Catégorie : Je vous raconte ma vie

Sèche

Bon ben je ne vais pas te raconter de conneries, je suis sèche. Complitly sèche. En même temps je te l'accorde, je ne suis pas totalement obligée de venir te dire ça, quand on a rien à dire on peut aussi la fermer. Sauf que je suis du genre à ne pas savoir la boucler. Voire même moins j'ai de choses à dire, plus je jacasse.

 

Alors voilà, c'est un billet pour rien, pour te dire que je ne peux pas trop expliquer pourquoi mais en ce moment j'ai la tête pleine de questions et que du coup, il m'est difficile d'ordonner mes pensées. Pour te dire que j'espère bien que ces questions auront des réponses très vite mais qu'il y a des choix trop importants pour être pris à la légère.

 

A très vite.

 

Edit: Non, je ne suis pas en train de te refaire le coup de la pause. Juste voilà, je suis un tout petit peu… sous l'eau.

Un tout petit bonheur…

C'est une toute petite phrase. Quelques mots perdus dans un grand article. A propos d'un livre auquel je n'ai fait que participer.

 

Et pourtant, ça m'a fait le même effet que lorsqu'on trouve un billet de cinq euros par terre ou qu'on s'aperçoit qu'il reste encore un finger au fond du paquet.

 

Pourquoi ? Parce que voilà, c'est dans Elle. Et que cette phrase, elle est de moi. Oui, on parle de moi dans le Elle. Oh, ça ne vaut pas le coup de l'acheter pour ça hein. Parce que ces mots là, vous les avez lus ici, et que le livre en question, j'en ai déjà parlé. Mais voilà, découvrir dans le bus un lundi soir où tout me semblait sombre et froid, que parmi les dizaines de textes de ce magnifique ouvrage, "Paroles de femmes", la journaliste avait choisi notamment un extrait du mien, fut-il très court, en précisant qu'il était écrit par la "ronde Caroline", et bien ça m'a mise en joie. D'autant que la journaliste c'est Olivia de Lamberterie et que je partage souvent ses coup de coeur.

 

Alors j'avais envie de vous en parler à vous, amis de la toile qui me faites l'honneur de me rendre visite tous les jours ou presque.

 

Parfois, il y a de tous petits bonheurs, c'en était un. Bien sûr, ça ne m'empêchera pas demain ou un autre jour de brocarder comme il le mérite le Elle. Mais force est de reconnaitre que je ne me sens plus péter d'y avoir lu mon prénom. Je sais, c'est paradoxal pour quelqu'un qui passe son temps à pousser des grands cris contre les féminins. Mais voilà, j'assume totalement cette contradiction… et toutes les autres.

 

Baisers de ronde.

Sapho et moi

D'aussi loin que je me souvienne, je me suis toujours sentie hétérosexuelle. Enfin… non, ce n'est pas totalement vrai, en 5ème, j'étais fascinée par ma prof de français, à tel point que je m'en sentais un peu amoureuse et que je m'étais un peu inquiétée de ce penchant. Oui, inquiétée parce qu'en 1983, dans mon collège privé, autant vous dire qu'on n'était pas hyper aware sur les adeptes du broute-minou. D'ailleurs à l'époque je sentais juste qu'il n'était pas nécessairement normal d'être amoureuse d'une femme lorsqu'on en était une, point. Je venais à peine d'apprendre pour les choux et les roses alors imaginez plutôt.

 

J'ai également eu, quelque temps après, en quatrième ou troisième, une amie un peu spéciale. Le soir, lorsque nous dormions l'une chez l'autre, nous nous faisions des carresses à l'intérieur des bras, vous savez, là où la peau est fine et presque électrique lorsqu'on l'effleure ? Je me souviens, ça me faisait des frissons. Preuve que ça n'était pas aussi innocent que je tentais de m'en convaincre, lorsqu'un de nos parents entrait dans notre chambre, nous retirions brusquement nos mains et faisions semblant de dormir.

 

Bon, d'accord, à treize ans, donc, j'étais un peu portée sur les filles. Ou pas. Disons qu'en pleine découverte de mes sens et dans l'absolue impossibilité d'envisager de séduire un garçon – dois-je revenir sur l'apparition subite du jour au lendemain de ma poitrine 95 D et de tous les désagréments lambda de l'adolescente type ? – je me suis naturellement tournée vers mes semblables, qui probablement me rassuraient.

 

Mais où veut-elle en venir, vous demandez-vous, n'est-ce pas ? Qu'est ce qu'elle nous fait avec son revival lesbien de quand elle avait douze ans ? Après tout, on s'en bat la moule – hu hu hu – de ses préférences sexuelles !

 

Où je voulais en venir ? Je ne sais plus trop à vrai dire. Si. En fait je voulais en venir au fait qu'en regardant la série "L Word", j'ai découvert que l'amour entre deux femmes ne me faisait en aucun cas horreur. Voire même que c'était assez excitant. Et ces guilis au zizi que me provoquent certains de ces ébats saphiques – surtout quand l'une des deux protagonistes est Shane, androgyne boudeuse et fascinante – me poussent à m'interroger.

 

Est-ce qu'en reluquant ces femmes – magnifiques au demeurant, on est loin du cliché "camionneuses" qu'on nous vend à loisir, peut-être même un peu trop loin – je me comporte comme un bon vieux mec macho devant un porno mettant en scène des filles ? Est-ce que TOUT le monde est excité par des scènes pareilles parce que TOUT le monde a en soi une part d'homosexualité latente ? Est-ce que je cède à une mode qui je le sais insupporte les "vrais" gays, parce qu'après tout, une inclinaison sexuelle ce n'est pas comme un it bag, on n'en change pas tous les deux mois et surtout on ne s'en sert pas pour se donner un genre ?

 

Franchement, je n'ai pas la réponse. Je ne sais pas non plus comment je réagirais si j'étais un jour confrontée à ce désir dans la réalité. La seule chose finalement que je sache, c'est que je suis addict à L-Word. Pour ce délicieux émoi mais aussi pour la ligne politique de cette série, pour son esthétisme et surtout parce qu'excitation malsaine ou pas, on finit par oublier très vite que les couples qui se forment et se déchirent au fil des épisodes sont des couples de femmes. A bien y penser d'ailleurs, c'est peut-être pour cela que je n'y suis pas indifférente. Parce que je n'y vois que des corps attirés et attirants. Juste ça.

The lino

En attendant un billet plus conséquent dans les heures qui viennent, voici le tant attendu Lino. Alle-y, déchainez-vous, il est laid très laid, je le sais. N'hésitez pas non plus à vous lacher sur la Birkenstock, j'avais pris cette photo pour un autre post je pense, probablement une ode à la Birk, chaussure confort s'il en est.

 

Je sais, confort et féminité, ça fait deux. Ou trois. Ou douze. En plus, le deuxième effet kiss cool de la Birk, ainsi que j'ai pu m'en rendre compte cet été, c'est que si tu la portes régulièrement – tous les jours du 1er juin au 15 septembre par exemple comme quelqu'un que je connais intimement pour pas dire plus - et bien tu as de la corne aux pieds après. En plus de trainer la godasse et d'avoir l'air de pas grand chose. Par contre t'es à l'aise.

 

 

Chabadabada..

On avait envie d'aller à Londres. Ou alors à Amsterdam. Ou pourquoi pas à Barcelone ?

 

Et puis il a fallu se rendre à l'évidence, lorsque qu'on s'y prend une semaine à l'avance pour organiser un séjour à l'étranger juste le week-end de La Toussaint, il faut: a) avoir beaucoup d'argent, b) avoir beaucoup d'argent.

 

Alors finalement, ce sera Deauville.

 

Avec sa plage, ses planches, son casino, ses rombières accompagnées de chiens qui leur ressemblent, son ambiance parfois très "La vérité", ses rues clinquantes qui n'ont rien à envier aux Champs-Elysées. Avec aussi Trouville la discrète en face et Les vapeurs où l'on mange des moules, des frites et des huitres. La mer à perte de vue et l'air iodé. Les maisons normandes et les caramels au beurre salé. Les palaces et les nuits chabadabada…

 

Voilà, on part deux jours pour aller marcher dans le sable et boulotter des fruits de mer – enfin surtout l'homme parce que moi les fruits de mer, ce n'est pas trop ça.

 

Alors mes petites madeleines, je vous embrasse et vous dis à très vite.

 

 

T’es où tonton ?

Je suis à Bordeaux mes chatons. J'essaierai de poster dans la journée mais ce n'est pas sûr, rapport à mon emploi que j'ai.

 

C'est pas une vie moi je dis.

 

Non mais c'est vrai, il est où ce vieil oncle censé mourir et me léguer sa fortune alors que je l'aurais même pas connu ?

 

Hein ? t'es où tonton ? Non parce que là, c'est maintenant que ça serait intéressant, vois-tu ! Tu vois pas qu'il a perdu mes coordonnées ? Quel boulet je te jure…

 

Allez, à plus tard mes lapins !

 

Edit: Je le sais que c'est pas Bordeaux sur l'image, je te ferais dire. C'est juste que là tout de suite, une maison sous le soleil, ça me botterait. Pas toi ?

Je fais ce que je veux avec mes cheveux

Bon, choupinette, je suis rentrée trop tard pour te faire un compte-rendu du concert de Vanessa mais promis j'essaie de m'y coller dans la journée because c'était drôlement bien. J'en profite pour remercier encore ma copine Séverine pour le tuyau et lui demander pardon de pas avoir appelé, c'était à cause que mon téléphone, il était resté dans le coffre de la voiture…

 

Et donc, en raison de ma fatigue, à la place d'un grand billet plein d'humour et d'émotion comme tu as l'habitude d'en trouver ici, je vais du coup te faire un cadeau. Oui, un cadeau.

 

Moi.

 

Absolument, tu as bien compris, je m'offre en présent parce que tu le vaux bien et mes cheveux aussi.

 

Je sens que tu commences à voir où je veux en venir. Sauf que tu te trompes. La photo de la diversité, je ne vais pas la mettre sur mon blog. Pourquoi ? Oh, je pourrais te raconter pas mal de trucs, sur genre ma modestie légendaire, mon désir absolu de protéger mon intimité, ma peur de brouiller mon image, etc. Et y'aurait du vrai, en même temps.

 

Sauf que tout de même, la vérité c'est que je ne m'adore pas des masses sur le portrait. Peut-être en raison de ma poitrine qui en 4×4 m'a, disons le clairement, foutu les jetons. Comme quoi tu crois pendant des années que tu gagnes à mettre des décolletés pour découvrir un jour qu'on a juste l'impression que tu es une espèce à part, du genre qui a deux paires de fesses, une derrière comme tout le monde et l'autre… bref.

 

Donc la photo, si tu veux la voir, t'as qu'à la chercher, peut-être même que tu la trouveras. Mais pour que tout de même tu aies une idée de l'atmosphère du vernissage qui était ma foi bien sympa, je te propose ce petit film dans lequel d'ailleurs, je note, ne figure pas ma photo. M'est avis que le caméraman a eu peur aussi. De mes seins je veux dire.

 

En revanche, on m'aperçois et m'entend deux secondes et tu pourras constater qu'à l'oral j'ai un vocabulaire réellement très varié. Un vrai Larousse, la fille.

 

Y'a aussi des copines à moi qu'on voit mais je préfère conserver leur anonymat.

 

Edit: Je précise que si je mets en ligne ce film c'est juste pourc clore cet épisode. J'ai bien conscience de me faire le relais d'une publicité. Mais j'avoue, j'ai pris un grand plaisir à me faire bichonner, à vous raconter tout ça et à boire des bulles ce soir là. Cela dit, je pense que ce sera mon unique expérience du genre, parce que voilà, je crois qu'intrinsèquement, je ne suis pas faite pour ça.

 

Le moral en berne

Bon bah voilà, on a perdu. Alors forcément, on est déçus hein. Et puis ce pauvre Chabal, tout chafouin, là, avec ses larmichettes qu'elles coulaient sur ses joues barbues… Si ç'est pas malheureux tout de même de se mettre dans un état pareil, moi je dis.

 

Je sais que toi aussi, tu es triste, derrière ton écran. Parce que la victoire, ça t'aurait fait oublier tout un un tas de trucs qui ne marchent pas droit dans ta vie. ça t'aurait donné la niaque, peut-être même que tu aurais eu de l'espoir pour l'avenir de la planète et de tes enfants. Bref, ton moral de français, il s'en serait trouvé drôlement ragaillardi.

 

Alors que là, c'est quoi qui va se passer, hein ? Je te le donne en mille. Il va falloir se pencher sérieusement sur cette histoire de franchise médicale que même si Roselyne elle dit que ce n'est pas grand chose, c'est malgré tout pas rien. Va falloir trouver une solution pour jeudi rapport à la grève des cheminots. Va falloir s'intéresser de plus près à l'EADS, cette histoire à laquelle on ne comprend que pouic mais que tout de même il semblerait qu'on ait été les dindons de la farce. Enfin, sauf si t'es parent de près ou de loin avec Lagardère, auquel cas ce problème ne te concerne pas. Ou différemment en tous cas.

 

 

Et oui, tout ceci, c'est reparti.

 

En même temps, il y a un point positif. Toi tout ça, ça va grave te plomber le moral, on est d'accord. Mais m'est avis qu'il y en a un qui est encore plus emmerdé que toi aujourd'hui à l'idée que tu aies un peu plus le temps de lire les pages "Société", "Economie" ou "Politique" de ton journal.

 

Et puis y'en a un autre, qui doit être en train de voir si y'aurait pas moyen finalement, pour Madrange, de remettre le couvert, quoi…

 

Je sais que c'est petit, mais du coup, moi, j'ai tendance à rigouler un peu. Oh, juste un petit peu hein. Et ça n'empêche que perso, si la queue de Mickey c'était la touffe à Chabal… Bref.

 

Edit: Permets moi de te dire sinon que je ne t'ai pas trouvé hyper sympa avec moi au niveau de mon sondage. Non parce que bon, ça va, le tapis, je ne le fume même pas d'abord.

Bruxelles

Hier j'étais à Bruxelles. J'avais écrit déjà un billet sur cette ville aimée. Et pendant que je sortais de la gare le nez ravi par l'odeur à nulle autre pareille des gauffres belges, je repensais à ce qui dans cette ville me bouleverse. Alors voilà, j'ai envie de rééditer ce texte qui somnolait sur mon ancien blog. Oui, je sais, c'est une réédition. Mais en même temps, parfois, quand on est une star, on peut se le permettre… En toute simplicité.

Hier j'étais donc à Bruxelles. J'y aime les frites, la bière, la Grand-place, la façon d'appuyer sur les "R", la lumière, le rouge brique de certaines facades qui me rappelle que je suis au nord même si ce nord n'est qu'à une heure et demi de Paris.

J'y aime aussi son quartier des Marolles truffé d'antiquaires, ce café au coin de la place du marché au carreau où l'on chante des chansons de Jacques Brel en mangeant une soupe au potiron fumante. J'y aime encore tous les estaminets qui proposent des bières d'abbaye qui vous font oublier l'envie pour longtemps de boire une Kro…

J'aime Bruxelles parce que la première fois c'était avec l'homme. Et que la deuxième, j'étais trois depuis deux mois. Ce soir là on avait écouté Jeanne Moreau chanter et on s'était dit que si l'un des deux était une fille on l'appellerait Jeanne.

L'un des deux était une fille et on ne l'a pas appelée Jeanne… Comme quoi parfois on se dit des choses qu'on ne fait pas…

Allez à Bruxelles, c'est à une heure et demi de Paris et c'est encore bien plus que tout ça. Vraiment. Allez-y c'est un ordre. Mon ordre du vendredi.

 

Edit: C'est fou, ce post avait déjà été rédigé un vendredi. Comme quoi, c'est un signe.

 

Edit2: A Bruxelles il y a aussi des spéculos avec le café et les meilleurs sont les Dandoy. Ils sont vendus même à la gare et si t'as jamais mangé de spéculos c'est par ceux là qu'il faut commencer.

 

Edit3: Les Edit ils sont frais du jour, je te ferais dire.

Rendez-vous aux Ladiesroom…

Petit billet aujourd'hui, parce que je suis en déplacement professionnel madame. Ouaip, exactement. Donc juste pour vous dire qu'à priori, si la publication n'a pas été remise à plus tard, il y a aujourd'hui dans 20 minutes un article sur les blogs de filles et j'y raconte quelques bêtises.

 

Je veux saluer à cette occasion la gentillesse du journaliste, David Carzon, que j'ai fait tourner en bourrique en refusant au dernier moment que ma trombine apparaisse sur le journal.

 

Si je vous parle de cet interview, c'est parce que si vous tombez dessus vous verrez que je parle d'un webzine auquel je collabore depuis quelque temps. Certains d'entre vous l'auront peut-être déjà vu, je préfèrais être discrète parce qu'on en est encore à une version test et que j'attendais que ce soit un peu plus abouti.

 

C'est désormais le cas, donc sachez que vous pouvez me retrouver sur Ladiesroom. C'est un réseau social féminin mais les hommes sont acceptés. La plupart des articles que je signe là bas sont en réalité des billets déjà publiés ici dont vous aurez toujours la primeur. Il y a aussi des articles originaux. On peut s'y créer un avatar, on peut écrire ses propres articles, on peut même s'y faire des amies dis-donc.

 

Voilà, j'espère que ça vous plaira, pour moi c'est une nouvelle aventure. J'ai à la fois un peu peur et en même temps,  c'est bien non d'avoir un peu peur ?

 

Bonne journée mes petits chéris.