Hier soir, on s’est fait un resto en amoureux, le campoloro, conseillé par Nathalie sur ces pages. (on pourrait croire à me lire que je passe mon temps en terrasse, en réalité ce n’était que la 3ème fois en trois semaines). L’endroit est féerique, niché au creux d’une plage, loin de toute idée de ville. La cuisine, corse, y est succulente et le service adorable. A la fin du repas, on a assisté au lever de la lune sur la mer. D’abord un léger halo rouge au loin, puis, minute après minute, l’astre a grossi, il semblait sortir de l’eau. Nous nous sommes approchés du rivage, sur cette plage bordée par les pins et les roseaux, et nous nous sommes embrassés. Un instant parfait, au clair de lune. S’il ne fallait retenir que quelques minutes de ces vacances, je crois que ce seraient celles ci.
La photo est floue, mais j’en aime le rire.

Prems…….
Je joue le jeu,belle soirée,tu vois ma devise c’est « Carpe Diem « .il faut voler chaque moment de bonheur a la vie,elle t’en vole assez.
Profites……
Ca y est mon âme romantique est émue ! bon j’ai l’air malin moi avec ma mine attendrie par l’amour qui dure et se chante !!
Bon il reste la photo floue…
Post-scriptum ! Je me suis demandée récemment comment tu faisais pour faire des photos roses. Bon pour les photos floues je n’ai pas besoin de conseils, ça je sais faire.
La photo floue, normal, c’est le Churros qui l’a prise.
Le jour où il ne tronçonnera pas ses sujets, le jour où il ne les guillotinera pas, le jour où les photos seront verticales, le jour où on n’aura pas en premier plan une borne d’incendie, ben ce jour là ce ne sera pas le Churros !
Il nous manquerait.
C’est bôôôô… A bien y réfléchir, la dernière fois que j’ai ressenti un truc comme ça, c’était il y a quelques années, en Thaïlande, une soirée douce aussi, où Chouchou et moi avons fait envoler une « sky lantern » (une jolie chose en papier avec une petite bougie qui s’envole loin loin dans le ciel).
Trop beau, trop romantique… trop pas nous en fait, mais un merveilleux souvenir
Félicitations ! Je ne suis pas trop romantique mais dans tous les cas, il faut profiter des bons moments et faire des réserves pour les jours de grisaille !
Ah ben moi c’est l’inverse, fleur bleue au possible, alors je fonds devant un tel récit !
Cà doit être beau d’assister à la levée de la lune ! Jamais essayé mais tu m’en as donné envie !
bon alors il n’y a rien a faire, j’adore ton blog, même tes billets sponsorisés ils sont biens, et grâce a toi je pars un peu au soleil :-).
et le baiser hollywoodien au clair de lune, ça c’est mieux que garance d. dans le bronx!
et Prunette est pour moi un souvenir inoubliable aussi, un camp d’ado planche à voile (avec des plaques de goudrons qui flottent), le partage des repas (et les derniers servis n’avaient rien, merci les barquettes Lu de la petit épicerie de l’autre côté de la route), la rencontre de nouveaux copains (et des bagarres pour un regard de travers), mais surtout, j’étais avec ma super copine d’amour (qui avait des pb de constipation la pauvre -merci le sirop de pommes de reinettes- si elle savait que j’en parle elle me bannirait encore plus de sa vie) et je venais de perdre misérablement ma virginité, alors Prunete, c’est le gout d’il y a 20 ans, de l’adolescence où rien de ce que considèrent les adultes n’est grave, sauf ma liberté (bordel!) et que la préoccupation n.1 est la taille de mes seins-boutons-de-moustique-m-a-t-il-regardé-dans-les-yeux ?
bonnes vacances
On se tricote des souvenirs et ils tiennent chaud au coeur pour l’hiver à venir. Je me souviens d’un soir de fin décembre, il y a quelques années, il pleuvait, la place St Marc était vide, alors sous notre parapluie, nous sommes allés dans le mileu et nous nous sommes embrassés.
Le mot juste pour décrire l’instant parfait… ces petits moments de grâce qui nous font nous sentir vivants du petit orteil jusqu’aux pointes de nos poils de têtes.
Comme d’hab, tu les décris mieux que quiconque.
A chaque fois que je lis un de tes textes, je remercie ma cousine de m’avoir fait découvrir ton blog!
pour la 3ème soirée consécutive j’assiste au lever de la lune, c’est magique !
tiens, cela m’a fait penser à cette chanson de Michel Jonasz
Lune,
Tu peux m’allumer,
Tu peux essayer, au moins vas-y.
Tends-moi la perche,
Je serai à la hauteur.
Lune,
Le Soleil m’ennuie
Et j’attends la nuit.
Cruelle, j’ai peur. Reviendras-tu ?
Toute une journée sans nouvelles.
Lune,
Mes yeux, tous les soirs,
Sont remplacés par
Deux cercles blancs de lumière,
Le reflet d’un éclair de
Lune.
Laisse-moi t’embrasser,
Juste un seul baiser,
Une caresse du bout des doigts ou
Est-ce trop te demander là
Lune.
Tout c’qui nous sépare,
C’est cet espace noir.
Quatre cent mille kilomètres à peine.
J’en ai marre, la coupe est pleine.
Lune,
Peux-tu m’éclairer ?
Quelle syllabe chantée
Sort de ta bouche ? Est-ce un « Ah ! »
Admiratif, ou un « Oh ! » déçu ?
« Ce type qui perds ses tifs
Est d’une
Grande banalité.
J’peux plus l’supporter. »,
Ou, au contraire, es-tu folle de moi
Comme je suis dingue de toi ?
Lune,
Cette blancheur fine,
Cette pâleur divine,
J’aime tout de toi,
Je connais tout de toi
Même si tu gardes
L’une
Des tes faces cachée.
Est-ce pour préserver
L’indispensable part de mystère
D’une beauté féminine ?
Lune,
Mes yeux, tous les soirs,
Sont remplacés par
Deux cercles blancs de lumière,
Le reflet d’un éclair de
Lune.
C’est pas pour la nuit,
C’est pour toute la vie.
Ne cherchons pas la bagatelle.
Nous l’aurons notre éternelle
Lune
De miel attendue.
Vite ! Je n’en peux plus.
Mon coeur est à feu et à sang.
J’peux plus passer de nuit sans
Lune.
Je fonds devant ce petit moment rempli d’amour, de bonheur, de terrasse et de coucher de soleil !