
Et la Crète, donc ? J’en parlerai sans doute en décembre, histoire d’être vraiment au taquet de l’actualité. Mais avant d’avoir trouvé le temps de trier mes photos, voici donc un petit « Five Little things » à pas piquer des vers. En lire plus »
Et la Crète, donc ? J’en parlerai sans doute en décembre, histoire d’être vraiment au taquet de l’actualité. Mais avant d’avoir trouvé le temps de trier mes photos, voici donc un petit « Five Little things » à pas piquer des vers. En lire plus »
A peine revenue et déjà la promesse d’un billet dès le lendemain pas tenue. Autant vous prévenir d’emblée, jusque fin octobre, mes journées vont être assez chargées et le rythme des publications assez aléatoire. Cela devrait se calmer un peu ensuite. Il n’empêche qu’hier, à la faveur d’une avant-première repérée par le churros, nous sommes allés au cinéma au pied levé (#punk). Et que ce petit film vu méritait bien une chronique. « Photo de famille » de Cecilia Rouaud rassemble à peu près tout ce que j’aime au cinéma: une histoire, comme le titre l’indique, de famille, des comédiens exceptionnels (Chantal Lauby, Jean-Pierre Bacri, Camille Cottin, Vanessa Paradis, excusez du peu), un parti pris mélancolique sur fond de comédie (une « dramédie » comme il est de bon ton de dire dans le milieu), une ou deux scènes d’enterrement, un anniversaire qui tourne au vinaigre, des retrouvailles entre frère et soeurs, des larmes distillées ça et là. La recette parfaite en somme. En lire plus »
C’était une des dernières nuit dans cette maison de location en Crète. Impossible de dormir, trop de mots qui tournaient, trop de séquences à mettre en ordre, trop de rebondissements à imaginer. Je me suis levée et je suis sortie sur la terrasse. Le vent tiède venu de Libye soufflait un peu fort. Le ciel noir était constellé d’étoiles et le minuscule croissant de lune qui surplombait l’énorme rocher en contrebas diffusait une lumière pâle. Parfois, un bêlement de mouton, un aboiement ou le chant d’un grillon venait troubler le silence. Je me suis allongée sur un des bains de soleil et j’ai regardé cette immensité. Petit à petit, toutes ces pensées qui me parasitaient se sont estompées. Durant quelques minutes, ce fut l’apaisement total, quelque chose qui ressemblerait à de la sérénité. Et puis j’ai entendu un drôle de bruit et j’ai eu peur que ce soit une bête sauvage, du coup je suis rentrée en courant.
…
J’ai mis du temps à revenir ici, j’en suis désolée. Ces vacances ont été merveilleuses mais parfois un peu compliquées, ça n’est pas tous les jours facile d’avoir des grands de 18 ans. Et puis je n’ai finalement pas pu poser mon stylo, ou plutôt mon clavier, ou plutôt celui de mon téléphone, mon ordinateur ayant eu l’idée brillante de clamser dès le premier jour en Crète. (Ne me dites pas que c’était un signe envoyé par l’univers, sans doute que c’est vrai mais seulement voilà, mes employeurs ne semblent pas vraiment au fait des modes de communication de l’univers). En lire plus »