
Hier, je suis sortie de ma tanière. Honnêtement c’est devenu assez rare ces derniers temps, je ne veux pas faire pleurer dans les chaumières (un peu) mais ces crises d’angoisse qui me sont tombées dessus après avoir arrêté de fumer s’intensifient dès que je me retrouve dans un quelconque événement un peu public où je suis censée assurer un minimum de conversation. Coucou le coeur qui bat à 100 000 et la certitude que je vais mourir là sur le champ au milieu de tous ces gens sûrement pas au point sur les gestes qui sauvent (alors que moi, vous pouvez y aller, faites votre malaise, je vous colle en position latérale de sécurité en moins de temps qu’il ne faut pour le dire).
Je ne voudrais pas non plus que vous me preniez en pitié, ce n’est pas le but (un tout petit peu), juste, donc, depuis quelques mois je compte sur les doigts d’une main les invitations que j’ai acceptées, hors bien sûr celles de mon cercle restreint, qui me connait par coeur et à qui je peux dire sans honte qu’ouh là là je me sens partir, cette fois-ci c’est la bonne, sur-élevez moi les jambes RIGHT NOW.
Et puis hier, donc, j’ai respiré un grand coup et j’ai mesuré les bienfaits de ces rendez-vous hebdomadaires, qui ne m’ont pas transformée en dalaï lama non plus, mais qui peut-être m’apaisent un peu. Je n’ai pas regretté, la bloguerie a ceci d’assez merveilleux qu’elle m’ouvre parfois les portes de lieux dans lesquels jamais spontanément je mettrais les pieds, comme le bar du Bristol, donc, un endroit complètement foufou, d’autant plus en cette période de pré-festivités. Je ne saurais bien expliquer pourquoi ni comment mais c’était un peu comme si j’avais été téléportée dans une scène de Love Actually ou des Marmottes, ou de n’importe lequel de ces films choral, qui me font le même effet qu’une boite entière de lexomil (mettez-moi devant La Buche et faites de moi ce que vous voulez). Cette ambiance feutrée, la moquette dans laquelle on s’enfonce, la musique qui te donne envie de décorer une armée de sapins de Noël et les cocktails dont la composition est plus longue que ton bras (mais qui en gros ont quand même un peu le goût d’une Margarita).
Je crois que j’aurais pu rester toute ma vie dans ce fauteuil club, à regarder la ronde des serveurs en livrée et le manège de ces russes argentées un peu blasées. J’avais les premiers mots de mon roman qui se bousculaient dans ma tête, celui que je m’imagine écrire dès que j’ai un verre dans le nez. (le bouquin le plus cher de l’humanité, si je n’arrive à le pondre qu’à grand coups de Cosmopolitains à 25 euros uniquement dans les grands hôtels) (j’y peux rien si j’ai l’inspiration plutôt à droite).
Ensuite, je suis allée manger des donuts et des Ferrero Rocher dans les locaux de ma régie, Talent Agency. Je suis rentrée chez moi un poil pompette, petit-suicidée au sucre et aux m&ms, mais assez soulagée: pas l’ombre d’une palpitation à l’horizon. Qui sait, peut-être qu’aller voir quelqu’un, ça marche ?
Edit: Au Bristol, donc, j’étais invitée à découvrir la Thé Box & Grazia, une boîte contenant du thé, donc, mais aussi de quoi faire le fameux cocktail So British du Bristol, un peu de chocolat, du vernis et d’autres délicieuses cochonneries. Dans le genre cadeau qui fait du bien, ça se pose là. Et je vous arrête tout de suite, n’allez pas me soupçonner d’une éventuelle corruption, mis à part le cocktail que j’ai sifflé sans me faire prier, je n’ai rien touché pour vous en parler, j’ai même oublié de repartir avec mon petit tote bag, toute émotionnée que j’étais par cet endroit, le plus beau des palaces jamais visités jusqu’alors.
Edit2: billet un peu décousu écrit à la place du premier chapitre de ce fameux roman à succès (il serait question d’écureuils et de Central Parc, à moins que quelqu’un ait déjà eu l’idée ?), merci pour votre indulgence.
Les vapeurs d’alcool n’altèrent en rien ton talent. Moi je dis que tu devrais l’écrire ce roman
)
J’ai connu brièvement une période de crise d’angoisse, je n’ai pas mis longtemps à identifier le mal, les seuls mots qui me venaient pour décrire mon trouble étant « sensation de mort imminente ». À l’époque je me raccrochais beaucoup à l’universalité de ce symptôme pour tenter de le mettre à distance (dans le métro notamment qui _tu le comprends_ était devenu mon pire cauchemar. Heureusement que c’était celui de Toulouse…). Mon généraliste avait voulu bien faire, me tapant sur l’épaule en me sortant le couplet « jeune maman allaitante de 2 de moins de 3 ans, isolée socialement etc etc » vous prendrez bien un petit peu de ce décontractant neuronal (un anxiolytique léger à base de plante m’avait il dit). Qui accessoirement m’a collé un syndrome hépatique hyper violent (enfin c’est ce qu’on n’a supposé, bien que j’ai jeté la boîte au bout de 3 jours, me sentant pleine d’effet secondaire parmi lesquels le sentiment de dédoublement de la personnalité… )
Bref (mon deuxième prénom
Je compatis, et je t ‘encourage. Tu tiens le bon bout.
Je t’embrasse.
sensation de mort imminente, c’est en effet souvent ça et c’est assez insupportable. j’ai ça depuis si longtemps que c’est presque devenu une seconde nature pour moi, mais l’arrêt de la clope a boosté le phénomène (ça va mieux depuis un mois ou deux). et comme toi, j’ai tenté les anxiolytiques, pas de pb au foie ou autre, mais l’impression constante d’être « en dehors » de la vie, donc j’ai arrêté très vite, je préfère le milka (mes fesses un peu moins)
J’adore ton commentaire et j’adore les bard d’hôtels. Le soit elle a Lyon vue sur la ville la nuit avec une coupe. Je suis dingue de champagne. J’adore les lieux raffinés mais aussi les bars de quartier.bisous.bientot un livre dédicacé, trop génial. Encore bisous
Parfois les crises d’angoisse me coupent littéralement le souffle. Dans ce cas je prends de l’aubépine, en teinture mère ou en macérat. C’est vraiment très, très efficace…
Belle fin de semaine.
Un roman ? Oui oui oui !
Belle soirée en effet…Oh la la le bar du Bristol…grâce à instagram j ai pu suivre cette soirée feutrée! La photo du sapin…Le bar….Le fameux cocktail…. la bloguerie presente….Ta comparaison avec les comédies romantiques ou films chorales n est pas pas fausse !
C’est vrai que cette période pre-Noël me rend souvent toute chamallow d ailleurs samedi on décorera notre sapin avec les filles !
Bonne journée. .. (en me relisant je constate que mon commentaire est completement decousu !)
Ce que c est bon de te lire! Merci d être là depuis si longtemps, tu es ma petite madeleine de Proust du matin (pas sûre du sens exact de cette expression, à vrai dire, je ne suis pas française, mais j ai tjs eu envie de l’utiliser ha ha).
l’utilisation de l’expression n’est pas la bonne mais c’est encore plus joli utilisé comme çà, j’adore !
Dis Filledesbrumes ton anxyolithique à base de plantes, ce ne serait pas l’eu***ose ?Parce que si oui, dans la composition il y a une plante qui peut être dangereuse pour le foie, et curieusement lorsque le pharmarcien te le conseille, jamais il ne te parle de ce risque potentiel.
Non c’était du Str*sam Je ne savais pas que l’euph*tose était aussi potentiellement toxique. Enfin ma belle mère à eu la même chose avec une surdose d’un paracetamol bien connu…
J’ai eu ça il y a longtemps… mais avec l’impression que des bulles de champagne envahissaient ma boîte crânienne. Comme je tiens à l’intégrité de mon cher petit cerveau, j’ai arrêté (et je vois « quelqu’un »
).
Caro écrivain ! Caro écrivain ! Caro écrivain … reprenez avec moi tous en coeur … Caro écrivain ! ….
Trop fort, au Bristol ils font des cocktail goût pizza
(margherita ! Je pense que tu voulais parler de Margarita)
Double sourire ce matin : tu nous fais partager une belle soirée sans stress, dans un endroit magique, et en plus on découvre les cocktails PizzaHut des palaces !
Vive les billets rédigés en mode pompette
ha ha ha j’ai corrigé (mais du coup ça m’embête les gens ne comprendront pas ton commentaire) (enfin, moi si, donc ça va
Commentaires vus après correction et compris quand même … On s’en sort, on s’en sort …
Pour ce qui est de la peur de mourir, bon, je vais pas épiloguer … Moi, j’aimerais me dire que ça arrivera soudainement, je suis pas dans la bonne configuration mais, sait-on jamais ?
A suivre,
cel, je viens d’aller un peu sur ton blog, je me sens tellement idiote avec mes angoisses existentielles. J’espère que ça va et que ça va aller.
Tous les êtres humains ont des angoisses, je peux te suggérer de passer dans un Centre Curie de temps en temps, si tu penses que cela peut t’aider à relativiser … Moi, ça m’apprend tous les jours
Ces grands hôtels, on a l’impression que rien ne peut vous arriver, tellement ils sont feutrés, comme une bulle de paix au milieu d’un monde menaçant.
Pour les angoisses, tu as bien raison d’aller voir « quelqu’un », c’est épuisant. Surtout, prends sur toi et sors. Enfin, tu es assez grande pour savoir tout ça.
Mon angoisse à moi, en ce moment, c’est Internet qui saute toutes les 5mn. Usant. Dégât collatéral du temps pourri en Provence, et le fait d’être dans un trou paumé. Bien loin du Bristol !
Je me joins au coeur : le roman est d’ores et déjà en tête des ventes !
Les grands hôtels, un moment hors du temps qu’il faut savourer… Et quand il y a de bons cocktails au programme, c’est encore mieux ! Enjoy !
Du décousu comme ça, moi, ça me va.
En revanche, laisse tomber les écureuils et même central park : personnellement, les crocodiles m’ont tellement saoulée que je n’ai pas poursuivi la visite du zoo…
Pareil. Et dire qu’une copine, m’ayant vu lire (péniblement) le premier tome, m’a offert le second croyant me faire plaisir.
Magnifique billet, et je confirme, c’est une très belle période pour se laisser inspirer.
Comment vont les enfants en Allemagne?
J’y ai fait mon premier voyage à 12 ans… premières bières, première cigarette, premiers amours! Si ca peut te rassurer, les distributeurs de cigarettes se trouvent toujours à tous les coins de rue, mais il faut justifier son âge majeur maintenant, avec une carte d’identité allemande
Décousu surement pas, là tout de suite maintenant j’aimerai bien aussi un cocktail dans un fauteuil club (et un plaid sur les genoux et un feu dans la cheminée)…ils font des grogs au Bristol ? (Pour abrutir mon crâne bouillant et ma toux à décorner les escargots)
En tout cas, braver ses angoisses je vous dis « chapeau »
Bonne journée
Ecureuils dans Central park ?
Je préfère de loin les canards de Salinger dans « L’attrappe coeurs »
« Je me demandais où allaient les canards quand le bassin était tout gelé, tout couvert de glace. Je me demandai tout à coup si un type venait avec un camion et les emmenait au zoo ou je ne sais quoi. Ou s’ils s’envolaient tout simplement. »
Et pour écrire comme Salinger va falloir s’accrocher dans les branches de sassafras.
Bristol : c’est un ancien élève à moi qui est chef barman, Maxime si tu me lis … J’ai donc un peu contribué à ton bonheur.
ah mais moi aussi je préfère les canards de Salinger. Mais comme tu le dis, pour écrire comme lui… alors que Katherine Pancol, je me sens déjà un poil plus dans la course
(en réalité je n’ai pas aimé du tout cette série de livres, j’ai lu le premier avec une légère culpabilité mais un peu de plaisir sucré, mais le second m’est tombé des mains. Mais ceci étant dit, j’admire malgré tout l’exercice, je me dis que si autant de gens ont aimé c’est que la nana a ce talent là, d’écrire des livres qui font lire tant de gens.)
cépafô
Mais j’ai jamais rien pu lire d’elle. ça me tombe des mains comme tu dis. Après la première page t’as déja l’impression d’avoir avalé TOUTE la boite d’oursons guimauve, celle de 1 kg je veux dire.
J’ai filé L’attrape coeurs à mon ado à moi. Celle de 14 ans. Elle a adoré.
14 ans c’est le bon âge, je l’ai lu à cette période, et je garderai toujours en mémoire les sensations de ce bouquins.
Je n’ai jamais lu ces livres de Pancol mais je pense que tu vaux mieux, Caroline
Je ne sais pas si Caroline vaut mieux que Pancol , mais tout le monde ne peut pas réussir à lire et adorer la grande littérature . Je n’ai pas une passion pour Pancol ( loin de là ) mais je trouve qu’il faut avoir du respect pour des auteurs qui font lire le grand public , qui mènent au livre des tas de personnes qui ne liraient pas sans cela;
Pour moi il n’y a pas de dénigrement pour tel ou tel auteur , car ce serait dénigrer tel ou tel lecteur ! Parole de bibliothécaire ( bénévole certes ) .
personnellement je n’ai la prétention de valoir mieux que personne surtout tant que je n’ai pas écrit de roman
et je suis d’accord, tout les chemins mènent à la lecture, si Pancol ou d’autres font naitre une envie de lire chez ne serait-ce qu’une personne qui avant n’ouvrait pas un bouquin, c’est déjà ça de gagné. Après, ce qui me fait personnellement un peu râler, c’est que ces auteurs « faciles » on va dire, sont bien plus mis en avant par les distributeurs, au détriment d’autres de meilleure qualité, pas plus difficiles à lire mais juste moins médiatisés. Ou comment le marketing et l’économie entretiennent le nivellement par le bas.
oui et non . Tout comme la télé va mettre plus en avant un film grand public qu’un film qui l’est moins , mais après le bouche à oreilles fait son travail .
Et des auteurs moins « poussés » que Pancol ou Lévy font leur chemin .
Et bien moi je suis contre Pancol, Musso, Levy et compagnie ! C’est sectaire ? C’est possible !
Mais j’en ai assez que les rayons des librairies soient occupés par ce qui ne peut en aucun cas être considéré comme de la littérature, mais un recueil de poncifs, de facilités de style , de recettes éculées et resservies à l’envi (20% de suspense, 10% d’érotisme, 50% de bon sentiments, et 20 % d’aventure …)
Je ne crois pas que ce soit une porte ouverte vers la littérature, mais au contraire une façon de limiter les gens et de les empêcher de lire autre chose, qui n’est ni vendu, ni médiatisé.
Ce qui caractérise les grands livres -comme l’attrape cœur de Salinger – à lire absolument dès 14 ans et dans sa version « sous-titrée originale » si possible c’est à dire traduit par Jean Baptiste Rossi , aka Sébastien Japrisot, bien plus fidèle à l’orignal, et que l’on trouve encore dans les vide-grenier ou sur internet en cherchant bien …- ce n’est pas qu’ils soient difficile à lire (qui peut dire qu’Ulysse de Joyce est un grand livre puisque personne n’a jamais réussi à le lire !), au contraire ils sont souvent très faciles à lire justement parce qu’écrits avec talent et invention. Mais ce qui caractérise les bouquins de Musso, Levy et Cie, c’est qu’ils sont faciles à écrire ! Même pas par eux la plupart du temps … (Cf. Jean-Loup Durand et Paul-Loup Sullitzer !)
Mais pourquoi je m’énerve comme ça, moi ?!
D’accord avec toi, mais avant tout il faut aimer lire, et être curieux. Pour tout art, c’est pareil : musique, peinture, etc. Et puis, il y a l’âge, aussi. Relis certains livres que tu as bien aimés à 14 ou à 20 ans, tu te demandes bien pourquoi ils t’ont plu. Depuis, tes goûts ont changé, tes préoccupations aussi. La curiosité peut t’amener à lire des livres improbables qui t’emballent, et puis aussi les critiques, etc… Le tout est de s’y intéresser.
En peinture, j’ai découvert il y a quelques années Nicolas de Staël en visitant un musée. Une toile dans un coin. Le choc. Et ce choc là vaut tout l’or du monde ! Pareil avec les livres. Rare, mais si bon.
Ahah je comprend totalement ton énervement et je suis 100% d’accord avec ce que tu dis.
La grande littérature, celle qui fait peur, est pourtant très très facile à lire… j’ai été étonné de ça le jour où j’ai ouvert un livre de Tolstoï, Anna Karénine, en me disant « ouï, prépare toi, ça va être du lourd ». Et pourtant, dès les premières pages j’ai été enchanté, c’était tellement fluide.
Par ce petit énervement tu résumes très bien ma pensée, merci pour ça !
Oui, mais quelle traduction du Catcher in the Rye ?
http://escalbibli.blogspot.fr/2010/06/la-toute-petite-dame-du-cinquieme.html
Je n’avais pas tellement aimé la traduction de Jean-Baptiste Rossi (alias Sébastien Japrisot). La VO, en revanche…
Ah ben tiens, moi je la trouve meilleure que celle d’Annie Saumont, comme quoi … finalement …
La VO bien sûr !
Si je me fie aux commentaires du billet de Monsieur Guy, il existe deux versions de la traduction de Japrisot. Reste à savoir laquelle tu as lue…
Tout pareil ! Alors que j’aime d’amour tendre les romans de Japrisot, j’avais détesté sa traduction de l’Attrape-Coeurs, que j’avais trouvé très lourde et maladroite (pour un auteur qui écrit si fantastiquement bien, ça m’avait scotschée !)
Gha, l’orthographe.. « scotchée », bien sûr !
Oui, mais il était tout jeunot à l’époque, et ne maîtrisait pas vraiment la langue…
Très drôle. Pour ma part j’y vois un chouia de F. Scott Fitzgerald dans la description des serveurs en livrée et des Russes argentées.
roh, là forcément you made my day (même si j’ai assez de lucidité pour ne pas totalement y croire) (mais F. Scott Fitzgerald <3 <3 <3)
Hé ! Moi aussi j’ai bravé ma trouille de la foule le weekend dernier ! Au bar de l’Ibis* porte d’Orléans ! J’ai bu un communard et là je te vois moins faire la maligne avec ton Bristol et tes cocktails alambiqués.
Bon en revanche, j’avoue que question ambiance, c’était plutôt Dikkenek que Love actually, merci le car de touristes Belges fraîchement débarqués.
*je n’ai rien touché pour citer leur nom, et ma consommation a été payée
je t’ai dit que je te kiffe ?
j’adore les communards. Et l’ambiance Dikkenek, j’aime bien aussi en vérité (surtout, au moins, tu peux en boire plusieurs des communards à l’Ibis, alors que des So British au Bristol, à moins d’avoir un mari russe…)
Vas-y dis le moi encore, j’adore te l’entendre dire (ou te lire l’écrire, en fait)
L’avantage de les enchaîner, les communards, c’est qu’au bout d’un moment tu peux même te croire au Bristol. Une soirée, deux ambiances, la classe.
J’ai bien envie de ressortir un peu ma tanière, retrouver un semblant de vie sociale. Je veux bien boire des cocktails mais pas de roman en vue (mais comme pour la position latérale de sécurité, pour toi j’y crois
Ma caille, je suis un peu abasourdie…. Tu en avais parlé plusieurs fois, mais je ne t’avais crue qu’à moitié.. J’avoue… Tu racontais de façon tellement drôle… Je ne connais pas (sauf une fois, crise de panique dans un avion, suite à une grosse fatigue due justement à trop de déplacements dans les airs!) je ne peux qu’imaginer l’enfer, …alors, ça ne te sert à rien ,mais je te câline en pensée….
Pardon de relever ça, mais je crois qu’on dit « un film choral, » et au pluriel, j’ai un doute, je dirais « films choral »
Sinon j’adore cette ambiance « bar de grand hôtel parisien » à une époque je faisais tout le temps des paris avec un ami et l’enjeu était une coup de champagne dans un grand hôtel ….
Et j’adore aussi lire tes billets (ça y est, j’ai osé tutoyer !) et celui du départ en Allemagne du machin m’a fait mourir de rire !
Oui un livre, je suis preneuse aussi
Caro du 34
han mais tu as sûrement raison pour le film choral, je vérifie, j’avoue qu’en l’écrivant j’ai senti que ça n’était pas ça.
Tiens, ça me rappelle quelque chose, ces jambes en coton et l’idée du cœur qui va s’arrêter, comme ça, d’un coup.
Un jour, il y a longtemps, je n’ai pas pu passer … un tunnel. Je suis restée là, comme une c….,
Mon ami Lexomil m’a aidé à tenir le coup et surtout, une homéopathe bien calée sur les thérapies cognitives.
Je connais la respiration abdominale. je passe les tunnels et j’ai repris l’avion.
L’idée d’une thérapie ‘hotel de luxe’ est à approfondir.
Si, pour passer mon tunnel, on m’avait proposé, de l’autre coté, un verre au Bristol, j’aurais fait des efforts.
Bien plus, que pour boire une bière dans le hall d’un Campanile
Un jour essaye le bar du Plaza Athénée, il n’est pas mal non plus, même si j’avoue ne pas y avoir mis les pieds depuis des dizaines d’années. Oui pour d’autres raisons je ne sors plus beaucoup dans ce genres d’endroits.
oui le plaza m’a toujours attirée aussi, mais je t’avoue que pareillement, outre mon côté agoraphobe, c’est surtout à cause de l’argent que je ne traine pas plus dans ces endroits
(30 euros en moyenne le cocktail, ça fait cher la cuite !)
C’est aussi pour cette raison que je n’y vais pas souvent, mais je ne voulais pas faire un hors sujet avec le sujet de ton article, sinon j’ai un super bistrot en bas de chez moi qui fait des pintes à 5€ en happy hour et là j’y vais plus souvent mais cela n’a plus rien à voir avec le Bristol….
mais si c’est dans le cadre d’une thérapie, on peut demander la prise en charge par la sécu ?
Moi j’écris sous thé à la citronnelle… C’est moins classe. Et moins cher… Mais est-ce-vraiment efficace ? Dois-je me mettre au Cosmo et acheter un fauteuil club ? (pour le Club : OUI !)
Apostille « enseignants » (un peu hors sujet mais faut bien le mettre quelque part) : il y a peu certaines se plaignaient que dans l’educ nat on n’avait droit à rien, aucune réduc, nada, et j’avais répondu … CEZAM !
Ben c’est le moment de la demander ou de la renouveler, dans mon académie du moins. Nous venons d’avoir le rappel par le rectorat aujourd’hui.
Plus de 700 partenaires dans le domaine culture, spectacles, loisirs, séjours, voyages, locations de voitures, vie pratique (les cocktails du Bristol n’y figurent pas, j’ai cherché …), service à domicile.
A vous d’activer vos réseaux
J’avoue que Le Bristol est pour moi THE palace ! L’endroit où tu te sens la reine du pétrole même quand tu repars à pied pour prendre le métro et repartir dans ta banlieue
Ça doit être tellement particulier, un peu magique, de se retrouver dans ce genre d’endroit; ambiance feutrée, verres qui teintent, quelques éclats de rires, voilà l’imagine que je me fais.
Moi c’est typiquement le genre d’article que j’aime bien de ta part, j’aime ce côté un peu décousu.
Espérons que c’est le bout du tunnel qui arrive, là bas, et que ces angoisses ne seront plus qu’anecdotiques…
Je rêve d’aller boire un cocktail dans un bar chic…
Mais j’ai peur que tout le monde voit sur ma figure à quel point je ne suis pas à ma place. Même si je mets mes beaux habit du dimanche (enfin, l’expression, hein, sinon le dimanche je suis plus souvent en survêt’ avachi et en chaussons), je crois que j’aurais du mal à faire illusion.
Si ça se trouve même, ils ne me laisseraient pas rentrer ou ils me toiseraient d’un drôle d’oeil.
Mais j’en rêve…
c’est le propre de ces endroits normalement, de ne pas faire sentir aux clients qu’ils n’ont pas le look approprié. Mais bon, personnellement je me sens souvent comme une verrue sur le nez d’un top model.
Il suffit d’y aller vers 16-17 heures pour voir un tas de vieilles au moins centenaires enbijoutées qui cherchent visiblement à se réchauffer avec de gentils garçons jeunes et musclés.
Là, brusquement, on rajeunit et on se sent vraiment bien dans sa (jeune) peau !
J’ai un cousin et sa femme qui fréquentent assidûment ce genre d’endroit…un jour, totalement par hasard, je suis invitée à les rejoindre au bar du Bristol justement. J’étais clairement en guenilles et je me suis sentie totalement décalée jusqu’à ce que je tombe sur un type en casquette/basket/banane et que je dise assez fort vraisemblablement « ben vous vous voyez, lui aussi il a l’air d’un plouc ». C’était Steven Spielberg, et je me félicite depuis que les Américains maitrisent si peu notre langue. En revanche, tout le monde en a profité et je me suis affaissée dans le fauteuil club en cuir avec mes guenilles et mon cocktail à 30 €.
Je préfère payer 15 € un 1 thé dans un palace:: infusé à point, le service adorable, les toilette s de rêve plutôt que 7 € pour 1 sachet de thé dans une tasse douteuse dans un endroit branchoulille où il fait faire la queue et être mal acceuillie et mal assisse. C’est mon kif quand je vais à Paris, dernier testé le Park hayatt. Sublime
Les bars de palace comme remède aux crises d’angoisse, j’approuve totalement ! C’est plus sain que les antidépresseurs (même si le champagne à la longue doit aussi avoir un effet certain sur le foie comme le euph**machinchose testé par certaines), c’est bon pour les relations sociales, pour l’apprentissage des langues étrangères (le russe en particulier), pour l’économie des palaces (vu le prix du cocktail). Bref tout le monde y trouve son compte. Il ne reste plus qu’à négocier la prise en charge par la sécurité sociale….
Sinon, pour les crises d’angoisse as-tu essayé le yoga, la respiration et autres méthodes pour s’autocalmer ? Ca ne soigne pas mais ça peut aider dans des situations délicates (quand tu es en manque de Côte d’Or par exemple).
Hello Caroline,
J’ai eu des troubles du comportements alimentaires depuis mon adolescence, et j’ai entamé une thérapie il y a deux ans. J’ai comme toi réussi à bannir presque totalement les crises d’hyperphagie. Sauf que, un mois environ après avoir dit au revoir à ma psy/nutritionniste (« bravo on a fait du beau boulot vous pouvez voler de vos propres ailes), j’ai fait une des plus mémorable crise d’angoisse qui soit : j’étais partie en week end à l’étranger et je me suis sentie mourir, totalement hors de moi même. Un truc de fou hyper violent. J’avais déjà connu ce genre de crises, mais il y a plus de 20 ans, à l’adolescence justement. J’ai compris qu’en fait le binge eating avait servi pour moi durant toutes ces années à taire une angoisse profonde. Comme toi j’ai aussi fumé, beaucoup même parfois, et là aussi c’est une béquille contre l’angoisse. En fait, je passe d’une surconsommation à une autre. Du coup je me suis enfin décidé à essayer un médoc, contre les troubles anxieux généralisés (histoire de pas finir alcoolique, parce que ça aurait pu me tenter après tout le reste) . Ça fait une semaine, mais je dois dire que ça aide déjà beaucoup. C’est comme si mon cerveau retrouvait de sa rationalité. Voila, je voulais juste te dire ça parce que je sais que tu dois en chier méchamment et si ça peut être une piste….
J’ai lu ton post et comme j’ai eu une expérience similaire je te fais un petit signe
merci
en réalité ça va beaucoup mieux, j’en ai grave chié d’avril à septembre en gros, mais là je sens que j’ai retrouvé une certaine tranquillité, précaire mais là quand même 
La thérapie est au final le secret, super si ça fait effet. Je dois m’y re-mettre aussi
Coucou Caroline, merci encore et toujours pour tes bons mots du matin. Aucun rapport avec ce post, mais j’ai commencé à regarder « The Affair » hier soir, et en voyant la fameuse Abby d’Urgences (Maura Tierney), j’ai eu l’impression de te voir, alors que je ne te connais pas « en vrai ». Je trouve qu »il y a un air de famille entre vous, c’est dingo.
Bref commentaire parfaitement inutile mais donc primordial, non ?
ah ben oui primordial parce que j’adore cette fille :-)))
ah ben voilà ! ton livre est en précommande sur A…N ! je viens de le réserve pour Noël !
et puis le commentaire de Marje !!! ça donne tout de suite envie de l’acheter ! :)))
bonne journée à tous !
Oh oui, oh oui, un roman !! Que tu écrirais dans les bars chics en buvant des Cosmopolitans ou des Mojitos. Et même que tu aurais un bodyguard (moi) qui empêcherait les importuns de te déranger pendant tes heures d’inspiration. Bon bien sûr, je serais obligée d’avoir un verre sur la table aussi, histoire qu’on ne me repère pas…
ça va de soi
En effet je crois que ta thérapie marche… ça se sent assez fort dans ta manière de répondre aux commentaires (en bien hein, en très bien)
C’est super, tu es sur une bonne route alors pour continuer et conserver ces précieux acquis!
ah j’avais pas fait le rapprochement, mais sûrement, un de mes problèmes dans la vie est cette illusion d’arriver à ce que tout le monde m’aime, je crois que je suis en train de comprendre que ça n’est pas possible
ça me fait penser à ce fameux « trou dans le savoir » que j’ai étudié en maîtrise de psycho…notion psychanalytique floue pour moi au départ mais que j’ai fini par comprendre en faisant une thérapie en plus…il y a toujours quelque chose qu’on ne sait pas, que l’on n’est pas. Il y a toujours un manque, une incomplétude, en soi et en l’autre. ça calme le désir toujours insatisfait de la perfection et cela peut calmer aussi les angoisses !
Oui cette idée là en effet, on sent que progressivement dans tes commentaires tu acceptes que certaines soient dans d’autres énergies sans plus forcément leur rentrer dans le lard ou les juger (réactions défensives d’une personne au coeur blessé
). Tout en sachant aussi déceler l’agressivité purement défoulatoire dont certaines font preuve… agressivité que tu arrives même a commencer à relativiser et à tourner en humour. Belle avancée tout de même 
Moi je t’aime …
Les crises d angoisse à l arret de la clope j ai connu!!!! Ça a duré 10 ans où je m empêchais de vivre !!!! Puis je me suis forcée une fois dix fois cent fois et a a disparu!!!!!
MAIS COMMENT PEUX-TU ETRE MA JUMELLE ASTRALE A CE POINT (BORDEL!)
Ca devient limite pénible….
Alors que j’ai cette sensation d’être unique, PAF, dès que je te lis, j’ai la sensation d’avoir écrit à ta place (le talent & l’humour en moins….)
Tout ça pour dire que:
– je panique / angoisse / hypochodrise depuis des années
– C’est multiplié depuis que j’ai arrêté de fumer.
– Surtout au niveau phobie cardiaque alors que merde j’avais moins peur en fumant!
– Mais ça va un peu mieux depuis 1 mois ou deux. (J’ai arrêté le 9 janvier dernier)
Bref….
J’adore les palaces, j’adore leur bars! Oui meme a 25euros le coktails je me sens toujours hors du temps dans un palace. Maintenant je veux aller voir le bristol!
Sensation de mort imminente ou sensation de folie imminente pour moi. Je me suis réconciliée un peu avec mon corps alors je gère un peu mieux les crises d’angoisses qui m’emmenaient aux urgences (pour des cancers, avc, crises cardiaques, embollies pulmonaires…..) j’ai éliminé la crainte de mourir et laisser ma fille seule avec ma dépouille, c’est bon elle a une liste de téléphone
Par contre la peur de devenir folle est plus dure à gérer pour moi mais mon quelqu’un m’aide. Cette semaine seule avec ma fille les crises d’angoisses sont revenues au galop et j’ai fini par me dire » bon alors concrètement qu’est ce qu’il pourrait se passer de si terrible, de quoi t’as peur, imagine le pire » et là j’ai fini par voir qu’évidement ça n’allait pas se produire, que je n’allais pas basculer dans la folie et la dépression sévère d’une seconde à l’autre et finir en HP. Que tout ça était mon angoisse que c’était pas drôle et très douloureux à vivre mais que ça n’allait pas arriver. Et à l’issue de ma séance j’ai fini par dire » je crois que j’ai trop fréquenté d’HP dans mon enfance en rendant visite à ma mère, tout ça m’a fortement marqué, j’ai franchi la porte des HP et j’en suis restée un peu traumatisée ».
J’essaye de ne pas laisser les mêmes bagages à Lou et lui dit que oui je fais des crises d’angoisses mais que ça va finir un jour et que surtout je suis une maman normale qui fait malgré tout plein de choses avec elle (ciné, vacances, danse…..).
Des fois s’imaginer vraiment nos craintes peut permettre de voir à quel point s’est imaginaire et peu réaliste.
Continues à te battre et à te plaindre aussi un peu ;), t’es pas toute seule, on est là pour ça aussi je crois.
Et en remplacement de la clope, t’as essayé la pipe (de quoi plaire au Churros …)
Ok mon métier c’est pas comique !!!!
Bonjour caroline,
En te lisant, je me retrouve complètement dans ton témoignage….contrairement à moi tu oses en parler (sur un ton léger certes,mais quand même) ! La sensation de mourir, les palpitations, les séjours prolongés sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute , la peur de développer toutes sortes de maladies et j’en passe….je connais trop bien et ce depuis plus de 10 ans ! Alors même si ce n’est pas l’enfer tous les jours, ce sont des périodes et des moments de ma vie ou je suis plus fragile et ou l’angoisse vient s’engouffrer. J’ai essayé beaucoup de choses…j’ai pensé à beaucoup de choses…. J’ai même testé l’EMDR, en vain… Tout sauf les anxiolytiques ( je suis une psychopathe des notices de médocs et des éventuels effets secondaire, Of course) !! Reste à tenter la psychothérapie ! Il va bien falloir trouver une issue….en tous cas merci d’en parler, je me sens moins seule et ça c’est déjà beaucoup.
Ca n’a rien à voir avec la choucroute mais je me pose la question à chaque fois que je tombe sur PMDE : pourquoi est-ce que maintenant on voit le visages des enfants? Ca a peut-être déjà été demandé ici d’ailleurs, je ne lis pas toujours les 235 commentaires avec soin.
J’aimais bien la spécificité de ne pas les voir. C’est une demande du public? Ou pour plus de logique vu qu’on voit les autres personnages secondaires adultes? Bref, je suis curieuse…
Hummmm…. comme on a envie de si nicher dans un endroit pareil… Moi en ce moment, ce serait maison de campagne + feu de cheminée + chocolat chaud + Livre de Lisa Gardner (faute de mieux, en attendant celui d’une certaine blogueuse nommée Caroline)
Merci encore aujourd’hui pour les sourires (même si ces angoisses ne prêtent pas forcément à rire). Merci aussi de nous faire sentir normales quand on lit ce blog. C’est à dire pas parfaite (la femme parfaite n’est-elle pas une connasse ?), parfois défaillante, incertaine, parfois flippée pour rien. Ça ne soigne pas (ça, c’est le rôle de « quelqu’un », non ?) mais qu’est-ce que ça fait du bien !!
J’adore…
Bonsoir, oui oui et re-oui, moi aussi je connais bien ce que tu décris Caroline, et exactement comme Anne le dit si bien….. Et tout s’est accentué non seulement après l’arrêt de la cigarette mais aussi amplifié lors de la modification de mon rapport à l’alimentation (pas de régime mais une reprise de contact avec mes envies du moment – par rapport à ma faim – et mon sentiment de satiété).
En réponse à Anne, je suis une psychothérapie depuis le moi d’avril à raison d’1 fois tous les 15 jours et franchement ça commence à aller mieux. Alors oui je pense que pour moi ça m’aide.
Enfin, pour info, le site « vers une vie sereine » m’a pas mal aidé. Plein d’infos et on prend ce qui nous correspond le mieux…..
Merci
Moi j’ai commencé les crises d’angoisse lorsque j’ai repris la cigarette … Pendant 3 mois, je me suis dit chaque jour, aujourd’hui tu repousses la mort alors le jour où tu reprends chaque jour, tu te dis, je vais mourir … Je devrais peut-être aller voir qq’un !
Oui et arrêtez la clope surtout !
Bon, moi je ne connais pas les crises d’angoisse personnellement mais j’ai vu à quel point elles pouvaient bouffer la vie.
En revanche, je connais le bar du Bristol et ses cocktails et je m’insurge absolument : ils sont bien plus riches aromatiquement qu’une simple Margarita (et dieu sait que j’adore tous les trucs à la tequila) !
Je n’y vais que rarement (ça coûte un bras, on est bien d’accord), la clientèle est parfois parfaitement caricaturale mais le personnel est charmant, très professionnel, et les cocktails sont grave bons !
C’est con et méchant mais lire qu’une nana qui a l’air d’avoir une vie aussi « cool » que toi connait aussi ce genre de tracas me « rassure », je me sens moins seule dans ma dépression….
le bristol a l’air bien sympa et sa box encore plus mais un détail m’a fait tiqué : il n’y a que les femmes qui boivent du thé ?
sinon, pour répondre à celles qui voudrait hiérarchiser les livres et leurs auteurs.
personnellement, je suis une grande lectrice et je dévore des écrits tout les jours et ceux quel qu’ils soient, et j’ai coutume de dire que pour amener n’importe qui à lire, c’est à dire à prendre du plaisir à lire un texte, un paquet de céréales avec une bonne pub dessus fera tout aussi bien l’affaire qu’un grand classique.
surtout que ce que vous appelez grand classique aujourd’hui ne l’était pas forcément il y a 50 ans et ne le sera peut-être plus du tout dans 50 ans.
un texte qui fait du bien à la personne qui le lit, qui apporte des sentiments, même l’agacement parfois (exemple : j’ai eu du mal à finir le tome 6 des Harry Potter, la crise d’ado si bien décrite de Harry me le rendait insupportable et m’a fait arrêter la série pendant un moment) est un texte bien écrit et qui vaux autant que tout les autres.
aimer lire n’importe quel support ou auteur, c’est lire point.
Caroline, pour notre plus grand plaisir, sait écrire des textes tour à tour drôles, simples, émotionnels, etc, ce qui fait d’elle une auteur au même titre que Pancol ou Balzac.
j’aimerais avoir ne serais-ce que le quart de son talent d’écriture.
je lis autant pour me vider la tête sur des romans à l’eau de rose, que de rigoler sur des Terry Pratchett, m’émerveiller des talents des dessinateur de BD, et de leur scénaristes capables de faire passer tant d’émotions en si peu de mots, ou de réfléchir sur un bon polar, j’ai lu des classiques avec plaisir ou curiosité, je fouine autant aux rayons jeunesses qu’adultes et depuis quelques années je farfouille l’univers des blogs d’auteurs en ayant le bonheur de trouver des perles à mon goût.
mon papa avait coutume de dire « dis que tu n’aimes pas, n’en dégoutes pas les autres » ; c’est une maxime que je trouve très juste et que j’espère bien inculquer à mes fils : ce n’est pas parce que cela ne vous plait pas que c’est le cas pour tout le monde, donc rien n’autorise à juger ou classifier un texte selon vos goûts.
Je suis totalement d’accord, pas mieux
Et bien je ne suis pas d’accord dans la mesure où je m’autorise en effet à dire ce que j’aime et ce que je n’aime pas … C’est ma liberté de lecteur, d’une part.
d’autre part, je pense que trop de place est laissée à une certaine sorte de « littérature », qui occupe toutes les tables des librairies et des supermarchés, là où les gens vont chercher de quoi lire, et que cette place extravagante et généralement inversement proportionnelle au talent de ces auteurs empêche la plupart du temps d’accéder les lecteurs potentiels à une forme de littérature de meilleure qualité.
Car oui, je crois démagogue d’affirmer que Tolstoï et Pancol sont à mettre sur le même plan tant qu’ils procurent du plaisir à leurs lecteurs … Certes ils font le même métier, l’un le fait avec talent et l’élève au rang d’art et emporte de fait ses lecteurs à des hauteurs qu’ils ne voudront plus quitter, l’autre avec malice en exploitant des ficelles usées jusqu’à la corde, et maintient ses lecteurs dans une facile illusion !
je préfère offrir à ma fille la promesse de l’aube de Gary qui lui a tiré les larmes aux yeux tant c’est écrit avec génie et que le génie ça pique les yeux, que de la voir lire les histoires d’écureuils à central Park qui ne lui apporteront rien, ne lui apprendront rien et lui feront perdre son temps, parce que pendant quelle lira du Pancol elle ne lira pas du Gary !
Le problème à l’heure actuelle, c’est que lorsqu’on regarde les tirages des bouquins, tout le monde lit du Pancol voire du Levy et du Musso et plus personne du coup ne lit du Gary et je le déplore !
Donc, en résumé, je ne suis pas d’accord !
Ah mais bien sur que tu as le droit de dire que tu n’aimes pas ! Et moi non plus j’aime pas cette littérature. Jamais je ne mettrais pancol et tolstoi sur le même plan. Juste je pense que parfois ça peut être une porte d’entrée. Et que c’est déjà ça
tu as le droit de dire que tu n’aimes pas, pas d’en dégouter les autres …
parce que vois-tu, j’en ai lu des grands auteurs, certains m’ont enquiquinés au possible alors qu’ils sont sensés être des génies de la littérature, là où des auteurs que tu qualifierais de minables m’ont emmenés très haut, m’ont mis les larmes aux yeux ou le rire au ventre, et m’ont donnés envie de les lire et les relire.
je n’interdirai jamais aucunes lecture à mes fils : c’est à eux de se faire leur propre opinion sur leur goûts, plutôt que de tout de suite rejeter un auteur, ou un style de lecture, sous prétexte qu’il n’est pas classifié en « grand auteur ».
et si tu savais tout ce qu’on apprend de tas de lectures différentes : j’ai appris plus de choses véridiques et historiques en lisant certains Picsou qu’en lisant voltaire ou Molière …
et je préciserai que certes en grandes surfaces les auteurs à la mode sont mis en avant, normal c’est fait pour vendre, par contre en librairie, surtout en librairie spécialisée, on trouve de tout et au même niveau, avec en plus, normalement, de très bon conseils de lectures quand on ne sait pas quoi choisir.
Oh, oui. Je crois que je vais filer au bar du Bristol. Trop envie de l’ambiance d’un film choral !
Bonjour,
les attaques de panique que j’ai longtemps vécu, ont été évacuées par la sophrologie. bon courage.
Ma fille numéro trois appelée la lutine dans mon blog, a seize et est une angoissée de la vie. Je dois dire que souvent ça m’horripile, mais c’est surtout parce que je suis démunie face à ses crises. Alors je m’énerve, je sais c’est pas bon. Pas plus tard qu’hier soir elle s’est aperçue que son frère avait nous avait enfermées à clefs dans notre appart et avait embarqué son trousseau de clefs à elle. Moi-même j’avais prêté mon trousseau à mon frère qui dormait chez moi mais était sorti aussi. Quand elle a réalisé qu’on était fermées à clefs au troisième étage à 22 heures, elle a pété un câble. Palpitations, panique, ouverture de toutes les baies vitrées, sensation d’étouffement…. coups de téléphone et messages sur le répondeur de son frère … Insultes. Le psycho-drame. J’ai beau essayer d’expliquer que voila l’appart et fermé il n’y a pas le feu, il y a de l’oxygène, de l’eau, et à manger et que rien ne peut arriver de grave…. J’ai beau proposer la mise en sophroliminalité la respiration avec le ventre et toutes mes techniques magiques, elle continue de partir dans tous les sens.
Il faut que j’arrive à lui faire soigner ça parce que j’ai l’impression que ça pourrit un peu la vie.
Au moins toi tu nous le racontes avec humour.
Coucou Caro,
En attendant, quand je vois tout ce que tu as accompli jusqu’ici, malgré tout ça, je suis total admirative! Chapeau, ma belle!
un petit mot pour te dire que si je te lis depuis toutes ces années, c’est sûrement parce que je me retrouve en toi, avec cette fichue relation au corps et à la nourriture, et ces troubles anxieux.
Tu as déjà beaucoup avancé, il reste encore du chemin à parcourir. Mais moi, ça me soulage de voir que je ne suis pas seule dans cette galère, qu’on nomme rarement. Je pense qu’avec beaucoup d’efforts, on peut s’en sortir mais en attendant, des fois, ce serait plus facile si on avait pas tout ça!
En tout cas, encore un grand merci pour tes articles plein de douceur, d’humanité et surtout plein d’humour et d’intelligence.
Preuves le jour où tu sors ton bouquin!
Bisous