Catégorie : La ronde et les enfants

Jolie môme…

Loetso

 

Pas beaucoup de temps, mais je ne résiste pas à l'envie de vous montrer la petite bouche pleine de lait de mini-Louise, arrivée presque à terme et croyez-moi, ce n'était pas gagné. A terme mais petite, le distilbène ayant des vertus légèrement lyophilisantes, ma soeur peut, en restant allongée du premier au dernier jour de sa grossesse, parvenir à donner naissance à un enfant en bonne santé, mais en revanche, pas moyen de pousser les murs, donc à l'arrivée, mini bébé.

Bienvenue donc à ce petit poussin à la si jolie bouche et aux joues duvetées, et merci de la part de toute la famille pour vos ondes positives.

 

ça fait dix ans que je les aime…

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Il y a dix ans, à 22h42 et 22H43, je suis devenue maman. Deux fois. Une maman belle au bois dormant, qui s'est réveillée le ventre vide de ses deux petits qu'un camion du samu emmenait dans un hôpital équipé pour les prématurés. En réalité, je crois que je suis vraiment devenue maman quelques jours plus tard, quand on m'a ramené à la maternité mes deux chérubins et qu'est arrivée cette couveuse où collés l'un contre l'autre, les fils emmêlés, mes deux amours dormaient.

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Je ne me doutais pas à ce moment là qu'un camion du samu reviendrait encore une semaine après, pour cause de staphylocoque doré et que je vivrais l'espace de quelques minutes l'instant le plus terrible de ma vie, un moment où la terre a semblé s'ouvrir sous nos pieds, où le froid nous a glacés, jusqu'à ce qu'on entende dans une semi-conscience: "il respire".

Bref, il y a dix ans, l'arrivée du machin et de la chérie ne s'est pas faite dans les meilleures conditions. Il n'en reste pas moins que je suis née moi aussi ce 27 avril 2000 et que tous les jours je suis ébahie de la beauté, de la gentillesse, de l'intelligence et de l'humour de mes amours.

Parfois aussi, leur père et moi on en prendrait bien un pour taper sur l'autre. Souvent, même.

Mais là tout de suite, je suis juste très triste parce que pour la première fois ils ne sont pas près de moi en ce jour d'anniversaire. Mais parce que ma maman à moi sait bien ce que c'est d'avoir mal à ses enfants, elle les a photographiés sous toutes les coutures sur les quais du Rhône cet après-midi. Alors voilà mes petits devenus grands, qui, comme me l'a dit tout à l'heure mon fils, n'auront plus jamais qu'un seul chiffre comme âge…

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Quais du Rhône 1
Quais du Rhône 4
Quais du Rhône 2
 

Quais ..
Edit: ayant un problème avec mon imprimante scanner, j'ai photographié les photos d'il y a dix ans, argentiques. Le résultat est plein de grain, mais je crois que j'aime bien…

Le syndrome de la petite dernière

Pringles

Comment reconnait-on un petit dernier, ou, en l'occurence, une petite dernière ?

– Elle sent fréquemment la grosse commission sans que ça n'émeuve particulièrement ses parents qui d'ailleurs une fois sur deux réalisent au beau milieu de l'après-midi qu'ils ne l'ont pas changée depuis le matin et que merde alors, les couches, on les a oubliées avant de partir en balade.

– Il n'est pas rare de la voir se nourrir exclusivement de pringles Onion and Cheese, avec en dessert, ouf, l'honneur est sauf, un fruit. Enfin, un fruit. Une compote en tube, quoi. Parfois, elle alterne compote et pringles, ça semble être un sacré kiff.

– Alors que sa soeur ainée était toujours apprêtée et coiffée comme une première communiante, la petite dernière est habillée à la va comme je te pousse. Quand une barrette lui empêche de virer miron pour cause de mèche dans les yeux, on est contents.

– Elle sait, à 20 mois, jouer à la DS, téléphoner, allumer un ordinateur et connait l'endroit où sont rangées les serviettes hygiéniques. Dont elle se sert comme couches de poupées ou sopalin pour essuyer la table du salon. Quand les parents du copain de son grand frère sont en train de prendre l'apéro.

– Elle joue depuis l'âge de 6 mois avec une boite de perles minuscules que sa soeur n'aurait pas eu l'autorisation d'approcher à moins d'un kilomètre jusqu'à ses 8 ans. Totalement démissionnaires ses parents ne prennent même pus la peine de lui lancer l'obligatoire "Attention, hein, tu ne mets pas dans ta bouche".

– Elle ne s'intéresse, dans les squares, qu'aux jeux recommandés aux enfants de 6 ans et plus. Et sa mère, blasée, ne bondit même pas au moindre signe de déséquilibre, alors qu'elle avait pour ses aînés besoin d'un défibrillateur dès que ces derniers grimpaient la première marche du toboggan des piou-piou.

– Elle n'a, à l'inverse de ses aînés qui s'extasiaient sur du Calder ou du Miro avant même de savoir dire bonjour, quasiment jamais mis les pieds dans un musée.

 - En revanche, la petite dernière connait l'air de la chanson des Pokemon ainsi que l'horaire des Simpsons. Elle entre en catalepsie dès que Bart apparait.

– Elle peut brailler un bon moment la nuit avant que ses vieillards de père ou de mère s'extirpent de leur plumard pour aller vérifier ce qui se passe. En général, rien. Mais dans le doute, ils lui collent un bib dans le bec. Et tant pis si ça lui fait tomber toutes ses dents à 40 ans. Il y a de grandes chances qu'ils ne soient plus là pour le voir, à ce rythme, de toutes façons.

– Elle est en retard d'au moins trois vaccins en permanence. Et ni son père ni sa mère ne sont en mesure de donner son poids ou sa taille, même deux heures après avoir vu la pédiatre.

– Elle ne sait pas ce que c'est qu'une bouteille d'eau minérale, ni n'a jamais bu de lait de croissance, passée direct du nichon de sa mère au bon vieux lactel demi-écrémé.

– Elle n'a jamais pris de fluor – de toutes façons interdit une année sur deux en gros par les pédiatres qui ont du mal à se faire une religion sur le sujet. Quand à la vitamine D donnée religieusement aux aînés pendant leurs deux premières années, elle est passée à la trappe au bout de dix jours. Aux dernières nouvelles, l'enfant se porte bien, mieux que ses frères et soeur au même âge, y'a pas de mal tu me diras.

– Alors que ses parents se sont privés durant les trois premières années de vie de ses aînés de tout pique-nique, brunch ou sortie dominicale avant la fin de la sacro sainte sieste, la petite dernière est capable de s'endormir partout et à n'importe quelle heure, pourvu que le reste de la famille puisse profiter d'un verre de pinard entre copains au soleil.

– La petite dernière ne sait pas ce que c'est de manger un petit pot réchauffé dans un train ou un restaurant. Pour la bonne raison que la seule chose qu'elle accepte d'avaler dans ce type d'occasion, c'est ce que le reste de la famille s'enfile. Fut-ce de la pizza aux anchois. Voire surtout.

– On entend fréquemment les parents de la petite dernière, un peu avinés, allongés dans un jardin après un pique-nique savoureux, se demander sans la moindre once de panique dans la voix si ça ne fait pas un peu une heure qu'Helmut et sa soeur d'à peine dix ans sont parties se balader. En général, quelqu'un répond que si, ça fait un bout de temps. Et un autre qu'elles ne doivent pas être bien loin. Jusque là, ça s'est vérifié…

Enfin, par dessus tout, on reconnait une petite dernière au fait qu'elle n'est jamais seule mais toujours accompagnée de sa cour fraternelle. Que même après avoir lacéré le visage de son frère ou à moitié assommé sa soeur, si son père ou sa mère ont le malheur d'élever la voix sur le chérubin, la fratrie entière menace d'appeler SoS enfance maltraitée. Et prend la défense de celle que le churros appelle désormais l'antechrist. En raison de son regard qui n'en finit pas d'être de plus en plus noir à la moindre contrariété…

Vanité

Vanité

Le machin ayant été considérablement vexé que je ne poste pas de photo de son cadeau à lui, pourtant rock s'il en est, voici donc ce qu'il m'a offert sur ses deniers personnels, insiste-t-il. Deniers qu'il n'a pas non plus gagnés en nettoyant les voitures de la rue ni même en faisant mine de ranger sa chambre, ai-je cru bon de lui rappeler malgré tout. Faut pas non plus pousser mémé, même s'il ne lui reste plus qu'un an avant la quarantaine, hein.

Edit; Oui, ma bague aussi est devenue un poil trop grande et elle tourne. En même temps, déjà avant.

Edit2: Ce porte clé ne m'appelle pas pour me dire où il est, mais il a le mérite de clignoter. Parfois. Ce qui est considérablement utile. Quand il clignote, je veux dire. Et que ça correspond au moment où je le cherchais.

Rose et Pa’dom

Rose et padom
Hier soir, en regardant les Victoires de la musique, j'ai une nouvelle fois été frappée de la ressemblance entre Charles Aznavour et mon petit grand-père. Mêmes cheveux, mêmes sourcils, même taille, même corpulence, même ironie dans les yeux, même extrême pudeur.

Rien à voir ou finalement, si, cette semaine, j'ai vu avec délices mon helmut prendre possession de la maison de mes parents. Si sa complicité avec ma mère n'est pas récente, bien que s'accentuant à chaque séjour, je crois que c'est en revanche la première fois que je l'ai vue autant en demande de mon père, le Pa'dom national, fourni avec les chaussures allemandes été comme hiver, avec ou sans chaussettes, tout dépend de la température. ça, pour la minute modeuse, on repassera, c'est sûr.

Dire qu'elle en a fait ce qu'elle voulait est le plus gros des euphémismes, la demoiselle eut droit tous les matins à son pain brioché, aux promenades en poussettes ou aux explorations du jardin, qu'il vente ou qu'il pleuve. Au moindre problème, à la moindre interrogation, on entendait des "padooooooom", résonner dans la baraque, la plupart du temps rien que pour le plaisir de le voir rappliquer.

Vendredi, en fin d'après-midi, je les ai retrouvés assis tous les deux sur le parapet de la cabane des enfants, savourant en coeur le dernier rayon de soleil, avant un dernier tour de tracteur pour la route. Une fine équipe, quoi…

Tracteur

18 mois avec toi

Rose&me

Mine de rien, le temps passe. Il passe tant et tant qu'Helmut a eu 18 mois il y a 3 jours. 18 mois que le curseur de la grasse mat' s'est étrangement déplacé, plafonnant à 8h30. 18 mois que notre salle de bain sent le caca 23h/24. 18 mois que petit à petit, tous les objets fragiles et précieux grimpent d'un étage pour échapper à Godzilla et que notre appartement ne ressemble plus à rien. 18 mois qu'on se fait jeter par les taxis qui estiment que même sur les genoux un bébé est une personne (merci Dolto) et que par conséquent, ça fait 5 et c'est non. 18 mois que toutes les nuits ou presque le sempiternel "c'est toi qui y va ?" est prononcé par l'un ou l'autre des parents de mademoiselle Jaiplusommeil.

18 mois, surtout, qu'on est comme les doigts de la main, tous les cinq, et qu'au moindre reproche asséné à Rose, le machin et la chérie nous accusent de mauvais traitements sur enfant de moins de trois ans. Leur solidarité ne va pas jusqu'à leur donner envie de se lever la nuit ou de changer les couches surprises de leur sister, faut pas non plus rêver.

Bref, 18 mois au cours desquels j'ai appris ces deux ou trois choses sur elle…

– Elle sait dire "non", "pas", "aime'pas", "bahhhhh", "là-bas", "maman", "papa", "pain", "chuuut". Et tout un tas d'autres choses qu'elle seule semble comprendre. Ou pas.

– Elle raffole de l'eau du bain, bue à grandes goulées dès qu'on a le dos tourné.

– Depuis que sur un malentendu quelqu'un (= son père qui ne sait absolument RIEN lui refuser) lui a fait goûter aux granolas, elle prend assez mal le fait qu'on puisse imaginer lui faire avaler un boudoir.

– Elle a une conception bien à elle de l'expression "faire ses nuits" même si l'honnêteté me pousse à admettre qu'on est dans une dynamique positive. Mais quand-même, putain de bordel, 5h45 ce n'est pas exactement le matin, Helmut !

– Elle a découvert qu'en tournant plusieurs fois sur elle-même, y'a moyen de se sentir comme sous LSD. Elle est donc sous LSD fréquemment.

– Elle monte les escaliers à la vitesse de la lumière et les descend encore plus rapidement. Non sans mal, la descente.

– Elle déteste être dans sa poussette. Sauf avec sa nounou avec laquelle elle chante tout le long du trajet.

– Elle déteste mettre son manteau. Sauf avec sa nounou.

– Elle n'accepte de manger que si elle est elle-même munie d'une cuillère avec laquelle elle nous donne la becquée. Sauf avec sa n… Bref.

– Elle fait bien la différence entre ses parents et sa nounou. Sauf qu'elle ne la fait pas dans le bon sens, la différence.

– Elle a peur du sèche-cheveux.

– Quand elle est fatiguée, elle grimpe sur mes genoux, colle mon index contre son oreille et ronronne pendant que je la masse. Après vérification, elle n'a pas d'otite, juste, visiblement, une hypersensibilité du pavillon auriculaire. Quand elle sera en âge d'aborder ces sujets, je demanderai à ma copine julie qui jouit du cuir chevelu de lui expliquer qu'on peut vivre avec un point G bizarrement placé.

– Elle est brune, sauf si le soleil s'en mêle, semblant laisser quelques traces ambrées dans ses cheveux.

– Le matin, quand son frère et sa soeur se préparent pour partir à l'école, elle s'assied en bas de l'escalier elle aussi et enfile une vieille paire de baskets du machin. Tous les jours il faut lui expliquer qu'elle est encore trop petite pour l'école primaire. Et tous les jours on part le coeur serré de laisser cette petite fille qui tente maladroitement de nous emboiter le pas dans ses chaussures dix fois trop grandes pour elle.

– Quand elle lit ses livres, elle mouille son index dans sa bouche
avant de tourner les pages. Sauf qu'elle les tourne avec l'autre main.
A chaque fois je pourrais mourir d'amour.

De la pédagogie

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Bien que plutôt très privilégiée niveau logement à Paris – je rappelle que j'ai un ÉTAGE et qu'on a le droit de me haïr pour ça – je me dis souvent que mes enfants n'ont pas l'espace vital dont j'ai joui moi enfant, dans la maison vaste, très vaste, de mes parents. Pas de jardin, non plus, en tous cas pas privatif et surtout pas de chambre individuelle depuis l'arrivée d'Helmut.

Ce qui forcément nous pousse parfois à nous demander si notre choix de rester coûte que coûte dans Paris intra-muros – même si, soyons lucides, le périph est en l'occurence beaucoup plus près de chez nous que la Seine – n'est pas sacrément égoïste. Bref, on à, à ce sujet là aussi un max de culpabilité à l'intérieur de nous, ce qui est définitivement le corollaire de la parentalité.

Et bien laissez-moi vous dire qu'on a tout faux de se faire des noeuds au cerveau, au moins pour ça. Parce qu'il faut se rendre à l'évidence, THE place to be chez nous, LE rencart incontournable, n'est ni le salon, ni la chambre la plus grande partagée par Helmut et le machin, ni la plus petite de grande chérie.

Non, là où il fait bon jouer en toute circonstance et ce même – voire surtout – lorsqu'un copain est là, c'est NOTRE chambre. Enfin, plus exactement, NOTRE LIT.

Quand au besoin de grand air et d'herbe verte il disparait du moment où vous introduisez chez vous l'objet magique qui ne fait pas micro-ondes mais qui par contre remplace l'amour maternel ou paternel, une baby-sitter, les jeux de société et même, si on y prend garde, tout besoin vital tel que celui de s'alimenter, de dormir ou d'uriner.

Je veux parler de la DS, bien sûr. What else ?

Edit: On remarquera au passage la technique d'incruste imparable d'Helmut qui a hérité d'une vieille console qui ne marche plus mais qui pour l'instant s'en contente. Pour l'instant seulement…

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Et voilààààà…

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Rose & Rose

90 ans séparent ces deux Rose, mais il n'y a pas l'épaisseur d'une feuille à cigarette concernant leur caractère… bien trempé. C'est un instant très intime mais tellement joyeux que j'ai immortalisé à Noël sur mon appareil photo, que j'ai eu envie de le poster ici.

L'amant de Saint-Jean est bien sûr joué par petite chérie. Je crois que le bonheur peut parfois se résumer à très très peu de choses, et je ne suis pas en train de vous vendre des knackis, promis.

Edit: ouais je sais, c'est dingue ce que je chante bien en plus

Edit2: Rien à voir ou peut-être que si, Libé consacre un article à la crèche de notre dame de la nativité. Je vous rappelle que pour donner à cet orphelinat, c'est par là.

Pour les yeux de Loveline, petite fille de Port au Prince

  Depuis hier, je me demande comment à mon tout petit niveau faire quelque chose pour ces gens qui sont en train de mourir de faim, de soif, de leurs blessures, là bas, en Haïti, à quelques encablures des plages paradisiaques de la République dominicaine où les occidentaux en mal de soleil et de sable fin se font griller la couenne.

Et puis comme souvent, la réponse m'est venue de l'une d'entre vous, en l'occurence Desperada que les habitués de ce blog connaissent pour ses commentaires toujours mordants, souvent hilarants.

Cette fois-ci, son mail n'était pas vraiment à se tordre, plutôt à verser des litres de larmes. Je pourrais vous résumer la situation, mais elle le fait bien mieux que moi. Donc voici son message. A la fin, vous avez une adresse à laquelle si vous le souhaitez vous pouvez envoyer des dons, pour que Loveline et les autres enfants de l'orphelinat Notre Dame de la Nativité de Port au prince reçoivent de quoi survivre. Merci à tout le monde d'avance.

" Caro, je t'écris pour te demander un petit (grand en fait) service, que tu accepteras ou pas, c'est comme tu veux et ta réponse m'ira de toute façon

Je voulais te demander si tu accepterais de mettre ta (jolie) plume, ton blog au service d'une bonne cause, juste pour un jour, un billet

Pour ma Loveline,aux yeux à faire fondre un iceberg, ma nièce du bout du monde. Ils se lâchent grave sur les prénoms en Haïti. C'est là que le bat blesse.

Haïti. Loveline et Haïti.

La plus jolie petite fille du monde sous l'orphelinat de Notre Dame de la Naivité qui s'est écroulé sur les enfants, à Port au Prince.

Loveline et les autres enfants. Il y a des blessés, des morts, des enfants sous les gravats et ceux qui
survivent ont réussi à tout perdre alors qu'ils n'avaient rien. C'est fort tout de même.

On ne sait rien de plus de l'orphelinat. Ni combien d'enfants vivent encore ni qui ils sont. Pour ceux qui restent, pas d'eau, pas de nourriture, pas de toit, pas de famille. Rien de rien de rien de rien. Et au moment de la distribution, quand les secours distribueront l'eau et la nourriture, ils ne pèseront pas bien
lourd ces mouflets là.

Si un billet de toi pouvait à toute petite échelle au regard du chaos contribuer à faire quelque chose pour Loveline, pour Haiti, pour ma soeur qui pleure cette petite fille qui occupe toute la place dans son coeur. Que toutes ces belles personnes contribuent un peu, juste un peu, pour toutes les Loveline d'Haiti…"

Voilà, ça se passe de commentaires, je crois. Loveline c'est la jolie petite fille en photo. Et pour l'instant on ne sait pas du tout si elle est en vie, ce qui, alors que je ne la connais pas, me brise le coeur.

Pour les infos sur l'orphelinat c'est là http://servannetimouns.blogspot.com/

Et pour donner: http://www.portauxpetitsprinces.com/Accueil/accueil.htm