
Ce week-end j’étais à Lyon pour emmener les enfants chez mes parents. Le temps était doux, si doux que c’en était un peu inquiétant. La ville dans laquelle je ne me rends finalement quasiment jamais – mes parents vivent en banlieue – était resplendissante. Avec les grands, on a marché un long moment sur les quais de Saône, nous prêtant au jeu des selfies sur la passerelle Saint Georges, que j’empruntais tous les matins lorsque j’étais au lycée. Il y a parfois dans la vie des moments dont on sait très exactement qu’on s’en souviendra toujours. Cs quelques heures tous les quatre – Rose, fatiguée était restée à la maison – en feront partie. Pour tout un tas de raisons, dont certaines indicibles, probablement parce que ces derniers jours la dimension éphémère de notre existence a été une nouvelle fois rappelée à mon bon souvenir. Que l’une de mes plus chères a le coeur en mille morceaux. Et que c’est parfois dans la tristesse que l’on a une conscience aiguë de ce qui compte ou non. En lire plus »