Catégorie : Non classé

Blue trench blues

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Je ne sais pas vous mais personnellement, quand je suis en phase intensive de reprise pondérale, mon premier réflexe consiste à m’habiller comme un sac. Premièrement pour des raisons bassement matérielles: la moitié de ma penderie m’implore de ne même pas essayer de la coller sur mon dos, terrorisée de craquer à l’entre-jambe ou ailleurs. L’autre… et bien l’autre entre dans la catégorie « robe de bure pour fille qui se sent trop grosse ». Dont acte. L’autre explication, plus psychologique mais néanmoins valable, c’est que d’une certaine manière, je me punis. T’as grossi ? Et bien voilà ce que tu mérites: un jean usé et un pull informe. Comme si soudain la seule façon que j’avais de supporter cette silhouette trop épaisse était de la faire disparaitre et de l’ignorer superbement. En lire plus »

J’aime #72

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J’imagine que comme moi la plupart d’entre vous a eu envie de mourir ce matin quand le réveil a sonné. Je ne sais pas qui est le crétin qui a un jour décrété que s’il n’y avait que des vacances et des jours fériés on finirait par ne plus en profiter. Qu’il vienne en stage chez nous, on va lui montrer comment ne pas en ramer une trois jours d’affilée sans éprouver la moindre lassitude.

Je ne vous dis pas l’énergie que cela m’a coûté de répondre correctement (je veux dire comme le validerait tout bon pédo-psy) à Rose hier soir lorsqu’elle m’a demandé avec sa petite mine toute chiffonnée si moi j’avais envie de travailler le lendemain. « Bien sûr ma chérie que je ne cracherais pas sur un second lundi de Pâques, mais d’un autre côté, j’aime bien mon travail et tu sais, s’il n’y avait que des vacances et des jours fériés, on finirait par ne plus en profiter » (MENTEUSE, HONTE A TOI, À L’INTÉRIEUR DE TOI TU CHIALES hurlait en même temps ma connasse intérieure, celle qui tous les jours, soit-dit en passant, tente de me convaincre que mater des séries fait partie d’une certaine manière de mon métier) (croyez-le ou non elle y arrive plus souvent que vous ne pourriez le penser, la bougresse).

Bref, le week-end de Pâques fut drôlement bon et c’est donc fraiche et dispose, prête à attaquer cette nouvelle semaine avec énergie et enthousiasme (AH AH AH GROSSE MYTHO) (connasse intérieure) que je vous écris ce billet. En lire plus »

J’ai testé le collant anti-cellulite

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Partenariat

L’une des raisons pour lesquelles je ne mets pas souvent de robes en hiver c’est parce que j’ai souvent du mal à trouver des collants qui fassent leur boulot. A savoir tenir en place – y’a-t-il plus inconfortable que le collant à mi-cuisses ? – et ne pas filer au moindre accroc (voire parfois par l’opération du saint-esprit). Du coup, quand Mixa m’a proposé de tester sa nouvelle paire de collants anti-cellulite, j’ai dit banco. Je veux dire, je ne sais pas exactement ce que c’est, la cellulite – je suis un peu jeune pour ça – mais AU CAS OÙ, hein… Et tant qu’à faire, j’ai dit ok également pour le legging minceur ainsi que le shorty.  Et… Et je ne peux pas vraiment vous assurer que ma cellulite a disparu – du fait que je n’en ai pas, donc – mais en revanche, cette gamme tient ses promesses galbantes. Le collant est hyper doux, très facile à enfiler. Il est donc doté d’un soin amincissant encapsulé, qui diffuse un parfum super agréable, très « Mixa » et qui vous fait en prime une peau toute douce le soir. Surtout, il est opaque comme il faut et, c’est vrai, lisse bien la peau des jambes, et gomme par conséquent les imperfections. En lire plus »

J’aime #70

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Vendredi soir pour mon anniversaire le churros m’a emmenée dans un endroit totalement magique et complètement prohibitif. La vérité, c’est qu’il savait, certes, qu’il m’invitait dans un lieu d’exception, mais sans non plus mesurer à quel point c’était un lieu d’exception. Grand seigneur, il a retenu un cri de détresse quand le serveur lui a donné la carte avec les prix (on pourrait débattre de la dimension ultra machiste consistant à donner systématiquement la carte sans prix à la femme) (mais dans ce cas précis je ne leur en tiens pas rigueur) (PAS DU TOUT). Bref, vendredi, sur un malentendu ou presque, nous avons dîné au Grand Véfour, l’un des restaurants les plus mythiques de Paris. Nous avions la table Colette, l’une de mes écrivains préférés et tout ce que nous avons goûté semblait avoir été envoyé par chronopost directement depuis le paradis. Je n’ai pas pris de photos, le lieu ne se prête pas trop à la paparazzade du turbot sur son lit d’artichauts, mais voilà, je n’avais jamais encore eu la chance de manger dans un deux étoiles au Michelin, désormais c’est fait et je me demande si ça ne va pas être un peu compliqué de redescendre en gamme, du coup (honnêtement des saveurs aussi subtiles, des produits d’une noblesse incroyable, un service qui te donne l’impression d’être tout simplement unique… ADOPTEZ-MOI GUY MARTIN, quoi !) (par contre du coup, je pense qu’on va garder notre frigo qui fait du givre) (à cause de l’argent).

Allez, sinon, j’aime… En lire plus »

Happy

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Bon, difficile de ne pas mentionner le fait qu’aujourd’hui, pour la énième année consécutive je fête mes 29 ans. Je suis un peu vénère contre la lune et le soleil qui me volent la vedette mais j’ai malgré tout réussi à me distinguer dès potron minet moi aussi. Vers 7h32, mes filles et mon churros (le machin, lui, est parti à l’aube à Verdun pour la journée avec son cours d’histoire) sont arrivés dans ma chambre avec un petit plateau déjeuner, en chantant joyeux anniversaire. C’était parfait, culottes trainant par terre mises à part, on se serait crus dans le blog d’une de ces perfect mom américaines. En lire plus »

Deux jours à Nîmes avec VBreaks…

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Je ne sais pas si vous vous souvenez mais il y a quelques mois nous étions partis avec les enfants à Nîmes, dans le cadre d’une mission commanditée par Voyages-Sncf. Nom de l’opération: VBreaks. Le principe: demander à des blogueurs et blogueuses de partir dans l’une des villes desservies par la compagnie nationale des chemins de fer et en rapporter quelques bribes d’informations pouvant être utiles à d’éventuels aspirants touristes. Je ne connaissais absolument pas Nîmes, où je n’étais allée qu’une fois pour un colloque que j’avais couvert, dans une ancienne vie. C’est peu dire que j’ai craqué pour la région. J’ai bien sûr beaucoup apprécié la ville de Nîmes mais par dessus tout, je suis tombée raide dingue des paysages dans ses environs. Parfois vous êtes dans des canyons qui peuvent évoquer l’Ardèche ou la Corse, parfois le Gard, parfois des routes droites bordées de platanes. Et puis le Pont du Gard, et puis Uzes, et puis ce regret de n’avoir pas eu le temps d’aller jusqu’aux Saintes Maries de la mer, un lieu un peu mythique je crois. Je reviendrai.

Bref, tout ça pour vous dire que de ces 48h en immersion à Nîmes j’ai fait un petit guide, que vous pourrez trouver ici.

 

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Mes dix scènes de cinéma les plus hot

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La dernière fois je discutais avec B. des scènes de film les plus… Je ne trouve pas le mot en français en fait – je rêve en anglais, je vous ai déjà dit ? – dans la langue de Shakespeare, je dirais les scènes qui me turn me on. Mon quelqu’un dirait « qui vous ont le plus émue, au sens large (en gros, émue en bas aussi). Bref, comme je sens que vous aimez bien les listes vous aussi, je me suis dit qu’on pourrait comparer nos moments nutella au cinéma. Le classement n’en est pas vraiment un, toutes les scènes que je mentionne m’ont donc taquiné le citron ou filé des frissons. En lire plus »

De la chaleur humaine

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photo : Yulya Shadrinsky

Avec tout ça je n’ai même pas eu le temps de vous raconter ce concert merveilleux de Christine and The Queen. Encore un immense merci à Elodie qui m’a revendu ses places et grâce à qui j’ai pu emmener la chérie écouter cette artiste dont on chante en boucle le premier album depuis des mois maintenant. Avec toute la modération dont je sais faire preuve, je pense que c’était l’un de mes dix concerts préférés de toute ma vie. Et si je n’ai pas non plus un passé de chauffeuse de salle, j’en ai quand même fait pas mal depuis que je roule ma bosse (29 ans). Je ne sais pas trop par quel bout vous en parler, parce que j’ai tout aimé. Sa façon de s’adresser au public, déjà, avec ce qu’il faut d’humour, de chaleur et de finesse. « Soyez qui vous voulez être ce soir, moi j’ai décidé que je serais un petit garçon de 8 ans », a-t-elle commencé, jouant d’emblée sur cette ambiguité de genre dont elle est friande dans ses chansons, sans non plus que ça ressemble à un quelconque fonds de commerce. « On s’en fout d’être beaux, ici, on est tous des freaks », elle a également dit. Retranscrit ici, ça perd de sa force, mais vraiment, sur le moment, j’ai senti une véritable sincérité dans ces mots, un détachement total de ce qu’il est de bon ton de définir comme étant « normal ». Et qu’est-ce que ça fait du bien. En lire plus »

Anatomie d’un défilé

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La semaine dernière, j’ai donc mis un doigt de pied dans la fashion week. Invitée par Furterer, marque de soins capillaires, qui prêtait ses services à Zadig & Voltaire, enseigne de prêt à porter bien connue des grands amateurs de littérature (RIP Frédéric Lefebvre). J’ai bien sûr rappliqué ventre à terre, ce n’est pas comme si j’étais souvent sollicitée en la matière – quoi que dans la foulée, j’ai failli me retrouver en backstage d’une autre maison très pointue, là aussi pour rencontrer un hair stylist) (je crois que je suis en train de devenir une icône cheveux).

Bref, accompagnée de ma devil twin des internets, j’ai nommé SBEP, (on est un peu les Suzy Menkes et Anna Wintour de la blogo) je me suis rendue avenue Georges V avec un mélange de curiosité et d’appréhension: n’allais-je pas assister en direct à l’inhumation du peu de confiance en moi qu’il me restait après un an d’arrêt du tabac et la migration dans mes cuisses de tout le chocolat compensatoire boulotté pendant le sevrage ?

Je ne vais pas faire durer le suspense: SI. En lire plus »

J’aime #68

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Ce week-end à Paris – et sûrement ailleurs aussi – ça sentait le printemps. Le fond de l’air était doux, le ciel était bleu et à la tombée du jour, les oiseaux chantaient. C’est je crois ce dernier indice qui m’a le plus convaincue de l’imminence d’une nouvelle saison. Je pourrais avoir des larmes d’émotion quand j’entends les piaf pépier ainsi la nuit venue. Et puis samedi, ce coucher de soleil incroyable, un embrasement observé pour ma part porte d’Italie, pas à proprement parler le plus joli spot de la capitale mais qui pour quelques minutes s’est pris pour la banlieue de Los Angeles. Je ne sais pas s’il y a une explication scientifique à ce phénomène qui survient, j’ai l’impression, tous les ans à cette époque, mais dans ces moments là, je ne sais pas, on voudrait boire le ciel.

Allez, pour célébrer cette douceur, un « J’aime » de circonstance, plein de rouge et de doré. En lire plus »