Mois : avril 2015

Malte #2 – Gozo

DSC_6390

On m’avait vivement conseillé d’aller à Gozo. Je ne me suis pas fait prier, s’il y a une chose que j’adore, ce sont les ferrys qui vous emmènent dans des îles. (à part évidemment ceux qui vont aux Saintes, NEVER MORE) (le seul bateau je pense au monde où un gars est affecté aux sacs à vomi quand même) (au départ tu te demande ce qu’il fait avec ses sachets du Franprix qui dépassent de ses poches, dix minutes après tu comprends que pour les trois heures à venir ce monsieur sera ton meilleur ami).

Bref, Gozo. Pour y aller, il faut donc rejoindre l’extrémité nord de l’île, l’embarcadère de Cirkkewa, d’où s’en vont les ferrys. Là, première surprise, on ne paie qu’au retour (par conséquent, si d’aventure vous aviez dans l’idée de vous y installer définitivement, sachez que la traversée ne vous coûtera rien) (cela fait partie des arguments que je compte sortir au churros prochainement pour expliquer notre future installation là bas). En lire plus »

Malte #1 La Valette – Trois Cités – Saint Julians

DSC_6293

Quand on arrive à Malte, je crois que ce qui surprend le plus, c’est l’absence de repères familiers. Bien sûr, c’est une île méditerranéenne, bien sûr, la végétation ressemble à celle de ses amies de la région, oliviers, quelques – rares – palmiers, figuiers de barbarie et pins tarabiscotés. Mais il y a cette conduite à gauche – on y reviendra – et cet urbanisme à nul autre pareil. On ne va pas se mentir, le front de mer est par endroits complètement défiguré. Je serais assez pour que soit châtié sur la place publique le gars en charge de l’aménagement du territoire – (et qu’on y joigne celui qui un jour a eu cette idée brillante de coller des volants à droite dans les voitures de tous les pays du Commonwealth) (« hey, buddy, j’ai pensé à un truc vraiment hilarant, et si on faisait en sorte que tout les autres (= pas anglais ou apparentés) risquent l’AVC dès qu’ils montent dans une bagnole ? Marrant non ? Allez, on les fait rouler à gauche et on les emmerde »). En lire plus »

Être né quelque part

IMG_7524

Un petit saut ici avant de prendre l’avion pour Malte. Je suis bien évidemment très très décontractée et le fait de partir avec la Lufthansa ne me pose aucun problème. Juste quelques mots donc, pour vous annoncer que le Vagualame a ouvert boutique sur les quais de Seine et que comme d’habitude on y sert des mojitos proches de la perfection (ceci étant dit vu le prix, manquerait plus qu’ils soient dégueulasses).

J’ai par ailleurs attrapé une sorte de torticolis à force de lever les yeux au ciel pour contempler les cerisiers en fleurs. Je sais que lorsque je reviendrai les trottoirs seront tapissés de pétales et qu’il n’y aura à nouveau plus grand chose à regarder en l’air, mais cette année je crois que j’ai eu mon content de cherry blossoms. En lire plus »

J’aime #75

IMG_7462

Pour la première fois depuis un bail, pas de semaine briançonnaise cette année, la faute à la fermeture de la station avant même que les vacances scolaires parisiennes ne commencent. Personnellement je me moque un peu de ne pas skier mais pour les enfants, séjourner là bas sans pouvoir dévaler les pentes était « trop dur psychologiquement » (ils ont de vrais problèmes). Je ne me doutais pas en vérité que cela me manquerait autant de ne pas franchir le col du Lautaret, de ne pas sentir l’odeur des pins qui bordent le chalet ni d’entendre le torrent déferler, lourd de neige fondue. Il faut parfois que les endroits vous manquent pour réaliser à quel point ils comptent.

Et sinon, semaine probablement light donc ici, entre les valises des enfants pour Lyon à boucler, l’inévitable rendez-vous épilation à booker et les articles à terminer avant notre propre départ à Malte, le temps va filer à la vitesse de la lumière. Un petit J’aime malgré tout, si vous le voulez bien… En lire plus »

Blue trench blues

DSC01795

Je ne sais pas vous mais personnellement, quand je suis en phase intensive de reprise pondérale, mon premier réflexe consiste à m’habiller comme un sac. Premièrement pour des raisons bassement matérielles: la moitié de ma penderie m’implore de ne même pas essayer de la coller sur mon dos, terrorisée de craquer à l’entre-jambe ou ailleurs. L’autre… et bien l’autre entre dans la catégorie « robe de bure pour fille qui se sent trop grosse ». Dont acte. L’autre explication, plus psychologique mais néanmoins valable, c’est que d’une certaine manière, je me punis. T’as grossi ? Et bien voilà ce que tu mérites: un jean usé et un pull informe. Comme si soudain la seule façon que j’avais de supporter cette silhouette trop épaisse était de la faire disparaitre et de l’ignorer superbement. En lire plus »

Mange (bien), prie (pas trop) et aime (beaucoup)

IMG_7131

Grosse semaine de boulot, pas bien le temps de venir ici si ce n’est pour vous expliquer que j’ai donc une grosse semaine de boulot et pas bien le temps de venir ici. Ce qui quand on y pense est évidement complètement idiot, ça ne me prendrait sûrement pas plus de temps d’écrire autre chose que ça. Mais je suis ainsi faite. C’est étrange tout de même comme la vie de free lance est une succession de montagnes à gravir super vite, avec entre deux des plaines tranquilles mais qui ne le sont pas vraiment étant donné qu’on angoisse à l’idée de la prochaine côte tout en redoutant qu’il n’y en ait pas.

Là, histoire de corser le tout, j’ai accepté, voire plus ou moins sollicité, du boulot quelques jours à peine avant de partir quelques jours en vacances. TRES INTELLIGENT. Du coup je suis en totale panique à l’idée de ne pas tout boucler et je commence à me résigner à l’idée de passer des coups de fil sur-taxés depuis Malte, où le churros et moi allons poser nos valises une mini semaine à partir de jeudi prochain. En lire plus »

Apple pie très fine

tarte

Je dois vous avouer que je ne suis pas mécontente que Top Chef ait pris fin parce que cette émission a joué un rôle certain dans le come back de mes fringales du soir. Ou comment avoir envie de se taper un médaillon de foie gras et sa compotée d’oignons à 22h45 alors qu’on est en pleine digestion. Sans compter que je cherche à revisiter tous les classiques de la cuisine française, avec plus ou moins de succès. Je colle du craquant et du croquant partout, histoire de mettre de la texture dans mes plats et je ME PARLE quand je fais mon master piece (ma salade de riz) : « allez on s’arrache Caro, on envoie le thon et la vinaigrette » Il ne manque plus que Stephane Rotenberg et son « 4, 3, 2, 1 » pour que je lève les bras au dessus de mon tablier. En lire plus »

J’aime #73

IMG_7371

Ce week-end le churros et ses potes sont partis faire du vélo sur l’Île de Ré. Je crains que les passagers du TGV Paris-La Rochelle de vendredi soir ne s’en souviennent encore, l’un des cinq artistes ayant eu la bonne idée d’apporter en guise de pic-nic de l’andouille de Guéméné et des harengs fumés. Si ça n’est pas du terrorisme olfactif, je ne m’y connais pas. Quoi qu’il en soit, entre deux coups de fils de nos époux – « c’est bien mais j’ai mal au dos/jambes/cul » (on n’est pas prêts de les envoyer sur les pavés du Nord croyez-moi) (« non mais arrête, c’est plein de faux plats l’Île de Ré ») – on en a bien profité, nous les souris. Notamment samedi soir, au Metropolitain – définitivement l’un de mes restaurants favoris à Paris, je n’ai jamais été déçue – dont nous sommes ressorties rondes comme des queues de pelle. Une soirée pleine de grossièretés, de médisances et de rires gras, bref, une soirée réussie, qui manquait peut-être un poil de mecs mais vu le nombre de fois où les mots bites et cul ont été prononcés, ça a forcément compensé.

Bref, j’étais contente de voir rentrer mon valeureux cycliste – et sa sur-selle – mais je mentirais en prétendant que cette ambiance de gynécée en folie ne m’a pas un peu plu. J’aime bien les trucs de bande. Hin hin hin.

Voilà, à part ça, un J’aime du lundi que j’espère au soleil… En lire plus »

Question de poids

DSC00998

Je n’ai pas parlé depuis un moment de tout ce qui tourne autour de mes histoires de poids, parce que d’une part je crois en avoir assez dit sur le sujet durant toutes ces années mais aussi sans doute parce que depuis mon arrêt de la cigarette j’ai vu réapparaitre certains des démons que je pensais avoir définitivement chassés. A savoir que le chocolat me tend toujours aussi grossièrement les bras au moindre coup de mou.

Si mes années de thérapie avec Zermati constituent malgré tout un terreau solide et m’empêchent de retomber dans mes vieux travers consistant à me promettre tous les soirs de ne plus rien manger le lendemain (pour craquer vers 13h45 et me lâcher sur tout ce qui dépasse les 45% de matière grasse), j’ai incontestablement repris du poids. Premièrement parce que ce que je fumais représentait une certaine dépense calorique (si si, fumer c’est un peu du sport, je sais, c’est fou), deuxièmement parce que même sans m’en apercevoir, j’ai compensé, surtout au début. En lire plus »

Les dix films qui marquèrent mon enfance (et un peu mon adolescence)

diabolo-menthe-1977-03-g

Je ne sais pas comment c’est possible, je ne m’en remets pas moi même d’ailleurs mais figurez vous que je n’avais jamais vu La mélodie du Bonheur. Si. Moi, Caroline F., 29 ans depuis, au bas mot, 2010 (hum), forte de 76 visionnages de chacun des épisodes des Sissi, d’environ le double pour Mary Poppins, connaissant par coeur tous les dialogues des Quatre filles du docteur March, j’étais passée complètement au travers de ce classique parmi les classiques. Lacune comblée ce week-end durant l’un des plus doux après-midis qu’il m’ait été donné de vivre. Pelotonnées sur le canapé, Rose et moi avons profité de ce que le churros et les grands soient partis à l’expo Harry Potter pour nous mater trois heures de Julie Andrews chantante et sautillante dans les montagnes autrichiennes, tout en boulottant les cookies encore chauds que je venais de préparer. Si le bonheur a un goût, je pense que c’est celui des pépites de chocolat fondues au beau milieu d’une pâte à cookies à peine cuite. Et s’il a une odeur, c’est celle des doigts potelés de ma fille après que cette dernière ait terminé lesdits biscuits.

Et s’il a un son, c’est donc celui de cette ritournelle, ici en anglais, mais en VF ça marche aussi.

Cela m’a donné envie de vous donner la liste des films ayant marqué mon enfance à jamais, ces bonbons dont la seule évocation me plonge dans l’un de mes états préférés bien que désastreux pour ma productivité: la nostalgie. En lire plus »