les discothèques à une période de ma vie, même si bien sûr je n'ai pas été en reste non plus, ça m'est arrivé. Deux ou trois fois.

Non, vous n'avez pas envie de lire mes souvenirs pathétiques de ces heures passées à regarder mes copines se faire brancher pendant que je tentais lamentablement de me donner une contenance.

Mais la n'est pas le sujet. Navie, que vous connaissez ici pour ses mosaïques de malade, est, elle, une vraie queen of the nite. Non seulement elle s'occupe de la communication des soirées We are the 90s à l'Elysée Montmartre, mais elle prend ça tellement à coeur qu'elle se dandine sur la scène en combi léopard en latex. Parait que c'est d'un chaud. Avec toute sa petite bande, dont fait partie Pénélope, the famous, qui sort d'ailleurs le tome 3 de sa non moins famous Josephine, elles font groover des centaines de bodys enfiévrés lors de ces légendaires soirées.

Et parce qu'elle m'aime bien – ben si – et vous aussi, elle me propose de vous faire gagner QUATRE places VIP pour ce soir (j'ai beau chercher je crois que je n'ai jamais été dans un carré VIP par contre). Je me doute que pour les non parisiens, c'est un peu juste, là tout de suite. Mais je sais que vous êtes nombreux à vivre à Paname. Donc si vous êtes intéressés, et même si vous ne l'êtes pas, pour gagner, racontez-moi dans les commentaires un souvenir des années 90. Spécifiez juste dans votre com si vous voulez une place.

Edit: Vous avez jusqu'à 16h pour participer. Mais jusqu'au bout de la nuit par contre si c'est juste pour raconter vos 90s. Ou tout autre période d'ailleurs emblématique de votre jeunesse dorée 🙂

Amber and the dude, the return

Amberdude

Hier soir, alors que totalement explosée – cherchez l'erreur, je ne dors pas, alors que je n'ai aucun clairon à la maison – je suis allée voir Ambre chanter dans un tout petit café rue du Sentier, le "Petit Bistro". Avec son copain the Dude.

J'ai pu apercevoir à cette occasion Mah-Yu, mais qui est partie aussi vite qu'elle était arrivée. Et comme j'avais 2 de tension, je n'ai pas vraiment eu la présence d'esprit de lui courir après.

Bref, mon Amber était belle comme le jour et après les deux premières chansons où la balance était un peu miteuse – c'est comme ça qu'elle a dit -, elle nous a bluffés de sa voix chaude et voilée.

Surtout, si les reprises des Beatles, Stones et Depeche mode étaient toutes super enlevées (elle s'approprie les chansons la gamine, c'est quelque chose), leurs compos sont tout simplement des tubes en puissance. "Legend", "Honey", "Change", que des airs qui me restent en tête et ça, c'est un signe.

Voilà, c'était la première fois que je l'entendais depuis la nouvelle star et c'était bien de la retrouver, telle qu'en elle même, débarrassée du costume de rockeuse survoltée qui saute partout. Et puis hier elle avait comme une gravité en elle, qui me donnait à la fois envie de la serrer fort et qui en même temps la rendait encore plus présente.

Quant à Dude, il est merveilleux, joue de la guitare comme un pro qu'il est, l'accompagne sur les morceaux pour leur donner encore plus de substance. Il ne se la pète pas et est littéralement habité, dedans, quoi. Me demande s'il n'a pas comme un univers, en somme.

Bon, Lio sors de ce corps ma chewwwie, et laisse moi terminer en annonçant LA grande nouvelle: Amber and the Dude passe au Nouveau Casino, leur première vraie salle de concert en première partie de Soma, dans le cadre de la soirée "Pop ur nite". Le 17 septembre prochain.

Personnellement, j'y serai et en attendant, un de leurs morceaux à eux que j'adore, "Sorry boy", enregistré il y a quelques jours dans un jardin du nord de Paris à l'occasion d'un festival de rue. Enjoy !

Et pour ceux qui ne sauraient pas qui sont Amber and the dude, je leur conseille d'aller sur leur fessebouc ou sur ces pages là, j'en avais pas mal parlé à l'occase de la Nouvelle Star.

Amber and the dude, premier clip

ça fait pas un peu super longtemps qu'on n'a pas parlé de Amber and the dude ? Non ? Qu'à cela ne tienne, que ceux qui ont envie se penchent sur le premier clip du jeune groupe, clip home made s'il en est, filmé dans une baraque à Pizza, le "Pink Famingo" situé 105 rue Vieille du Temple à Paris. Je ne connais pas mais parait que leurs pizzas tuent leur race.

Allez, enjoy, "Change" est une compo à eux et moi je trouve que ça reste en tête, vraiment… En toute objectivité, évidemment…

CHANGE – Amber & The Dude from LES FILS DE on Vimeo.

Chansons d’amour pour un cerisier en fleurs…

Garrel

Un billet sans queue ni tête pour fêter la nouvelle heure qui ne change rien au sommeil merdique d'Helmut mais permet tout de même aux valeureux travailleurs qui débauchent après 19h00 d'avoir l'illusion que leur journée n'est pas complètement terminée au sortir du métro…

Jeudi dernier, ma copine Zaz m'a offert pour mon anniversaire… Louis Garrel sur un plateau. Je ne veux pas dire mais si ça c'est pas du cadal, je suis Bernadette Soubirou. Plus exactement, nous avons donc assisté au concert d'Alex Beaupain, auteur et plus si affinitiés de toutes les chansons des films de Christophe Honoré. En fan absolue des Chansons d'amour que j'ai écoutées en boucle tout l'été 2008, je n'ai pas boudé mon plaisir. D'autant, donc, qu'outre le délicieux Alex Beaupain – encore un garçon très sensible qui réveille l'homosessuel qui sommeille en moi – il y avait sur scène toute une palanquée d'acteurs d'Honoré, au nombre desquels Louis (Hot) Garrel, Clotilde Hesme, Emmanuelle Devos, Grégoire Leprince Ringuet, etc. Résultat, un concert comme je les adore, en petit comité dans cette salle de l'Alhambra où nous avions déjà chanté avec Alain Chamfort. Et la confirmation qu'on peut avoir un gros nez, une coiffure improbable, un no look absolu et un teint de bidet et réussir à faire mouiller sa culotte à toute une assemblée, sans distinction de sexe. Bref, le charme a opéré et Alex Beaupain est un bien joli chanteur, doublé d'un parolier d'exception. Je présente en revanche toutes mes excuses à Mao qui était donc derrière Zaz et moi (et qui n'a pas osé se manifester de suite mais dans un mail après) et qui a enduré les pia pia pia de deux dindes hyper excitées…

Vendredi, j'ai mangé dans un resto qui fait directement son entrée dans mon top ten des endroits où il fait bon aller à Paris. Il s'agit du Bascou, rue Réaumur. Un basque, avec un breton aux fourneaux. Un mariage parfait, en somme. Outre une épaule d'agneau confite à souhait servie avec des petits légumes caramélisés, j'ai cru mourir de plaisir avec la soupe de chataignes et sa raviole au foie gras. L'orgasme m'a pris par surprise après ces préliminaires déjà torrides quand l'heure des desserts est arrivée. Etant donné qu'on était repus comme des gorets, nous décidâmes, le churros et le couple d'amis qui nous accompagnait, de se partager deux desserts, un millefeuille et un gâteau au chocolat. Et là, grande classe, le serveur est arrivé avec quatre assiettes et les deux desserts coupés en deux. Jamais vu je crois à Paris, signe d'un vrai savoir vivre. Le "beret basque" tout choco était délicieux mais le millefeuille… Maman. Une tuerie qui reste en bouche longtemps, un feuilletage qu'on aurait cru fait avec des gavottes et une crème pâtissière aérienne et légère comme je les aime. Inoubliable. Allez-y les yeux fermés, pas donné donné (les entrées à 10 euros et les plats à 17 en gros) mais un vrai voyage à l'ouest…

Pour le plus grand malheur de mon compte en banque, un énorme centre commercial a ouvert juste à côté de chez moi, au Kremlin Bicêtre. Et dans ce mall, un H&M. Madre mios, un H&M à moins de 2 stations de métro, c'est la banqueroute assurée.

Dans mon vilain quartier, c'est l'époque des cerisiers en fleur (ou des pêchers, je ne sais pas, Zaz me corrigera). Il y en a un qui croule sous les pétales rosés dans ma rue pourtant pas très riante. A chaque fois que je passe devant, je pense à cette chanson que j'avais apprise petite: "Comme un arbre dans la ville…" Et aussi, accessoirement, j'ai envie de partir à Tokyo pour les voir en vrai, ces arbres porte-bonheur. Même si ce sont les mêmes qu'ici, je sais, c'est un peu idiot.

Rose dit désormais très nettement "merde" dès que quelque chose lui échappe. Mais comme elle répond "de rien" quand on lui dit merci, l'honneur est sauf.

Je vous laisse avec les photos qu'on a essayé de prendre, je dis bien essayé, avec zaz, de ce concert. Comme l'a très justement dit une nénette aussi hystérique que moi à la sortie du concert je n'ai jamais eu autant envie d'être un paquet de cigarette glissé dans une poche de tisheurt…

Garrel5 Garrel4 Garrel2

Zaz, Julia, Amandine Bourgeois et moi

 

 

Bon alors la semaine dernière, j'ai joué au petit reporter. J'ai eu
la chance exclusive – partagée avec une bonne dizaine de blogueurs – de
rencontrer Amandine.

Qui, quoi, quesse, se demandent, médusés les quelques clampins qui ne captent pas la 6 ?

Amandine. La gagnante 2008 de la Nouvelle Star.

Ouais, je sais, Amandine, c'est ni Julien, ni Benjamin, ni même Cédric, notre mannequin préféré de la Camif.

Mais tout le monde ne raisonne pas avec ses ovaires, sorry. 

Donc, j'étais absolument enchantée de me rendre dans les locaux du Post où que la rencontre était organisée pour faire la journaliste. D'autant que j'étais munie d'une bonne trentaine de questions essentielles que vous aviez eu la générosité de me suggérer dans la journée.

Sauf que bien évidemment, je les avais légèrement oubliées à la maison.

Juste à côté de mon crayon.

Un bon ouvrier a toujours son matériel, cqfd.

Par contre, j'avais pas oublié de venir avec ma copine Zaz, même qu'elle avait du mérite rapport qu'elle venait de passer sa journée à faire des bouquets pour un mariage de 200 personnes. Oui, Zaz elle est fleuriste. Mais pas Monceau fleur, t'es folle. Elle est fleuriste in-ter-na-tio-nale. La Christophe Robin du bouquet rond. Une réputation qui traverse les frontières. Par exemplen mon bouquet de mariée, là, c'était elle. 

 

 

Et ça fait déjà deux ans, imagine les progrès depuis.

Bref, elle en avait bien bavé d'autant qu'alors qu'elle s'apprêtait à remplir ses vases monumentaux, un coup de vent en a fait tomber six qui se sont brisés en douze. Je ne vais pas te raconter tout dans les détails mais ça s'est finalement bien terminé, comme dans un film avec Julia Roberts. C'est normal puisque dans une autre vie, Zaz était Julia Roberts.

Je reviens à mes poneys.

Zaz était là et elle a pu non seulement me prêter un stylo violet ET prendre des photos dignes de ce nom.

Comme ça moi j'avais plus qu'à me concentrer sur mes questions. 

La seule dont je me souvenais c'était celle de Desperada: "Alors, Amandine, maintenant que tu es une nouvelle star, vas-tu adopter un enfant au Malawi ?"

Bon, elle a de l'humour, alors la réponse ça a donné ça:

 

 

Par contre après elle m'a quand même expliqué très sérieusement qu'elle n'était pas encore une star comme Madonna et qu'elle ne se sentait donc pas encore concernée par ce genre de choses. Comme je ne savais plus trop bien qui d'elle ou moi était dans le douzième degré, j'ai décidé d'arrêter de jouer les Raphaël Mizrhai – si tu sais le gars bizarre qui fait des fausses interview toutes merdiques ? – et j'ai zappé la question où je lui demandais si au réveil elle s'étirait comme un chat avant de boire un jus de citron tiède.

Voilà, je peux sinon vous dire qu'elle est contente comme tout de son album, que son papa y a participé et que ça l'a émue vu que son papa elle ne l'a presque pas connu à cause du divorce de quand elle était petite. Elle a reçu une chanson de Jeanne Cherhal aussi, que la chanteuse lui avait écrit en une nuit après l'avoir entendue chanter "Ne me quitte pas" sur un praïme. Si si, parait que vraiment ça se passe ailleurs que dans les films avec Julia Roberts, ça aussi.

Niveau potins, je ne veux décevoir personne, mais le Benjamin Siksou, il a l'air de ne pas trop vouloir frayer avec tout le monde et il l'a gentiment snobée depuis la finale. Style il a pas répondu quand elle lui a laissé des messages pour un duo sur son cd. Mais comme Amandine est une vraie gentille fille, elle n'en dit pas plus. Par contre, elle est restée très proche de Cédric. Si. Même qu'elle l'appelle Ken et qu'elle aime bien sa barbie qu'il a. Et avis aux amatrices de sensations fortes, il est reparti faire le steward sur les bâteaux. Le pauvre, Christophe Mae n'a pas passé une nuit entière à lui écrire une chanson, à lui.

Qu'est-ce que je peux te dire d'autre ? Amandine c'est un embryon de star, on sent qu'elle n'est pas gâchée encore. Elle est dans un rêve mais pas que, parce que bonjour les désillusions après la finale, quand elle a réalisé que personne ne l'attendait et que la route vers l'album ne serait pas pavée que de roses. Ou avec des épines, les roses. Elle a dû se battre pour imposer ses chansons, se battre pour ne pas faire un album de reprises assuré de bien se vendre mais qui l'aurait propulsée direct dans la case Miss Dominique (ça c'est moi qui le dit, elle est gentille, je te dis), se battre pour que ses proches puissent participer à l'aventure. Et puis pour l'instant, elle vit toujours à Toulouse, dans son studio avec sa voiture pourrie. Sauf que ça devrait changer, à cause des gamins qui se sont un peu lâchés sur sa bagnole récemment et des petites filles qui dorment sur son pallier ou qui chantent toute les nuits à sa fenêtre. Etre star, même dans son quartier, parfois, c'est juste un paniquant.

Voilà, on a donc bu des coupettes, on a été photographiées par un professionnel toutes les trois mais je montre pas parce que c'est du massacre, je préfère encore mettre mes nichons à la place.Ou alors une photo prise par Zaz, que même on y voit mes love bottes bleues que je me sens un peu comme Blondie, avec.

 

 

Et on est reparties, zaz et moin avec la sensation du devoir accompli. Et l'impression d'avoir rencontré une fille sympa. Avec un pied dans la vraie vie, un autre du côté de chez Julia Roberts. Un peu comme nous, en vérité, non ?

Edit: Si tu es très riche et que tu veux que ma copine Zaz elle embellisse ta vie avec ses fleurs, contacte moi.

Edit2: La mosaique est relayée par l'Express Style, la classe, non ?

Edit3: Au chapître fierté de la semaine, Libé reprend un de mes billets. c'est la première fois et en lectrice historique, je suis nécessairement très honorée…

Ce soir j’ai rendez-vous avec une Nouvelle star

 

 

Bon les amis, va falloir m'aider un peu. Si si. Rapport que je suis en hyperventilation à cause que je vais faire ma première interview de star ce soir.

De Nouvelle star, même que.

Si.

Grâce à William qui me met toujours dans les bons coups – même que prochainement vous pourrez vérifier qu'il me met aussi dans les mauvais coups et qu'à l'heure qu'il est je cherche une vraie bonne excuse pour ne pas aller me faire torturer physiquement par un coach sadique samedi tout ça pour lui faire plaisir ET me ridiculiser ici ensuite en en parlant – donc, grâce à Williamounet chéri – une entorse, une gastro, ma fille au plus mal, un problème gynécologique ? Aidez moi, pleaaaase – bref, disais-je, grâce à Willichou, je rencontre Amandine ce soir.

Un quart d'heure, j'ai, pour sonder les tréfonds de son âme.

Et en plus j'ai le droit d'amener la personne de mon choix. Zaz, donc. Qui m'a promis de faire les photos. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que du coup vous aurez peut-être autre chose que trois pauvres clichés pris en contre-plongée, au flash avec hallogène pile poil au dessus de la tête de Philippe Manoeuvre.

Bref, Zaz et moi on va donc rencontrer Amandine et je me disais que si vous aviez des questions à me souffler je suis preneur.

Preneuse.

Je te dis que je suis en hyperventilation !

Parce que certes c'est mon métier. Mais sans entrer dans les détails, jamais je n'interviouve des filles qui chantent, moi. Et en plus je sens que je vais être ricanante.

Ok, c'est pas non plus Madonna.

Mais quand mêêêême, non ?

J'avoue, j'ai un petit faible pour elle. Disons que si j'étais branchée girls qui aiment les girls, je… 

Attends, j'ai pas dit qu'elle mangeait de ce pain là, j'en sais fichtrement rien. Mais c'est dit, je kiffe un peu Amandine, comme je kiffe Shane, quoi.

J'arrête, je peux deviner d'ICI que l'homme a dressé la tente rien qu'à lire ces quelques mots.

Il n'empêche que si vous avez des questions, lâchez vos comms mes poules.