Catégorie : Envie de livres ?

En vrac et pas dans l’ordre

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Dimanche matin, j’ai été réveillée un peu tôt par ma souris. On est descendues toutes les deux dans la cuisine et face au vide intersidéral du garde-manger – je n’ai pas totalement repris un rythme normal niveau courses, je cherche encore où sont les citrons et les grappes de raisin du jardin – j’ai dégainé ma botte secrète: les pancakes. On en a mis un peu partout, il y avait de la farine dans mes cheveux et sur son nez et il a fallu partir à la chasse aux coquilles d’oeufs dans la pâte, mais à l’arrivée, ce sont pas moins d’une trentaine de petites crêpes qui ont fini par dorer. « On dirait de l’écume », s’est ébahie Rose à la vue des bulles qui éclataient à la surface des pancakes lorsqu’on les faisaient cuire.

C’était doux et sucré, et ce petit déjeuner avait un goût de souvenir d’enfance, de ceux que l’on garde dans un coin pour les jours moins fastes. Un instant parfait, que nous avons savouré avec autant d’appétit que le miel qui coulait sur nos doigts, faute de sirop d’érable.

A part ça, quelques brèves sans queue ni tête, parce qu’on peut avoir très envie d’un jogpant tout mou tout doux et être capable de s’ulcérer des propos des dernières éructations de François Fillon non ? (ben si) En lire plus »

Littérature jeunesse: les chroniques de Marje, #11 bis

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Allez, j’ai un peu brutalisé mon interface histoire de vous donner d’un coup le reste de la chronique de Marje, sachez qu’elle est vraiment touchée de votre enthousiasme à chaque fois.

Je vous rappelle que vous pouvez aussi télécharger la chronique dans son intégralité en format PDF : chron11 ou une version adaptée à votre tablette: minitablochronique11

Edit: en cliquant sur les titres des livres vous pouvez les commander en ligne. En lire plus »

Joyce Maynard, « Et devant moi le monde »

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Je l’ai évoqué dans un de mes billets précédents, j’ai donc dévoré « Et devant moi le monde », de Joyce Maynard. Un bouquin sorti il y a déjà un peu de temps et acheté en poche avant de prendre un train – je ne saurais l’expliquer mais vous me collez dans un aéroport ou une gare, je suis quasiment OBLIGÉE d’acheter un ou plusieurs bouquins. Vous avez sûrement entendu parler de l’histoire de cet auteur, devenue, dans les années 70, alors qu’elle n’a que 18 ans, la coqueluche des lecteurs du New-York Times, après qu’elle ait écrit une chronique sur la jeunesse de l’époque. Parmi les milliers de lecteurs enchantés par sa prose – et son joli minois apparaissant en tête de l’article -, il y en eut un qui changea le cours de sa vie, pour le meilleur et peut-être surtout pour le pire. En lire plus »

Promis je commence lundi

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Je crois qu’à l’origine c’est l’une d’entre vous qui m’a parlé de Mademoiselle Caroline et de son blog. Intriguée par l’homonymie, j’avoue, je suis allée jeter un oeil. Et j’ai adoré, le dessin, l’humour, sa façon de raconter sa vie de citadine expatriée à la montagne, ses anecdotes familiales et amoureuses, etc. Et puis un jour, Mademoiselle Caroline m’a envoyé un mail pour me proposer de m’envoyer sa BD intitulée « Je commence lundi, le régime anti-régime ».

Forcément, j’ai accepté. Et je n’ai pas regretté, tant cette histoire, la sienne, donc, est universelle (en tous cas c’est aussi la mienne et c’est un bon début d’universalité). Caroline a 29 ans elle aussi (ou presque), elle a commencé à se trouver grosse très petite alors qu’elle ne l’était pas, elle a multiplié les régimes complètement cons, a eu des envies de meurtre au bout de trois jours de diète protéinée à grand renfort de pancakes saveur caca ou d’omelettes au vomi et à la craie. Comme moi, elle est passée par des nutritionnistes fascistes, comme moi elle a perdu quantité d’amis à force de leur demander avant d’accepter leur invitation si la sauce de la salade serait servie « à part ». En lire plus »

L’amour, #l’indispensable

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Je vous ai déjà parlé de Catherine et Jean-Marie, les fondateurs de l’Epicerie de l’Orage, une maison d’édition spécialisée dans la jeunesse. Je les avais rencontrés à l’occasion d’un article pour Psychologies Magazine, dont le sujet était: « Quand l’un bouge et l’autre non ». Leur histoire, je l’avais trouvée  belle et forte. J’aime cette idée de départ pour cet endroit auquel on est sûr d’appartenir, j’aime aussi l’idée de parvenir à prendre cette décision à deux alors même qu’à l’origine c’est le rêve d’un seul.

Catherine et Jean-Marie ont donc tout lâché il y a quelques années à Paris, direction Marseille et sa cité radieuse. Avec dans leur tête ce fantasme d’éditer des livres pour enfants, différents de ce qui existait jusqu’alors.

Pari réussi, malgré les embuches, la crise et les incendies. Marje vous parle régulièrement de leurs ouvrages dans ses chroniques (au passage les chroniques de marje sont théoriquement à nouveau dispo à partir de l’onglet qui lui est consacré) et personnellement j’adore aussi, ils permettent d’aborder les sujets clés de la vie avec les enfants, d’une manière ludique et pédagogique.

Si je vous en parle aujourd’hui c’est parce qu’il y a quelques mois, Catherine et Jean-Marie m’ont fait le cadeau de me proposer de participer à un nouvel opus, avec sept autres auteurs, tous bien plus expérimentés que moi dans la littérature jeunesse. Le thème: L’AMOUR. Comment refuser, hein. En lire plus »

Charlotte Delbo, une héroïne – trop – discrète

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Ma vie professionnelle a été rythmée par quelques rencontres déterminantes. Parmi elles, Violaine Gelly, rédactrice en chef de Psychologies magazine. En acceptant de me faire piger pour son journal en m’encourageant avec douceur à prendre mon envol, elle est de ceux qui ont joué un rôle dans ma décision il y a deux ans de me lancer dans la vie de free lance. Je ne vais pas m’étendre sur cela, parce que je la sais pudique et que je le suis aussi – si si -, mais parfois ce qui va sans dire est encore mieux en le disant.

Si je vous parle d’elle aujourd’hui c’est parce qu’avec Paul Gradvohl, historien spécialiste de l’Europe centrale, elle vient d’écrire ce livre: Charlotte Delbo. Une biographie qui se dévore comme un roman. L’histoire de cette femme, Charlotte, qui habite Violaine depuis aussi longtemps qu’elle s’en souvienne.

Je dois l’avouer, je ne connaissais rien de Charlotte Delbo, moins célèbre en France qu’aux Etats-Unis, où elle est considérée comme le pendant féminin d’un Primo Levi. Si je me suis plongée avec avidité dans le bouquin, ce fut donc au départ parce qu’il était écrit par Violaine dont je connais un peu le style pour la lire dans Psycho et aussi par curiosité: qui était donc Charlotte Delbo, qu’avait-elle donc de si extraordinaire pour qu’elle fasse l’objet d’une telle passion ? (ce livre, les auteurs l’ont porté en eux vingt ans durant) En lire plus »

Cinq saisons à Paris, ou comment j’ai rencontré Deedee…

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Que les choses soient claires, le billet à venir est à haute teneur en subjectivité. Et en même temps, pas tant que ça.

Je m’explique.

Oui, Deedee est une copine. C’est aussi la fille par qui mon blog est arrivé et je ne suis même pas sûre qu’elle le sache. Ce jour de janvier 2006, alors que je m’ennuyais à 100 sous de l’heure au boulot et que je revenais d’une séance calamiteuse d’essai de jean chez Camaieu (je n’étais pas encore affluente), je me suis mise à écrire ce texte, « La Cabine ». Puis j’ai surfé un peu, histoire de repousser l’instant où il faudrait me remettre au taf. Cinq minutes, pas une de plus, j’avais dû alors me promettre.

C’était sans compter ce blog, celui de Delphine, donc, sur lequel je tombai par hasard. Je ne savais même pas à l’époque ce que signifiait ce mot de quatre lettres, j’en avais entendu parler mais je ne visualisais pas trop. Et là, pof, je vois qu’il est possible de PUBLIER des écrits, toute seule, sans passer par des comités de lecture à Saint Germain des prés. De donner son avis sur tel ou tel resto, de parler de fringues, de maquillage, de clamer son amour de la tour Eiffel ou de tout simplement montrer sa dernière paire de pompes. En lire plus »

Livres pour enfants: la chronique de Marje #9

 

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Voici venu le temps de la neuvième chronique de Marje. Une nouveauté dans cette édition, si vous cliquez sur les titres des livres conseillés, vous atterrissez sur AMAZON. Les plus perspicaces d’entre vous remarqueront qu’il s’agit de liens affiliés. A savoir que si vous achetez le livre par ce biais, je touche une commission d’environ 5%. Ce qui ne change rien au prix affiché, c’est Amazon qui reverse la commission, pas vous.

Pourquoi avoir décidé de mettre en place ce dispositif ? Parce que je me suis dit que ça pouvait être un moyen de rémunérer Marje pour le temps passé à rédiger ces chroniques. Je n’ai absolument aucune idée de ce que ça peut rapporter, l’affiliation j’en fais peu et à vrai dire pour l’instant les sommes récoltées restent modestes. Mais je me dis que ce sera toujours ça, au moins de quoi rembourser les achats de livres. Si d’aventure ça ne marchait pas, je trouverai un autre moyen – il se trouve, vous l’aurez remarqué, que j’ai un peu plus de pub ces derniers temps, ça servira – parce que je suis partisane du « tout travail mérite salaire ». Et quoi qu’on puisse en penser – mais est-ce encore un débat ? – écrire ce type d’article c’est un travail. Qu’on prenne du plaisir à l’accomplir ne change rien à l’affaire, c’est un bonus, évidemment, mais c’est un travail. En lire plus »

Lectures de vacances

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Je n’ai pas énormément lu durant cette semaine de vacances, en tous cas moins qu’à l’accoutumée, forcément lire ou conduire, il faut choisir. Trois bouquins seulement, donc, ce qui est un petit score. En général, qui dit plage/transat/bruit des vagues, dit en ce qui me concerne un livre par jour. Je n’en tire aucune fierté, il en va pour moi de la littérature comme du chocolat, je suis incapable de m’arrêter si c’est bon. En lire plus »

Livres pour enfants: la chronique de Marje #8

Aujourd’hui, une nouvelle chronique de Marje, que je remercie à nouveau pour ce boulot dont je sais qu’il vous plait, ainsi qu’aux éditeurs qui sont de plus en plus nombreux à lire ces billets. Bientôt ils vont se battre pour y figurer. Bientôt, on va les faire payer (je déconne). Bientôt, on va mettre des liens d’affiliation derrière chaque livre et on se partagera les commissions avec Marje (je déconne) (quoique).

Plus sérieusement, cela fait un an désormais que Marje vient ici avec ses conseils géniaux et je crois que si elle devait s’arrêter j’en serais vraiment triste, tant elle donne un supplément d’âme à ce blog (ça compense mes moodboard et mes histoires de caca) (à ce sujet je vous en reparle très vite, il y a de quoi se gondoler, croyez-moi). Ah et sinon cette semaine j’étais contente parce que j’avais des articles dans le Nouvel Obs, dans le Monde et dans Psycho. Je me la raconte un peu mais comme j’ai l’impression d’avoir débité des papiers comme d’autre des bouteilles de bière, je ne résiste pas à l’envie de venir rapporter mon jouet avec fierté comme le chiot son nonosse à sa maman.

Bonne lecture…

PS: à la toute fin de la chronique vous pouvez télécharger un fichier PDF adapté aux tablettes et un fichier intégral de la chronique bien mieux mis en page que sur le blog. Elle pense à tout. Si elle n’existait pas, bla bla bla.

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