Catégorie : Je vous raconte ma vie

D’une pintade à un coq

Depuis une semaine, je m'interroge. En parler, ne pas en parler ?

 

On dit souvent qu'il faut opposer aux attaques les plus basses le mépris le plus classe. La bave du crapaud, la blanche colombe et j'en passe.

 

Mais voilà, c'est comme ça, je n'ai jamais su, il a toujours fallu que les caïds de la récré, je me les coltine, que je les affronte, que je réagisse au quart de tour, au risque de m'exposer à de bien sarcastiques et mesquines représailles. Au risque aussi de me ridiculiser et de me trainer ensuite des inimitiés très encombrantes.

 

Alors je sais que la réponse à ma question, c'est: ne pas en parler. Sauf qu'à 37 ans, cela m'étonnerait que je change.

 

Et comme je commence à être légèrement agacée qu'une seule version des faits soit en ligne et que le coq qui m'appelle pintade pérore en toute impunité, faisant mine de ne pas comprendre la raison de mon ire, je décide donc d'en parler. Même si l'idée de faire par conséquent une pub d'enfer au poulet en question – publicité dont il n'a pas besoin étant un de ces barons autoproclamés de la toile – me réjouit moyennement.

 

Alors donc, après ces préliminaires qui j'en suis sûre vous mettent l'eau à la bouche – yes ! de la fight, du sang et des tripes ! – de quoi s'agissâsse-t-il, nom d'un poney ?

 

Pour tacher d'être la plus objective et explicite possible, voici les faits:

 

La semaine dernière, le petit poulet en question publie donc sur son blog avec une naïveté confondante un échange de mails privés entre la régie publicitaire Lycos et certaines blogueuses – dont moi – au sujet des tarifs appliqués à la rédaction d'un publirédactionnel Kinder. Outre le fait qu'après tout, la somme reçue pour écrire ce publi n'a pas vocation à être balancée sur la place publique – mais très franchement ce n'est pas le point qui a mis le feu aux poudres en ce qui me concerne – ce qui nous a, mes consoeurs et moi, ulcérées, c'est de voir jetés en pature nos mails, nos noms de famille – j'utilise pour ma part un pseudo pour des raisons qui me regardent – et tout simplement une correspondance PRIVEE.

 

M'apercevant rapidement que mon nom était donc en ligne, j'ai demandé, fermement, par voie de mail à ce blogueur de retirer ce billet ou tout au moins mes coordonnées, lui rappelant que l'initiative était illégale.

 

J'ai également laissé un commentaire traduisant mon énervement (ok, j'ai légèrement dépassé les bornes de la bienséance dans ce comm en question mais voilà, tout de même, quoi).

 

Cela aurait pu s'arrêter là. Le billet aurait pu être retiré et des excuses présentées et personnellement je m'en serais satisfaite.

 

Mais que nenni.

 

Certes, quelques heures après mon mail, mon nom de famille a été enlevé. Pas le billet, tu penses.

 

Mais en revanche, au fil de la journée, nous avons assisté, impuissantes et estomaquées, à un lynchage en règle de la part d'une clique de blogueurs pourtant réputés pour leur sagacité, leur finesse d'analyse et j'en passe. Très vite, il nous a été reproché d'être vendues au grand capital pour accepter d'être payées en retour de billets promotionnels. Puis le ton est monté d'un cran et là nous sommes devenues des prostituées, des putains et, last but not least, des femmes à tondre.

 

Ces commentaires dégradants, insultants et mysogines étant à mon grand étonnement laissés en ligne par l'auteur du billet.

 

Je sais, on peut toujours se dire que la bassesse de tels propos ne doit pas atteindre les princesses que nous sommes.

 

Sauf que.

 

Sauf que jamais au grand jamais des hommes n'auraient eu à entendre ou lire des injures pareilles. Que derrière ces grandes déclarations faites au nom de la morale et de l'éthique se cache à mon avis une certaine aigreur de blogueurs qui aimeraient peut-être bien finalement qu'on leur propose 550 euros pour vanter les mérites de tel ou tel produit. Que surtout, ces parangons de vertu ne semblaient en rien choqués qu'à l'origine d'un tel billet il y ait un corbeau, ni conscients que l'acte consistant à rompre le secret de correspondances privées est puni par la loi.

 

Alors voilà, histoire que ce ne soit un secret pour personne, mes consoeurs, la régie publicitaire concernée et moi même avons décidé de mettre en demeure par voie d'avocat l'auteur du post afin qu'il retire cet échange de mails de son blog – ce qui ne devrait pas lui poser un énorme problème vu qu'il l'admet lui même, il n'a toujours pas compris pourquoi on lui avait anonymement transmis une tellle correspondance ni ce que ce corbeau cherchait à dénoncer.

 

Certains trouveront la réaction disproportionnée, d'autres justifiée. A vrai dire je m'en moque, je suis, moi, sûre de mon fait et de mon droit.

 

Ah et dernière chose.

 

J'ai donc perçu 500 euros pour le publi Kinder avec lequel je n'ai pas eu l'impression de tromper qui que ce soit puisque non contente de l'avoir annoncé en amont je l'ai clairement identifié sur mon blog.

 

Par ailleurs, les pubs qui s'affichent sur ce blog me rapportent, chaque mois, entre 250 et 1000 euros, c'est selon et en ce moment c'est plutôt 250 euros, le marché publicitaire étant moyennement en forme à ce qu'il parait.

 

Autre source de revenus, je pige régulièrement pour le portail LadiesRoom. Je ne suis pas certaine contractuellement d'avoir le droit de révéler le montant de ces contributions, mais toute personne étant à peu près au courant des tarifs de piges journalistiques se fera une idée.

 

Enfin, je refuse systématiquement tout cadeau proposé par les agences de com, n'ayant pas envie de me retrouver à parler d'un objet contre mon gré parce que même si évidemment on n'est obligés de rien, un présent n'est jamais gratuit.

 

Et – après c'est fini promis – en ce qui concerne les publis ou autrement appelés "Billets sponsorisés", j'en ai donc fait un et je l'assume. J'ai par la suite réalisé que ce n'était pas mon truc, que je ne me sentais pas à l'aise avec ça et que le jeu n'en valait pas la chandelle. Il y a donc peu de chances que vous en voyiez un nouveau sur ces pages, sauf disette totale et besoin impérieux de renflouer les caisses, mais là encore vous seriez clairement informés.

 

Edit: Je ne ferme pas les commentaires pour l'instant. Je suis prête à accepter les critiques sur le fait même de gagner de l'argent avec un blog. Je suis prête à écouter ceux qui considèrent que les pratiques consistant à violer l'intimité de tiers sont acceptables. En revanche, je préviens toute personne tentée de réitérer ici ce qui a été fait ailleurs, à savoir insulter nommément qui que ce soit ou se livrer à un lynchage virtuel de ma personne que les commentaires seront supprimés sans scrupule et les adresses IP bloquées. Si tout ceci dérape, je fermerai la discussion.

 

Edit2: A part accepter une fouille au corps – mais je me doute que cela intéresse qui que ce soit – je ne vois pas comment être plus transparente sur mes activités bloguesques, mais si quelque chose m'avait échappé, n'hésitez pas à me le demander, l'argent et moi on est très aware sur nos relations.

 

Edit3: C'est volontairement que je ne mets pas de lien vers le billet en question et je ne souhaite pas qu'il en soit mis dans les comms. Premièrement ça me ferait mal de lui booster son trafic – déjà énorme je n'en doute pas – et deuxièmement… en fait y'a pas de deuxièmement.

Votez pour Brad et Angelina

 Alors d'habitude, quand il s'agit de participer à un concours, je décline systématiquement. Je ne suis pas hyper joueuse à vrai dire.

 

Et puis là, en fait, ce qui m'a plu, c'est qu'il y soit question de polaroid. Je suis fan de ces petites photos depuis toujours. Chez moi, ce dont je suis la plus fière c'est mon mur tapissé de polas, je trouve ça hyper artistique. Pas toi ? Ben je te dis merde alors.

 

Bref, je ne suis pas là pour te parler de ma déco perso mais d'un concours un peu absurde auquel j'ai donc accepté de participer.

 

 

De quoi s'agissâsse-t-il ? Et bien de se faire prendre en photo – à l'aide d'un pola si tu m'as suivi – avec un partenaire et de tenter de ressembler à un couple célèbre.

 

"Hin hin hin" a ricané l'homme quand je lui en ai parlé. "Même pas en rêve, déjà que les gens pensent que je suis aveugle grâce à ta super idée de me mettre dans ton roman photo alors merci".

 

"Comme tu veux mais le prix à gagner c'est un week-end à Marrakech en septembre dans un super ryad" que je lui ai répondu.

 

"Hin hin hin, en septembre t'auras des coussinets d'allaitement je te ferais dire", qu'il a re-ricané.

 

Et il était dans le vrai. Mais peu importe, j'avais déjà dit oui, en fait. Et même que j'avais déjà ma petite idée de qui on allait interprêter.

 

Ouais parce que tant qu'à déconner, autant déconner carrément. Alors à ton avis à qui on ressemble le moins du monde l'homme et moi ? Ben… à Brad Pitt et Angelina.

 

Ok, en fait c'est la seule actrice en cloques qui a des seins aussi gros que les miens.

 

Bref, après avoir fait semblant de prendre les décisions au sein de notre couple, mon brad brun est finalement allé acheter des perruques. Soit dit en passant il a eu très peur de se faire assassiner rapport que la boutique avait tout d'un magasin de blanchiment d'argent. Courageux mon people, mais pas trop en fait. 

 

Alors qu'il était censé rapporter de quoi nous métamorphoser en sex-symboles hollywoodiens, il est revenu avec la chevelure de Cher et pas du tout d'Angelina et celle du mec de la pub pour le 118 – 218 ou d'un des village people, au choix.

 

Là je me suis dit qu'on s'éloignait de plus en plus de la place Jemma-El-Fna. Mais comme j'avais vraiment dit oui, on ne pouvait plus reculer.

 

Alors on a fait ça un soir après le repas. J'ai barbouillé ma bouche de gloss myrtille histoire d'avoir les lèvres bien turgescentes, l'homme a mis une chemise et une casquette kaki et j'ai tout misé sur mes seins. Et j'ai mis la tignasse probablement confectionnée avec les plus long poils de chatte existant sur terre. Même texture, un truc de dingue je te jure.

 

Ensuite on a demandé aux enfants de nous immortaliser. Au risque d'en prendre pour vingt ans de thérapie familiale. Et de subir les regards outragés des maitresses jusqu'à la fin de l'année parce qu'il faut savoir que les nains rapportent TOUT ce qui se passe dans le foyer familial au personnel de l'éducation nationale. Et quand t'auras vu le chef d'oeuvre tu comprendras pourquoi la perruque en poils de cul je la jette pas, je la mets tous les soirs à 16h30 pour aller récupérer ma progéniture.

 

Finalement c'est un cliché pris par ma fille, perchée sur une chaise et tentant de comprendre comment on clignait d'un oeil et du bon, qui a été choisi par les organisateurs. Même qu'à la fin, mes deux chérubins me conseillaient carrément de tirer un peu plus sur ma robe histoire qu'on voit bien mes nichons.

 

J'ai créé des monstres.

 

Voilà, donc si jamais ça vous dit, vous pouvez aller voter pour nous jusqu'au 2 juin une fois par jour sur le site de Smooze, en cliquant ICI ou sur la bannière à gauche. Mais ne vous sentez obligés de rien, franchement le plus drôle c'était AVANT en fait.

 

Vous avez le droit de rigoler aussi, parce que je pense tout de même qu'on est le couple le plus vilain. Les autres ont eu le bon gout de ne pas s'enlaidir, nous on pensait qu'il fallait aller à fond dans le ridicule. Et là, maintenant, je me sens un peu comme Bridget en bunny dans le barbecue qui finalement n'était pas déguisé…

 

Edit: Tu notes la subtilité de l'expression de Brad ? Et le clin d'oeil aux multiples enfants du couple ? Oui, je sais, on est hilarants.

 

Edit2: Pour quelqu'un qui ne voulait pas s'exhiber sur le net j'ai pas mal cartonné ces derniers jours. Sachez que là maintenant je vais faire une pause.

Etre ou avoir l’air de l’être…

 Allez, dernier épisode des vacances à la mer de la famille Ran tan plan. Nous avons fini par quitter à regret le merveilleux hôtel des gens de mer après un petit déjeuner finalement plutôt pas mauvais, entourés d'Anglais n'ayant à priori pas entendu parler des dangers du soleil sur une peau manifestement pas programmée pour les UV. Pas un seul scaphandrier en revanche à l'horizon, je ne te dis pas la déception.

 

 

Donc après des adieux déchirants à notre petit palace…

 

 

 

Nous avons regagné Le Touquet. En même temps qu'une marée humaine. Une heure et demi pour venir de Boulogne. Une broutille, tu me diras, comparé à notre périple de la veille. Enfin arrivés, nous avons pénétré dans un autre univers. Adieu les odeurs de marée du port de Boulogne, les moules frites à 8 euros et autres joyeusetés qui finalement moi me font bien marrer. Bonjour les pelouses tondues au cordeau, les maisons de Blanche neige, les bermudas camel et la raie sur le côté…

 

 

Bon, le Touquet c'est aussi quelques vieilles demeures ayant échappé je présume aux bombardements. Et là de suite, je me dis que si la graine avait eu des couilles, je l'aurais peut-être appelé Firmin.

 

 

Au Touquet surtout, il y a un front de mer vraiment vilain bordé par un parking que tu te croirais chez Mamouth les jours de promo du matos de camping. Et ça c'est moyennement chic, je trouve. En revanche, si tu es comme nous et que tu aimes l'aventure – ou que tu te perds facilement, c'est selon – en t'éloignant un peu du centre ville il y a une pinède par laquelle tu accèdes aux dunes. Moi les pinèdes je ne peux pas te dire ce que ça me fait. L'odeur des résineux combinée à celle de l'iode, ça me rend chose. Et puis c'est érotique non, la forêt, en langage freudien ? Hey Julie qui jouit des joues, tu confirmes ?

 

 

Après la pinède donc, y'a des dunes. Moi je dis merci les dunes. Un truc fait pour les femmes enceintes souffrant d'incontinence urinaire. Je sais, c'est mal de faire pipi dans les dunes. En même temps t'as déjà vu des sanisettes sur les plages non aménagées ? Non. Alors. Ah parce que oui, avant, tu vois, j'avais besoin de trouver des toilettes tous les quart d'heure. Maintenant, c'est plutôt qu'il faudrait que j'aie des WC portatifs. Oui je sais, un WC portatif c'est une couche. Mais je préfère l'idée de mon sanibroyer en bandoulière, laisse moi le peu de dignité qu'il me reste.

 

 

Autant te dire en revanche que pour te farcir la dune avec un ventre de près de sept mois, c'est coton. Surtout qu'à ce moment là, curieusement, j'étais seule, homme et enfants ayant un poil oublié le poids mort soufflant et râlant derrière eux. Enfin quand je dis "homme" et enfants, je devrais dire "Rosy Varte" et enfants. Parce que ce we, l'homme avait comme qui dirait un drôle de look…  Ok, j'avoue, il était aussi chargé comme un baudet parce que je te rappelle que je suis enceinte.

 

Attention, c'est là que donc je te révèle enfin l'identité du matador, du concentré de testostérone, du mâle qui partage mes jours et mes nuits…

 

 

Sans rire, la plage à marée basse et déserte était merveilleuse. Ma locataire a semblé adorer, elle a tambouriné à qui mieux mieux tout le temps où je suis restée allongée dans un sable plus fin que celui des caraïbes. Où je ne suis jamais allée, je suis pour explorer les trésors de notre bonne vieille France métropolitaine avant d'aller plus loin. Et aussi, oui, j'ai peur de l'avion, merci.

 

Voilà, ensuite l'homme nous a donc emmenés au Grand Hôtel Mercure du Touquet. Probablement pas le plus authentique du coin mais sûrement un des plus chers. Surtout le seul qui avait encore une chambre. Ou plutôt une suite. D'un goût se voulant plus exquis que celui des gens de la mer. Et en même temps, je ne sais pas…

 

 

 

 

 

Par contre au niveau de la literie, pas de réclamation. Si ce n'est qu'on devait limite se téléphoner pour se parler avec l'homme tellement on avait l'impression d'être loin l'un de l'autre. Ce qui certes peut être perçu comme un désagrément quand on vient de se rencontrer. Mais pas forcément au terme de douze années de ronflements intempestifs. Sans blague, les ronflements sont plus faciles à supporter quand l'autre est à deux kilomètres.

 

Surtout, surtout, au "Grand Hôtel quatre étoiles Mercure" comme l'appelaient avec respect les enfants, il y avait la piscine. Justifiant à elle seule le prix exhorbitant de la suite. Et rentabilisée comme il se doit par mon fils qui je pense en a bu la moitié. Puis par l'homme qui à force de bombes plus impressionnantes les unes que les autres en a vidé l'autre.

 

 

En fait, je t'ai menti, hier. Le luxe, c'est mieux que les hôtels pour scaphandriers. Et dans la vie, être riche c'est quand même sympatoche. Sauf que quand tu n'es pas vraiment une femme du monde et que tu as plutôt été programmée pour l'hôtel des gens de mer, quand tu es dans un palace, ta chambre à la fin ça donne quand même ça:

 

 

 

Et tout est à l'avenant. En gros, tu ne te sens pas à ta place. Et tu as l'impression que tu pourrais avoir le compte en banque de Bill Gates, tu ne t'y sentirais pas plus. Surtout, les gens qui travaillent dans ces endroits, tu sens qu'ils te captent direct. Et que du coup, ils se permettent avec toi les trucs que justement ils ne se permettent pas avec les autres, ceux qui sont à leur place, eux. Alors voilà, cette nuit fut évidemment merveilleuse parce qu'inhabituelle – et aussi parce que le petit dèj c'était un peu le pays de cocagne – mais je crois qu'au fond de moi, je suis plus Boulogne que Touquet…

 

Edit: Voilà pour ce week-end. Si ce genre de photo-reportage vous plait, j'en referai d'autres, j'avoue que j'aime bien ça. Même si je le sais, mes photos sont vraiment mauvaises, inutile de me le dire !!!

 

L’hôtel des gens de la mer…

 Donc tu m'avais laissée à Sarcelles avec ma bassine à vomi, un homme contrit et probablement désespéré à l'idée d'avoir re-mis sa graine – sans couilles en plus la graine – à l'intérieur du corps d'une hystérique et deux enfants totalement traumatisés à l'idée de voir leurs parents se déchirer et ne comprenant pas du tout pourquoi leur douce maman d'ordinaire si tendre venait de les menacer de suppression de DS si l'un d'entre eux venait encore à exprimer un quelconque mal de coeur.

 

On serait dans une série américaine ça s'appellerait un cliffhanger, un effet de style pareil. Mais si, tu sais, comme dans 24h, quand Jack Bauer se rend compte que sa femme se vide de son sang alors qu'ils sont dans un hangar fermé à triple tour, entourés de dangereux terroristes dont l'un s'apprête à violer son insupportable rejetone et que dans une minute un virus mortel sera vaporisé sur Los Angeles. Tout ça pendant qu'il est contraint de s'autoamputer pour éviter la gangrène et qu'il a un tantinet le cafard rapport que so ami de toujours vient d'être exécuté sous ses yeux. Et à ce moment là donc, l'épisode est terminé. Dur hein ?

 

 

Oui,  ben voilà, moi, dans le billet précédent j'étais Jack Bauer dans mon hangar. A moins que Jack ce ne fut l'homme. Bref. Comme dans les séries américaines justement, il a suffit qu'une tierce personne apparaisse, qu'on appellera le Sauveur, pour que tout redémarre.

 

En l'occurence, un chauffeur de taxi.

 

Aimable.

 

Et dire que certains sur cette terre ne croient pas en dieu.

 

L'homme est allé lui montré son pensum viamichelin – entretemps maculé de vomi puisqu'ayant servi à recouvrir la bassine histoire que l'odeur cesse de se diffuser – et après que le Sauveur se soit remis de son fou-rire à la lecture de cet itinéraire de psychopathe et lui ait expliqué la vie et tout un tas de choses qui ont pris un bon bout de temps, il est revenu avec le sourire. Et un nouveau chemin pour le Touquet nous rallongeant probablement d'une cinquantaine de kilomètres mais nous dispensant d'une agréable ballade dans nos vertes et riantes banlieues nord.

 

Ok, j'ai quand même réussi à grogner que 50 kilomètres ce n'était pas rien. Mais à ce moment, là, j'ai su percevoir – douze ans d'amour fou ça sert au moins à ça, à savoir reconnaître le fameux instant où tout peut VRAIMENT basculer – qu'il valait mieux… que je la boucle.

 

Du coup, ensuite, tout s'est bien passé. Certes, arrivés dans le département de l'Oise, ma fille nous a demandé si on avait fait la moitié du trajet. Techniquement, vu que nous étions partis depuis plus de deux heures, oui. En vrai, forcément, non, puisqu'il restait au bas mot 230 kilomètres. Mais nous avons gardé notre bonne humeur légendaire et mis à part un petit raté de l'homme à la sortie de l'aire d'autoroute – il est, je vous le jure, reparti vers Paris – qui nous a fait perdre une bonne demi-heure supplémentaire – ne prenez jamais l'A16, je vous en conjure, il y a une sortie tous les 50 km et une station service tous les 80 bornes – nous sommes finalement arrivés au Touquet… vers 17h.

 

Dire qu'on avait fait le choix du nord pour éviter que je reste trop longtemps dans la voiture… Mon fils ne s'y est pas trompé quand il a déclaré: "pour saint jean cap ferrat, c'était moins long, quand même.". En effet, en effet… En même temps, c'était à une époque où ton père n'avait pas de problèmes psycho-moteurs et savait dans quel sens repartir après la pause pipi mon amour…

 

Après, je te fais grace du bonheur de s'allonger sur le sable – bien entourés cela dit, merci météo france qui avait martelé depuis trois semaines qu'il n'y aurait que dans le nord qu'il ferait beau, j'espère qu'ils ont touché un truc du Conseil général pour la peine -, de la joie pour les enfants de se baigner dans une eau à 15° et de celle de leur père de les accompagner… et de l'enthousiasme avec lequel nous sommes partis le premier soir à… Boulogne sur mer, l'homme ayant organisé le séjour de main de maitre – après que j'ai décrèté que cette fois-ci même pas en rêve je m'en occupais, marre d'être la seule à prendre des initiatives etc etc etc – et manifestement moyennement intuité que Boulogne était tout de même à… 40 km du Touquet. Autant vous dire que je n'ai même pas moufté, histoire de ne surtout pas lui donner l'occasion de m'asséner LA phrase de tous les époux/conjoints/mecs: "De toutes façons ça va jamais comme je fais, faut pas t'étonner après que je ne fasse rien".

 

Allez, puisque tu as eu la gentillesse de me lire sans broncher jusque là, je t'offre à présent un petit photo-reportage parce que je sais que tu les affectionnes particulièrement et aussi parce que parfois les photos ont plus de poids que les mots.

 

On en était donc à Boulogne sur Mer. Son port surtout. Parce que tu vois, à Boulogne, il y a une vieille ville charmante. Et aussi un port, tout ce qu'il y a de plus… portuaire. Et sur ce port… il y a un hôtel. Et si tu crois que notre hôtel était situé dans la vieille ville, forcément c'est que tu as encore foi en l'homme. Et c'est normal parce que tu n'es pas marié avec.

 

Nous avons en effet dormi à l'hôtel des gens de mer. Ah, l'hôtel des gens de mer…

 

 

Sa façade riante et colorée…

 

 

Tu notes en plus que cet établissement haut de gamme accueille TOUT PUBLIC ? Et tu te demandes sûrement ce que ça signifie n'est ce pas ? Et bien exactement ce qu'il est écrit. A savoir que l'hôtel des Gens de mer accueille tout le monde. Surtout les scaphandriers. Oui. Ces derniers ont même droit à une ristourne de 20%. Absolument. Et comme je n'ai pas dormi de la nuit probablement en raison d'un manque d'oxygène dû à la petitesse des chambres je peux te dire qu'un scaphandrier qui se lève pour pisser la nuit ça fait du bruit.

 

Ah, l'hôtel des gens de mer, disais-je… Sa décoration subtile et toujours à propos…

 

 

Et surtout, sa vue imprenable sur les entrepôts du port de Boulogne…

 

 

 

Oui, vraiment, une adresse à se refiler sous le manteau…

 

Allez, si tu es vraiment intéressé par ce genre de récit, demain je te raconterai comment la nuit suivante on est passés de l'Hôtel des gens de mer à un standing un peu… différent, cette fois-ci au Touquet. Quelque chose me dit toutefois que la morale de l'histoire sera apolitique de gauche et montrera que parfois le port de Boulogne peut être plus chaleureux que les ors d'un établissement de luxe… Et forcément, ce sera un peu une allégorie de la vie.

 

Edit: Aux éventuels habitants de Boulogne sur mer, je trouve la vieille ville superbe et j'ai mangé ce soir là les meilleures moules frites de ma vie pour un prix dérisoire, 8,50 euros. Surtout, à l'hôtel des gens de mer – gay friendly en plus d'aimer les scaphandriers – ce n'était que gentillesse et sourires et ça, ça n'a pas de prix…

 

Edit2: La tête en haut de la dune, c'est celle du héros de ces pages. Oui, aujourd'hui je t'offre la tête de l'homme. A qui je rends hommage pour tout ce qu'il endure ici et pour son humour qui n'a d'égal que son sens de l'orientation.

Partir, c’est vomir un peu

 La dernière fois que j'étais partie en goguette, il me semble me souvenir que tu avais adoré suivre mon périple pas à pas. Je te comprends, ma vie est en effet fascinante. Pas au point de celle de Pénélope bien sûr, mais quand même.

 

Du coup, je ne résiste pas à l'envie de t'offrir à nouveau une tranche de mon quotidien et de te donner oui, te donner, parce que chez moi c'est comme ça qu'on est, un peu de ce soleil du nord qui pour une fois n'était pas que dans le coeur des habitants de cette région désormais célèbre…

 

 

Oui, ce furent deux jours merveilleux. Pourtant, je peux te l'avouer, ça avait plutôt mal commencé. Enfin, mal. On va dire qu'il faut toujours un commencement et qu'en général en ce qui concerne ma sympathique petite famille, ce commencement est rarement guilleret.

 

D'abord parce qu'on déclare toujours la veille à qui veut l'entendre qu'à 8h du mat on sera partis et que forcément du coup, lorsqu'on regarde notre montre au moment de démarrer et qu'il est 10h45, heure présumée de notre arrivée, il y en a toujours un pour chercher le coupable de ce retard. Forcément celui ou celle qui est désigné(e) est rarement d'accord pour endosser toute la responsabilité de ce léger décalage dans le planning.

 

Ensuite, l'engueulade commence porte d'Italie. Lorsque l'homme, seul maitre à bord puisqu'ayant réussi au terme d'un travail de sape de douze longues années, la main posée sur le frein à main, à dégouter définitivement son épouse de la conduite, demande paniqué à ladite épouse – qui a mal au coeur dès qu'elle regarde une carte en roulant: "putain, merde, c'est le périf extérieur ou intérieur qu'on doit prendre pour Le Touquet ?".

 

Question à laquelle, invariablement – quand je dis "invariablement" c'est quelle que soit la destination parce qu'on ne part pas tout le temps au Touquet voire même c'était la première fois – je réponds, passablement irritée: "heu, Thierry Sabine, quand on part, on regarde son itinéraire AVANT de s'engager sur le périph, ce n'est pas faute de te le dire à chaque fois il me semble. Que veux-tu que j'en sache moi ? C'est marqué nulle part le Touquet, là, hein.".

 

D'habitude, l'homme grogne dans sa barbe que je pourrais être plus aimable tout en étant bien obligé de reconnaitre que de se renseigner sur le chemin à prendre eut été malin voire astucieux. Mais cette fois ci, il a innové. Après que je lui ai donc fort gentiment rappelé qu'un bon conducteur étudie toujours le plan quelques heures avant le départ, il a dégainé fier comme un coq douze pages de ViaMichelin: "Ah ! Et bien figures-toi que justement je m'améliore. Regarde, cette fois-ci j'ai regardé le chemin. Alors lis et dis-moi". Oui parce que tu vois, l'homme, il s'améliore mais de là à imaginer qu'il ait l'idée de LIRE ce qu'il a imprimé, faut pas non plus jeter mémé dans l'eau du bain.

 

Alors oui, bonne idée, le coup de la recherche internet. Sauf que va déchiffrer Via Michelin alors que tu as deux secondes pour décider du sens dans lequel tu dois prendre le périph et que Jean-Claude derrière toi klaxonne à qui mieux mieux comme si sa vie en dépendait. Sachant qu'en plus, ViaMichelin serait capable de te faire perdre ton chemin alors même que tu te rendrais à pied chez ton boulanger, rapport qu'il te dit de prendre la N146 et que JAMAIS c'est écrit nulle part le numéro des routes, putain. Moi en tous cas ça fait depuis 1985 que je n'ai plus vu une borne kilométrique. En plus je te le rappelle, en voiture j'ai mal au coeur. Et je suis enceinte. Ce qui n'a peut-être aucun rapport mais quand même.

 

Donc forcément, arrivés en plein milieu de Sarcelles – à proximité du Touquet c'est bien connu – et  alors que nous ne trouvions nulle part la D578 à prendre sur 12m50 avant de récupérer la N115 sur 200m, on a quelque peu échangé des propos peu affables quand à l'avenir peu prometteur de notre mariage.

 

Ce qui a instantanément fait vomir ma fille.

 

Pour la deuxième fois. La première c'était porte de Bercy, mais ça, ça ne compte pas, c'est en quelque sorte une tradition, une façon de baptiser le voyage, un gri-gri.

 

Je te mentirais à ce stade de mon récit en prétendant que j'ai bien digéré la chose  (digéré… vomi, hin hin hin) et qu'il ne m'a pas pris l'envie de sortir de la voiture et d'abandonner séance tenante homme, enfants et bassine à quiche. Je te mentirais également si je te racontais que j'ai tendrement consolé ma fille tout en lavant la bassine en question avec le reste de la bouteille d'eau prévue pour tout autre chose. Oui je te mentirais parce que la vérité c'est que je me suis contentée de décrèter sans aucun sens de la tragédie que le week-end était terminé, qu'on rentrait à la maison parce que là très franchement, entre Sarcelles, l'odeur de gerbis et la perspective du divorce alors que number three n'était même pas née, c'était trop pour une seule femme, surtout dans mon état parce que tout de même, je n'étais peut-être pas assez chiante et que du coup tout le monde avait l'air de l'oublier, voire de carrément s'en foutre, mais je suis enceinte, quand même. Après j'ai un peu pleuré mais là aussi ça ne compte pas, toujours ce truc des traditions à respecter.

 

A suivre…

La Nouvelle Star en live, ça te dit ?

 Bon, les gens de l'internana. Je voulais te faire savoir que ce soir, pour la Nouvelle Star, y'a du neuf en ce qui me concerne.

 

Yes. Je vais en effet tenter un nouveau truc, plus fort que le minute par minute en différé… Si tu veux savoir quoi, clique sur la suite…

Tain tain tain…

 

Ce soir je vais participer au Live du Post avec William Réjault (très connu de la blogosphère sous un autre nom que je te laisse deviner ou que si tu cliques sur son nom tu auras la réponse), Raphaëlle Dess (une ancienne candidate de l'année dernière, que je t'ai mise en photo autant dire une pipole quoi !) et une autre blogueuse que je la connais pas mais qu'elle s'appelle POC. En gros si tu veux, demain, à l'heure ou la plaine verdoie et la colline rougeoie, tu te connectes sur le Post, et en même temps que tu regarderas l'émission, tu pourras lire mes conneries et celles de mes deux compères. C'est pas croustibat ça ? Si, je sais.

 

Et promis, demain, ici, y'aura un compte-rendu de cette expérience incroyable.

 

Voilà, en quelque sorte je suis en train de mettre le pied dans la porte pour le jury 2009. Si si, je le sens.

 

Edit: William il explique tout ça encore mieux ici

Mes cinq meilleurs

 Dans un de mes livres préférés, High Fidelity de Nick Hornby – qui a également donné lieu à un film éponyme de Stephen Frears tout aussi jubilatoire que le bouquin – le personnage principal passe son temps à faire des listes. En particulier des listes des meilleurs morceaux de zik de la terre et du monde entier qu'il emmènerait sur ne île déserte.

 

Avec des amis, souvent, on se prête à cet exercice. Les cinq meilleurs films, les cinq meilleurs disques, les cinq meilleurs souvenirs, etc. Moi je ne sais jamais. J'en ai toujours trop ou pas assez. Un peu comme quand on te demande ce que tu veux pour ton anniversaire. Avant, tu sais. Après, aussi. Mais sur le vif, rien, nada.

 

Je sais, c'est un peu facile, comme billet. Mais lors du concert des Rita, je me disais que dans mes meilleurs disques, il y en aurait forcément un de ce groupe. Alors voilà mes "cinq meilleurs" - tels que je les identifie là de suite et donc sûrement différents de ce qu'ils seraient demain ou même dans une heure - à vous de me donner les votres si le coeur vous en dit…

 

 

 

Mes cinq meilleures chansons

 

Senorita de Christophe

 

Les absents ont toujours tort de Louis Chedid

 

Don't forget the nite des Rita

 

Tout Ziggy stardust de Bowie (je sais je triche)

 

Music de Madonna

 

Mes cinq meilleurs films

 

All about Eve de Mankiewicz

 

Quand Harry rencontre Sally de Rob Reiner

 

Ma saison préférée de Téchiné

 

Jeanne et le garçon formidable de Martineau et Ducastel

 

Elle et lui de Mc Carey

 

Mes cinq meilleurs moments

 

– Un soir de juillet il y a douze ans, quelques jours après la première étreinte. Dans une ruelle déserte de Bonifacio, le vent faisait claquer les volets, on était seuls, partis sur un coup de tête en Corse. On s'est embrassés, ça a duré des heures. Quand ça va mal, que les mots fusent plus vite que nos pensées, je repense à ce baiser et au vent dans les volets.

 

– Un matin il y a huit ans, on est repartis de l'hôpital avec nos deux crevettes, après un mois d'allers-retours dans ce maudit service de néonat. On avait très peur dans la voiture, peur de ne pas savoir faire, peur qu'ils soient trop fragiles. Et puis petit à petit, les oiseaux ont fait leur nid…

 

– Un soir il y a vingt ans, toujours en Corse, avec ma copine Béa, on a fait le mur ou plutôt la toile de tente puisqu'on campait sauvagement en famille sur la plage. On a couru sur le sable rejoindre deux bellâtres qui donnaient des cours de ski nautiques. Ils avaient dix ans de plus que nous, ils étaient beaux et sentaient bon… bref. On a passé des heures à se rouler des patins autour d'un feu de camp et à avoir peur de ce qu'ils pourraient nous demander et qu'on ne pourrait leur donner. Le lendemain, ils nous snobaient superbement, probablement en raison de cette chose là justement qu'on avait fini par leur refuser…

 

– Un voyage en Hollande il y a quinze ans ou un peu plus, vapeurs de pétards, Amstel bier à tous les étages, canadienne qui pue et pates au réchaud. Deux âmes soeurs pour le prix d'une, deux garçons, une fille, zéro possibilité…

 

– Un soir de juin il y a un an, dans les bras de celui qui venait de devenir mon mari, la dernière danse, Senorita, ceci expliquant cela…

 

Voilà… Sont-ce les hormones ? Je me sens bien nostalgique…

She’s the one

 Et voilà. Je me suis laissée embarquer dans un nouveau minute par minute nouvellestarien. Si ça vous broute le minou, faudra me le dire hein.

 

Tu viens à Baltard ? Allez, viens, tu verras, on sera bien tous les deux.

20h50: Le jury arrive

 

20h51: Sans le pantalon de Lio.

 

20h52: C'est très gênant, il faut que quelqu'un le lui ramène.

 

20h53: Sinclair, lui, a mis les doigts dans la prise.

 

20h55: Thomas ne s'est pas laissé embarquer par le tempo, en tous cas c'est Sinclair qui l'a dit. Du bleu partout. Rien à dire. Je ne sais pas quelle était la chanson, on est à fond dans le concept 2008.

 

20h56: Dédé est en forme il a déjà dit Dyonisaque et vibrations.

 

20h57: Il était temps que quelqu'un salue la performance des musiciens, c'est fait, merci Manoeuvre.

 

20h59: Putain cédric est en cuir.

 

21h02: Il est en cuir.

 

21h03: En cuir.

 

21h04: Pour le "jury 2009"*, il n'est pas au niveau.

 

21h05: N'empêche que le jury 2008 il a adoré. Il fait moins le malin, l'aspirant.

 

21h06: Sinclair est poète ce soir. "Ta faiblesse c'est quand tu pousses", qu'il dit à Cédric.

 

21h08: Dédé n'est plus avec nous, il est parti chasser le bison.

 

21h10: Nouveauté cette année, Virginie vient tailler la bavette avec le jury. Genre on est trop cosy chez M6.

 

21h11: Premier duo de la soirée. Purple rain. Sinclair il fait plein de mimiques pour faire bien comprendre que putain, ouah, ils emballent fort, chiane et Benjamin. Le jury 2009 aime moyen l'arrangement. En revanche il n'a rien à redire sur chiane.

 

21h12: Le jury 2008 dodeline de la tête en rythme, je vais te dire qu'on est vraiment pas chez les beaufs de la starac, là. On est dans le pointu rock.

 

21h13: Lucille Depardieu chante "Amoureuse solitaire". L'homme connait la chanson par coeur. Si ça se trouve il était gay dans les années 80.

 

21h14: Lio est super émue qu'on ait repris SA chanson rock.

 

21h15: Grosse prise de conscience de Sinclair, "on sert à rien".

 

21h16: J'aime bien quand Manoeuvre il dit Wanda en parlant de Lio. Et aussi quand il dit que les jeunes ils veulent que ça pète et que c'est bien d'avoir la rage. Philippe, j'ai la rage moi aussi.

 

21h19: Christophe avec un K et un V fait son entrée. C'est physique je ne peux pas le saquer. Aucun recul. Avec ses fausses lunettes. Non parce que moi j'ai bien capté que dans les reportages il en a pas des binocles.

 

21h20: Bon d'accord il a un gros paquet.

 

21h21: Sauf que ça ne me fait rien.

 

21h22: Attends, je regarde encore.

 

21h23: Non, rien, vraiment, sans façon.

 

21h24: En plus je veux pas faire ma balance mais il s'est fait faire un balayage, le christove.

 

21h25: Sinclair est pas rentré dedans. Ouf. Il a pas reçu l'émotion.

 

21h26: Manoeuvre nous fait son cours sur Bowie. Oué ça va, nous aussi on sait aller sur wikipedia.

 

21h 34: Julien et ses cheveux sont là. Ils chantent cendrillon.

 

21h35: J'ai l'impression que la grosse commission n'est pas loin.

 

21h36: Laissez ce garçon aller faire caca.

 

21h38: Pour sinclair il a pas trouvé son énergie. Forcément, quand on a l'airbus en bout de piste, on ne peut pas se concentrer sur autre chose. Manoeuvre dit pas autre chose, "on a pas trouvé la délivrance". Beh ouais.

 

21h39: Alors là, attention, grosse prise de risque. Les mecs ils vont dépoussiérer Dancing queen. Au cas où que t'aurais pas repéré qu'on est dans une rock an roll session.

 

21h40: Ycare est à fond.

 

21h42: Rendez-nous Abba.

 

21h43: Amandine tient toutes ses promesses. "Y a du janis joplin", pour l'homme.

 

21h44: J'ai les poils. A y'est. Pas trop tôt. She's the one.

 

21h45: Le jury 2009 est très déçu que ses collègues de l'année prochaine n'aient pas relevé son allusion à Janis Joplin.

 

21h46: Gros coup de mou du bizut.

 

21h50: Tiens voilà Hervé Vilard.

 

21h52: Ah non c'est Jules. Bon, ok, il ne se démerde pas si mal. M'enfin il a fait sa première télé avec Priscilia. Celle de Tchouk-Tchouk. Alors il met des slims s'il veut, moi j'en pense ce que j'en pense.

 

21h53: Lio elle a dit deux fois putain en une phrase. M'est avis qu'elle vient de réaliser pour son pantalon.

 

21h54: Manoeuvre faudrait qu'il fasse gaffe à pas devenir le capello de la Nouvelle star.

 

22h12: Bon ben c'est plié Ycare va se casser. Lio s'est sentie prise en otage émotionnellement. Ben moi c'était auditivement. Et visuellement.

 

22h14: J'veux pas dire mais on sent pas une grande cohésion dans le jury cette année. Et Virginie, elle n'est pas super détendue du string.

 

22h15: "Des notes justes c'est juste des notes". Merci Sinclair.

 

22h16: "T'es entre Achille Zavatta et Raël". Merci Dédé.

 

22h20: Chiane fait du U2 accoustique. Ouh là, elle s'est laissée emporter par son émotion. Pas bon, ça je peux te dire. Le jury 2007 n'aimait pas ça en tous cas. Une artiste, ça transcende ses émotions, ça se laisse pas embarquer.

 

22h22: Lio est de plus en plus vénère, qu'on lui rapporte son futal, putain.

 

22h23: On est en plein dans un débat de haute volée, qu'est-ce qui fait la différence entre la technique et l'émotion ? Nan, je veux pas dire mais définitivement, on est pas sur TF1.

 

22h35: Je viens de recevoir un mail de ma collègue J. Parait qu'Ycare habite dans l'immeuble de notre bureau. Ok, au final je veux qu'il reste. Quand je pense que je suis en congé maternité et que si ça se trouve il va être ami avec Julien Doré et que donc peut-être… Merde. Cette naissance ne tombe pas bien, là.

 

22h36: Cédric aime regarder les filles qui marchent sur la plage. Pfiou.

 

22h38: Ah, Benjamin. Bon ben he's the one too. Non mais voilà, quoi. Lui il met pas des fausses lunettes. Et il a the thing. Le truc. Sans se la péter, rien.

 

22h42: Bon, personne ne me le demande mais je vais quand même le dire. Entre Virginie et Sinclair c'est sûr qu'il y a un passif. Elle le regarde comme on regarde un mec qui vient de nous plaquer. Mais qu'on en voudrait bien quand même encore un peu. Pourtant je confirme que c'est pas avec lui que je l'avais vue dans un bar en novembre. Et beh, Virginie, t'es une gourmande.

 

22h44: Je rêve ou Cédric vient de faire un clin d'oeil à Virginie ? Non mais il les lui faut tous ou bien ?

 

23h09: Nan mais t'y crois que Maitre Nadjaar il a compté toutes les voix pour RIEN ? Que même pas y'en a un qui se barre ? Je trouve ça intolérable. In-to-lé-rable. Où on va là ? Hein ? Pas bien loin, moi je te le dis.

 

* Le jury 2009 c'est l'homme, pour ceux qui ne nous rejoignent que ce soir.

Bannière, sexe et ladies…

Forcément, avec cette échographie qui a eu lieu à 19h30 au lieu de 18h00 et tout ce qui s'en est suivi, aujourd'hui c'est à nouveau bref.

 

Mais je voulais tout de même vous donner les résultats de ce faux concours de bannières. J'aurais aimé joué les Jacques Martin mais en même temps, je pense malgré tout que c'est important que cet endroit ait une identité propre.

 

Donc après m'être pris la tête, avoir pleuré – je te rappelle que je pleure actuellement pendant les publicités surtout celles pour les knackis – m'être lachement reposée sur l'homme puis sur mes amies dotées du bon goût que je n'ai pas reçu en héritage à l'instar de Nana Mouskouri, j'ai finalement décidé d'être une grande fille et de prendre MA décision.

 

Et ce sera donc une bannière de SouslesMots qu'on est en train de fignoler mais en gros ça va donner ça:

 

Je vous avoue que maintenant que le choix est fait, je préfère qu'on évite de revenir sur toutes celles qui auraient mieux fait affaire. Même si je comprends évidemment que chacun d'entre vous ait eu sa préférence. Je remercie surtout toutes les personnes qui ont proposé quelque chose et rappelle qu'une place vous attend au théâtre, d'autant que c'est officiel, on est PROLONGES !

 

Edit: Aujourd'hui je suis là aussi… chez les Ladies… qui ont un peu chaud au… en ce deuxième jour du printemps…