Catégorie : Non classé

J’aime #59

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Je ne sais pas vous mais de notre côté cette reprise est d’un laborieux… On se traine, on s’engueule, on se cherche, on se chicane et ce dans une sorte de jeu de billard à douze bandes, de façon à ce qu’il y ait donc en permanence au moins deux personnes fâchées au sein du foyer. Tout prétexte est bon à ce que ça grince, j’imagine que c’est en partie dû à ce qu’on appelle la période bénie de l’adolescence.

Bon, petit à petit, on retrouve malgré tout un rythme, mais je ne sais pas, c’est peut-être la moiteur de ce mois de septembre, on n’y est pas complètement. Un peu comme ce pauvre François hier, qui avait beau mobiliser le peu d’espoir qui doit lui rester que la situation se débloque, sans qu’on ait vraiment l’impression que lui même y croyait encore. (je me décerne la palme de la phrase la plus mal construite de l’histoire de la blogosphère). En lire plus »

Up and down automnal

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La semaine dernière, le churros a pris des parts dans son entreprise. (c’est l’automne de la maturité, je pense qu’en 2015 on vote à droite) (oh wait si ça se trouve c’est déjà fait depuis 2012). C’était quelques jours à peine après notre performance (au sens artistique) chez le notaire. Du coup il était préparé il avait son chéquier. En revanche, il a du s’y reprendre à deux fois parce qu’au moment d’écrire la somme en toutes lettres, il l’a fait correctement mais à la place de « euros » il a écrit « centimes ».

Peut-être qu’on y va à reculons dans la contrée de la maturité ?

Voilà, à part ça voici un petit up and down parce que j’en ai décidé ainsi. En lire plus »

Six mois sans clope… Alors ?

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Six mois. Six mois que je n’ai pas touché une cigarette. C’est simple, je revis.

Je déconne.

Honnêtement je ne suis pas certaine d’être une publicité vivante pour l’arrêt de la nicotine.

Étrangement, je ne peux pas vraiment dire que la cigarette me manque, cet été c’était bien sûr difficile surtout au moment de l’apéro, le combo bière clope étant tout de même une des plus belles inventions qui soient. Parfois, dans la journée également, j’ai quelques réminiscences, principalement avant de me mettre à bosser, après mon thé du matin, ou lorsque j’ai terminé un boulot. Là j’avoue, je mettrais bien le feu à ma cigarette électronique. Au sens propre.
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Je peux pas, j’ai phobie

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Je sais que vous m’attendez sur cette histoire de phobie administrative. Mais c’est toujours la même chose à vrai dire, lorsqu’on m’attend ainsi, je n’ai subitement plus rien à dire sur le sujet. Hier, à la réunion parents – profs du CP, l’instit disait qu’il y avait deux catégories d’enfants. Ceux qui foiraient leurs contrôles à force de se coller la pression et ceux qui au contraire, le jour de l’examen, se disaient qu’ils allaient se défoncer pour tout déchirer (tout ça dans un vocabulaire plus approprié à la respectable institution de l’Education nationale).

Bien sûr, c’est un peu manichéen, mais clairement j’ai toujours été dans la première catégorie, bonne élève tout au long de l’année mais capable de complètement m’effondrer lors des devoirs surveillés ou autres concours. Un travers qui me poursuit aujourd’hui, en gros, il suffit que l’on me suggère que je vais être bonne ou que là, ATTENTION, fucking enjeu, pour que je me ratatine comme une vieille pomme de terre oubliée au fond du bac à légumes. En lire plus »

Le mois des possibles

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Juste quelques mots en passant, cette première semaine a été comme prévu super chargée. Au cas où vous interrogeriez, Rose a passé avec succès SON challenge de l’année, à savoir donc porter son plateau de cantine toute seule (à côté, l’apprentissage de la lecture honnêtement, c’est dérisoire). Son autre sujet de réjouissance ? Le fait de rester à l’étude le vendredi soir et d’avoir donc dans son cartable son goûter (elle me rappelle tous les jours depuis lundi qu’il ne faudra pas oublier).

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La rentrée ? De la balle !

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A chaque rentrée, des grands ou des petits, le même rituel: pas de cantine mais une pause méridienne passée à la maison. Une tradition encore plus facile à respecter depuis que je suis free lance, mais que je m’efforçais de suivre même lorsque j’étais salariée, posant ce jour là un congé. Je ne vous raconte pas ça pour redorer mon blason de mère indigne, j’ai aussi choisi durant des années de prendre mes RTT le vendredi, ce qui n’est pas vraiment le signe d’un instinct maternel débridé.

Cette année, Rose avait choisi pour son menu de rentrée des boulettes de viande Picard avec du riz (et dire que je me fais suer à faire gonfler des pois chiche des nuits entières). J’ai aisément relevé le défi et même plus, puisque prise dans mon élan, après avoir laissé mon bébé entre les griffes de l’école primaire, cette jungle sanguinaire, j’ai filé chez mon boucher et acheté de quoi faire moi même mes boulettes. Sachez qu’elles tabassaient et que c’est super simple, je sens que je suis entrée dans un cycle, ça va y aller les croquettes et autres balls. En lire plus »

L’amour au subjonctif, un roman pour ados et grands

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Cet été restera dans les annales pour le peu de livres que j’ai lus. C’est la première fois depuis des années que j’ai aussi peu succombé au charme des pages qui se tournent au rythme des vagues. Je ne sais pas si c’est lié à l’arrêt de la cigarette – j’ai de fait passé moins de temps sur ma chaise longue, de peur de céder à l’envie de m’en griller une – ou à cette fatigue intellectuelle éprouvée à la fin du mois de juillet. Je crois que j’avais besoin de mobiliser le moins de neurones possibles, de me laisser porter un peu, de babiller avec mes copines de plages, de regarder mes enfants, d’écouter de la musique, beaucoup, aussi, de me mettre en pause. Peut-être n’avais-je tout simplement pas emporté les bons livres, j’en ai commencé plusieurs que j’ai laissés en suspens, impossible d’entrer dans l’histoire.

Et puis il y a eu celui-là, un bouquin dévoré par la chérie et son frère, lequel le lisait par dessus son épaule ou lorsqu’elle le posait cinq minutes (= hurlements sur-aigus de la sister, peu prêteuse dans ces cas là). Souvent mes enfants me conseillent ardemment leurs lectures, mais il est assez rare que je me prête au jeu, contrairement à Marje, je ne suis pas spécialement portée sur la littérature jeunesse. Enfin, je n’étais pas, parce qu’il faut croire que ma chroniqueuse préférée m’a un peu contaminée. Après Wonder et Nos étoiles contraires, j’ai donc dévoré « L’amour au subjonctif », de Pascal Ruter. Vu la couverture très « chick lit' », illustrée par Margaux Motin, je m’attendais à un Bridget Jones pour ados, et ça ne m’aurait pas dérangée, en ces temps de cerveau parti en cure à la Bourboule. Mais que nenni. C’est le livre le plus drôle et savoureux qui m’ait été donné de déguster depuis un bon bout de temps. De ces ouvrages qui vous font vous dire avec toute la prétention que l’on peut avoir quand on est blogueuse, qu’on aurait voulu l’écrire. En lire plus »

J’aime #58

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Hier soir nous sommes allés, mes twins et moi voir Nos étoiles contraires, dont je vous avais parlé ici il y a déjà un peu de temps (c’est le moment où je ne résiste pas à l’envie de glisser que j’avais succombé à ce livre bien avant tout le monde, désolée, je ne peux pas m’en empêcher). Je dois vous avouer que je n’ai pas été autant enthousiasmée par la version cinématographique de cette histoire que par la très jolie fiction de John Green. Ne voulant pas doucher l’emportement de mes enfants qui ont eux adoré, je ne m’étendrai pas trop sur les raisons de cette déception, mais disons qu’il s’agit d’une oeuvre clairement calibrée pour les adolescents et qui manque à mon sens de subtilité et de finesse, contrairement au livre, qui évite les écueils du drame tire larmes. Mais peu importe, chaque génération a manifestement besoin d’avoir son love story ou tout au moins son film référence, je pense que pour les 14 – 18 ans d’aujourd’hui, Nos étoiles contraires remplira ce rôle et ma foi il y a tout de même bien pire. En lire plus »

Chiche ?

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Il ne faut pas croire, durant ces vacances, je n’ai pas fait que languir sur ma serviette comme une crêpe anémiée. Non non non. Il m’est arrivé également de cuisiner. Et cette année, mon plat vedette, ma « signature » (à lire en anglais), ce fut cette salade de pois chiches. Je mentirais en m’attribuant l’idée, c’est ma voisine et amie Sophie qui elle même la tenait d’une amie, qui me l’a soufflée. Et contre toute attente (je n’aurais pas misé un kopeck sur un quelconque enthousiasme de mes enfants lorsque j’ai posé sur la table mon saladier plein de pois), j’ai fait un tabac. Après, on a eu pas mal de place sur la plage, bizarrement. En lire plus »

Quand vient la fin de l’été, sur la plage…

DSC_1479(attention, blague ultra 2013, on a retrouvé le gars de la Redoute, il n’est plus nudiste)

Tous les jours le soleil se couche un peu plus tôt, le fond de l’air est légèrement plus frais et la lumière n’est plus tout à fait la même. Je ne sais pas si c’est purement psychologique ou si ce « cap du 15 août » existe vraiment, mais oui, la fin de l’été semble se profiler et avec elle son cortège de perspectives plus ou moins radieuses. Et encore, je me suis pour une fois acquittée de LA corvée, je veux parler du koh lanta de la mère de famille, ou autrement nommé « à la poursuite des fournitures scolaires ». Du coup, je peux rester jusqu’à l’avant-veille de la rentrée sur ma plage corse, vous pouvez toujours essayer de m’en déloger, je préviens, je mords.

Il faut dire qu’au bout de la cinquième année ici, même après une petite interruption grecque, nous y avons nos habitudes et pas les pires. J’aime l’idée d’avoir des amis de vacances avec lesquels il y a comme une évidence, une horloge réglée sur le même créneau horaire, à savoir celui de la Pietra, mondialement connu comme chacun sait. En lire plus »