
Aujourd’hui je veux vous parler d’une personne qui m’est chère. Quelqu’un qui ne peut vous laisser indifférent dès la minute où vous le rencontrez. Une fois son regard planté dans le vôtre, vous êtes immédiatement prévenue: avec lui, il n’y aura pas de faux semblants. C’est difficile à expliquer ainsi, mais voilà, c’est comme s’il n’avait pas de temps à perdre avec les conventions sociales à deux balles ni peur de ce qui souvent terrifie les gens: l’intimité. Peut-être est-ce du à la barrière de la langue, Christophoros est grec, nous échangeons en anglais, le sien est riche de vocabulaire, le mien est principalement comique. Le mieux pour se comprendre est du coup sans doute d’aller à l’essentiel.
Anyway, (pardon my greek), j’ai tout de suite su dès que nous avons commencé à parler – tant bien que mal – que j’allais apprécier l’amoureux de ma chère amie M. Leur rencontre il y a trois ans est en elle même un poème, je ne suis pas sûre qu’ils voudraient que je la déflore ici. Je dirai juste qu’il est question d’un coup de foudre sur un ferry reliant deux confettis des Cyclades. En même temps, s’il est un lieu sur terre où les sirènes de l’amour chantent depuis toujours, n’est-ce pas cette mer là ? En lire plus »