C'est une rentrée étrange. Déjà bien consommée d'ailleurs quand on y pense, mais c'est peut-être là le problème, j'éprouve cette année comme une difficulté à me sentir sur les rails. Comme si j'étais emportée malgré moi par le cours des choses, alors même que je rêverais d'avoir du temps pour me poser un peu, réfléchir à ce qui compte, à ce que je peux désormais refuser sans la peur au ventre de me retrouver sans boulot.
Il est long ce chemin vers la sagesse et la sérénité, je crains qu'il n'ait pas vraiment de fin. Et puis il y a l'intensité de la vie, ces amitiés qui ont toujours compté mais ont pris depuis quelques mois un sens plus urgent. Il y a ces changements qui s'opèrent sur mes enfants, que je sens à la fois si fragiles parfois et si pressés en même temps d'aller de l'autre côté de la rive, celle de l'émancipation mais aussi un peu des boutons… Il y a la petite dernière aussi, dont les mots trébuchent, souvent, comme un signal qu'elle nous enverrait sur la difficulté parfois de se faire entendre, au milieu des résultats de contrôles, des récits de la dernière bourde d'untel, du chagrin d'amour d'une autre, des misères de travail de ses parents ou du loyer à la bourre.
Il y a ce nous qu'il faut protéger, qu'il serait si facile de considérer comme préservé de tout, alors qu'il n'y a sans doute pas plus vulnérable que l'amour qui ploie sous le poids des impératifs du quotidien.
Il y a ces semaines qui filent, ces week-end à Lyon qui nous échappent à cause de ce fichu temps qui passe.
Une drôle de rentrée, avec cette écharde au coeur, rappel de notre insouciance perdue.
Hier, alors que cette équipe de télévision était dans mon salon pour immortaliser mon activité un brin étrange de blogueuse ("on veut vous filmer sur votre lieu de travail, dans votre bureau", m'a expliqué le réalisateur. "Alors venez sur mon canapé", leur ai-je répondu), je me remémorais le pourquoi de ce blog, de ce qui m'avait poussée un après-midi de janvier, il y a bientôt sept ans, à l'ouvrir.
Je me suis replongée dans ces premiers billets et j'ai été frappée par cette intimité que j'y dévoilais, inconsciente de jeter mes mots dans ce qui me semblait alors être le néant mais qui était en réalité bien habité.
Je crois que cette inconscience me manque un peu, ce temps où je bloguais en clandé, sans me soucier de qui me lirait. Et en même temps, ainsi que je le confiais au journaliste hier, ce blog est ni plus ni moins aujourd'hui un prolongement de moi même, un confessionnal virtuel, une catharsis, un catalyseur ou tout autre mot dont je n'ai jamais bien compris le sens mais qui doit plus ou moins vouloir dire que ça m'aide à avancer, à réfléchir, à me réfléchir.
On demande souvent aux "blogueurs" leurs raisons, le pourquoi de cette drôle de manie de s'exposer. Il y en a cent, il y en a mille, des plus avouables que d'autres, des qui relèvent de ce désir presque assumé de célébrité, de ce besoin d'être entendu, reconnu, apprécié. Il y en a une en ce qui me concerne qui n'a jamais changé: écrire et être lue. Celle qui vient juste après et qui en découle est cette ambition un peu utopique de tisser des liens. Merci à vous de répondre à ces deux nécessités.
Edit: photo d'une photo dans ce resto, "Mémère au piano" dans le 11è arrondissement. Un peu cher mais plutôt très bon. On est tous restés en arrêt devant sa beauté sur ce cliché. Marilyn, la seule et unique.
Je ne vois pas la blogueuse sans l’une de ses caractéristiques principales, son lectorat. Tu te racontes, intimement, et puis toutes ces personnes qui se lisent, à qui tu fais du bien (ou que tu mets en colère), ce flot d’émotions, cette envie de partage, cette envie de te dire les choses en réponse (même sans question)… Je n’ai pas forcément été assidue depuis 7 ans, mais je te suis. Tu es une incontournable du matin !
… Qui « te » lisent….
Suis pas encore bien réveillée !
Un seul mot : admiration…. (once again).
Pour la constance, et la capacité à se dévoiler si crûment avec tant de pudeur et de retenue.
J’aimerais bien ajouter une petite vanne pour faire moi lèche, mais là maintenant tout de suite, j’y arrive pas. Bon ben j’assume mon côté groupie du jour
Bise
Merci pour ce joli billet. Il est doux, un peu mélancolique et touchant.
Une groupie de plus…
Et où pourra t on la découvrir cette interview « on the canap' »?
Une fois de plus je me retrouve dans tes mots, même si pour les miens les boutons sont loin et le langage définitivement acquis (! heureusement à leur âge)
Pas (encore!) de caméra dans mon salon, mais des interrogations encore, et le cheminement vers la sérénité qui pour moi passe depuis peu par Christophe André et sa façon si douce d’appréhender la méditation.
Le bonheur du jour passe aussi par ton blog. Et c’est bien, c’est tout. Tout comme Claire, pas de vanne, juste fan.
garder son insouciance et sa legerete : la sagesse de haut vol…
mais la serenite me donne envie de roupiller… d ailleurs j y vais, bonne journee a tous !
comme alice je me demande moi aussi : où pourrons nous découvrir cet interview en direct live de ton canap…. ?
Écrire et être lu…sans avoir autant de succès que toi, je me réjouis souvent de la naissance des blogs qui offrent des lecteurs à des textes qui pourraient ne pas dépasser le cadre familial ou amical…;-)
Je m’étais préparée à ne pas craquer sur ton billet modesque sur une veste en cuir. Depuis ton dernier billet à ce sujet, je cherche encore le cuir parfait. Ton billet est doux et tout en reflet de blogueuse à lectrice, le blog est un prisme bien étrange. En ce qui me concerne, je me félicite chaque jour de te « connaître » et de prendre du temps pour me poser içi. Groupie forever ! La rentrée est une sal…… dont il faudrait pouvoir s’immuniser. Bonne journée
Moi je te kiffe d’amour, poulette. Jette moi ce Prozac. La drogue, c’est mieux.
Et puis écrire, laisser une trace, être lue, exister aux yeux des autres, être vivante,même après… Un défi d’immortalité.
Je comprends cette idée des amitiés qui se font plus urgentes, il faut écouter cet instinct là sous peine de se retrouver un jour avec une écharde au cœur qui est que si on avait su, si on nous avait dit comment ça allait finir on aurait fait différemment. Quant aux liens que tu tisses, je crois bien que c’est le cas, on sait de ta vie ce que tu veux bien nous dire mais tu nous accompagnes aussi dans la nôtre même si tu ne sais pas toujours de quoi elle est faite. J’ai envie de dire bisous à toutes après ce billet assez bittersweet xx
Ecrire et être lue ! C’est ce qui me fait continuer aussi. Mais en plus, parfaire mon écriture qui est loin de valoir la tienne
Quand est-ce qu’on aura l’occasion de voir cette émission alors ? Quelle chaîne ? Quelle date ? Quelle heure ?
Mon bureau ? Alors venez sur mon canapé. C’est du beau.
Ce que j’aime chez toi, c’est ta constance et le renouvellement des sujets. Divers, toujours intéressants, et les commentaires qui rebondissent dessus. On te retrouve le matin, et ce rendez-vous ouvre la journée sur toujours quelque chose d’intéressant. Merci.
Quant à la rentrée, cette année elle est moche. Tout bouge mal, la situation politique est triste, on voudrait des résultats tout de suite alors qu’il faut -c’est pas trop tôt- un travail de fond, et non des gesticulations.
En plus, tu vas avoir DEUX boutonneux en même temps. O joie.
Ecrire et être lue! Ton écriture mérite d’être lue! N’as tu jamais pensé à écrire un roman? Pour moi tu en as le talent. Alors?
C’ est drôle de te lire ce matin parce queje pensais justement à ça hier soir, a tout ce que j’ osais et dévoilais avant sur mon blog et que je ne fais plus maintenant, depuis que je suis un peui plus lue. Et ça me manque
Depuis le début, je suis accro à ton écriture et j’aime te lire ! Comme si j’avais commencé un livre il y a 6 ans et toujours pas terminé ! une livre où j’ai ri aux éclats et pleuré tout autant ! C’est sur que si je te croise un jour, j’irai te parler ou pas, ça dépendra du lieu ! l’essentiel est que tu prennes toujours du plaisir à nous écrire .
Je ne sais pas si ça va te consoler mais moi ça m’a consolé de te lire et de savoir que je ne suis pas la seule à avoir eu une « drôle » de rentrée, un goût de pas comme d’habitude, moins d’énergie ou plutôt une énergie à centrer sur l’essentiel seulement. Et là, c chacune ou chacun son essentiel, en fonction de son âge, sa situation… Mais l’important je pense est de toujours rester en questionnement sur soi-même (attention je ne parle pas de nombrilisme hein), et de rester en vérité avec ce que l’on est profondément. Car si on est à sa juste place, les choses s’ordonnent d’elles-mêmes petit à petit et on est davantage en mesure d’apporter aux autres. Finalement, on n’aura jamais mieux dit qu’Homère dans l’Odyssée : lancé dans le chaos, Ulysse part à la quête de lui même et de sa place juste, celle qu’il met 20 ans à trouver : Ithaque auprès de Pénélope… Et même dans les bras de Calypso, il n’est pas heureux, c’est dire…
Alors je te remercie Caroline d’avoir ouvert ce blog et de m’avoir fait te ‘rencontrer’ et de me permettre, via beaucoup de tes billets, de me reposer les bonnes questions et de savoir que nous sommes nombreux/ses à nous les poser… Si tu continues à nous écrire, nous continuerons à te lire, même qu’on en redemande !
Ça m’a consoléE, évidemment !
Drôle de rentrée…écharde au coeur…c’est exactement ce que je ressens…
Moi non plus j’ai pas vraiment le sentiment d’être rentrée…bien des choses semblent moins importantes, bien d’autres le semblent plus..bref, je suis un peu paumée….et j’aimerais remonter le temps….Du mal à être gaie, du mal à être triste….oui, je sais ce n’est pas clair mais je suis dans un état « entre les deux. »
En tout cas, ce billet trouve un écho en moi.
ton blog est ton journal à coeur ouvert sur toi même et sur les autres.
Une chose est sûre quand je te lis j’épouvre des émotions, des rigolades derrière mon écran et des instants de mélancolie qui peuvent me ramener à des moment vécus
ouah quel billet, sur la vie qui passe et ce qui nous construit ! Merci pour tes billets parfois drôle, parfois triste, parfois râleur qui refletent le quotidien !
Cela fait maintenant un certain temps que je te lis (depuis l’article sur psycho.com en fait) et c’est toujours avec le même plaisir ! Je me suis souvent posé ces questions sans y trouver de réelle réponse ! d’abord un blog de développement personnel et de dessins d’humour que je tiens toujours (irrégulièrement d’accord) et puis au mois de septembre parce qu’il faut toujours tenter des nouvelles choses un blog déco pour m’aider et me booster dans les transformations de mon sweet home…
Sinon pour répondre à ce que tu dis sur le chemin de la sérénité une petite histoire que j’adore !
« Un moine demande au DALAI LAMA, combien de temps me faudra t’il pour atteindre la sérénité ? »
celui-ci répond : Oh une vingtaine d’années »..
Et le moine ajoute : mais si je médite et pratique tous les jours toutes les nuits ?
Le DALAI LAMA lui rétorque : »Oh alors là il vous faudra toute une vie ! »
pour moi, ta raison d’être de blogueuse c’est ton écriture… tu écris incroyablement bien ces tranches de vie du quotidien, et je ne pense pas avoir lu aucun autre blog aussi bien écrit
ça, c’est précieux
pour ta fille, si ses mots trébuchent vraiment beaucoup (ou même un peu) je te conseille un bouquin extraordinaire, qui a « sauvé » la vie de la mienne lorsque j’ai appliqué ses conseils, c’est LE Huche : le bégaiement option guérison, à faire avant 5 ans, mais moi à 6 ans et demi cela a été salvateur tout de même. Ceci dit je me trompe peut-être et tu ne parlais pas de bégaiement
en tous cas je souhaite tout de bon à cette charmante petite famille, et plein de boulot (mais pas trop pour pouvoir profiter les uns des autres)
La façon dont tu écris se suffit à elle-même, comme raison. C’est si touchant, si drôle et si parfait.
A quand un livre?
Bisous
Tu écris vraiment bien et c’est souvent plein d’humour. Tous les jours, j’en redemande. Alors Merci pour ta générosité. Tu me donne envie de bloguer à mon tour.
Je te lis chaque jour ou presque. C’est mon moment à moi, en arrivant au travail et personne ne peut me le prendre. C’est ma tradition, mon bonheur. J’y tiens.
Tu es mon petit bonheur quotidien…. tellement agréable à lire en arrivant au bureau…
Continue surtout car désormais tu fais partie un peu de ma vie. Tu es comme une grande soeur qui habiterait loin mais dont on aime suivre le chemin.
Cette phrase « Il y a ce nous qu’il faut protéger, qu’il serait si facile de considérer comme préservé de tout, alors qu’il n’y a sans doute pas plus vulnérable que l’amour qui ploie sous le poids des impératifs du quotidien. » m’émeut de façon épidermique.
Elle est pleine de sagesse. Vous êtes un peu une lumière dans mon obscurité.
Je voudrais boire vos mots, j’aurai du les boire…
Merci
… en tous cas une chose est sûre : une journée sans billet de toi, « c’est comme la mer sans les vagues, c’est comme les vagues sans l’écume, c’est comme l’écume sans le sel, c’est comme le sel sans le poivre » (Les Inconnus)
Alors merci, merci, merci … !
Belle journée à tous!
C’est ce que je pense. Le monde a besoin de calme. Pas de nouvelles gesticulations ,pas de nouveaux effets d’annonce…juste de la sérénité et de la patience.
Ca fait toujours autant de bien de te lire… Tu te révèles à toi même, mais je t’avoue aussi combien de fois ai je refermé ton blog en me disant « alors Caro aussi parfois elle ressent la même chose que moi… ». Et ça fait beaucoup de bien vraiment.
Alors pour cela c’est nous qui devons te remercier.
En ce qui concerne la reprise, j’ai la même sensation, que la vie nous échappe. On fait face au plus urgent, alors que d’autres choses tellement plus importantes mériteraient que l’on prenne le temps.
Je suis heureuse de cet après-midi de janvier où tu as décidé d’entrebâiller les portes de ta vie, pour que quelques minutes par jour, nous puissions en faire partie. <3
Ça tombe bien. Tu aimes écrire, j’aime te lire.
Ta façon d’écrire est toujours aussi belle et savoureuse. Elle s’est affinée au fil des ans. Tu as un talent certain pour raconter tes tranches de vie. Et j’admire ta capacité d’écriture. Je ne sais pas comment tu arrives à tout faire et tenir un blog avec cette régularité. Je mets des jours à écrire un billet et donc tenir un blog de façon régulière m’est vite apparu une tâche trop ardue. Nous sommes privilégiées que tu y arrives.
Ton sens de dérision, ta franchise et ton ouverture sont toujours aussi présentes, dans les billets et les commentaires. Ce sont des traits de ta personnalité que j’apprécie.
Pour le dévoilement de soi, on oublie tous que des centaines de personnes nous lisent et décortiquent notre vie. Internet a cette capacité. Néfaste parfois. Salvateur parfois. Je l’avais déjà mentionné je crois, selon une étude d’Harvard, c’est sexuel tout ça. http://www.paperblog.fr/5546090/psycho-parler-de-soi-une-source-de-plaisir-comme-le-sexe-la-nourriture-ou-la-musique/
No man is an island, disait l’autre. Le besoin de communiquer avec les autres, de partager son vécu, ses idées, ses expériences, de vouloir connaître l’autre, s’y intéresser, s’y retrouver n’est pas nouveau. Ça a toujours existé. Internet nous permet de faire des liens plus rapides, plus instantanés.
Un billet à l’humeur assez automnal, non?
Je lis les commentaires, et je ne peux que m’associer à tout ce qui est écrit, le commentaire de mammouth par exemple.
Merci à toi Caroline pour tes billets quotidiens, reflets de ton humeur et finalement de la nôtre.
Belle journée à tous.
C’est intéressant ce que tu écris… car je blogue, j’écris mais personne ou prou ne me lit. Je me suis demandée si je voulais arrêter pour cause de manque absolu de lectorat. Mais en fait non, j’aime trop écrire, je me suis même inscrite cette année à un atelier d’écriture pour progresser et me doter de nouveaux outils pour me diriger doucement vers …. le projet de nouvelles ou d’un roman… Alors je continue le blog, même si ce serait mentir que de dire que je ne souhaite pas quelques lecteurs supplémentaires…
Tiens, nous avons des amis dont le petit dernier trébuche un peu aussi, et la première question de l’orthophoniste a été « Pouvez-vous me raconter la journée-type de cet enfant ? » et la réponse a été un joyeux bordel, speed et survolté, au milieu d’une fratrie de 4. Se faire entendre, c’est peut-être là le problème ? Se détendre, les aider à respirer, semble-t-il, serait la clé…
merci à toi de nous donner l’opportunité de tisser des liens
belle journée qui commence
Caroline, ton billet m’émeut beaucoup ! Cette phrase me parle « il y a ce nous qu’il faut protéger, qu’il serait si facile de considérer comme préservé de tout, alors qu’il n’y a sans doute pas plus vulnérable que l’amour qui ploie sous le poids des impératifs du quotidien. » Elle me parle à nous dont la vie a changé cette nuit de décembre 2011 qui a vu arriver nos deux jumelles, petites filles de 9 mois si belles, si attachantes mais si prenantes ! Nous apprenons à nous organiser parfois avec le sourire et parfois difficilement avec cette sensation que oui, l’amour parfois ploie mais ce qui compte c’est qu’il ne rompt pas !
Enfin, merci pour ce joli blog que j’aime plus que tout pour ce genre de billet (un peu moins qd tu fais (mais c’est bcp pour rire, j’ai compris) la modeuse)
Simple et beau, je voudrais écrire comme ça.
A propos de ma demande précédente, j’ai lu pourquoi ton blog s’appelle toujours « Pensées de ronde » et donc j’ai compris qu’il ne fallait pas proposer de changement de nom
J’ai l’impression que ce blog sur ma route me dit : arrête de courir et d’avoir peur, écoute-toi…On verra …
Bizz à toutes !
Tu dois être émue de lire tous ces commentaires, tellement mérités. La petite larme à l’oeil peut-être?
Moi aussi je suis impressionnée de voir que tu écris avec la même régularité et le même bonheur depuis tant d’années, ça doit être une pression énorme en plus! De sentir cette attente de la part de tous ces lecteurs que tu ne connais pas et à qui tu ne dois rien, mais qui pourtant en attendent tant de toi. Lecteurs parfois ingrats de surcroît!
Il m’arrive aussi de me replonger dans certains de tes billets, ou alors je me dis en lisant tel ou tel truc « tiens ça ferait rire/hurler/pouffer Caroline ».
Marrant comme tu fais partie de la famille finalement
Belle continuation et merci.
Presque 7 ans moi aussi et j’ai tout de suite aimé au début les échanges et les liens qui se tissent qui ne sont pas aussi utopiques que ça
7 ans plus tard, je suis plus forte et toutes mes relations virtuelles ou qui sont devenues réelles m’apportent beaucoup…
Comme toi j’ai cette rentrée beaucoup de difficulté à me retrouver sur les rails et en approfondissant cette réflexion, je pense que tout ce que m’a apporté le blog, humainement parlant, y est pour quelque chose, genre ma voie est ailleurs par exemple…
comme mon nom l indique …je suis pas francaise donc « pardon my french ».Depuis quelques temps a chaque fois que je comence a lire tes billets j espere que tu nous revèle que tu est en train d ecrire un roman…j’ adorerais!!!
Un merci de plus pour ton blog et tes billets quotidiens qui me permettent de débuter ma journée au bureau en prenant une grande respiration…
J’aime ta vision, ta plume, tes sourires et tes larmes.
J’aime me dire que je ne suis pas seule à traverser toutes ces étapes de la vie de ma fille de 4 ans 1/2 (et de sa soeur de 2 ans 1/2).
Enfin j’admire ce que tu veux bien nous laisser entrevoir de ta vie, l’amour, le respect, l’engagement et le partage qui en découle au quotidien, et savoir aussi que partout et même chez vous où la vie s’écoule « le nous doit être protégé »…
Ton blog est également le seul où je prends le temps de lire chaque commentaire tellement les échanges que tu déclenches en font aussi la richesse.
Continue à nous émouvoir,
Longue vie à Pensées de ronde !
Moi j’aime bien te lire. Tu me fais rire, réfléchir aussi. Et puis alors des fois, tu me donnes envie d’être maman (c’est pas gagné à la base hein)! Et pourquoi tenir un blog? Le partage je crois que c’est une bonne raison non?
Rien d’intelligent à dire. Ou ce serait trop long, et comme toi, le temps file…
Je dépose juste une petite pensée douce sur ton canapé, à portée de main si besoin.
« Tisser des liens », je trouve que c’est plutôt réussi. On ne se connaît pas dans la vraie vie, mais je me sens proche de tes douces pensées, de tes peines, de ce que tu exprimes ici. Pas toujours d’accord avec toi, je suis, mais j’ai toujours l’impression de lire une bonne copine avec qui je peux partager virtuellement ce que je ressens. C’est agréable et réconfortant.
Et puis c’est tout de même indirectement grâce à toi que je me suis lancée dans le monde de la blogosphère et je ne le regrette pas.
Merci.
J’aime bien que tu sois passé de la troisième personne à la première, dans tes billets. Je suis arrivée quand tu parlais déjà de toi en disant « je », mais j’ai lu une partie de tes premiers billets. J’aime cette évolution. Elle me touche.
Pourquoi s’expose-t-on en tant que blogueur ?
Je me demande ce qu’aurait répondu quelqu’un comme Baudelaire par exemple… (ou en fait n’importe quel écrivain à une époque où le concept de « blog » aurait paru à peu près aussi étranger que d’aller sur la Lune).
En fait, je crois que la question est la même, quel que soit le support, ce n’est pas pourquoi vous exposez-vous, mais pourquoi écrivez-vous ?
Je n’ai qu’une chose à écrire :Merci pour tout , Caroline, Tout= rires, larmes,réflexions, blogopines , infos, découvertes (livresques , musicales, cinématographiques etc….)
Une chose extraordinaire quand même : tu nous annonces, tranquille , que tu as eu une équipe de télé chez toi pour TE filmer…..et ça n’a pas l’air de te remuer tant que ça….imagine , si ça t’était arrivé , il y a 7 ans !!!!
un billet simple (pas tant que ça en fait avc les interrogations qu il soulève) et beau !
écrire et être lue…je retiens ça…
ps quelle emission ?
Je suis une lectrice de l’ombre (en même temps, mes com disparaissent, j’ai dû louper une manip) mais quand je t’ai découverte, j’ai TOUT lu depuis le début ! Oui, c’est magique de pouvoir dire et être lue. Moi je n’ose pas dépasser le cadre du blog privé, je parle trop de mon boulot pour lâcher ça sur la toile, obligation de réserve et tout et tout… Alors merci de nous faire rire, de nous émouvoir, de nous faire réfléchir.
Et merci pour Zermati (je ne suis pas ronde mais j’ai compris plein de trucs !)
Elle passe quand (et sur quelle chaine) cette émission de télé ?
J’aime énormément te lire, c’est un plaisir, parfois je ris, parfois je réfléchis, parfois je suis dépassée mais ça me fait marrer (on n’a pas de télé alors les séries voilà quoi) ; c’est toujours le même plaisir renouvelé de trouver un nouveau billet, de savourer ta plume et tout ce que tu partages avec sincérité. Je ne lis quasi pas d’autres blogs, j’ai du mal à m’attacher ailleurs, alors merci pour le plaisir que tu nous offres ici !
Une drôle de rentrée en effet et ça fait du bien de te lire et de sentir la chaleur qui règne ici.
Je ne fréquente pas le rade le début mais j’y passe tous les jours à l’heure du café (voire j’y reviens plusieurs fois) et j’ai souvent envie d’y rester, et ça, il n’y a que chez toi que ça me fait ça alors merci pour ces moments partagés.
Je lis ton blog quotidiennement depuis quelques mois et j’aime beaucoup ta façon d’écrire et les sujets que tu abordes.
Donc merci et bonne continuation.
Il est beau ce billet, et bizarrement les larmes coulent… Je ne sais pas pourquoi, peut être pour cet état d’esprit que je ressens aussi… Le temps passe si vite, et j’aimerais avoir le temps de me poser, du temps j’en ai un peu, mais le travail et les études m’empêchent d’être sereine, et ça, ça manque..
En tout cas, c’est toujours un réel plaisir de te lire..
« Il y a ce nous qu’il faut protéger, qu’il serait si facile de considérer comme préservé de tout, alors qu’il n’y a sans doute pas plus vulnérable que l’amour qui ploie sous le poids des impératifs du quotidien. »
Pfff… c’est tellement vrai… et tellement omniprésent dans mon esprit ces derniers temps et malheureusement pas beaucoup dans le sien. L’impression d’être seule à gérer tout en ce moment, l’impression que ce nous ne compte que pour moi.
J’aime ta manière décrire, j’aime venir te lire… au-moins 2 bonnes raisons de continuer à bloguer
Je n’ai pas lu tous les comm mais je pense qu’au contraire ton lapsus, « toutes ces personnes qui se lisent » est très très très vrai. En tout cas en ce qui me concerne. un peu parfois.
Je ne sais pas pourquoi vous écrivez, je ne peux que vous dire le bien que m’a fait votre blog, le bien qu’il me fait jour après jour…Je ris, je pleure, j’apprends des choses qui changent ma vie… J’ai bien souvent fini de lire un billet des larmes plein mon clavier parceque quelque part, une femme se sent comme moi, et qu’elle ose le partager avec nous. Grâce à vous je me sens moins seule souvent…
Et lorsque j’en parle à mon compagnon, il me dit « ah, t’as vu ça sur le blog de ta copine Caro? » Je crois qu’on peut dire que vous avez su tisser de jolis liens avec vos lecteurs(trices)!
Je profite de l’occasion pour vous dire merci.
@ Amand Amère : tu as su très bien exprimer ce que je ressens aussi.
Que de justesse dans tous ces mots que tu nous écris…
Merci !
Lecture quotidienne ici aussi. Depuis… pfiou un paquet d’années (Rose n’était même pas encore un spermatozoïde qui a profité de trop de calvas pour survivre 6 jours c’est pour dire ! )
C’est pour dire aussi que je devais avoir 20 ans et qq poussières, j’en ai 26 aujourd’hui.
Je n’avais rien de commun avec toi dans les faits, mais dans les mots et les maux tellement de choses à entendre en te lisant.
Tu fais partie de mon geste quotidien tous les matins. Tu as accompagné mes retours de nuit de garde, mes départs aux aurores (où certains matins le billet n’était même pas encore sorti), je t’ai lue durant tous mes doutes, durant ma rupture, durant le début de cette petite vie qui pousse en moi et où je ne savais pas encore si on allait lui laisser la possibilité de nous accompagner. A cette occasion j’ai relu ton annonce de la surprise de Rose qui s’était pointée à l’improviste… De ta chance que tu exprimais d’avoir « le choix », et de cet amour qui grandissait en même temps.
Chaque étape de ma vie depuis que je t’ai découverte a été bercée par tes mots.
Tu m’as fait rire aux éclats, tu m’as émue aux larmes ou simplement tu m’as permis une parenthèse entre deux moments quotidiens…
Pour tout ça et tout le reste, un simple mot : merci
Il fait bon lire des blogs avec des mots à fleur de peau. Pas de wannabe intello. Pas de wannabe la plus belle en photo. Just you.
Lecture quotidienne depuis … longtemps pour moi aussi. Je lis tout (commentaires compris).
Cette lecture m’a accompagnée, aidée pendant des changements très importants dans ma vie; j’ai trouvé aussi dans la « communauté » des lectrices un grand soutien.
Ben voilà, en fait, c’est ça, Geneviève vient de le dire… Tu n’as pas créé qu’un blog, tu as créé une communauté ! Où on se rend avec plaisir, où on échange et on trouve des idées, où on partage, où on retrouve les « copines » ! Vivement l’IRL… Tiens, tu devrais proposer ça à une marque… même IRL sponsorisée, m’en fous, je viens !
Je ne vais pas être originale, mais moi aussi J’AIME ton blog: ton talent d’écriture, ton sens de l’humour, ta façon de choisir des sujets très variés et intéressants (un peu moins lorsque c’est mode…) et j’adore aussi lire les commentaires. Je suis aussi admirative devant ta régularité dans les billets et quel travail !
J’ai un peu le sentiment d’appartenir à une « communauté » comme dirait Geneviève même si je commente peu…. La lecture de tes billets (presque quotidienne) et des commentaires, peuvent être aussi un soutien dans ma réflexion, mon chemin personnel et mes projets. Mais Ohhhhhhhhh ! c’est presque une addiction, tu es peut-ête mon gourou ????? :))
mais comment faire aussi bien?
En tout cas, continues ainsi, et restes fidèle à ce que tu es. MERCI Caroline
P.S : ça pourrait presque m’inciter à créer un blog…
Sache, en tout cas, que j’apprécie chaque jour un peu plus ton écriture si fluide et ton ton si honnête.
Tout pareil.
Tout si bien dit…
Juste un merci de plus
Un après midi de janvier d’il y a bientôt 7 ans, je rencontrais mon voisin de canapé de ce soir, amour de moi, papa de mon petit garçon…
Et je commençais a te lire quelques semaines plus tard, c’est drôle, je me demandais cet aprem quel âge avait ton blog !