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Home sweet town

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Ce week-end j’étais à Lyon pour emmener les enfants chez mes parents. Le temps était doux, si doux que c’en était un peu inquiétant. La ville dans laquelle je ne me rends finalement quasiment jamais – mes parents vivent en banlieue – était resplendissante. Avec les grands, on a marché un long moment sur les quais de Saône, nous prêtant au jeu des selfies sur la passerelle Saint Georges, que j’empruntais tous les matins lorsque j’étais au lycée. Il y a parfois dans la vie des moments dont on sait très exactement qu’on s’en souviendra toujours. Cs quelques heures tous les quatre – Rose, fatiguée était restée à la maison – en feront partie. Pour tout un tas de raisons, dont certaines indicibles, probablement parce que ces derniers jours la dimension éphémère de notre existence a été une nouvelle fois rappelée à mon bon souvenir. Que l’une de mes plus chères a le coeur en mille morceaux. Et que c’est parfois dans la tristesse que l’on a une conscience aiguë de ce qui compte ou non. En lire plus »

God save the cream, le tee…

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Attention, coolab « Pensées by Caro & French Disorder », part two ! Au vu de l’accueil formidable que vous avez réservé à cette petite collection capsule, Cédric, Javi et Isa m’ont proposé de l’étendre à ce tee-shirt. Je n’ai pas boudé mon plaisir je peux vous dire, parce que c’est le même modèle que le « cook da book » (qui m’a valu une séance de drague de la plus grande subtilité de la part d’un garçon trop jeune pour saisir la référence et qui un soir d’ébriété, après m’avoir scrutée avec attention, m’a chuchoté au vu et au su d’un churros pas très friendly, « c’est plutôt « Look that boobs » qu’il faudrait écrire ») (je sais, c’est antiféministe mais j’avoue, je n’ai pas pris la mouche) (euphémisme) (call me Demi) (et sers en moi un pendant que tu y es).

Plus sérieusement, c’est une coupe que j’adore, dans une matière ultra agréable. Et puis je ne sais pas, ce doré sur noir, j’ai l’impression d’être la petite soeur (fille ?) de Blondie.

Le tee-shirt « God save the cream » est en vente au prix de 39 euros. Avec le code KIFF, vous avez les frais de port offerts pour toute la coolab, qui se trouve ici.

Ah et la copine Violette a elle aussi libéré sa créativité et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle a tout déchiré ! Par ici si ça vous tente ! En lire plus »

Free (ou pas)

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Hier je suis entrée dans un monde parallèle, celui des fournisseurs d’accès, des blocs d’alimentation de box, des codes freewifi et autres configurations internet. Pour la faire simple, n’ayant donc plus de réseau après que le churros ait déployé tout son talent d’électricien pour réparer sa lampe de chevet – qui fonctionne à nouveau, HOURRA – j’ai naïvement contacté Free, dont je suis je pense l’une des première clientes en dégroupé total (ok, on n’a pas fait exprès et on s’est retrouvés en 2002 avec un numéro commençant par 09, ce qui nous a à l’époque à peu près autant traumatisés qu’ensuite la suppression des départements sur les plaques d’immatriculation).

Constatant que mon ordinateur détectait une borne Freewifi (RUSÉE !), je leur ai demandé (non sans avoir au préalable appuyé sur dièse, étoile, 2, puis 1 puis re-dièse) avec la candeur d’un nouveau-né s’ils pouvaient me fournir mes identifiants, indispensables pour me connecter à ladite borne. Réponse dans la foulée de mon interlocuteur « Mais bien sûr, sachez qu’il est très facile de générer ces identifiants, à partir de votre box. Rendez-vous sur le portail free, où vous trouverez toutes les instructions ». En lire plus »

En vrac et pas dans l’ordre

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Hier j’étais à la réunion de préparation du voyage en Allemagne de mes enfants. Et comme d’habitude, le même constat: le sujet principal de crispation, celui qui fait lever les mains des parents frénétiquement à peine l’exposé de l’enseignant terminé, est invariablement celui de la nourriture. Quand est-ce que nos chérubins mangeront, quoi, où, en quelle quantité, et quid du porc, des végétariens, des allergies, etc etc etc. Je rêve d’un jour où un prof répondra calmement et très sérieusement qu’à priori cette fois-ci, ils ont décidé de laisser les gosses crever de faim.

Parfois, il peut m’arriver de m’agacer de la sévérité d’un prof, de sa façon de noter ou au contraire de son laxisme. Mais quand je sors de ce genre d’événement, honnêtement, je pourrais filer au Vatican demander la béatification de toute la profession.

A part ça, quelques informations de la première importance, parce que tenir un blog c’est aussi ça, une mission d’intérêt public. Ou presque. En lire plus »

Six ans et deux mois

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Samedi Rose a fêté ses six ans et deux mois avec ses copines. Le dilemme des enfants nés l’été: célébrer ça avant, après, avec les amies de l’année qui vient de s’écouler ou celles qu’on vient de se faire à la rentrée ? Cela n’a l’air de rien mais à force de se poser la question, les cinq ans sont passés à la trappe. Et je le confesse, les six ans étaient à ça aussi de l’oubli. Et puis la semaine dernière, ça nous a pris comme un pet – tribute to mamie -, nous voilà en train de rédiger les invitations pour le samedi suivant, espérant secrètement le churros et moi qu’en nous y prenant ainsi à l’arrache, seule la moitié des convives serait libre.

On pouvait se brosser, elles ont toutes répondu à l’appel. En lire plus »

Bad karma, good bag

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Je ne voudrais pas faire pleurer dans les chaumières  (un peu tout de même) mais je pense qu’on est entrés dans un mauvais cycle. On étant surtout moi, en l’occurrence, mais pas que. C’est à dire que j’envisage assez sérieusement une vaporisation de pénicilline dans notre appartement. Rose en est en effet à sa deuxième angine depuis la rentrée, ce qui nous a contraints à annuler le week-end que nous avions prévu à Nimes tous les cinq (partie remise, je vous raconterai, c’est un projet bloguerie bien sympa).

Après avoir vu trois fois le médecin en quatre jours, ce dernier a consenti à lui prescrire les antibiotiques que j’avais réclamés dès la première visite. Ce n’est pas que je sois butée ni que je me prenne pour un généraliste (enfin si mais c’est une autre histoire) mais à la 567 ème angine, (mes twins ont fini par être tous les deux opérés des amygdales) je crois que je SAIS.

Je SAIS que le coton tige enfoncé au fond de la gorge pour y rechercher un éventuel streptocoque peut bien hurler que c’est viral, c’est ainsi, aucun de mes enfants n’est jamais parvenu à guérir tout seul une fois le processus enclenché. Je le sais d’autant plus que je suis pareille. Et je peux vous dire que le dernier épisode en date concernant mes oreilles confirme que 1) je ne suis pas SI hypocondriaque que ça et que 2) en matière de bizarreries ORL, dans la famille on se pose là. C’est d’ailleurs dommage qu’il n’y ait aucun concours en la matière, on vous exploserait. En lire plus »

Les cookies outrageux

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L’une des choses qui je crois me relaxe par dessus tout, particulièrement lorsque je suis empêtrée dans des histoires auriculaires, dentaires ou de boulot, c’est la cuisine. Je ne suis pas exceptionnellement bonne en la matière, je réussis deux ou trois trucs convenablement, la plupart du temps des plats ou des desserts assez basiques, qui n’exigent pas un temps fou devant les fourneaux ou une précision mathématique dans les mesures ou les températures. Comme dirait ma mamie, « suivre une recette ? J’ai pas la patience » (elle n’a la patience pour rien, son immense regret, c’est, je cite, « de n’avoir jamais fumé, ça m’aurait bien occupée aujourd’hui que je ne peux plus rien faire. Mais que veux-tu, fumer, j’ai jamais eu la patience ». En lire plus »

French Disorder & Caro: Le KIFF (et le concours)

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Alors voilà, parmi les choses très cool que je voulais vous annoncer en cette rentrée, il y a cette « coolab » avec French Disorder. Les gars je la tiens ma collection capsule !!! Depuis le temps, je désespérais. Et puis les amis de FD, la petite boite bordelaise qui monte qui monte, m’ont demandé si ça pouvait m’intéresser. Et là j’ai pensé Kate Moss & Topshop, j’ai pensé Ines & Uniqlo, j’ai pensé, Jenifer & La Halle aux vêtements (je déconne). En un mot, CONSÉCRATION. En lire plus »

Grandes oreilles

DSC_2241 Toutes mes excuses pour cette petite interruption de programmes, mon otite semble vouloir jouer les prolongations. Mon médecin, très dubitatif lorsque je l’ai rappelé hier en gémissant que la douleur ne faisait qu’empirer depuis deux jours en dépit de la dose de cheval d’antibiotiques qu’il m’avait prescrit, a du se rendre à l’évidence: ce n’est plus un tympan que j’ai, mais une toile de tente dont les piquets seraient prêts à lâcher. Je fais la mariole mais j’ai mal comme je n’avais pas eu mal depuis cette extraction dentaire calamiteuse de l’année dernière. Voire depuis mon accouchement, ce que je n’aurais pas pensé imaginable (sans accoucher à nouveau, je veux dire). En lire plus »

Self-me ou 20 choses que vous ignorez peut-être sur moi…

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En ce moment, deux chaines font fureur sur Facebook et Instagram, la première consiste à dresser la liste des dix livres qui nous ont le plus marqués, la seconde à énumérer vingt choses à propos de nous. Je déteste les chaines, j’ai toujours eu horreur de ça d’autant plus que petite je croyais dur comme fer que si je ne renvoyais pas dix lettres dans les 24 heures à dix amies, je serais frappée par tous les malheurs du monde. Une conviction chevillée au corps mais qui n’a jamais résisté à ma phobie de la boite aux lettres sur laquelle je ne reviendrai pas ici, il me semble que je me suis assez répandue sur le sujet. Je ne vous dis pas combien j’étais tiraillée, entre ma flemme légendaire et ma superstition maladive. En lire plus »