
Je ne sais pas si c’est la perspective de n’avoir que peu de vacances cet été, ou en tous cas très tardives, mais j’ai l’impression de n’avoir jamais autant profité que cette année de ces week-ends prolongés. Et ce alors même que nous sommes à chaque fois restés à Paris (la Floride à Pâques c’était bien mais comment dire, ouch !). Comme s’il était vital et urgent de goûter chacune de ces minutes de farniente, comme si enfin, après six années de free lance, je m’autorisais ces parenthèses oisives. Hier, le churros, Rose et moi avons enfourché notre autolib (la meilleure invention de ces dix dernières années) pour rejoindre Paname et nous avons joué les touristes dans notre ville, sur les Rives de Seine, la portion des quais désormais réservée aux piétons, qui court du Port de l’Arsenal au tunnel des Tuileries (rive droite, donc). On me demande souvent quoi faire à Paris et si j’avais un conseil ce serait celui-ci: profiter de ces nouveaux espaces au bord de l’eau, qui font certes rugir les automobilistes (et je peux le comprendre, mais je raisonne là égoïstement en tant que sans-voiture) et qui permettent de découvrir la ville autrement. Pas moins de 7 ou 8 kilomètres de promenades possibles, entre rives et ponts, de guinguettes en étendues d’herbe. En lire plus »