Je ne sais pas ce que j’ai fichu mais j’avais genre DEUX trucs à faire pour me sentir sinon au top mais au moins présentable pendant mes vacances: aller chez le coiffeur et me faire épiler. Résultat des courses, je pars donc avec des racines et des poils. A un mot près je poussais De Carolis vers la sortie.
Ce n’est pas super grave, dans mon inconscient de fille pour laquelle le soleil ne tape qu’en Corse ou à Kiffos, je vais passer trois semaines en jean. Quant à mes racines, tout le monde sait bien que je n’en ai pas en vérité puisque je suis naturellement blonde.
A part ça, le machin est donc revenu lundi de ses trois semaines de camp. Quand ils sont entrés dans la maison avec son père, je ne les ai d’abord pas vus, juste entendus. Et j’ai dans un premier temps pensé que le churros était en réalité revenu avec un de ses potes à lui, parce que NO WAY que cette voix d’homme des cavernes puisse être celle de mon bébé. Il avait un peu commencé à tomber dans les graves avant l’été, mais là je crois qu’on y est. Même plus de dérapage aigu au moindre énervement, on a perdu une dizaine d’octaves en trois semaines et gagné probablement le même poids en poils (on fera une compète sur la plage) et surtout en cheveux. En revanche, que tout le monde se rassure, pour le reste, c’est bien le même. En défaisant son sac, que nous avions mis un point d’honneur à ne pas contrôler avant son départ, nous n’avons trouvé que trois caleçons. Un par semaine, « où est le problème ». Trois caleçons et un sweat. Pour un séjour sous la tente à l’île de Groix. Si ça se trouve, il a pas mué, il a juste attrapé une pharyngite. Quant à son duvet, il séchait ce matin sur l’étendage, quand je me suis mise à chercher frénétiquement le rat crevé qui devait forcément se planquer quelque part. Il m’a fallu un petit moment pour comprendre. Et jeter le sac de couchage dans le compost. (à ce degré de décomposition aucun problème qu’il ne soit pas végétal). En lire plus »