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Catégorie : Je vous raconte ma vie
Du sexe dans la ville ! Yeeees !!!
Allez, juste une petite note un peu positive pour la fin du week-end, parce que j'ai bien conscience d'avoir plombé l'ambiance ces derniers jours…
Elles reviennent. Pour un film. Je sais que ça n'aura échappé à personne mais voilà, bêtement, ça me réjouit. Même si elles sont un peu vieilles maintenant pour jouer les trentenaires – j'ai envie de dire: et alors ? – même si parait-il elles se détestent, même si on sent bien que c'est pour exploiter le filon. M'en fous, moi tout de même, j'aime.

De quoi t’as peur ?
Bon, aujourd'hui, petite forme, alors petit billet…
Hier, j'ai remarqué que le sujet des peurs ne vous laissaient pas indifférents. Moi je crois qu'une bonne façon de les faire disparaitre, nos angoisses en tous genre, c'est de les nommer. Histoire que tout de suite, elles soient moins terrifiantes. Un peu comme la lumière qu'on allume en pleine nuit fait disparaitre la forme suspecte qui nous faisait nous recroqueviller au fond de notre lit sans qu'on ait le courage de regarder ce qu'il en était vraiment.
Regarder sa peur en face pour qu'elle s'évanouisse… Bah, si c'était si simple, ça se saurait. Mais c'est un bon début, je crois. Il n'empêche que j'ai envie de vous la poser, cette question: "De quoi t'as peur ?"
Et comme il n'y a aucune raison de ne pas vous dire ce qu'il en est pour moi, je commence:
J'ai peur de mourir. Beaucoup et souvent. De parler en public. Et aussi qu'on ne m'aime pas. Et quand j'y pense, j'ai l'étrange impression que ces trois peurs reviennent au même…
Alors voilà, à ceusses et celles qui veulent bien répondre, je le redemande: "Et toi, de quoi t'as peur ?"
Edit: Pour info, le livre je l'ai presque fini, donc ne croyez pas que je collecte des idées…
Edit 2: En même temps, personne n'est obligé de jouer hein…
Et moi et moi et moi…
Allez, aujourd'hui, je parle de moi de moi et encore de moi. Quoi, ça change pas de d'habitude ? Oh ça va hein. Je te trouve bien insolente tout de même ma petite chérie. Faudrait pas croire que parce qu'on se fréquente depuis un bon moment maintenant on peut tout se dire.
De toutes façons, c'est comme ça, today is the day of my ego. Autopromo, si tu veux. En même temps c'est pour te tenir au courant de mes petites affaires, histoire qu'après tu ne viennes pas te plaindre que je ne te dis plus rien.
Alors. Hein.
Donc, au chapître de mon actualité trépidante, il y a la parution prochaine de deux chefs d'oeuvre de la littérature française: "Comment baiser en cachette" suivi du très glorieux "Comment grignoter en cachette". C'est pour le mois de novembre, cette petite plaisanterie. Et non, je n'ai pas prévu d'écrire la suite logique: "Comment manger en cachette quand on baise". Cela dit, j'aborde la question dans l'un des deux. Mais je ne te dirai pas lequel vu que j'ai tout de même intérêt à ce que tu achètes les deux.
Ensuite, sache que j'ai rempilé pour un troisième "Courges". Celui-ci, il va forcément t'aider vu qu'il s'intitule "Et si on arrêtait d'avoir peur ? De faire un bébé, de changer de travail, de s'engager, etc".
Tss tss tss.. Ne me dis pas que dans le lot y'a pas un truc qui te fait peur. Vraiment ? Alors franchement, je te le demande comme à une soeur. Ecris-le à ma place. Parce que moi justement, pétocher, c'est ce que je sais faire de mieux.
Ouais c'est un peu l'arnaque, j'en conviens. Je veux dire, donner des leçons de témérité quand t'es du genre à mouiller ton pantalon dès qu'il s'agit de dire non, c'est un peu abuser. En même temps, t'as jamais donné des conseils à une copine, du genre: "quitte-le c'est un salaud" alors que toi de ton côté plutôt mourir que d'envoyer péter Jean-Louis ?
Si j'ai envie de dire que ton mec il s'appelle Jean-Louis, je peux, d'abord.
Voilà, c'est à peu près tout pour l'instant. Ah, non. Pour la pièce, on progresse. Doucement, mais rien n'est perdu. Mais vu la loose de la dernière fois – JM je te maudis jusqu'à la fin de tes jours, crève au Fouquet's vieux pervers – je préfère rester discrète, tu comprends ?
Edit: Un message caché à l'intention du véreux de producteur qui nous a plantés s'est glissé dans ce texte, sauras-tu le retrouver ?
« J’y étais pas »
Oyez oyez… Avec un jour de retard, je me fais l'écho d'une initiative signalée par une lectrice à la fois assidue de blogs de filles (vous retrouverez d'ailleurs cette info sur d'autres blogs à mon avis, mais pour le coup, c'est plutôt une bonne chose je pense) et engagée au service d'une bonne cause.
Je m'explique. Hier, c'était la journée de lutte contre la maladie d'Alzheimer.
Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, perdre la mémoire est une des choses qui me terrorise le plus. Peut-être parce que depuis toute petite, je suis une obsédée des souvenirs, les bons et les mauvais. Seulement voilà, cette maladie existe, elle progresse même, pour la bonne raison que nous vieillissons. Alors même si je ne suis pas trop une adepte des téléthons et autres grandes messes médiatiques humanitaires avec chanteurs ringards et regards compassés d'animateurs hypocrites, je trouve que cette chanson écrite et composée par un collectif d'artistes indépendants, "Les Marguerites", est une chouette initiative.
Vous pouvez d'ores et déjà écouter la chanson "J'y étais pas":
Et également aller sur le site des Marguerites pour tout savoir de ce collectif et bien sûr, si le coeur vous en dit, acheter le CD
Histoire de pudeur
Récemment, j'ai reçu une proposition de Wonderbra pour recevoir une "parure" de leur nouvelle collection à condition d'en parler ensuite ici – forcément hein, rien n'est gratuit en ce bas monde, faut pas rêver.
Comme d'autres blogueuses l'avaient reçue aussi, cette proposition, on s'est demandé si on allait ou non accepter. Mes copines – que je ne citerai pas parce que tout de même, je me dois de protéger l'intimité de leurs nichons – hésitaient grandement, l'une parce qu'elle était moyennement fournie à ce niveau là, l'autre à cause du contraire et les deux parce que parler de leurs seins sur Internet, bof.
A ce moment là, je me suis rendu compte que je devais avoir comme un problème au niveau de ma pudeur…
Non parce que personnellement, la seule chose qui me faisait hésiter, c'était que je n'aime pas trop l'idée de DEVOIR écrire un post sous prétexte qu'on m'a DONNE quelque chose. Mais parler de mes seins, je m'en fiche comme de la bite à ma marraine.
Qui n'en a pas, en passant, hein.
De bite, je veux dire. Ma marraine. Oh, faut suivre un peu.
Bref, je ne sais plus trop où je voulais en venir, peut-être d'ailleurs que je ne voulais en venir nulle part si ce n'est au fait que je m'interroge en ce moment sur ma possible perversion exhibitionniste.
Peut-être est-ce dû au fait que j'ai récemment découvert qu'à mon bureau tout le monde ou presque est au courant pour ce blog.
Et que par conséquent tout le monde sait, entre autres faits d'armes glorieux, que je suis une militante de la masturbation féminine.
Par exemple.
ça devrait probablement me rendre malade de honte et me faire raser les murs. Bon, ok, lorsque ma petite collègue qui rougit facilement m'a avoué, écarlate, qu'elle connaissait mon site, j'ai accusé le coup, repassant mentalement en revue mes derniers billets en tentant de me souvenir de ce qui pourrait éventuellement être la cause d'un licenciement futur en cas de découverte par un membre de mon agence plus haut placé dans la hiérarchie.
Et puis en fait, très vite, je me suis aperçue que je m'en fichais.
D'abord parce que je ne parle pas de mon travail et que c'est la seule raison pour laquelle je pourrais être mise en difficulté.
Mais surtout, parce que quelque part, la Caro de Pensées d'une ronde… ce n'est pas tout à fait moi.
Bon, d'accord, mes seins se sont VRAIMENT barrés de mon Erès dans la mer Egée.
Et ma fille a VRAIMENT vomi tout son quatre heures sur mes bas de contention lors du vol Paris-Athènes du 5 août – ouais j'ai 36 ans et je mets des bas de contention pour deux heures d'avion. J'ai peur de la phlébite, voilà. Et de tout un tas d'autres choses vu que je suis hypocondriaque à enfermer. Ouf je l'ai dit, j'avais l'impression de vous cacher un truc.
Bref, encore une fois je pars dans des digressions qu'à côté les itinéraires-bis c'est des lignes droites.
Mais vous voyez ce que je veux dire, non ? Je veux dire que du moment où mes histoires s'impriment sur votre écran, elles ne m'appartiennent plus. Et que les mots sont autant de remparts entre le monde extérieur et ma réalité. Donc pour finir parce que je sens que toi là bas, au fond de la classe je commence à te gonfler grave, à tous ceux qui se demandent comment et pourquoi je m'obstine à raconter ici ma vie dans ce qu'elle a de plus intime, je voulais juste dire aujourd'hui qu'en fait, il y a toujours dans mes posts ce tout petit quelque chose inventé qui fait que je ne me sens jamais nue.
Tout ça pour dire que je ne sais pas encore si je vais accepter la proposition de Wonderbra – non parce que franchement, s'il y a bien quelque chose dont je n'ai pas besoin c'est d'un truc qui ferait paraitre mes seins encore plus gros – mais que je vais probablement continuer à vous parler de ces petits riens et de ces grands touts qui parfois se nichent sous la couette ou sous un oreiller. Et que tant que je ne me sentirai pas indécente, je continuerai, parce que je crois que la vraie vie, souvent, elle est là.
Vendredi c’est culture
Aujourd'hui c'est vendredi et vendredi, c'est culture.
Ben oui, c'est comme ça, ça vient de sortir ou presque et je vois pas où est le problème. Bref, j'en profite donc pour refaire un peu d'advertising – comment je m'améliore en british moi – pour un garçon formidable.
Il s'agit de Fabrice et de sa pièce "M'aime pas mal" dont je vous avais parlé il y a quelque temps. Figurez-vous que ça a eu un certain succès, voire un succès certain. Et que du coup, comme le théâtre où ça se joue est rempli de gens malins, et bien ils ont décidé de prolonger.
Donc pour tous ceux et celles qui avaient loupé la pièce, Fabrice sera à nouveau sur scène à partir du vendredi 14 septembre. Si vous voulez savoir de quoi ça parle, allez par là, y'a tout, je vais pas non plus tout répéter faut pas pousser.
Encore une fois, bien sûr, je ne suis pas objective puisque je le connais un peu le bonhomme et qu'il est depuis le départ partie prenante de l'aventure – un peu dans les choux mais pas tant que ça – de "Dans la peau d'une grosse".
Mais je ne prendrais pas le risque de vous envoyer là-bas si je n'avais pas aimé le spectacle. Alors voilà, je n'aurai qu'un mot: allez-y.
Pour info ça se passe au théâtre La Comédia : 6, impasse Lamier – Paris 11ème, Métro : Philippe Auguste (ligne 2), 01 43 67 20 47
Pour en savoir plus: le site web du spectacle: http://www.maimepasmal.com/
Edit: Pour notre pièce, futur phénomène de la scène parisienne, ça avance tout doucement et on ne désespère pas de vous annoncer une bonne nouvelle bientôt. Mais je préfère être sûre sûre sûre avant de lacher des infos.
Moins j’y pense et plus…
Après n'avoir pris aucune bonne résolution de vacances, je m'apprêtais à reconduire l'expérience pour la rentrée, comptant ainsi échapper à toutes ces corvées qu'on s'impose à soi-même en général un 30 août: entamer un régime, commencer un sport, chercher un nouveau travail, s'occuper un peu plus des enfants, mettre des fleurs sur son balcon – même si c'est pas la saison, mais les résolutions c'est souvent con – faire l'amour le lundi, le mardi, le mercredi, voire le jeudi, ouvrir un PEL, faire contrôler ses grains de beauté, arrêter de faire le plein chez Monoprix, se faire mensualiser, parrainer un enfant au Sri-Lanka, se présenter aux élections de parents d'élèves ou prendre des cours d'anglais.
Donc disais-je, je pensais sincèrement continuer sur ma lancée de cet été et sombrer un peu plus dans la débauche.
Et puis.
Et puis, outre le visionnage des photos de vacances sur l'écran de télé – meurtrier – il y a eu, vendredi, le passage sur la balance, histoire de vérifier l'adage selon lequel "maigrir c'est dans la tête" et que quand on prend du recul, on ne grossit plus.
Franchement, j'étais super sereine vu le recul pas possible que j'avais pris au niveau de mon rapport avec mon corps.
Bon d'accord, je m'étais un peu lachée sur mon Île sur les Loukoumades – une tuerie de beignets grecs dégoulinants de miel servis avec une boule de glace à la vanille. Mais sans culpabilité. Or maintenant, on ne me la fait pas à moi. Depuis que je me suis enquillée les Zermati et compagnie, je le sais, que c'est si on y pense qu'on profite. Et franchement, j'y ai pas pensé.
Ouaip.
Et ben je peux vous dire qu'après l'épreuve de la balance, d'un coup, du recul et de la distance, je n'en ai plus eu des masses.
Nan parce que si je continue de pas y penser à ce point, je pense que je peux allégrement battre des records d'IMC dans les mois à venir.
Bon et puis si c'est facile de se voiler la face en collant un bon coup de tatane à cette trainée de balance, c'est plus délicat d'occulter le fait qu'il ne reste plus qu'un seul pantalon qui ferme dans ma penderie.
Je veux parler du jean-secours.
Celui qu'on s'est toutes jurées un jour ou l'autre de foutre à la benne vu comment il est ringard, genre à pinces. Mais que pour finir tu gardes parce que certains matins, c'est le seul qui veut bien accepter d'emmagasiner tes fesses ET ton ventre.
Bref, samedi, je peux vous dire que des bonnes résolutions j'en ai pris un paquet. Dont une en particulier que j'ai mise en oeuvre dans la foulée.
Aller dans un club de gym.
A l'heure où je vous parle je ne m'en suis pas relevée.
Demain, si vous voulez, je vous raconte…
Edit: Je rentre aussi dans mes leggings. Sauf que je commence à me demander si c'est pas un peu le piège, les leggings. Limite que tu finirais par plus trop te rendre compte que tu gonfles rapport à l'absence de fermeture éclair.
Two days in Paris
Avant de partir en vacances, je suis allée pas mal au cinéma, rapport au fait que mes enfants étaient chez leurs grands-parents et que par conséquent une soirée cinoche nous revenait à moins de 2000 euros ce qui en soit est une bonne raison d'y aller.
Mais oui, je rigole, 2000 euros, quand même pas. Mais enfin, on est pas loin parfois.
Bref, je suis donc allée voir un soir, "Two days in Paris".
Faut savoir qu'au départ, j'étais pas chaude. Disons que Julie Delpy, elle aurait un peu tendance à me gonfler. Voire même que jusque là, l'entendre me rendait nerveuse. Entre ses fautes de français pour bien nous rappeller qu'elle est embeded à LA, United States, ses prises de tête sur le fait de savoir si oui ou non en France elle est estimée à sa right valeur et son disque qui l'a remuée vachement au deep inside d'elle même, disons que voilà, la Delpy on a juste envie de lui demander d'enlever un peu la colonne morris qu'elle a dans son anu.
Le "s" qui manque à "anu" c'est exprès, c'est copyright Philippe Katerine.
Et puis je suis allée voir "2 days in Paris". Et honnêtement, j'ai ri. Mais alors j'ai ri ! Tellement vous savez qu'à la fin je ne savais même plus si je riais ou si je pleurais et que y'a eu une petite goutte dans ma culotte.
La même que lors du fou rire avec ma copine Béa en cours de math avec Monsieur Vittel.
Ce n'est peut-être pas forcément un critère de qualité hein. M'enfin c'est rare de rire à en faire pipi ou presque. Alors certes, Julie Delpy copie allégrement le procédé de narration de Cédric Klapish avec une voix off qui rappelle celle de Duris dans l'Auberge espagnole et sa suite. Certes, c'est une énième histoire sur l'impossibilité du couple, sur les différences entre homme et femme avec en plus un comparatif un peu caricatural sur l'océan atlantique qui sépare les Américains des Frenchies.
Mais n'empêche que c'est souvent très juste. Que Julie Delpy, elle a ce truc que j'ignorais: du recul sur elle même. Et tout de suite, quelqu'un qui est chiant mais qui le reconnait, et bien il est moins chiant. L'acteur, Adam Goldberg, c'est simple, il est à se tordre. Il fait la tronche en permanence mais il a la tronche comique, ça tombe bien.
Heu, il a aussi un des torses les plus érotiques vus au cinéma ces derniers temps.
Bref, il y a des répliques cultes dont une engueulade mémorable avec un chauffeur de taxi, responsable à elle-seule du pipi.
Donc voilà, c'est une comédie romantique, c'est drôle, ça se passe à Paris et moi ça m'a parlé. On ne perd pas ses neurones pendant la projection, on peut trouver que le personnage joué par Julie Delpy est tout de même super casse-couille, n'empêche que la première qui n'a pas eu un jour envie de se garder un ex de côté au cas où ou qui n'a pas été flattée de se faire un peu dragouiller devant son nouveau boy friend lui jette la première pierre…
Voili voilà, je le recommande en cas d'humeur grisouille. Je ne suis pas super originale, c'est un succès. Mais après tout, c'est très surfait d'être originale, non ?
Edit: Spéciale dédicace à Simon, 3 ans, qui en passant devant l'affiche du film s'est écrié auprès de sa maman: "regade, c'est Caroline !". Simon, tu sais quoi ? T'es un mec bien.
Un peu d’Ouzo ?
Mes petits lapins, vous m'avez manqué.
Je crois même qu'on peut dire que la désintoxication a été difficile. Mais finalement, j'ai tenu le coup, même que pourtant y'avait un café internet sur mon lieu de villégiature et que je passais tous les jours devant. En même temps c'était soit je faisais QUE passer devant, soit l'homme partait faire sa vie avec une des nombreuses bombasses grecques qui ont eu le culot de croiser notre route – ou plutôt notre plage ce qui est pire - pendant toutes ces vacances.
Parce que oui, je vous le dis, les grecques sont des bombasses absolues, à tel point que ça n'a même pas été possible d'en trouver des vraiment pas belles pour pouvoir m'adonner à mon toc principal de l'été.
A savoir: "Et elle, je suis grosse pareil ou plus ?". Question perverse à laquelle l'homme a forcément intérêt à répondre avec force gestes et conviction bien présente dans la voix: "nan mais n'importe quoi, tu fais la moitié de cette fille". Et attention, pas question de se contenter d'un "meuh non" qui pourrait limite signifier qu'il n'a pas regardé, qu'il s'en fout ou qu'il n'est pas bien sûr.
Encore moins d'un "ben quoi elle est pas grosse cette fille ?", parce que dans ces cas là, ça peut donner ça:
"- Elle est pas grosse ? Tu rigoles ? Tu veux dire que je suis plus grosse qu'elle ? Super.
– Mais non, j'ai pas dit ça, tu n'es pas grosse non plus, c'est tout.
– Oui, et bien désolée, mais à partir d'aujourd'hui, navrée de t'annoncer que ton jugement ne vaut plus grand chose. Parce que si cette fille là, devant, là, n'est pas énorme pour toi, alors le fait que tu me trouves ne serait-ce qu'enrobée m'inquiète vraiment. Cette nana, elle a un cul pas possible, c'est incroyable que tu ne t'en rendes pas compte. Il fait deux fois le mien, merde !
– Putain, si tu sais qu'elle est plus grosse que toi alors pourquoi tu me demandes ? Je m'en fous, du cul de cette fille, à la fin ! Le tien me plait, c'est l'essentiel, non ?
– L'essentiel ce serait que tu me regardes vraiment. Je ne vois pas comment mon cul peut te plaire, c'est tout. Et je ne peux pas supporter l'idée que tu me trouves plus grosse que cette fille obèse. Je crois que je vais rentrer, je ne me sens pas bien. Si ça se trouve t'es un pervers."
Bon, bref, pas la peine de me dire que vraiment c'est nul de se comporter comme ça et qu'en plus c'est super dégueulasse de chercher plus grosse que soi sur la plage rien que pour se rassurer – en même temps j'ai jamais dit que j'étais une fille bien en toutes circonstances, faut savoir que le fait d'être en maillot de bain me rend comme qui dirait… nerveuse et que c'est pas parce qu'on est ronde qu'on est gentille, faut pas rêver. Inutile de toutes façons de me faire la morale puisqu'au vu de la concentration de soeurs ou cousines de Beyonce au mètre carré sur les plages cycladiques, j'ai bien été obligée de laisser à la maison mon toc estival.
En plus je vous rappelle que j'étais munie d'un Eres et qu'en Eres la femme a confiance dans son corps qui est le sien.
Sauf que mon Eres, navrée de l'annoncer à toutes celles qui auraient déjà vendu un rein pour en acheter un et qui seraient dans l'impossiblité de le récupérer, il n'a pas à proprement parler tenu toutes ses promesses, loin s'en faut. Mais j'y reviendrai parce que là ce n'est plus des appartés que je fais, c'est carrément un itinéraire bis.
Revenons donc à nos brebis. Et aux conversations hautement philosophiques qui nous ont animés l'homme et moi sur la plage cet été.
J'ai en effet pu constater durant ces trois semaines que l'homme n'a pas plus confiance dans ses pectoraux que moi dans mon postérieur. Sauf que lui est moins pervers. Ou juste plus prétentieux. Au lieu de se comparer à plus vilain que lui, il a préféré me demander tout le séjour s'il était moins bien foutu que tout un tas de chipendales grecs – parce que oui oui oui, les grecs aussi sont de véritables bombasses.
Forcément, la première fois, j'ai cru à une plaisanterie et me suis esclaffée suite à son interrogation, persuadée qu'il était conscient que bon, voilà quoi. M'enfin vu la tronche de fèta qu'il a tirée pendant les deux jours qui ont suivi, je peux vous dire que je me suis appliqué à moi même ce conseil de vie que je vous donne dans ma grande mansuétude: toujours répondre "Nooooooooooooon" quand l'homme te demande si le mec, là, juste à côté, celui avec un torse que tu voudrais en couper un carré tellement la tablette est appétissante, est plus musclé que lui. ça s'appelle mentir, certes, mais un couple sans mensonge c'est comme un kebab sans sauce blanche.
A part ça mes agneaux – rapport au kebab – mes vacances furent délicieuses. En plus d'être beaux les grecs sont adorables et tout ce qu'ils cuisinent est à se taper l'ouzo par terre.
Par ailleurs, comme je n'avais pris AUCUNE bonne résolution de vacances cette année, et bien du coup je les ai toutes tenues. Et ça c'est super bon pour l'ego.
Par exemple, je n'avais pas du tout décidé de reprendre la cigarette. Ben figurez vous que j'y suis arrivée quand même.
A refumer, je veux dire.
Sans même me forcer, ni avoir l'impression de me donner du mal.
C'est comme l'alcool. A aucun moment je n'avais fait voeu de sobriété. Et bien ça a marché.
Ne parlons pas des excès alimentaires, du sport que je n'ai pas commencé et de toutes ces choses que je ne m'étais surtout pas juré de faire et que du coup je n'ai justement pas faites…
Résultat, c'est une caro absolument pas amaigrie, le cheveu jaunasse à force de ne pas l'enduire d'huile protectrice, le foie un peu endommagé et complètement sur la paille rapport à l'absence totale de précautions prises au niveau de l'argent qui revient vers vous. Avec je le précise, une patate d'enfer. Rapport probablement à la cigarette, c'est fou comme ça rend heureux cette cochonnerie.
Pas la peine de me dire que c'est mal, je le sais très bien et de toutes façons j'ai presque déjà arrêté.
Quoi qu'il en soit, savez quoi ? Je suis drôlement contente de vous retrouver d'autant que les au-revoirs ont été un peu gâchés par la grande panne mabullienne. Alors voilà, bienvenue aux nouveaux et bon retour à la maison aux habitués.
Edit 1: Un peu d'Ouzo ?
Edit 2: Des allusions cachées à la Grèce ont été glissées ça et là dans ce texte, sauras-tu les retrouver ?
Edit 3: Oui, y'a de la pub. Je sais, je sais, je sais. En même temps, les caisses ont un peu besoin d'être renflouées, voyez-vous.