Catégorie : Je vous raconte ma vie

Le jour où j’ai cassé mon image dans une roulotte

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Le week-end dernier, on s'est donc mis en danger ma petite famille, nos copains et moi. Je veux dire par là qu'on a franchi le périphérique, ce qui vous vous en doutez n'a pas été facile. Déjà qu'aller au centre commercial du Kremlin Bicêtre me demande une semaine de préparation psychologique. Vous imaginez Fontainebleau, autant dire que je l'ai vécu comme une mise à l'épreuve de la vie.

Le pire dans tout ça c'est qu'il n'y avait pas une seule glace en pied dans la roulotte pour checker mes tenues, ni d'influentrice pour me dire si mon gilet loose gris – j'ai déjà dit que j'adore les gilets loose gris ? – était correctement twisté par ma robe bustier de chez Comptoir des cotonniers. Bref, un week-end à gober du xanax en priant que deux jours dans ce trou perdu où la 3G ne passait pas ne me vaille pas la perte d'une dizaine de followers sur Twitter.

Je préfère ne pas vous raconter la crise de panique au restaurant collectif de l'UCPA. Pas un Gü à l'horizon, pas un cupcake à photographier. On me croit on me croit pas mais je serais prête à parier que ces bouseux n'avaient jamais vu une verrine.

Consternation et frissons.

C'est simple, quand j'ai vu au retour, le panneau "A6 – BP : 6 minutes", j'ai joui. Sans stimulation manuelle ou autre. A la porte d'Italie j'avais ruiné le siège de la Fiat 500.

Je vous laisse malgré tout avec quelques photos de ces instants durant lesquels il a fallu mobiliser toute la force intérieure que j'ai dans mon inside profond pour éprouver un peu de plaisir.

Edit: Sans rire, Les roulottes de Bois le Roi à 60 bornes de Paris c'est un havre de paix, un plaisir à moins de 100 euros la nuit pour 5 et la certitude de réaliser un rêve qui me taraudait en ce qui me concerne depuis la lecture à 8 ans d'un fameux Club des cinq: Dormir en roulotte.

Edit2: Je tiens par ailleurs à m'excuser auprès de mon lectorat, celui qui vient ici essentiellement pour mes photos. Il se trouve que j'ai pété mon appareil en enfilant brutalement un tutu – à cause que j'ai maigri je ne maitrise plus mes mouvements – et que j'ai par conséquent utilisé une merde de compact numérique à deux balles, du genre qu'on ne trouve que dans les coins les plus reculés. Style à la Fnac de Lyon.

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ça ce sont les roulottes la nuit quand on est arrivés, j'étais émue. Limite je voulais qu'on m'appelle Claude.

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Cinq minutes après qu'on ait déchargé les voitures, les gamins, jamais avares d'une connerie, avaient trouvé le moyen d'écrire ça sur la route qui menait à nos habitations, à l'aide d'une pierre calcaire. Je ne suis pas sûre qu'ils seront de gauche.

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ça c'est notre jolie table inspiration Conran Shop. On avait emmené un peu de presse libertaire. Ah parce que je ne vous ai pas dit ? Depuis que j'ai perdu du poids, je vote à droite. Et donc je lis le Point *.

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Là c'est Helmut devant sa mini maison. Je ne suis pas sûre que ça se voie, alors je préfère préciser que son bloomer c'est du Bonpoint.

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J'aurais préféré que les rideaux soient en Liberty, mais j'ai respiré avec le ventre et l'angoisse est passée.

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Si on ne tient pas la preuve tout de même que le orange et le rose se matchent merveilleusement bien, je veux bien boire cul-sec ma crème de la mer.

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Comme on n'avait pas de place pour emmener avec nous notre jeune fille au pair et accessoirement boniche, c'est Rose qui s'est collée au ménage.

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Là j'ai beau essayer de trouver une connerie à écrire, tout ce qui me vient à l'esprit c'est… joie de vivre…

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… lumière…

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Connerie… (mettez deux garçons de 10 ans ensemble pendant plus de 30 minutes et y'a moyen qu'ils fassent preuve de créativité)

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Triptyque d'un week-end réussi

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Fraternité

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Sororité

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Et je finis avec les plus jolis ânes bâtés du monde.

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* Le Point était fourni avec la voiture de location, je préfère préciser on sait jamais.

EDIT FINAL: Ce billet est écrit avec une légère dose de second degré, il faut manifestement le préciser., c'est juste une réponse en clin d'oeil aux commentaires sur les deux derniers billets, et . Il n'y a pas de bouseux à fontainebleau pas plus qu'à Nemours ou Thiers. Ou Annonay. Et je parviens totalement à respirer hors de Paris. Par contre j'étais assez estomaquée qu'on me fasse payer ma roulotte. A moi, quoi. Merde.

Ah et après c'est fini: le bloomer d'Helmut n'est pas un bonpoint. Ma fille salit des fringues à moins de 50 euros le body. Question de principe.

Un ego de taille

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Il y a quelques jours, j'ai fait un ménage de printemps dans ma penderie. Je vous arrête de suite, rien à voir avec l'envie de me débarrasser d'habits trop grands. Simplement un constat imparable: sans prise en main de la bête, tout menaçait de s'écrouler. Sans compter que ma femme de ménage adorée, également nounou du soir de Rose, ne cachait plus depuis des semaines son intention de me claquer sa démission si je ne faisais pas preuve d'un minimum de bonne volonté.

Bref, j'ai donc été dans l'obligation de me séparer d'une partie de ma garde-robe. Et de fait, bazarder les pantalons trop grands s'imposait assez naturellement. Sauf que 1) je déteste jeter (en l'occurence donner à Emmaüs mais on m'a comprise), 2) me débarrasser de ce qui m'allait encore il y a six mois et qui j'en suis convaincue pourrait s'avérer être à nouveau à ma taille dans un futur plus ou moins proche me terrorise.

N'ayant pas de dressing immense me permettant d'entreposer un container de fringues en 44 / 46, je m'y suis toutefois résolue. Résultat: de la place en veux-tu en voilà dans mon armoire pour des craquages à pois ou à rayures, ajustés à mon corps d'aujourd'hui.

Je voudrais bien écrire que cette expérience m'a permis de me sentir plus légère et de tirer un trait sur des mois de mal-être.

Hélas, la vraie vie ne fonctionne jamais comme un roman de filles. Et la vérité, c'est que depuis, j'ai des envies incompressibles de chocolat. Ou de frites. Pourquoi ? Parce que je crois que je suis littéralement terrorisée à l'idée de reprendre le moindre gramme et de me retrouver à nouveau un matin sans rien qui m'aille. Peur assez dérisoire au regard de ce qui se passe à Gaza, on est d'accord. Mais à mon petit niveau de femme égo-centrée, peur de taille (hu hu hu) quand même.

Tout ça m'a fait réfléchir et si je devais recommencer ce ménage, je garderais quelques jeans trop grands. Pas pour me souvenir de ce que j'étais il y a peu, simplement pour m'épargner la pression. Cette pression qui me fait manger. Pour me rassurer, me rappeler que quelques kilos repris ne m'empêcheraient pas d'aller travailler, puisque les bons vieux futals veillent au grain.

Entracte.

Fin de l'entracte.

Je profite par ailleurs de ce billet pour revenir sur cette photo postée vendredi et sur le fait que oui, clairement, ne nous cachons pas derrière le petit doigt, je m'expose plus qu'avant.

Pourquoi ?

Certainement parce que je m'apprécie plus sur les clichés récents. Mais pas que. Il se trouve également que durant, je dirais, les 3 premières années de ce blog, j'étais pour ainsi dire planquée. Il me semblait inconcevable que mes employeurs découvrent cette activité du soir, pas parce que je me rendais coupable de quoi que ce soit mais parce qu'au départ, je n'avais pas envisagé que ces écrits soient lus par plus de 10 personnes, que je m'y livrais avec toute l'impudeur dont je sais faire preuve et que donc, voilà, l'idée n'était pas de me montrer.

Et puis les choses ont évolué, les lecteurs se sont faits plus nombreux, il est apparu que pas mal de mes collègues connaissaient l'existence de ces pages, que personne n'a semblé y voir de problème et que surtout, j'ai décidé de ne plus vivre dans la peur d'être "découverte". Parce que c'est intenable de trembler à l'idée d'être outée. Et qu'il est temps d'assumer ce qu'on est. Or ce que je suis, c'est une personne qui travaille le jour, en l'occurence dans un média et qui le soir et les week-ends s'adonne à sa passion: bloguer. Rien qui devrait la faire se sentir coupable. D'où la disparition de cette réticence à me montrer.

Je rappelle par ailleurs que j'ai mis en ligne il y a plus d'un an, au plus fort de mon poids, une photo de Manoeuvre, Sinclair, Dédé et moi. Une photo qui m'avait valu un commentaire adorable sur le mode "mais qu'est-ce que tu es laide". Le genre de mots qui même écrits par le dernier des crétins te crève le coeur, parce que c'est comme ça, on peut avoir une assez haute idée de soi et s'effondrer pour une insulte d'un anonyme décérébré. J'avais aussi posté des photos de moi enceinte, de moi mariée, de moi en bottes duo-boots, de moi en maillot xxl et j'en passe. Bref, oui, bien sûr, il y a cette jouissance absolue de regarder un cliché de soi et de se dire "ouah, c'est moi cette fille que je trouve presque jolie ?". Et la vanité qui suit, de la montrer à ceux et celles qui ont été témoins de mes errements. Mais il y a aussi cette prise de décision de ne plus se cacher tout court. Qui n'a rien à voir avec la perte de poids. Mais tout avec l'acceptation de soi.

Edit: Il me vient à l'esprit que je n'ai pas forcément dit l'essentiel. Il faut être sacrément narcissique pour bloguer. Avec ou sans photo. Pourquoi on en vient là, pourquoi ce besoin de parler de soi et de ce mettre en scène ? Je me posais déjà la question il y a quatre ans, au tout début. Et je n'ai toujours pas la réponse…

Edit2: Ekat, il me semble que c'est toi qui m'avait justement posé cette question sur que faire des anciens vêtements… Je te réponds ici plus longuement que par mail, pas sûre de t'aider plus !

Edit3: Des bises à Emmanuelle, rencontrée devant ma roulotte ce we, pour lui dire que le soir même des jeunes enterraient la vie de jeune fille d'une des leurs et que ma foi, ça m'a eu l'air de très bien se passer 😉

Quart d’heure narcissique


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   Quart d'heure narcissique. Je crois ne m'être jamais autant appréciée sur une photo. Ok, le micro est un poil obscène. M'enfin y'a pas à dire, les photographes professionnels sont capables de sublimer leur modèle. Celui-ci est même arrivé à donner l'impression que je suis détendue alors qu'à l'instant précis, j'avais le kiki serré comme un string.

N'empêche que plus ça va et moins je regrette cet achat totalement impulsif à pois.

Merci pour vos messages adorables hier, l'objectif n'était pas de me plaindre, simplement d'expliquer les raisons pour lesquelles j'ai un peu de mal à écrire en ce moment. Je rejoins en tous cas celles qui confiaient cette impression actuelle de vivre dans une anxiété et une tension permanente. Je ne crois pas me souvenir d'avoir ressenti jusqu'alors une atmosphère aussi particulière…

Tu sais c’est pas si facile…

Ordi
Parfois, souvent, dans les commentaires ou même dans la vraie vie, on me pose cette question: "mais comment fais-tu, pour tout gérer, ta vie de famille, ton boulot, ton blog, ton mari, ta carrière de photographe ?"

Si la plupart du temps, je ne vais pas vous mentir, ce type de remarque me flatte énormément – euphémisme -, je me sens parfois un peu gênée.

Parce qu'au risque de briser un mythe, la vérité, c'est que je gère… mal.

J'entends par là que non, le temps n'est pas extensible, non je n'ai pas le don d'ubiquité et re et triple non, je ne suis pas particulièrement bien organisée, du genre à faire des rétroplanning ou des cahier avec des codes couleurs pour les choses urgentes à faire. Au contraire de ma copine Mimi, pour moi l'incarnation de la femme organisée, j'entends.

Alors quoi ?

Alors il y a des arbitrages. Et ça me coûte de l'admettre, mais forcément, certains souffrent de ces arbitrages. Les premiers, ce sont mes enfants. Que je vois peu et souvent mal. Comme un tas de mères qui travaillent, hein, attention, ce billet n'est pas un mur virtuel de lamentations, juste une nécessaire mise au point.

Donc, mes enfants ne sont pas, au quotidien, toujours ma priorité. (attention, la phrase précédente n'est pas hyper facile à écrire pour moi et devrait me coûter quelques heures chez un professionnel). J'en veux pour exemple cette fameuse journée ministérielle (pendant laquelle je n'ai pas renversé de coca sur quelque maroquin qui soit, merci au passage de vous en être inquiétés). Ce même jour, ma fille avait une sortie de classe, LA sortie de l'année, à laquelle elle m'avait supplié de venir. Même que si je ne venais pas, on serait obligé d'annuler ladite journée, en raison d'un nombre insuffisant de parents accompagnateurs.

Pour accéder à cette demande, il aurait fallu poser une journée de congés – qui se font rares à cette époque de l'année – ou pire, simuler une gastro ou que sais-je pour pouvoir m'absenter.

Au final, j'ai opté pour le départ à 5h45 en avion, alors que je déteste 1) me lever à l'aube, 2) prendre l'avion. Pourquoi ? Parce qu'en ce moment, situation critique au niveau du boulot de l'homme oblige, je n'ai pas vraiment intérêt à me distinguer pour cause d'excès de maternité. Mais aussi, soyons honnête, parce que ce type de déplacement est excitant, qu'il s'annonçait intéressant et que dans le métier que j'exerce, c'est le genre d'opportunité qu'on ne refuse pas. Le pire, c'est que bien sûr, j'ai culpabilisé et même hésité. Mais qu'il y a de fortes chances que si cela se représentait, je ferais le même choix (pas super sûre de la concordance des temps s'agissant de cette dernière phrase).

Parfois, je vous rassure, c'est probablement le boulot qui pâtit. Parce que nécessairement, de temps en temps, j'arbitre dans l'autre sens. Mais je dois bien me rendre à l'évidence, c'est tout de même beaucoup plus rare.

Souvent, aussi, c'est le churros, qui râle. Parce qu'un blog, même si ce n'est pas flagrant, ça prend du temps. Et comme de 9h à 20h c'est the regular job et que de 20h à 21h30, c'est le temps du repas et du coucher des nains, il reste la tranche 22h – 23h30 environ. Un jour, je me souviens, il a eu cette phrase qui a tourné longtemps dans ma tête: "Pourquoi as-tu besoin de mettre un écran en permanence entre toi et le reste du monde ?". Est-ce besoin de préciser que ce n'était pas vraiment dénué de tout reproche ?

J'ajoute, pour couronner le tout, que je suis inapte à tout ce qui touche de près ou de loin à des tâches ménagères (prises en charge par le churros et une femme de ménage que j'ai l'immense chance de pouvoir me payer) et que je suis toujours à deux doigts d'une condamnation par le fisc, pour retards ou erreurs de paiements divers et variés.

Bref, le sens de ce billet, c'était juste de dire que selon moi, personne et surtout pas moi n'a la solution. A l'heure des bilans, quand mes enfants seront en âge de me faire des reproches – et quelque chose me dit que ça approche -, nul doute qu'ils auront de la matière. Alors, bien sûr, je saurai me défendre, argumenter, expliquer que certaines de ces choses qui leur ont volé leur maman leur ont également profité. Mais il faudra bien également admettre que oui, j'aurais pu être différente, j'aurais pu les choisir, eux, plus souvent. Et même sans attendre le jugement dernier, il ne se passe pas un jour sans que mon coeur saigne à l'idée d'être une maman à temps partiel. Il me suffit de compter le nombre d'heures que passe number three avec sa nounou et de le comparer avec mon temps de présence pour avoir envie de donner ma démission dans l'instant.

Et les soirs où je rentre plus tôt et que la même number three m'accueille avec un lapidaire "non, pas maman, veux papa…", autant vous dire que toutes ces conneries sur la qualité du temps passé qui prévaut sur la quantité, ça ne vaut pas tripette.

On pourrait penser que d'être aussi consciente de tout ça pourrait me pousser à changer. Sauf que ce n'est pas si simple, qu'on avance comme on peut, qu'on se bat contre ses angoisses à sa façon, et qu'une des miennes s'appelle le chômage. D'autres vont passer beaucoup de temps à avoir peur d'être quittées, d'autres encore à se rendre le plus disponibles possible pour leurs enfants, parce que c'est peut-être ça qui leur a manqué plus jeunes.

Moi je vis dans la terreur de perdre mon indépendance financière, c'est une névrose comme une autre, qui en vaut certaines, j'imagine. Je vis aussi dans le perpétuel besoin d'écrire ces choses là, de les partager avec une nuée d'inconnu(e)s qui sont devenu(e)s des acteurs à part entière de ma vie. Parfois, à bien y penser, je me dis que ça aussi c'est une sacrée psychose. Mais je sais aussi que c'est devenu un facteur d'équilibre et que vous, derrière votre écran, vous m'êtes indispensables.

Voilà, je ne cherche pas à me faire absoudre de mes péchés, ni à me justifier. Simplement à remettre les choses à leur place : non, je ne suis pas une sorte de femme vishnou qui aurait trouvé comment tout faire bien. Je suis comme tout un chacun, je fais des choix. Contestables et regrettables parfois, ou admirables et appréciables à d'autres moments.

Ni pire ni meilleure que vous, en somme…

Rendez-vous à 5h45 au ministère

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Semaine de dingue qui s'annonce, réveil programmé ce matin à 4h45 pour partir en déplacement sur la journée dans un avion ministériel. Le challenge: ne pas renverser mon coca sur qui que ce soit de plus gradé qu'un garde du corps – quoi que si je pouvais aussi épargner le garde du corps ça m'arrangerait, que personne n'y voie un quelconque mépris pour le petit personnel, mais j'ai déjà inondé le porte document d'une secrétaire d'Etat par la grâce d'une turbulence impromptue et bon, ne tournons pas autour du pot c'était affreusement gênant. Autre challenge personnel: garder à portée de main mon passeport, ma carte de presse et mon sac. Durant TOUTE LA JOURNÉE.

JE SAIS QUE CERTAINS ICI ADORERAIENT QUE JE ME DISTINGUE D'UNE FAÇON OU D'UNE AUTRE MAIS POUR INFORMATION LE BUT DE MA VIE N'EST PAS TOUJOURS DE TROUVER MATIÈRE A GALÉJADES SUR CE BLOG. 

J'AI UNE FAMILLE À NOURRIR, JE RAPPELLE.

Je vais également tenter de rester éveillée jusqu'au retour sachant que dès que je dois me lever avant 6h, je ne dors pas de la nuit de peur de louper l'heure du départ. Autant dire que 4h45 c'est le milieu de la nuit, par conséquent, je pressens la tête de panda toute la journée.

Un bon point, je voyage sans Helmut.

Bref, 3615 ma vie, je voulais tout simplement vous dire un petit bonjour et vous informer que pour une fois, même si ce non-billet a été rédigé hier soir, je serai théoriquement debout à l'heure où il sera publié.

J'envisage d'ailleurs de me coucher habillée pour être certaine de ne pas zapper l'étape "culotte, soutien gorge, collants et cie". Ce serait ballot.

Have a good day, les copains.

Vide dressing grandes tailles et autres infos utiles

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Juste, pour vous dire que j'ai définitivement supprimé le blog hébergé sur Mabulle, parce qu'il n'y avait pas de raison de le garder vu que tout a été récupéré, billets et commentaires, et que vous avez eu presque un an pour mettre à jours vos bookmarks, netvibes and autres delicious. Si certains d'entre vous (au hasard… le churros) continuaient à accéder à ma page par mabulle, ben va falloir changer d'itinéraire parce que vous allez tomber dans un cul de sac.

Par ailleurs, Navie me prévient un peu à la dernière minute mais on sait jamais, il y a dimanche (donc aujourd'hui puisqu'il est 0h05) un vide dressing de grandes tailles à l'espace Kiron, et même que Navie en personne y sera avec tout un tas de sape allant du 40 à 50 ("oui je suis madame yoyo en taille", me glisse navie).

Une façon de trouver des pièces sympas, trendy ET abordables et peut-être de rencontrer des gens sympas, moi je dis. D'autant que l'espace Kiron est dans un quartier très chouette, même qu'il fut un temps où j'habitais à côté. En même temps on s'en fout.

Voilà, bon dimanche les enfants.

Edit: pour le vide dressing, toutes les infos ICI

La Rochelle à tire d’ailes

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Qui dit week-end en goguette, dit bien évidemment désormais, photo-reportage, au plus près du terrain et de la réalité de nos contrées les plus reculées (= sises à plus de 50 km de Paris).

Alors si vous le voulez bien, suivez moi, suivez NOUS que dis-je, sous les arcades de La Rochelle, ville natale du Churros, dans laquelle nous n'étions pas allés depuis un bout de temps, parce que la vie n'est pas un long fleuve pavé de roses et les histoires familiales encore moins…

La Rochelle, c'est bien sûr et avant tout, ses deux tours, dont je ne vous conterai pas l'histoire, on est pas chez National géographic non plus, mais le fait est que comme toute image d'épinal, elle est d'une efficacité redoutable et qu'à peine arrivés, c'est la première chose que l'ont voit ou que l'on cherche, la marque de la ville, en quelque sorte. A contempler depuis les terrasses de la Grand-rive ou de la Marine, deux des spots rochelais par excellence…

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Avec une enfant qui ne jette pas des regards furibonds à quiconque ose poser ses yeux sur elle, au prétexte qu'on a probablement refusé d'accéder à l'un de ses innombrables désirs (passer sous une voiture/ manger une crotte de chien/ sauter dans l'eau du port/ ramasser une vieille clope/ défigurer son frère, mordre sa maman/ passer par dessus le dossier de sa chaise/ fouiller dans le sac à main de la dame d'à côté et je m'arrêterai là, cette enfant étant… créative), c'est encore mieux.

En même temps, tant que son mécontentement se manifeste par un air patibulaire, c'est un moindre mal. Parce qu'on a aussi cette version là, qui se passe de commentaires mais qui fait naitre immédiatement ce type de pensées: "Est-ce que je ne devrais pas, en plus du stérilet, prendre la pilule ET des spermicides ?".

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A La Rochelle, il y a aussi des arcades, partout. Là, je peux vous en donner la raison historique parce qu'elle est d'un bon sens près de chez vous: ça permettait aux gens de se promener les jours de pluie. Bonne nouvelle, l'utilité de ce dispositif n'est toujours pas démentie, des siècles plus tard. Des visionnaires les charentais. Non parce que n'étant pas sponsorisée d'un centime par l'office du tourisme rochelais, je me dois de vous prévenir, il flotte tout de même énormément par là bas. Par chance en ce qui nous concerne, on a eu trois jours magnifiques. Ventés, mais Charentes-maritimes et vent sont ce qu'on appelle des synonymes en langue française.

Sous les arcades, plein de magasins, à en faire perdre leur latin à toutes les blogueuses qui se respectent. Les Maje se succèdent aux Sandro, suivis de près par les Comptoirs. On n'est pas perdus, en somme. Du coup on a fait du lèche vitrine. Au sens propre, hélas. Faudra pas s'étonner pour les aphtes.

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A La Rochelle, il y a aussi le quarter du Gabu, qui donne à la ville des accents norvégiens…

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Enfin et surtout, il y a des plages un peu partout. Bon, en vrai il y en a deux, dont celle des minimes qui est bordée de pins parasols. Par contre parait que pour s'y baigner c'est pas l'éclate à cause de la vase. Je ne saurais pas vous dire, moi plus je vieillis, moins je n'envisage de plonger mon fondement ailleurs que dans la méditerranée.

Par contre, je ne sais si c'est l'accumulation de boutiques edgy ou tout simplement le métier qui rentre, mais on ne pouvait plus m'arrêter de faire l'amour avec l'objectif, en modeuse behavior, à savoir "Je cherche un truc que j'ai fait tomber par terre tout en n'omettant pas a) de faire la gueule, b) de tordre mes genoux". Trop con par contre que j'ai oublié mon tutu à l'hôtel, ainsi que mes sabots vintage.

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Là j'ai toujours pas retrouvé mes clés.

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Du coup, Helmut s'est mise à chercher aussi et je ne voudrais pas sembler présomptueuse, mais elle n'aurait pas un petit mouvement très punkysant du genou ? Blogueuse de génération en génération, un rêve de maman qui va peut-être se réaliser. Je crois que le jour de son premier billet sponsorisé sera le plus beau de ma vie. Consécration.

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Que puis-je vous dire de plus ? Ah, si. Dans le ciel il y avait un cerf-volant bleu. L'occasion pour nous
de découvrir qu'Helmut n'a pas seulement peur du sèche-cheveu…

Larmes

Il a fallu un bon bout de temps pour la calmer. Je me demande si la prochaine fois qu'elle nous fait le coup du "je m'allonge les bras en croix dans la rue façon jésus pour manifester ma contrariété", je ne la colle pas sur une plage au Touquet, moi.

Edit: On peut raisonnablement élire ce billet premier dans la catégorie "titre pourri".

Le calme après la tempête

Fourvière 

Lendemain de tempête à Lyon…

Qui pourrait croire qu'hier le vent
hurlait dans les cèdres centenaires du jardin de mes parents, menaçant
une fois de tomber sur la maison, une autre sur celle de la vieille
voisine. Ce matin, aucun dégât n'était à déplorer, plus de peur que de
mal.

Mes pensées vont vers ceux qui n'ont pas été épargnés,
j'espère de tout coeur qu'aucun des visiteurs d'un jour ou de toujours
de ces pages n'a été touché.

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Lyon

Bagels, vacances et foulard à pois

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On est vendredi, veille pour moi d'une semaine de vacances attendue comme le messie, comme à chaque fois tu me diras.

Ces derniers jours ont été un peu mouvementés et se terminent comme il se doit par une angine carabinée de la demoiselle – malade systématiquement les vendredi veille de vacances, c'est tellement mieux pour le boulot, hein ? – et avec l'impression diffuse que je serai la prochaine.

L'attaque bactérienne devant à mon avis frapper lundi ou mardi, lors de nos deux jours dans un hôtel/spa/relais château/tue sa mère/la classe situé en haute provence. Ouaip, deux nuits et trois jours child free, merci papa merci maman…

Savez quoi ? M'en fous d'être malade, tant que je peux l'être dans de la literie à 12 000 dollars.

Voilà, à part ça les grands étant depuis lundi déjà à Lyon, nous avons retrouvé le bonheur de bouffer n'importe quoi à n'importe quelle heure et notamment… des bagels home made que ma foi je réussis fort bien. J'achète les petits pains chez monop au rayon brioches and co, je les tartine de saint moret, y mets des oignons émincés crus, de l'avocat, de la dinde fumée, de la salade et un peu de savora sur une des tranches pour le côté british.

Ce ne sont pas les plus académiques des bagels mais je ne vais pas aller au bon marché exprès pour trouver du cream cheese philadelphia ou je ne sais où pour dégotter du pastrami. Mais franchement, ils déchirent.

Voilà, sinon j'ai aussi craqué à monop pour un petit fouloir en soie à pois qui fait toute ma joie sur du rouge. On s'en fout ? On s'en fout…

Allez, de mon hôtel de luske, je tâcherai de bloguer, au moins le 2 au soir, premier épisode de la Nouvelle Star. D'autant que cette année croyez moi je vous réserve une sacrée surprise !!!

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