Catégorie : Je vous raconte ma vie

Bonne fée

En attendant un billet – si d'aventure mes amours, ma chair, mes tripes m'en laissent le temps – je ne résiste pas à l'envie de vous montrer un nouveau dessin de Luria que j'aime d'amour. Luria, je n'ai même pas pris le temps de te remercier tellement je suis une buse ingrate et débordée – qu'on me débarrasse deux heures de mes amours, ma chair mes tripes et vous verrez, je répondrai aux mails, j'écrirai de vrais posts, je redeviendrai blonde, je n'oublierai plus de mettre du déodorant, je réaliserai qu'il existe d'autres chaussures que les Birkenstock et j'arrêterai de manger des granolas à quatre heures, promis.

Même que éventuellement aussi mon soutien gorge ne sentira plus le lait caillé rapport que je prendrai le temps de le laver.

Tiens, c'est étrange, y'a plus personne là ? Ah, vous êtes allés vomir, ok.

Bref, voici l'oeuvre de Luria que j'aime d'amour, donc, et pas que parce que je me trouve trop belle quand elle me dessine et qu'on voit bien, là, que j'ai à peine 26 ans.

Raconte moi ta rentrée…

Bon les enfants, jeudi, je suis bombardée rédac chef d'un jour sur LadiesRoom à l'occasion d'une journée spéciale rentrée des classes. Du coup, si vous avez envie de parler de votre rentrée à vous de quand vous êtiez petite, de celle de vos lardons que c'est trop génial de s'en débarrasser après deux mois à planifier qui va les garder ou alors de comment c'est trop le cafard de laisser partir poupette dans la jungle de la maternelle avec son gros cartable qui la fait pencher en arrière, envoyez-moi vos textes.

Les plus géniaux, les plus émouvants, les plus trop bien écrits seront en une de Ladiesroom jeudi.

D'avance merci et donc si inspiration il y a, envoyez-moi ça à cette adresse: cfrancfr(at)yahoo.fr

Je précise que je n'ai rien à gagner dans cette histoire, que je suis pigiste pour Ladiesroom, certes, mais qu'en l'occurence je joue les rédacs chef pour de rire et pour de rien et que ça me ferait juste plaisir que mes coupines de blog soient en haut de l'affiche ! 

Histoire de pomme, d’arbre et de cheveux

A y'est, je suis de nouveau parisienne ! Mais patience, je ne posterai vraiment que lundi, je m'octroie encore quelques heures de rien faire à part donner le sein – ce qui occupe les trois-quarts de mes journées, merci l'allaitement à la demande.

Tout va bien en tous cas, chaque doigt de la main se porte comme un charme, le petit riquiqui autant que les autres.

Niveau coiffure on atteint des sommets et quand au poids, on va dire qu'elle et moi on zermate à donf.

Ben ouais, l'allaitement à la demande, c'est quoi à part du zermati qui s'ignore, hein ?

Du coup, moi aussi je mange à la demande. 

Et tu sais quoi ?

ça marche. Je te jure.

Allez, je te parlerai de tout ça plus longuement dans les jours à venir, ma cocotte.

Et parce que je t'aime et que je ne suis pas restée insensible aux mails m'implorant de remontrer le visage de mademoiselle pimprenelle, je ne résiste pas à te montrer, preuves à l'appui, que la pomme ne tombe jamais très loin de l'arbre… 

 

  Edit: Désolée pour ce post un peu anarchique et codé par moments. Si le verbe "zermater" ne vous dit rien, cherchez du côté de Zermati !

On the road again

Et oui, après un été passé quasi intégralement à Paris à attendre le bon vouloir de miss pamplemousse, je prends la tangente. Enfin quand je dis "je", c'est un peu réducteur, hein.

ON prend la tangente. Tous les cinq. Direction le sud.

D'avance je présente toutes mes excuses aux passagers du TGV que nous nous apprêtons à prendre. Pour l'odeur et les bruits, pour les douze valises, les engueulades inévitables et le vomi de ma grande. Oui, vraiment, pardon.

En même temps ces morpions paieront un jour ou l'autre vos retraites. Ou pas.

Je reviens dans dix jours, avec je l'espère un peu plus de vigueur et un ventre un peu moins gélatineux. Je sais, ça ne se voit pas à travers l'écran mais la situation est proche du catastrophique en ce qui concerne ma masse graisseuse.

Je vous remercie à nouveau pour tous vos messages et j'ai hâte de vous retrouver, promis, des anecdotes j'en ai plein. Seulement voilà, pour l'instant je suis tellement épuisée – et pourtant la miss a l'élégance de ne se réveiller qu'une fois dans la nuit, une fois de trop cela dit – que je n'arrive pas à mettre tout ceci en mots.

Allez, bonne fin de mois d'août et rendez-vous le 30 ! 

Montrez moi ce sein que je veux voir

Avant de m'écrouler, je ne résiste pas au plaisir de vous faire un compte rendu de la journée (c'est que j'y prends goût moi au blog) qui peut se résumer de la manière suivante : Rose au sein droit, Rose au sein gauche, Rose au sein droit et ainsi de suite.

Je viens de les quitter et ma gloutonne de fille était encore pendu au garde manger de sa mère. Qui, il est vrai, lui offre un mamelon au bout de 3 dixième de seconde de pleurs.

Résultat : je vous informe officiellement que votre blogeuse préférée a eu sa montée de lait avec 1 jour d'avance (Guiness Book).

Ah et puis, ce matin, quand je suis arrivé et que je lui ai demandé si elle allait bien, elle m'a répondu oui et a… immédiatement fondu en larmes.

Autrement, vu les allés et retours qu'elle fait, elle va être fin prête pour les JO.

Et incroyable : ce matin, elle a pu manger une… biscotte. Encore plus ouf : elle s'est douchée, lavé les cheveux et enlevé son pansement toute seule.

Bref, Caro pète la forme (ses tétons un peu moins).

Bises à toutes

L'Homme

 

Edit : j'ai pensé mettre en illustration une poitrine féminine, voire un mamelon. Mais je me suis dit que ça pouvait être déplacé. Pourtant les héros de ce jour sont clairement les seins de Caro ou du moins ce qui va en rester. Je m'inquiète bcq pour eux.

 

La vie est belle

Juste un petit billet pour vous dire que tout va bien du côté de la Pitié-Salpétrière. Rose mord la vie à la pleines dents ou plutôt s'est donné comme challenge d'aspirer le plus longtemps possible et le plus fort possible les seins de sa mère. Caro est en pleine forme. Elle m'épate littéralement. Elle ne se plaint jamais, a toujours le sourire aux lèvres, s'est très vite mise debout et a même trottiné dans le couloir cet après-midi. Je crois qu'on peut dire qu'elle est aux anges, voire même avec les anges.

Elle sort de l'hôpital dimanche ou au plus tard lundi. Il lui tarde de lire vos si nombreux et si touchants commentaires. Je doute fort qu'elle puisse répondre à vous tous. Mais merci pour vos jolis mots et vos affectueuses pensées.

Content aussi que le prénom de Rose vous plaise.

Y a pas de doute, aujourd'hui, la vie est belle.

L'Homme

Edit : j'aurai voulu mettre en illustration les photos des sages-femmes, infirmières, médecins, internes, externes, puéricultrices et – mention spéciale – de l'anesthésiste qui a pratiqué la péridurale qui a tant soulagé Caro pour les remercier de leur gentillesse, de leur dévouement et de leur professionnalisme. Si mère et fille ont lutté pendant 13 heures, l'ensemble de l'équipe s'est battu jusqu'au bout (y compris sur la table d'opération) pour éviter la césarienne. Vive l'hôpital public !

Une rose parmi les roses

Elle s'appelle Rose. Elle est née le 5 août à 14h46. Mensurations : 50 cm, 3,5 kg. Elle est, sans rire et en toute objectivité, la plus belle petite fille du monde. Une bouche en coeur rouge carmin, des cheveux de jais en pagaille et de grands yeux (d'une couleur très incertaine) qui ne cessent de regarder le monde qui l'entoure.

Caroline va très bien. Tout ne s'est pas passé exactement comme prévu. Elle vous racontera. Du moins, je préfère que ce soit elle qui raconte. Elle s'est battue comme une lionne. Et même si son combat de 13 heures s'est achevé par une césarienne, elle a tout oublié quand elle a vu Rosette et aussi quand, après avoir été séquestrée 3 heures en salle de réveil, Rosy s'est jetée goulument sur ses seins. Un appétit d'ogre. Le goût de vivre.

Des bises à toutes

L'Homme 

A star is not encore born

J'ai la lourde mission de vous tenir au courant des péripéties de votre blogueuse préférée et de notre visiblement facétieuse pimprenelle. Je crois que notre Manou de choc qui est montée de la capitale des Gaules pour veiller à nos deux premiers chérubins pendant que l'on végète à la maternité (j'ai peur que l'on finisse par y prendre racine) vous informe régulièrement de la situation. A savoir : pour l'instant, rien, nichts, nada. La miss n'a apparemment aucune envie de quitter le ventre de sa maman. On la comprend ! On a beau lui parler, lui dire que ce n'est pas si mal dehors et même des fois la menacer, rien n'y fait.

Alors, c'est décidé. Demain, on sort la grosse artillerie : plus de sunday caramel (y a un mc do pas loin de la mater), plus de smoothie "énergie fraise" (livré d'un coup de Velib'), plus de chocolat avec des ENORMES noisettes (j'en ai emmené une cargaison). Au régime sec, la demoiselle !! Non, mais. Finis les caprices de diva. Bon, en même temps, c'est normal qu'une star se fasse attendre…

Plus sérieusement, votre ronde adorée va très bien. Ses seins qui grossissent à vue d'oeil aussi (alléluïa). Elle garde le moral (Caro, pas ses seins). La maternité lui va si bien qu'elle a, somme toute, raison la pimprenelle de prendre du rab' .

Elle vous embrasse toutes très fort. Elle est très touchée par vos nombreuses marques d'affection. Et promet de reprendre le clavier dès qu'elle peut pour vous raconter elle-même cette aventure qui, certes joue les prolongations, mais s'annonce d'ores et déjà merveilleuse et unique comme l'est toujours l'arrivée d'un nouvel être parmi nous.

 Je vous embrasse moi aussi (y a pas de raison).

L'Homme

 

Edit 1 : on se demande si la mistinguette, on va pas finir par l'appeler Désirée

Edit 2 : désolé, j'ai pas mis d'image. Primo parce que je suis décidément trop nul côté techno. Secundo parce que je suis claqué 

 

Vive les feux dentifrice

Suis toujours dans les parages, mais pas de billet aujourd'hui, je m'autodéclare en week-end ! Surtout je suis en train de vous concocter, comme l'année dernière, une liste de bouquins pour l'été et mine de crayon – hin hin hin – ça prend pas mal de temps.

Alors je vous souhaite un long et bon we prolongé, une chouette fête nationale et tout et tout. Ici à Paris on a vachement de la chance, une bonne partie des despotes du Moyen-Orient seront là pour nous tenir compagnie avec en tête Bachar El Assad, et ça moi je dis, c'est chouette. A ta santé, Rafik Hariri, notre cher ami.

Allez, pensons plutôt aux feux dentifrices comme disaient encore il y a peu mes enfants. Les mêmes qui aujourd'hui trainent la patte pour me parler au téléphone, rapport "qu'on a rien d'autre à te dire à part qu'on s'amuse bien".

Si, quand même, ma fille était très préoccupée de savoir "comment on sait que le bébé arrive ?". Non "parce que si tu sens rien, il risque de tomber par terre dans la rue, maman".

Ne t'inquiète pas mon amour, je crois que ces événements là, on les sent passer, péridurale ou pas… 

Plein de baisers et dès que ma short list est finalisée, je la mets en ligne. 

Edit: Je suis une dingue des feux d'artifice. Je recommande particulièrement celui de Lyon tiré au-dessus de la Saône, une merveille.

Libre

Elle est libre. Je ne sais pas dans quel état, je me doute que l'enfer vécu durant ces années ne s'effacera pas comme ça. J'imagine qu'après tant de jours plus sombres que les nuits, on reste otage à vie.

Il n'empêche que ce soir, Ingrid Betancourt ne dormira pas sur une paillasse dans la jungle. Bon retour parmi les hommes et femmes libres, Ingrid… 

Edit: A n'en pas douter, certains vont tenter de tirer une quelconque gloire de cette heureuse nouvelle. Mais après tout, peu importe, toujours cette histoire de la fin, des moyens et patin coufin…