Catégorie : Je vous raconte ma vie

Je m’la pète sur les ondes

Hier je suis passée sur Europe 1.

Bon, à la réécouture, je ricane toujours
autant, y'a pas, ça me donne un air très intelligent. En même temps là
au moins je n'ai pas un spot pile poil sur ma ride du lion, moi je dis vive la TSF, quand on a un physique de radio c'est pratique.

L'émission était consacrée à la peur de l'engagement et j'y étais invitée (par téléphone, 3 minutes, n'exagérons rien) pour parler de mon livre que justement, pan, de quoi qu'il parle ? De la peur de l'engagement. Pof, ça tombait bien. Cela dit, si j'avais écrit sur la vie sexuelle des taupes, ça l'aurait moins fait.

Voilà, si ça vous intéresse de m'écouter glousser, c'est ICI, à la 50ème minute environ.

A part ça, bon week-end, si vous n'avez pas vu le Bal des actrices je vous conseille d'y aller, c'est frais et léger, c'est une comédie musicale, ça m'a fait penser à Huit femmes, avec un soupçon de Jacques Demy. Pas du chef d'oeuvre mais un délicieux moment, pile poil ce dont j'avais besoin ce soir là, pour oublier que Bashung avait déclaré forfait.

Allez mes crottes, je te souhaite bien le bonjour. Et une bonne bourre.

Mon destin de Bridget Jones

Juste je voulais revenir sur cette soirée à la nouvelle star. Parce
qu'en en discutant hier avec ma copine Zaz, j'ai réalisé deux choses.
La première, c'est que dans ce genre d'événement je me sens toujours
comme un éléphant dans un jeu de quilles. Et que si j'ai volontairement
insisté sur ma chemise cocoon, j'ai passé sous silence deux trois
autres faits d'arme qui font de moi l'anti-blogueuse influençable (je
pique l'expression à l'une d'entre vous dans les comms, je l'aime bien).

 

Du style: avoir oublié mes cartes de visite faites avec amour sur le site moo (si tu n'as pas ta carte moo sérieux t'es rien qu'une looseuse de la blogo sache le. Bon moi je les ai mais dans mon ancien sac. C'est plus pratique, c'est sûr). Ou alors d'avoir consciencieusement profité du trajet en taxi pour faire un peu de place sur ma carte mémoire de mon appareil (oui, je fais partie de la confrérie des personnes qui téléchargent leurs photos sur leur ordi, sur une clé USB et les développent sur papier mais qui ne parviennent pas à les effacer de leur appareil photo – au cas où y'aurait un incendie -, d'où une saturation de la carte mémoire pile au moment où tu t'apprêtes à prendre LA photo du siècle)l. Conséquence: une heure ou presque dans le taxi à trier les photos et pan, le peu de charge qui restait a fondu comme neige au soleil. D'où les cinq misérables photos sauvées des eaux. Après, plus rien, le grand noir.

C'est pas comme si j'avais passé la soirée avec André Manoukian, Philippe Manoeuvre ou Sinclair en même temps.

J'avais également omis de me laver les cheveux alors que – merci le Mirena parce que je vois pas d'autre responsable – le jour où je les lave pas, en ce moment ils souffrent d'une plateur qu'à côté ma copine Julie c'est Tina Turner. 

On ne parle pas des bottes que au lieu de mettre mes Latina sa mère qui tuent sa race avec leurs 7 cm de talons j'avais mes motardes que j'aime d'amour mais qui ne subliment pas à proprement parler mon mollet.

Bref, j'avais mis toutes les chances de mon côté ainsi que quelques kilos superflus.

Donc ça c'était la première chose que je m'ai dit avec Zaz.

La seconde c'est qu'en même temps, si je n'étais pas aussi mauvaise représentante de moi même et si peu efficace en matière de vente de myself (je viens un peu de me répéter, je sais, c'est pour faire style que je sais faire twister un billet) je ne saurais pas trop quoi écrire le lendemain.

Parce que ne nous leurrons pas, je n'aurai jamais l'aplomb de certaines, le regard de braise des autres. Et finalement, mon côté Jean-Claude Duss qui aurait mangé trop de quatre quart, c'est finalement MA valeur ajoutée. C'est pas franchement glorieux, j'aurais préféré les jambes de Natalia Vodianova, mais voilà, on sait tous ce que je pense de cette salope de Dame Nature.

Mais au final, c'est pas si mal puisque parfois j'arrive à vous faire rire avec ça.

Voilà, mis à part l'indécent jogging autour de mon nombril que je viens d'effectuer devant vous, le message philosophique que je souhaitais vous faire passer avant le week-end c'est que rien ne sert de vouloir être une autre, de toutes façons ça ne marche pas. Et que parfois, ce qu'on déteste le plus chez nous c'est finalement ce qui nous distingue.

Non ?

Allez, je vais aller voir ma copine Eve Angeli maintenant, je sens qu'on peut avoir une conversation de haut niveau, je suis à fond, moi, aujourd'hui.

Bien le bonsoir chez toi.

Edit: La photo vendue à Voici m'a rapporté 10 euros. Non c'est juste pour pas que vous fantasmiez.

Edit2: Cette soirée était plus ouverte qu'elle n'en avait l'air, il suffisait de s'inscrire sur le site de M6 et d'avoir un blog. Donc si vous entendez ailleurs parler avec sérieux d'exclusivité mondiale en avant-première internationale, vous avez le droit de rigoler.

Edit3: Parmi les choses auxquelles penser la prochaine fois: ne pas me coller sous le plafonnier avant la prise de vue. Histoire d'éviter de mettre en évidence mon front. Avec sa fossette.

Boy’s don’t cry

Hier je relisais les commentaires que vous avez laissé sur mon billet "Raconte moi ta mère". Pour être sûre de mon choix. D'ailleurs je vous mettrai en ligne les 4 textes finalement sélectionnés très bientôt. En m'excusant par avance de ne pas avoir pu les prendre tous. En espérant que personne ne m'en voudra (ça c'est la fille qui a peur qu'on ne l'aime plus qui parle).

Bref, je relisais les commentaires et je me suis aperçue avec stupeur qu'il y en avait un qui m'avait échappé. Et j'ai trouvé que c'était dommage parce que j'aurais voulu pouvoir dire à Sam que… que voilà quoi. Que ses quelques lignes m'ont incroyablement touchées.

Alors je vous le mets comme ça, sans autre commentaire, au cas ou à vous aussi il aurait échappé.

"J'ai toujours été très proche de ma mère. Même si petit(e) elle
m'agaçait parfois avec les traditionnels "mets ton manteau", "tu as
bien pris ton goûter ?", "mouche toi !", en grandissant notre relation
est devenu vraiment importante pour moi. Elle est devenue une personne
à qui j'ai senti que je pouvais me confier et m'a toujours soutenu dans
mes différents projets.

Mais la plus grande preuve d'amour, elle me l'a donné il maintenant à
peine plus d'un an, lorsque, ce fameux soir de décembre, je lui ai
annoncé qu'elle n'avait pas une fille mais un fils… Ce soir-là,
malgré le choc, elle a su trouver les mots justes, me rassurer, et me
dire qu'elle m'acceptait et serait toujours là pour moi.

Depuis, notre relation s'est encore enrichie, j'ai découvert quelqu'un
de vraiment courageux, qui a su m'accompagner dans ma transition et
être là dans ses moments difficiles.

Ma maman c'est un roc. Et je suis vraiment fier d'être son fils."

Edit: J'avais beaucoup aimé ce film et en lisant le texte de sam j'ai eu le visage d'Hilary Swank en tête…

Raconte moi ta mère

Alors aujourd'hui, c'est un concours un peu particulier que je vous propose. Non, pas
un concours pour gagner un cadeau trendy, parce que moi, va savoir
pourquoi, on ne m'inonde pas de cadeaux trendy à offrir. C'est pas
comme la dame, là, qui fait rien qu'à en offrir, même que les gens sont
d'un ingrat je ne te dis que ça.

En fait, je vais t'utiliser, ma crotte.

Pourquoi ?

Parce que je suis une feignasse.

Et aussi une sorte de pygmalion.

Tu ne comprends rien à ce que je raconte ? C'est normal.

Je m'explique, donc. 

Je suis en train de plancher (= je suis grave déjà à la bourre comme tu n'as pas idée) sur un nouvel opus des Gourdes qui traitera des relations mères-filles. Titre provisoire: "Maman faut qu'on le coupe ce cordon !". Sur ce coup ça va être difficile de faire aussi bien qu'Anne-So qui elle aussi a récemment écrit sur le sujet.

Et comme pour les autres bouquins de la collection, j'ai la possibilité d'insérer des extraits de blog dedans. Normalement, je mets surtout ce que j'écris moi, parce que je n'aime pas trop l'idée d'aller picorer à droite et à gauche, même en demandant la permission.

Mais je peux aussi faire appel à la créativité de mes lecteurs/lectrices. C'est d'ailleurs comme cela qu'avait commencé une sacré chouette histoire entre claireddm et moi même. Un de ses commentaires sur la petite souris m'avait tellement plu que je lui avais demandé la permission de le reprendre pour mon livre "Mère indigne". Et de fil en aiguille, on a échangé, échangé, échangé, jusqu'à ce qu'elle finisse par ouvrir son blog, ce fameux blog qu'on aime toutes.

Donc, je me disais que si cela vous intéressait, vous pourrier me raconter dans les commentaires ou par mail (cfrancfr(at)yahoo.fr) ce qu'évoque votre relation avec môman. Cela peut être une anecdote, un portrait, humoristique ou pas. Ensuite, je choisirai (avec l'éditrice) deux (trois si le budget le permet) textes qui me semblent le plus en adéquation avec mon bouquin.

Sachant que ces participations sont rémunérées à hauteur de 50 euros. 

Je sais, 50 euros c'est à peu près la anse d'un sac Balenciaga. Et encore. Une anse. Pas deux, faut pas charrier.

Mais voilà, ça me ferait bien plaisir de lire le nom de l'une ou l'autre d'entre vous dans la si bien nommée "On est pas des gourdes".

Donc à vos plumes boys and girls.

Edit: J'oubliais: le texte ne doit pas excéder 1500 signes. Pile poil l'espace qui vous est imparti dans l'espace commentaire. Elle est pas belle la vie ?

Edit2: Si 1500 signes c'est vraiment trop court pour raconter votre mère, faites plus long, on s'arrangera. 

Edit3: Si, elle est belle la vie.

Edit4: Attention, pas de "han, mais moi je n'écris pas bien et gnin gnain gnain". Ce qu'on veut c'est du style "blog", léger, naturel, pas du sophistiqué alambiqué. Donc si, tu peux le faire. Bordel.

Let’s hope


"j'ai hâte de changer le monde avec Barack", a déclaré hier, en toute simplicité, notre
présipotent. Jamais en reste, Ségolène a quant à elle rappelé que les
équipes d'Obama étaient venues voir son fief de campagne en 2007.

Probablement qu'ils s'en sont inspirés…

… Histoire de ne pas reproduire les mêmes conneries.

Bref,
malgré notre paysage politique consternant, je n'ai jamais rêvé d'être
américaine, mais enfin hier, tout de même, c'était frissonnant tout ça,
non ? Je ne suis pas tellement pour les idolatries (sauf en ce qui
concerne Hank Moody, Jack Bauer et Docteur House, que des mauvais
garçons en plus, mon dieu je ne suis qu'un cliché) mais il faut bien
admettre que le discours de Barack Obama était d'une grande force.
Alors let's hope…

Ah et le meilleur pour la fin, le toujours
perspicace et pertinent Estrosi qui en est convaincu, tout ça c'est
grace à Sarkozy…

Enjoy !

 

Un billet pour rien

Bon, j'ai un up and down dans les cartons, j'ai au moins deux ou
trois coups de calcaire sous le coude et une recette trop cool spéciale
"c'est la crise" sur le feu.

Mais pour aujourd'hui ça ne sera
rien de tout ça, je suis tout simplement out of order, trop gros lundi,
trop petite nuit, trop pas assez de calins avec chéri-chéri, trop envie
d'avoir du temps en plus, trop de principe de réalité à se cogner.

Il y a des moments dans la vie où prendre LA décision devient une obsession sans que pourtant on y parvienne.

Il y a des moments dans la vie où on voudrait que ce soit l'autre qui nous pousse d'un côté ou de l'autre de la rue pour qu'une bonne fois pour toute ce soit réglé.

Et comme on est une fille de mauvaise foi, on se dit secrètement qu'en plus, s'il s'avère que le choix n'était pas le bon, on pourra toujours lui dire que tout est de sa faute.

Malheureusement, il arrive un moment dans la vie où personne ne peut décider à notre place….

Bonne journée à toutes, héroïnes du quotidien qui parvenez à jongler entre boulot, bébés, bobos et baisers. Nous sommes des reines, nous sommes des rocs, nous sommes de sacrées bonnes femmes moi je vous le dis.

Je sais, le prix des fleurs n'est pas cher aujourd'hui mais si nous ne nous les offrons pas de temps en temps, qui le fera ?

Edit: La photo ? Ah, ben c'est pour se donner du courage. Je viens de finir la saison 2 de Californication – illégalement évidemment – et comment te dire ? Ce mec est tout simplement très très très bandant. Un big up pour Hank Moody, moi je dis.

 

L’info du vendredi

Tu connais le journal Vendredi ?

C'est
un nouveau canard qui parle rien que de la toile. De ce qui a fait
jaser, des débats qu'il y a eu, des histoires de blogueurs. C'est la
gazette du net, quoi.

Mais sur papier.

Moi je trouve le pari amusant. 

Bon,
je ne vais pas en faire des tonnes parce que quand je t'aurai dit que
je suis dedans et même que certains d'entre vous aussi, tu vas penser
que je lui graisse la patte au vendredi rien que par reconnaissance.

Et tu auras un peu raison, ne nous voilons pas la face, Boniface.

N'empêche que voilà, mon billet sur Rachida a attiré l'attention des
gens du Vendredi. Ainsi que vos commentaires (Missgavotte, Nunue et
Claireddm, vous êtes dans le journal aussi !)

D'ailleurs y'a pas que moi, y'a aussi l'excellent blog d'Olympe, celui de Malakine, de Bulles d'info et de Laloute qui sont cités.

Bref,
je vous mets le truc ci-joint mais ça m'étonnerait que tu y voies grand
chose. En même temps, c'est rien qu'un billet que tu peux relire ici.

Sauf que c'est dingue comme je me la pète à mort.

 

Donnez votre sang, c’est urgent

 

 

 Je sais, c'est facile de ma part de te demander d'aller te faire
pomper, pas le dard mais les veines, alors que moi j'ai dispense de
piquouse rapport à ma condition encore trop récente de femme enceinte.

Tain, si ça se trouve Rachida elle s'en cogne, elle passe outre et elle fait don d'organes en plus de ministre.

Bon, sérieusement.

Moi j'avoue, j'aime bien donner mon sang.

ça me donne de l'importance.

Franchement, je ne rigole pas, je me sens TROP héroïque une fois sur mon brancard reliée à une poche qui se remplit tout doucement, sous la tente du parvis d'Italie2 (c'est là que je vais, c'est mon coin à moi, tu vois). A chaque mouvement de la pompe, je pense que je suis en train de sauver une vie. Et crois moi, y'a pas plus valorisant.

En plus la dernière fois, le médecin était vraiment très beau et j'ai bien senti qu'il était très impressionné par mon courage. Il s'est passé un truc très intense entre nous, je préfère d'ailleurs ne pas m'étendre, ça relève du spirituel, tu pourrais pas comprendre.

Après que t'as donné, on te sert un café, on te donne un sandwich, on te bichonne.

Moi parfois c'est à ce moment là que je m'étourdis. 

Surtout quand le beau médecin libanais est là.

Quand c'est l'infirmière ukrainienne, je m'abstiens.

 Voilà, un jour, même, je vous ferai un minute par minute sur le sujet, y'a matière. Mais là, surtout, y'a urgence. Les stocks sont au plus bas et lui, là, elle, là-bas, moi, peut-être, mon bébé, si ça se trouve, tout ce monde là a besoin de toi.

Ou plus exactement de ton sang.

Pour tout savoir sur comment, quand, où, qui, va sur le site du don du sang.

Merci.

Edit: Si tu es blogueur, n'hésite pas à faire tourner l'info. C'est pas du billet sponsorisé, mais ça mérite du buzz, non ?

It’s so quiet…

Voilà, on est vendredi. Un grand merci à Maud, Gloria, Alabama, et Sous les mots pour ces photos si belles. Elles m'évoquent la chanson de Bjork: It's so quiet…

A part ça, je vais être brève parce que très
franchement, j'ai l'impression de finir cette semaine avec la moitié de
mon cerveau et le corps broyé.

Mais voici un petit bilan tout de même après cinq jours de reprise…

– L'avantage quand on travaille, c'est qu'il y a le vendredi. Et vendredi ça rime avec samedi.

– Quitter l'iroquoise lundi matin m'a donné l'impression qu'on m'arrachait le coeur à main nues.

– Le premier trajet vers le boulot s'est effectué en ravalant tant bien que mal mes larmes.

– Quand je récupère mon bébé, il sent un peu le graillon.

– Entre la galette et les chocolats de la nouvelle année j'ai au bas mot pris deux kilos.

– Le matin, réussir à faire partir trois enfants dans deux lieux différents, habillés décemment et les dents lavées pour les deux premiers est un défi beaucoup plus stratégique que celui consistant à trouver un accord de paix au Moyen-Orient. Sur le lot, un des trois grumeaux d'ailleurs est resté en pyjama toute la semaine. On se demande lequel.

– Je ne garantis pas que TOUTE la famille se soit lavé les dents TOUS les jours.

– L'iroquoise est sûrement brisée dans l'intérieur de son corps de ne plus voir sa mère 24h/24 mais elle le cache plutôt bien

– L'homme n'est pas certain d'être ravi à la perspective de ne plus manger autre chose que des croque-monsieur pour les dix années à venir.

– Les enfants en revanche applaudissent le retour de leur mère au travail. Rapport aux croque-monsieur.

– Le baby-sitter du vendredi a la gastro.

– Celle du lundi n'a pas donné signe de vie.

– Manou et Padom, les nounous d'enfer que sur M6 ils sont méga jaloux, sont repartis hier. Du coup ce matin PERSONNE ne s'est lavé les dents. Et un des trois n'avait pas forcément les fesses très propres. On se demande lequel.

– Parfois, dans la journée, je pense tellement fort à Rose que j'ai du lait sur mon chemisier.

– Au travail, les gens ont eu l'air surpris de me voir les dix premières minutes. Après, c'était comme si je n'avais jamais été absente. Moi je dis, plus de peur que de mal.

– Quand je suis arrivée devant mon boulot, j'ai composé le code d'entrée, il ne marchait pas. J'ai sonné et demandé le nouveau code. On m'a répondu, étonné, "mais y'a pas de nouveau code". En fait, si, y'avait un nouveau code. Depuis le 14 juin. Comme quoi, "nouveau" ça veut tout dire et rien dire.

– Il y a un nouvel endroit où tout le monde mange à midi. Même que les serveurs connaissent mes collègues par leur prénom. Et moi, non. J'ai l'impression d'avoir changé d'école et de devoir me refaire toutes mes copines.

– A côté de moi il y a une petite nouvelle. Sauf qu'elle n'est pas plus nouvelle que le code, en fait. Et qu'elle m'a expliqué comment se servir du nouveau logiciel informatique. Alors qu'elle a maximum 13 ans et demi.

– Quand on est pas là, d'autres gens font votre travail. Et parfois, aussi bien que vous. Même qu'on aurait un peu espéré que ça ne soit pas le cas.

– S'il est une phrase de patron qu'elle est bien vraie, c'est que personne n'est irremplaçable. 

Sauf mes trois lardons. Même celui qui sent le graillon. Et qui n'a pas les fesses propres. Et qui vit en pyjama.