Mois : février 2013

Emergency

Lou
Après 48 heures d'un combat qui n'était pas gagné d'avance, la chérie est venue à bout la nuit dernière d'une saleté d'appendicite. Ceci expliquant ma désertion soudaine de ces pages. Dès que je suis capable d'en sourire je reviens vous raconter nos tribulations qui valent tout de même leur pesant d'or. Mais pour l'instant, l'heure est à la récupération et aux mots doux.

Take care

Un jour tu perdras ta tête

IMG_6271
Je tenais à passer le bonjour – au cas où – à la personne qui hier est tombée sur le billet de 50 euros que j’ai perdu. Sache que je ne t’en veux pas, qui que tu sois, parce qu’à ta place j’imagine que je serais aussi convaincue que toi d’être sacrément verni(e) en ce moment (alors que tu ne dois ta nouvelle fortune qu’à ma connerie). Je ne saurais que te donner cet humble conseil – qui ne devrait d’ailleurs t’être aucune utilité car si tu as trouvé mon billet, j’imagine que tu es surtout beaucoup moins con(ne) que moi: range le dans un portefeuille. Les poches de manteau qui ne ferment pas: bad, bad idea. Et histoire de gâcher un peu ton plaisir – je ne suis pas rancunière mais malgré tout un peu – cet argent n’était même pas destiné à un craquage quelconque chez Monop mais à payer la nounou de ma fille. Laquelle n’a pas fini de me lancer des regards désolés, preuve de son incompréhension face à mon inconséquence régulière.

Je crois qu’on peut dire que ce début d’année 2013 n’est pas exempt de facéties. Je vous rassure, j’ai malgré tout mes bons moments. En lire plus »

J’aime #32

Macaron
Régulièrement, je me fais avoir et perds un billet que je venais d’écrire sans le sauvegarder. J’imagine qu’il y a une leçon à retenir de tout ça mais laquelle ?

Du coup, voici une seconde version d’un texte brillant mais épuré cette fois-ci parce que dimanche soir, parce que mal à une dent et appréhension à l’idée d’appeler mon dentiste que j’ai royalement planté il y a deux ans de cela, après qu’il m’ait posé une dent provisoire. Il semblerait que la dent provisoire – qui porte donc bien son nom – ait fait son temps, la pute. Pile poil avant de partir en vacances, évidemment. Il y a sûrement une leçon à retenir de tout ça, mais laquelle ?

Bref, en dépit d’une humeur de dogue, j’aime… En lire plus »

Promesses

Robe
Je me dois de vous informer, surtout après vous avoir tout de même un peu noyés de billets relatant mes aventures avec l’administration française, que j’ai reçu mercredi à 22H ce SMS plein de promesses : « votre passeport est prêt ».

Quand je dis plein de promesses, je pense au sexe, en fait. Parce que croyez moi, après ce tunnel de boulot pour le churros et moi et ces six derniers mois sans pause gamins, une semaine dans un bungalow posé sur une plage de Guadeloupe, ça risque d’être classé x.

Ou pas, remarquez. On n’est jamais à l’abri d’une connerie vous transformant en nonne sous bromure. Je veux dire, qui ne s’est jamais cassé le sacrum ignore ce que signifie réellement l’expression « l’auberge du cul tourné ».

J’ai donc mon passeport et non, je n’ai pas, comme il a pu être insinué par une certaine jeune femme, usé de mes charmes auprès de la dame de la préfecture pour que ce document me soit délivré aussi vite. Je n’y peux rien si je fais cet effet là aux gens, c’est tout.

Avant de vraiment crier victoire, il  va néanmoins falloir que je retrouve désormais le petit papier nécessaire au retrait dudit passeport. Mais si, je sais où il est. Si. (non ?)

#bonjourjesuisleboulet En lire plus »

My mad fat diary

8440526385_07c8040903_o
Hier, après que l’une d’entre vous ait laissé un commentaire parlant de cette série, je suis tombée dans « My mad fat diary ».

Gros gros coup de poing. Bien évidemment, mon passé d’adolescente en fort surpoids est probablement pour beaucoup dans cette adhésion immédiate. J’étais, à 17 ans, moins grosse que Rae dans la série, mais bien assez, largement assez, pour regarder passer les trains des premiers amours de mes copines gaulées. Bien assez pour me détester, pour pétrir tous les soirs mon ventre en priant pour qu’il ne soit plus là le lendemain. Bien assez pour m’imaginer dézippant la fermeture éclair de cette enveloppe détestée, pour y découvrir dessous la fille mince que j’aurais tellement, oui tellement rêvé d’être. En lire plus »

Bitch oh ma bitch

D369ed4e7a1411e29ca422000a1fb149_7
Y’a pas longtemps, je dinais avec ma copine M. au Coinstot Vino, passage des Panoramas. Je ne suis pas critique culinaire mais je vous conseille vivement cet endroit, d’une part parce que le passage des Panoramas est un des plus jolis à mon sens de Paris et d’autre part parce qu’on y est bien reçus. N’ayant pas envie d’un plat trop roboratif, nous avons opté pour quatre entrées à partager. Paté en croute, saucisse pistachée, poitrine de porc aux lentilles et velouté de fenouil. Que du light. Histoire d’avoir bonne conscience, on a laissé la moitié du velouté.

Qu’on ne me dise pas que je ne sais pas reconnaitre la satiété.

Toute cette cochonaille, on l’a mangée en parlant de cochonneries parce que ça allait bien avec les plats. De cochonneries et surtout de la vie, de l’amour, des choix qu’on fait ou qu’on nous impose. Avec ma copine M. on n’a pas le même parcours, on n’a pas emprunté les mêmes chemins et pourtant, je crois qu’on aspire au même absolu. Celui d’avoir des frissons toute la vie et foi en celui qui nous accompagne. Et les papillons, aussi. En lire plus »

Carrot-cake et autres considérations

Fb598fd87a6611e2ad9722000a9e2977_7

Pour la première fois depuis le mois de semptembre je crois, je n’ai pas de papier à rendre cette semaine, ni celle d’après. Quand j’ai envoyé mon dernier article vendredi, j’ai éprouvé un soulagement pas ressenti depuis des lustres, cette légereté de l’avant week-end, qui est très certainement l’une des choses – la seule même, je crois – qui me manque finalement le plus depuis que j’ai quitté mon job il y a deux ans.

« Je ne suis même pas angoissée », j’ai dit au churros, avec la plus grande sincérité du monde.

Deux heures après je me visualisais à la soupe populaire.

J’ai énormément progressé.

Et hier, alors que je m’étais prévu une journée de gastéropode remplie de séries à la con, de sieste en étoile de mer et de patisserie (mon hobbie), j’ai tourné en rond comme une âme en peine dès 10h45, cherchant désespérément deux ou trois petites choses à FAIRE. (je ne parle pas de tâches ménagères, c’eut été le signe d’une grave dépression par contre). Je vous rassure, j’ai trouvé, j’étais un poil à la bourre pour quelques contributions et puis il y a ces scénarios, qui ne représentent même pas vraiment du travail et que je me suis habituée à écrire le dimanche après-midi mais qui m’ont au fnal bien occupée en ce lundi. Mais le fait est, donc, que je passe mon temps à me plaindre d’en avoir trop, mais qu’en réalité, sans boulot je ne suis pas grand chose… En lire plus »

J’aime #31

769b2774791811e2b85522000a9e28f2_7

Week-end cocooning pour cause de grand froid et d’une Rose attaquée par les microbes. Malgré tout j’ai sorti le mouton pour aller voir l’expo du Délit Maille qui se tenait jusqu’hier porte de Versailles. Grosse claque dans ma face, je m’attendais à ce que ce soit bien mais j’ai été sciée par la scénographie, la qualité des photos, le nombre de poupées qui avaient fait le déplacement. Pour tous ceux et celles qui n’ont pas pu y aller, il y aura une session de rattrapage en avril à Roubaix et surtout, un livre absolument génial, qui reprend les textes et visuels du blog. La tricoteuse vous en dira très vite plus sur le site du Délit. Personnellement je suis au taquet pour l’inauguration future de l’expo au Moma. Parce que j’en suis certaine, on en n’est qu’au début d’une très belle histoire. Anna, you rock.

A part ça, j’aime… En lire plus »

Moodboard du samedi

Capture d’écran 2013-02-16 à 18.44.18
Oup's I dit it again…

Envie de fluo et de sandales, probablement l'imminence d'une éventuelle semaine aux Antilles. Je dis bien "éventuelle" parce que dépendant du bon vouloir de l'administration française, ce qui explique que pour l'instant ces chaussures restent sagement dans leur panier virtuel. Mais que serra serra.

La pelure de – faux – mouton ? Ah ça c'est juste parce qu'emportée par mon élan j'ai commandé ce charmant – et seyant – manteau sur Urban outfitters il y a quelques jours (après ma séance SM à l'a préfecture qui m'avait manifestement mis dans un état proche de l'Ohio (littéralement)). Il n'était qu'à 29 dollars, une paille. La tête du churros ce matin quant la postière lui a demandé 35 euros de taxes (merci les States)… Re-la tête du churros quand il a vu l'objet du délit.

Je ne vous cacherai pas que depuis que je l'ai étrenné, les avis sont partagés. La chérie trouve ça "pas mal" (elle déteste), le churros "ne comprend pas" mais le machin trouve ça "looké" (en même temps il a kiffé tous les masques vénitiens vendus par les vendeurs à la criée de la lagune. à prendre avec des pincettes, donc). Rose ne s'est pas exprimée sur la question (inquiétant).

Voilà c'est tout, bon we !

#1 Marinière Monoprix – #2 Montre Casio – 3# Manteau Ecote Urban Outfitters – #4 Chemise en chambray La Redoute – #5 Sweat Zoé Karssen sur Asos – #6 Spartiates Georgia Rose – #7 Sandales paillettes Georgia Rose – #8 Spartiates fluo Georgia Rose (je fais une fixette sur la nouvelle collection de cette marque, ces shoes sont hyper compatibles avec mes pieds merdiques – #9 Tee Zoe Karssen (soldé) sur Asos.

Alex Lutz, un drôle de gars

Lutz
Il y a deux métiers qui suscitent en moi une admiration sans bornes tant ils me semblent incarner une mise en danger VOLONTAIRE et CONSENTIE.

Pilote d’avion et comique.

Et je crois qu’à bien y réfléchir, comique est encore plus suicidaire que pilote. Je veux dire, qu’y a-t-il de plus difficile que faire rire les gens ? Des gens qui en plus viennent vous voir avec une attente explicite. Ils veulent se gondoler. Le ou la comique a une obligation de résultat sur quelque chose qui est d’une subjectivité sans nom. Ce qui me fait marrer laissera de marbre mon voisin et vice versa. Pour essayer parfois de chatouiller vos zygomatiques, je mesure en plus la complexité de l’exercice. Mais moi, si je me prends un four, quelque part, je n’en sais rien. Ou bien si, mais votre silence un peu désolé, je ne l’entends pas. Bien sûr, il y a parfois quelques bonnes âmes qui ne se gênent pas pour venir me signifier que mouais, bof. Mais c’est malgré tout assez rare. Et même si ça ne l’était pas, ma gêne d’avoir été médiocre reste intime et confinée à mon canapé.

Alors que le gars sur scène, quand une de ses blagues tombe à plat, il est tout de même comme un con, tentant de se raccrocher aux branches. Sachant que bien sûr, un four en entraine souvent un autre. En lire plus »