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Beauty crushs

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Partenariat Birchbox
Birchbox m’a proposé de concocter une petite sélection de dix produits sur leur site. J’avoue que j’aime beaucoup leur offre, la variété des marques est assez bluffante et la plupart sont ecolo-friendly, ou tout au moins font preuve d’une volonté de limiter les tests sur animaux et autres additifs pas top pour la peau ou l’environnement. Surtout, il y a un soin apporté aux packagings. Du coup, pour une dizaine d’euros ou un peu plus, il y a moyen de se faire plaisir ou d’offrir quelque chose qu’on ne trouve pas ailleurs. Même un dentifrice chez eux devient glamour ou exotique. Bref, dans ma sélection, du beauty blender (un oeuf tout mou qui permet d’étaler le fond de teint de manière uniforme, des vernis qui pètent, le fameux baume pour les lèvres Elizabeth Arden, une crème pour les cuticules de chez Burt bees (je surkiffe cette marque), un gel douche au citron Dr Haushka, un démêlant magique, et des tatoos Bernard Forever pour se la jouer un peu hipster cet été…
Ah et pourquoi une paire de bensimons ? Parce que la box de juillet est le fruit d’une collab Birchbox&Bensimon. Vous y trouverez notamment le gel douche Dr Haushka pré-cité et un crayon à lèvres Laqa&Co qui figurent dans la sélection ci-dessous. Pour s’abonner c’est ici.

 

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#1 Beauty Blender, 30 euros – #2 Baume de 8 heures Elizabeth Arden (le meilleur qui soit selon moi), 22,90 euros – #3 Baskets Bensimons, 30 euros – #4 Crème douche citron – citronnelle Dr Haushka, 12,60 euros – #5 Crème au beurre et au citron pour les ongles et cuticules (petite tuerie) Burt Bees, 12,95 euros – #6 Crayons à lèvres Laqa&Co (hyper faciles à appliquer), 16 euros – #4 Rouge à lèvres Paul&Joe, 15 euros le rouge à lèvres, 8 euros l’étui – #8 Miracle Detangler, un démêlant végétal qui porte bien son nom (Rose ne jure que par lui), 15 euros – #9 Planche de tatoos, 4,20 euros – #10 Vernis Models Own Hedonist (ma nuance préférée), 4,20 euros

Se souvenir des belles choses

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Vendredi, j’ai accompagné Rose à la maternelle pour la dernière fois.

Dernier grand pas pour éviter la flaque, dernière marche sur le petit muret, dernier « tu me donnes la main » pour traverser devant la pharmacie, dernier bonjour madame à la « dame qui n’a pas de maison, la pauvre », dernier « bonjour Kilian, maman, t’as vu, c’est Kilian, il a sauté une classe, il est en CP, l’année prochaine, quand je serai en CP, Kilian il y sera encore tu crois ? », dernier « ça sent bon maman, oui chérie, ce sont les croissants qui sortent du four », dernier cri strident parce que Bérénice est juste devant, sa main qui lâche alors la mienne, comme un oiseau qui s’envole. Dernier passage devant les entrepôts de Monoprix qui sentent le pipi, « attention, s’il y a un camion », dernière crotte de chien presque devant la grille de l’école (#lesgens), dernier coup d’oeil « à ce qu’on va manger ce midi », dernier bonjour à madame la directrice qui rit une fois l’an (ça doit être un dimanche), dernier regard aux poissons rouges dans l’aquarium, dernières marches en bois qui craquent, derniers parfums de maternelle, ce mélange unique de colle Cléopatra, de craies que l’on écrase, de papiers froissés et de feutres qui crissent. Dernier gilet accroché au porte-manteau sous son prénom orné d’un bonhomme à couettes. Dernier « bonjour Abinesh », dernier cri du coeur, « je suis la première fille, tu as vu Carole, je suis la première fille ! ». Dernier baiser avant d’entrer dans la classe, dernier coup d’oeil en douce, pour la regarder prendre son étiquette et la poser dans la colonne des enfants présents. En lire plus »

Les Phares, de Philippe et Julien Gervais, un projet pour le Grand Paris

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Il était une fois des frères jumeaux, Philippe et Julien. Portés par les mêmes idéaux et animés d’une même passion, l’architecture. Armés tous les deux de leur diplôme, il décident assez rapidement et plutôt naturellement de créer leur propre cabinet, Gervais et Gervais. Je ne sais pas vous mais déjà, là, moi, je trouve que ça débute comme un roman. Si je vous parle d’eux aujourd’hui, c’est parce que Philippe est arrivé dans ma vie il y a quelques années, par la magie de l’amour qui le lie à l’un de mes plus chers. Tout de suite ce fut l’évidence, pour moi en tous cas. Je ne sais pas si le fait d’être moi même mère de jumeaux nous a fait nous comprendre, je ne sais pas si c’est simplement parce que c’était eux, parce que c’était nous, mais voilà, on s’aime. Et quand Philippe et Julien m’ont parlé de leur projet ultra-poétique et un peu fou des Phares, j’ai immédiatement été contaminée par leur enthousiasme. En lire plus »

File la laine…

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Il y a 7 ans, par une journée merveilleusement ensoleillée, nous nous sommes dit oui. Je me souviens des rires, des larmes, de ces mots si beaux de mes enfants, prononcés la gorge nouée et la voix tremblante, d’un rock endiablé avec mon père, de la perfection de ce jardin surveillé durant des mois comme le lait sur le feu par ma mère, de tous ces amis, mes frères et soeur, de cette impression d’être exactement là où je voulais l’être et de cet instant magique, à l’aube, dans ses bras, sur les notes un peu démodées de « Senorita ». C’était il y a sept ans, c’était hier. Il parait qu’aujourd’hui, nous fêtons donc nos noces de laine, j’aime bien l’idée, c’est doux la laine non ?

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Up and down estival

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Je ne sais pas vous mais à partir du moment où mes enfants sont en grandes vacances, une partie de moi l’est aussi. Je revois ma propre mère laisser les volets fermés et fenêtres ouvertes pour que la maison garde la fraicheur de la nuit. C’est amusant, si je devais mettre des mots sur l’été, ce seraient ceux là, les rais de lumière qui passent au travers de ces vieux volets en bois. Nous partions en général chaque année, en camping la plupart du temps, mais nous restions une grande partie des vacances à la maison, laquelle avait la particularité d’être immense, délabrée et partagée avec le frère de mon père et ses enfants. Je donnerais cher pour revivre un seul instant de ces journées teintées de ce si doux ennui.

Las, si mes ouailles ont mis leurs cahiers au feu et les profs au milieu, je suis vissée à mon canapé jusque fin juillet…

Après cette petite introduction un poil sirupeuse, un up and down ? En lire plus »

Je solde, tu soldes, il ou elle solde…

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Une fois encore – je vais peut-être devenir personal shopper ? – les Galeries Lafayette m’ont demandé dans le cadre du partenariat que nous avons noué de sélectionner ce que j’aimerais acheter pour les soldes dans un monde idéal où l’argent pousserait sous les sabots des poneys. Cette fois-ci, j’ai jeté mon dévolu sur certaines pièces au prix conséquent – je pense aux sacs surtout – parce que je trouve personnellement que les soldes sont surtout faites pour ça, s’offrir quelque chose qui le reste du temps est inabordable. Mais j’ai aussi dégoté quelques petites choses plus accessibles.

Voilà, sinon rien de très surprenant je crois dans mes choix, des rouges qui claquent sur les doigts et la bouche, parce que si l’été on ne met pas du fluo je ne vois pas bien quand on osera, un blush YSL que j’adore personnellement, des robes, imprimées ou unies, parce qu’au bord de la mer on a rien trouvé de mieux – et qu’on dit F… à celles qui nous interdisent de montrer nos genoux ou nous expliquent que les rayures ça grossit – et des sandales, of course, ainsi qu’une paire de gazelles, parce que les gazelles, c’est un peu nous non ?

Bonne journée…

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#1 Robe Armor Lux, 80 euros, 48 euros  – #2 Robe Suncoo 89 euros, 44,50 euros – #3 Robe Galeries Lafayette 24,99 euros, 14,99 euros – #4 Robe Sandro, 165 euros, 82,50 euros  – #5 Robe Molly Bracken, 39,95 euros, 27,97 euros – #6 Robe Agnès B, 195 euros, 117 euros.

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#1 Sac Aridza Bross 299 euros, 119 euros – #2 Cabas Chloé, 445 euros, 267 euros – #3 Sac trotteur Chloé, 365 euros, 219 euros – #4 Cabas Lancaster, 249 euros, 99 euros – #5 Pochette Paul and Joe Sister, 99,90 euros, 49,95 euros – #6 Sac bowling Furla, 260 euros, 156 euros.

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#1 Ballerines Repetto, 190 euros, 152 euros – #2 Sandales Mellow Yellow, 129 euros, 77,40 euros – #3 Sandales Galeries Lafayette, 99 euros, 59,40 euros – #4 Gazelles Adidas, 95 euros, 57 euros – #5 Derbies Mellow Yellow, 139 euros, 83 euros – #6 Spartiates Mellow Yellow, 89 euros, 44,50 euros

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#1 Palette Givenchy 28 euros – #2 CC crème Clinique 29,90 euros – #3 Blush YSL 38,50 euros, 19,25 euros – #4 Fard crème Shiseido 27,90 euros – #5 Lipstick Givenchy 33 euros – #6  Vernis Sinfullcolors 4,90 euros

Lumière écossaise

DSC_0629 Un billet express avant de partir pour le spa, puis l’initiation au golf, deux activités harassantes prévues pour aujourd’hui et qui permettront, je l’espère, à mon corps d’éliminer une partie du muffin à la myrtille boulotté ce matin (qui n’est en réalité que la dernière pièce du puzzle de ces deux jours culinairement généreux).

Hier nous sommes donc arrivés à Loch Lomond, l’un des plus grands lacs d’Ecosse (si ce n’est le plus grand d’ailleurs mais le guide avait un accent si prononcé que je ne l’ai compris que lorsqu’il m’a proposé du champagne sur le bateau). Dans un hôtel, the Cameron house, qui nous a immédiatement évoqué la demeure des Crawley dans Downton Abbey. On s’est du coup pas mal disputées pour savoir laquelle de nous était Mary, c’est Violette qui a gagné, COMME D’HABITUDE. Du coup j’ai décrété que je serais Anna (j’ai un faible pour John Bates). Céline hésite encore mais moi je la vois bien en Sybil.

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J’aime #55

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Normalement vendredi nous devions Violette et moi nous envoler pour Casablanca, pour assister au festival de musique Mawazine. Est-ce que c’était notre karma ? Je ne sais pas, mais le fait est qu’après nous être levées aux aurores, notre taxi est tombé en panne sur l’autoroute et que nous avons attendu si longtemps la dépanneuse que notre avion nous a au sens propre filé sous le nez. Autant vous dire qu’on l’a eue mauvaise. Bonjour, nous sommes les Bridget de la blogosphère (m’est avis que désormais les gens qui nous inviteront nous donneront une heure de départ volontairement avancée à la veille histoire de s’assurer qu’on y sera bien).

Malgré tout, le week-end ne fut pas si raté, le temps était de notre côté et mes enfants et mari ravis de profiter finalement de moi (ils ne l’ont pas explicitement formulé ainsi mais j’aime à le penser).

Allez, un petit j’aime pour ce lundi déguisé en mardi…

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Mères libérez-vous !

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Je me souviens très bien de la première fois où j’ai vu Marie-Caroline. Elle a débarqué toute de rouge vêtue – sa « signature » encore aujourd’hui – dans le minuscule bureau que j’occupais tout en haut de ce vieil immeuble du 5ème arrondissement. J’étais arrivée six mois avant dans cette agence de presse encore embryonnaire et voyais plutôt d’un très bon oeil la perspective d’avoir un peu de compagnie. Même si cette compagnie était de celles faisant tourner toutes les têtes et tomber les hommes comme des mouches. Bizarrement – ou pas – ce zeste d’aigreur que je peux éprouver lorsque je rencontre des filles comme Marie-Caroline, tableau parfaitement réussi par une mère nature particulièrement en forme, n’a pas fait long feu. Probablement parce qu’au bout de cinq minutes on s’était découvert mille points communs, à commencer par nos origines lyonnaises, nos mères profs et un peu notre prénom. Surtout, malgré une petite différence d’âge – la pauvre a un peu plus de 29 ans – (hin hin hin), on s’est entendues comme larrons en foire, passant de longs moments à rire comme des dindes. Un peu trop d’ailleurs, notre boss a assez vite flairé l’embrouille et compris que s’il ne nous séparait pas notre productivité risquait d’en pâtir. Mais le fait de ne plus partager le même bureau n’a pas émoussé notre complicité.

Et depuis tout ce temps, un peu plus de dix ans aujourd’hui, nous sommes donc restées amies, partageant non seulement de bons et moins bons souvenirs de notre ancien boulot, mais aussi une passion pour la politique, la bonne chère, les cocktails dans les endroits lounge et aussi, le statut de la femme aujourd’hui, étant toutes deux mamans et chacune à notre façon pétries d’ambitions.

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