Les deux ou trois premiers mois qui ont suivi ma démission, je me suis posé la question des centaines de fois. Est-ce que j’avais eu raison ? Est-ce que je n’avais pas fait la plus grosse connerie de ma vie en lâchant un job plutôt intéressant malgré tout pour une utopie, un fantasme de vie meilleure parce qu’entièrement centrée sur l’écriture ?
Une interrogation qui m’avait d’ailleurs obsédée durant deux ans avant de faire le grand saut. Comme si cette décision était du même ordre que celle consistant à désamorcer une bombe à retardement. Bleu ou rouge, le fil à couper ? Rouge tu exploses, Bleu tu es sauvée. Ou l’inverse.
Dans mon cerveau manichéen, c’était évident. Je ne pouvais qu’avoir raison… ou tort. Pas de demi-mesure, pas d’entre deux. Echouer ou réussir, me réjouir ou regretter.
Après six mois, j’ai enfin compris que je n’avais… rien compris. Et que je ne saurais jamais si j’avais « bien fait ». A force de répéter à ceux qui s’en enquièrent, que « jusqu’ici tout va bien », je finis par y croire moi même. Et le fait est que tout va plutôt bien. Mais la semaine prochaine, le mois suivant, voire dans un an ou deux, ça ne sera peut-être plus le cas. Ce qui ne signifiera pas que j’ai commis, en janvier dernier, la plus grosse bourde de ma vie. Comment être certaine en effet que dans un an, deux ans ou moins que cela, je n’aurais pas été mise à la porte de mon ancien boulot, que je n’aurais pas fini par m’étriper avec l’un ou l’autre, ou que je n’aurais pas fini tout simplement en burn out, du fait d’un rythme tous les jours un peu plus soutenu ?
J’ai enfin admis qu’il n’y aurait pas de jugement dernier, pas de tribunal à l’arrivée et qu’aucune décision ne peut être radicalement bonne ou mauvaise. Et je me sens enfin libérée de ce poids qui m’oppressait tant par instants. Je n’ai pas commis de faute éventuelle, j’ai pris cette décision et puisque c’était la mienne, c’était, d’une certaine façon, la bonne. Je crois que c’est valable pour tout un tas de chemins qu’on choisit de prendre. Non qu’il n’y ait pas de conséquences et qu’il ne faille pas les assumer. Mais qui pourra jamais nous prouver que malgré tout, l’autre sentier eut été plus aisé ?
Ne jamais se retourner, regarder devant, mettre un pied devant l’autre, et recommencer.
Si cette première moitié de l’année 2011 m’a enseigné une chose, c’est définitivement celle-ci.
Un mantra qu’il a fallu se répéter aussi ce week-end, en disant au revoir à une maison chérie à l’Ile de Ré. La mère du Churros s’en est séparée, trop de fatigue, trop de frais, trop de souvenirs, trop de meutrissures familliales.
« Je regarde droit devant », m’a confié, stoïque, ma belle-mère.
Difficile pourtant de ne pas céder à la tentation de jeter un oeil dans le rétroviseur, pour y voir défiler premiers pas dans le jardin, fêtes au clair de lune, bains de minuit ou étreintes maladroites, sa main sur ma bouche pour que les parents n’entendent rien. Et pourtant, mon amour, il faut qu’on avance…
On avance, on avance, on avance.
C’est une évidence :
On a pas assez d’essence
Pour faire la route dans l’autre sens.
Vous avez remarqué comme il y a toujours une chanson de Souchon qui dit en quelques mots ce qu’on essaie d’expliquer maladroitement depuis deux heures ?
Edit: Ma belle-mère, ce week-end, à notre amie D. venue déjeuner dimanche et tentant de manger ses langoustines proprement: « Mais enfin, sucez, ma chère, sucez ! ». Et D. que j’aime pour son flegme légendaire, lui répondant, dignement et le petit doigt levé: « Alors si c’est un ordre… Dans la vie, quand il faut sucer, il faut sucer… ».
Edit 2: Je cherche la chanson de Souchon qui pourrait résumer l’édit 1 mais pour l’instant je fais chou blanc.
Ouais j’ai découvert Toycamera. ça va me passer. ou pas. Thanks Deedee.
J’aime beaucoup ce billet Caroline, vraiment beaucoup et l’édit est très drôle.
Par contre, le petit doigt levé, ce n’est pas vraiment vraiment distingué…
Bon anniversaire a ma maman cherie, fidele lectrice depuis longtemps, et qui m’a passe le virus.
Merci Caroline. Ton blog nous touche car il est criant de sincerite.
Toujours droit devant !
Joli billet ! Jolie tunique ! Jolies photos ! Jolie chanson !
Ho Mon Dieu, je vire dans la niaiserie là …
Bravo Caroline, vous avez enfin compris ! Rien ne sert de regarder en arrière, quelque soit le choix. Vous vous en sortez, j’ai l’impression, pas si mal que ça.
Rha, l’Ile de Ré. Je l’ai connue sauvage, les parents nous lâchaient toute la journée, sans s’inquiéter une minute (sauf l’année du puma évadé). Plage pour nous tout seuls, dunes odorantes, pêche à pied, goûters énormes, on était pleins de sable et de sel. Je ne peux plus y mettre les pieds, je sais que je ne la reconnaîtrai pas.
Pour l’édit n°1 je ne vois guère que l’inénarrable « Annie aime les sucettes, Annie aime les sucettes à l’anis ». Gainsbourg.
Au fait, parfaite, la tunique.
Billet qui résonne en moi très fortement aujourd’hui. A l’aube du premier jour de ce qui pourrait bien être ma toute dernière session d’examen avant l’obtention du St Graal. Diplôme d’étude supérieure.
Sauf que… Je suis le mouton noir de ma promo, je suis à contre-courant des pratiques enseignées et autant dire que ces années d’études ont été semée d’embûches pcq mes profs n’apprécient pas trop mon côté électron libre.
Alors aujourd’hui je me dis que de toute façon c’était mon choix, mon action, et que ça contribue à faire de moi celle que je suis. Et je ne saurai jamais qui j’aurais pu être…
Malgré ces bonnes paroles si je peux vous demandez quelques ondes pour ce matin… Je prends volontiers !
Merci Caro pour tes mots et la sérénité douce-amère qui en ressort.
Bisous
C’est exactement ce que je ressens en ce moment,veille d’un déménagement pourtant obligatoire et tant désiré…mais je me retourne quand même sur mon petit 3 pièces ou mes enfants ont grandit!Pour Souchon,entièrement d’accord,dommage que ce ne soit pas juste des textes,avec la musique j’aime » moyen »!
Pour rester en musique, ton billet m’evoque cette petite ligne de mes chers Beatles: « there’s nowhere you can be that isn’t where you’re meant to be ». J’y crois dur comme fer, et c’est cette phrase qui resonne de maniere rassurante dans ma tete les jours ou j’ai un peu trop tendance a me projeter dans le passe/le futur/une realite alternative. Pis c’est une chouette chanson.
je suis de celles qui ont plutot tendance à l’immobilité, donc j’admire ceux qui osent, les départs, les grands sauts… Il nous a fallu dix sept ans pour déménager de notre appart qui avait vu naître les deux derniers de la tribu, et même si c’était pour aller dans la maison de nos rêves, je n’ai pu m’empêcher de regarder le rétro et de penser aux moments passés…
l’hérédité c’est kk chose !
j’adore Rose en mini toi à étoiles et le machin en mini churros en super héros
bises douces du sud, durant ce week end j’ai pensé à toi lors de ma toute première séance de thalasso, dédramatisant la quasi nudité imposée en pensant à ton récit du hammam. Sans celui ci peut être n’aurais je jamais franchi le pas, et ç’aurait été dommage !
allez on onde à fond cette semaine pour tous les stressés du bac, étudiants et parents compris
c’est vrai, parfaite la tunique! Et cette petite rose, quelle blogueuse, elle a déjà la petite veste à étoile… comme maman!
Haaa, se détacher d’une maison à l’ile de Ré, quelle page tournée! Mais je vois que à toi aussi, ça fait remonter des souvenirs…
Voilà des mots qui m’aideront aussi sur beaucoup de domaines : « il n’y aura pas de tribunal à l’arrivée », « comme c’est ma décision, elle ne peut qu’être la bonne », etc.
Et oui, étant quelqu’un qui n’a fondametalement pas confiance en moi-même, ce genre de mantras me parlent ! Merciou, merciou.
Un billet très touchant… il me rappelle une certaine maison à Biarritz, le goût salé de la glace qui a coulé sur les doigts.
Bonnes ondes à Tite_bulle !
Et bien bravo ! Voilà une étape que je n’arrive pas à franchir, mais ça apporte une pierre au lent édifice, de voir que d’autres y arrivent !
Emouvant billet, paradoxalement, une belle leçon de vie ..
Très joli billet mais une question me brule les lèvres..Le gilet de Rose n’est il pas aussi pleins d’étoiles que votre jolie veste???? famille coordonnée…
J’aime beaucoup aussi ton billet, cela me touche énormément,moi qui n’est toujours pas le courage de sauter le pas…
Comme ce billet me touche… On avance, on avance… 10 mois après le départ de mon homme, la « liquidation » (quel terme affreux, un truc de notaire ou de tueur à gages) sera bientôt signée, la maison dans laquelle nos 3 enfants ont grandi est en vente. J’ai juste envie de pleurer mais … on avance…
J’oubliais: des ondes pour Tite_Bulle, pour les stressés du bac (parents, élèves, @Venise). Des ondes aussi pour ceux qui ne stressent pas ou qui font semblant de ne pas stresser
Bon alors si le titre à lui seul m’a fait cracher mon café sur mon écran, et je ne te félicite pas, paf l’écran tout crados, (rire facile du matin)(en même temps, moi dés qu’on dit « sucer » ou « bite » ou « caca » je rigole)(ce qui signifierait donc que je suis l’opposée totale de votre amie D.) le reste du post ben « tout pareil ».
C’est vrai quoi qui dit qu’un taf en bural même bien payé même avec promesse de d’y rester en cdi (ou de t’y faire chier en cdi), tu peux pas le perdre du jour au lendemain ? hein ? doooooonc comme je le dis souvent :
« Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien ».
Et surtout pas ce qui arrivera demain.
L’important c’est de faire au mieux pour tenter de faire pencher la balance du bon coté.
Vais nettoyer mon écran maintenant.
C’est dingue à quel point tes billets font souvent écho à ma situation personnelle, et me permettent de prendre un peu de recul !
Merci !
« Vous avez remarqué comme il y a toujours une chanson de Souchon qui dit en quelques mots ce qu’on essaie d’expliquer maladroitement depuis deux heures ? »
Ouiiiii! Définitivement, OUI!
Merci pour ce billet!
J’aime ces photos de vie qui sont la vie tout simplement sans se cacher ou s’embellir; un petit bout de vous que l’on partage pour de vrai.
Je n’ai pas eu à faire ton choix. il s’est imposé. dans ma région, point de possibilité de trouver le poste qui était le mien autrefois. c’est un poste de parisienne et…. nous vivons dans l’un des départements le moins peuplé de France…. moi aussi j’ai eu peur…. 1 an, 2, 3 peut être je ne sais plus…. ce que je sais c’est que cela s’est fait par étape. que cela a failli déraper et puis j’ai restructuré mon activité et aujourd’hui je croule sous le travail. et il faut croire que ça ne me suffit pas. il faut croire que j’ai changé… que je ne voudrais rien de plus que ma liberté maintenant car…. celle qui aimait le confort de sa vie de salarié a décidé ce WE que nous allions monter une seconde activité en plus de la première. et le problème maintenant est de trouver du personnel car je ne peut tout assumer…. tu vois…. comme quoi…. il n’y aura pas eu de jugement mais le second tome de ma vie professionnelle qui semble s’enrichir un peu plus chaque année…. tout simplement. Cela dit…. je sens que je ne suis pas prête de me reposer sur mes lauriers !! Belle route à toi aussi.
comme je me reconnais … j’ai aussi tendance à tout voir de façon binaire, tout noir ou tout blanc … échec cuisant ou réussite spectaculaire … c’est grave Docteur ??!!
par contre, j’ai la chance d’avoir encore (pour longtemps ?) une maison de famille à la campagne (montagne plutôt) et je n’ose imaginer le drame d’en être séparée …
Merci pour ce billet si touchant et si juste… (Rétaise par alliance comme toi, j’ai été d’autant plus touchée !) Mais pour tout et tout le temps, avancer avancer avancer. Et ainsi rester debout. Bonne journée à toutes,et des ondes à celles qui en ont besoin !
Ce qui est certain c’est que tu as eu un sacré courage…
Rien que pour cela tu peux être fière… Tout simplement…
Très touchée par ce billet. Pour moi qui ai souvent la tentation de me répandre en excuses parce que j’ai choisi, alors que j’ai des enfants et un loyer à payer, une voie précaire, passionnante et complètement flippante, te lire fait du bien. Et me rassure. Et me fait me sentir moins seule
Tout ça me fait également penser au poème de Robert Frost : « the road not taken ». (largement exploité dans films, séries etc)
(Voilà, c’était l’instant mélancolique et poétique. Je retourne vite à mes articles de foufoune, sinon ma réputation est foutue)
edit 1 : je propose « j’veux du cuir »
ça fait écho en moi tout ça…
Pour l’édit Souchon : Rame ?
Pagaie, pas gai,
Sur cette vieille Loire.
Pagaie, pas gai :
T’arriveras nulle part,
Héron.
Sais pas si ça colle mais j’aime bien
Difficile 2011 pour moi où les emmerdes s’empilent … Je vais donc m’empresser de suivre ton conseil et de continuer à avancer avec force et détermination.
Car on avance ou …. on s’use !!
Je dis souvent à mes enfants: C’est par en avant qu’on avance
Grosses vagues d’ondes à Tite_bulle
Rose est toujours plus belle.
C’est doux comme une sucrerie, ce billet là !
J’aimerais avoir ton courage. Cela fait un petit moment que je me tate pour à minima prendre 1 année de congés sabbatique mais il y a toujours 100000 raisons qui font que cela n’est toujours pas fait …
on avance parfois difficilement notamment au boulot, lorsqu’on te fait payer ton congé maternité !!! J’ai comme des sentiments de harcèlement moral, alors je t’admire d’avoir sauté le pas de la démission pour faire autre chose !!! en plus je sais combien cette décision a été difficile pour toi…
Grosses bises
J’aime ce billet, j’aime la beauté des enfants sur les photos (Rose aussi à des étoiles sur sa veste ?) et j’adore les phrases de belle-maman !
Caro, c’est dingue de lire tes billets et de constater qu’ils font mouche à chaque fois! oui ça fait écho en moi…. c’est vrai que je n’aime pas regarder dans le rétroviseur. Seul le présent et le futur m’intéresse. On avance, on avance…. comme le dit Souchon, mais j’aimerais tant avoir ton audace, ta confiance et ta frondeur (même c’est un parcours semés de doutes…) et pouvoir à mon tour OSER et être fière d’avoir pu enfin sauter le pas ! Comme le dit très justement Jerricanne « on avance ou….. on s’use » Merci à toi Caroline et bonne journée.
si tu l’as fait c’est que c’était plus qu’un caprice ou une envie mais un besoin profond. Il y a des bons et des mauvais aspects dans chaque situation et regretter ne fait que pourrir la vie
PROFITES
Je pense que s’il fallait expliquer le succès de ton blog, c’est sans doute parce qu’il nous parle, parce que tu nous parles sans langue de bois, ni chichis : tu nous parles de la vie, de ses joies et de ses peines, et on t’écoute comme une amie …
« Il a tourné sa vie dans tous les sens
Pour savoir si ça avait un sens
L’existence
Il a demandé leur avis à des tas de gens ravis, ravis
De donner leur avis sur la vie
Il a traversé les vapeurs des derviches tourneurs
Des haschich fumeurs et il a dit
« La vie ne vaut rien … mais rien ne vaut la vie »
Tu as raison, on a toujours quelques paroles de Souchon qui nous trottent dans la tête … sans doute parce qu’il nous parle, lui aussi
On a qu’une vie, alors autant varier les plaisirs….
Bonne journée!
Geneviève. Ce que vous vivez est très difficile. Tout deuil demande du temps.
Je comprends l’attachement qu’on puisse avoir pour les choses matérielles. Néanmoins vos souvenirs sont en vous.
Sortir de cette maison vous sera probablement bénéfique. C’est une belle occasion de faire le grand ménage: des choses, des gens, de nos pensées, de nos habitudes voire de notre vocabulaire (vous dites encore mon homme).
Videz, videz tout, ça fait un bien fou.
Pleurer soulage les tensions physiques. C’est aussi de la liquidation.
foncez, ne pas se retourner! ah voila ma devise! on peut être parfois déçue, mais se persuader que la décision que nous prenons sur l’instant T est la meilleure et qu’elle nous apporte de toute façon une bonne expérience, nous fait bien avancer!
J’ai bien tes photos, un peu remember avec le coté la péloche qui a prit la lumiere!
Oh elles sont chouettes ces photos… l’épilogue aussi, quelle devise!
T’es canon en toycamera.
Ces histoires de maisons qui nous quittent me fendent toujours le coeur.
Et tu as raison pour le freelance. On ne sait jamais si on a fait le bon choix ni combien de temps ça durera. Et c’est pour ça qu’il faut en boire chaque seconde.
J’espère que tu as bien profité de ce dernier séjour dans la région, dans ma région d’adoption.
Si ça te dit un jour d’y revenir, n’hésite pas ! La maison est grande…
‘Ne jamais se retourner’… comme j’aimerais pouvoir. J’ai l’impression nocive de ne vivre qu’en regardant derrière en ce moment… et je sais que ça ne fait pas avancer le schmilblick.
J’ai dit à une amie il n’y a pas longtemps, dans un autre contexte, « c’est la bonne décision, puisque c’est la tienne ».
Faites ce que je dis, mais ne faite pas ce que je fais…
Moi aussi, je dis souvent ça à mes amies. Qu’il n’y a pas de décisions bonnes ou mauvaises à prendre mais il y a seulement des décisions qui nous engagent sur un nouveau chemin de vie. J’ai encore du mal à me dire que ce mantra vaut aussi pour moi mais j’y travaille pour avoir plus d’indulgence envers moi-même.
Je me retrouve pas mal dans ton article car j’ai quitté mon ancien poste volontairement. Cela n’était pas pour les mêmes raisons mais c’était dans un contexte difficile et depuis je me cherche professionnellement comme on dit. Malgré mes incertitudes, mes finances pas forcément au beau fixe, mon envie de vivre de mes passions et les freins psychologiques que je peux me mettre, je ne regrette pas ma décision. Je sens que j’ai fait un grand pas et que j’ai osé être courageuse. J’avance et c’est ce qui importe le plus.
Tes photos toujours au top comme ta jolie tunique (ton blog deviendrait-il un blog fashion ?). Ta petite famille est toujours aussi mi-mi.
Bonne journée !
Ton billet résonne en moi ce matin. Je suis en train de faire le chemin inverse et vais quitter mon statut d’indépendant chois il y a 5 ans maintenant pour un retour au salarié. C’est un constat d’échec, mon entreprise n’arrivant plus à survivre dans cette crise qui dure tant.
C’est dur, je ne sais pas si c’est la bonne décision, mais puisque finalement elle s’impose à moi je l’accepte. Je ne suis pas amer mais déçue de ne pas y avoir arrivée. Je ne m’étais jamais dis que je ne reviendrais jamais au salariat, donc je ne vais pas y retourner à reculons mais tout de même ce sentiment d’échec reste accroché dans mon esprit…
J’avais pile besoin de ce billet aujourd’hui. Merci Caroline !
Je te lis tous les jours; je n’ai jamais commenté… mais samedi matin Gare Montparnasse j’ai vu ton époux et les 2 grands; j’ai eu l’impression de voir des amis, curieux non?
Je ne sais pas si tu te rends compte à quel point tu nous aides, Caro, à prendre nous même nos décisions… En te lisant, tes errances, tes doutes, tes choix, ton début de bilan, cette joie, cet amour… tout ça… ça donne envie de se lancer aussi, de prendre une décision et de se dire qu’on verra bien, après tout, qui ne tente rien n’a rien ?
Merci.
Même quelques années après, parfois on ne sait pas dire si c’était la « bonne » décision. La seule censée ? Sincère ? Logique? Possible ?
Facile..non.
La seule qui nous permet de rester ou d’être encore plus..nous.
oui, il faut avancer même quand on en a pas envie, et ce n’est pas forcément le travail de toute une journée…ce qui peut miner c’est ce collègue qui vient d’arriver depuis peu avec qui on se doit d’être conciliant, lui pardonnant ce manque d’humanité qui d’ailleurs peut nous faire défaut quelques fois , ce fameux collègue qui s’encanaille l’air de rien et tient des discours plus que douteux sur votre caractère auprès de parfaits inconnus qui ne sont que les collègues du bureau d’à côté et vous tient presque pour responsable de je ne sais quoi vous décrit à l’envie, agrémentant ses petites journées de remarques de peste pour mieux vous rentrer dedans, tout en finesse, l’air de rien, vous abordant toujours avec des hein??hein l’air de ne rien comprendre avec des yeux de merlants frits, plaisantant même afin de passer pour quelqu’un de plutôt bien d’en sa peau alors que la donzelle a passé 4 ans en dépréssion grave c’est ce qu’elle dit par manque d’empathie avec ses collègues et qui revient avec la ferme intention de ne plus se faire marcher dessus et même attaquerait sans raison tel un requin en manque . arborant des talonts de 25 cm avec un blond pétasse sans jamais ne laisser apparaître la racine pourtant noir corbeau de la raie du milieu, ce petit air de sainte ni touche et la voix nasillarde…voilà avec qui je dois composer toute la sainte journée comme le chantonne jene sais plus son nom. enfin mieux vaut ne pas s’en faire surtout losque l’on la cinquantaine bien tassée et qu’on se vante d’avoir la plus belle famille la plus diplômée qu’on a pa s eu d’enfants soi-même mais qu’on n’a plein de neveux et nièces pour combler ce vide ..si je suis aussi vindicative c’est justement parce que la donzelle se permet de tricoter à souhai. des histoires alors qu’elle ne connait pas les gens avec ses anti-dépresseurs va même jusqu’à dire qu’elle prend le même traitement que vous alos que pas du tout antidépresseurs et Bétaféron je ne vois pas bien le lien, quelle merdeus celle-là..bon, promis je promets de rester zen pour les fois suivantes, pour les autres journées en attente…jusqu’à la fois prochaîne…
« Le monde est glauque et ça s’écrit « G2LOQ », mon ami » (J’veux du cuir de Souchon). Les trois derniers mots se chantent le petit doigt levé.
ah oui, la cinquantaine bien tassée c’est bien elle dont je parle avec la famille la plus diplômée, son parcours universitaire dont elle me vante les mérites et les neveux et nièces en veux-tu en voilà en faite l’air de rien toi et ta famille vous pouvez aller vous rhabiller, et qui a des tas d’amis et patati et patata…
trés franchement, je marre…
Depuis 99 que j’ai tout planté à Paris pour venir ici, il ne se passe pas un événement sans que je me dise, et si … en plus, j’avais entraîné mon ado de 15 ans, pas forcément ravi (pléonasme et euphémisme) …
Bizarrement, à chaque gamelle que je me suis ramassée depuis, je me suis remise en question, en « regrettant » mon inconscience, ayant choisi le plaisir à la raison. Mais pas à chaque réussite ! Alors j’ai pris un jour une feuille blanche, tracé un grand trait vertical et fait un bilan … Conclusion, le plaisir ne se mesure pas, il se savoure, et malgré tout, je n’ai pas de regret. La fameuse première gorgée de bière …
Et puis de toutes façons, je ne saurai jamais, alors autant profiter …
Chère Caro,
Un immense merci pour ce poste qui résume exactement la situation d’aujourd’hui . . . À quelques minutes de passer un entretien parisien, je suis en proie à toutes ces questions que tu t’es posées . . . Partir de province ? Quitter une vie facile ou reconstruire ailleurs ? Merci de tes mots qui rassurent. S’écouter, se faire confiance et avancer . . . Les doigts croisés pour continuer de faire toujours de belles rencontres !
Grosses bises, je m’en vais négocier mon futur job !
dans 10 jours , mes enfants et moi quitteront la maison. ma maison, leur maison, notre maison. dans 10 jours je fermerai la porte une dernière fois laissant nos souvenirs , et leur enfance , le début d’enfance, leurs amis , leur vie et je donnerai les clés à des gens que je ne veux pas connaître.
Alors on avancera tous les 3 vers notre petit meublé de 15m2 où même les souvenirs ne rentreront pas.
j’espère qu’on aura assez d’essence pour avancer et être aussi stoïque que ta belle-mère
et pour faire le parrallèle avec ton billet parce que j’en ai assez de poster des commentaires larmoyants sur ton blog, chère Caroline (en même temps , souvent tes billets raisonnent trop fort et trop juste)
Edit : pour ce qui est de sucer… celui qui n’existe pas encore , comment dire… va VRAIMENT falloir qu’il y mette du sien
J’adore la photo de Roz’etoilee sur les epaules du Churros, elle est tres belle.
Quand je serai bien vieille, au soir a la chandelle, j’aimerais sourire a mes choix, me dire que, malgre tout, ma vie aura ete pleine et belle, sans le regret terrible de n’avoir pas ose, de ne pas avoir su relever des defis, meme infimes.
Mes pensees pleines de Souchon et de prochains pas a venir te remercient !
Bonne journee !
La bonne décision, c’est toujours celle qu’on a prise (non?)
Dur de se défaire de lieux qu’on a aimés, mais elle a raison, quand faut sucer, faut sucer.
Ce billet me touche beaucoup et dans tous ses aspects.
J’ai moi-même fait le chemin inverse, récemment : quitter la vie de freelance, quitté le journalisme pour assumer mon amour de la com’ et de la conception-rédaction, salariée dans une grosse boîte… Et que je m’interroge tous les jours sur la pertinence de mon choix, de ce changement de vie vertigineux mais prometteur.
Et j’ai dis au-revoir l’été dernier à la maison rhétaise qui abritait toutes nos vacances familiales depuis 1950 (année de naissance de ma mère). Au-revoir parce que vendue. Au-revoir parce que préemptée par le Conservatoire du Littoral et vouée à la destruction.
Alors ne pas se retourner, avancer, accepter que certaines choses n’existent plus que dans nos souvenirs. Mais qu’ils y existent avec force, avec joie, qu’ils restent là avec les émotions, les bonheurs, les cris et les joies qu’ils ont permis.
Souchon : y’a bien « je chante un baiser osé sur mes lèvres déposé par une inconnue que j’ai croisée » mais c’est pas tout à fait pareil en effet.
J’aime cet article, il me parle beaucoup.
Merci Litchi pour la digression de Souchon.
J’ai donc cherché dans quelle chanson tu as trouvé ce « there’s nowhere you can be that there isn’t where you’re meant to be »….et bon sang de bon soir, c’est bien sur « all you need is love »!!!
Pour l’edit 1, j’veux du cuir, ça me plait bien !!
…mais je propose aussi :
« Mais cette négligence, Dandy,
Mais cette nonchalance, Dandy,
Cet air que rien n’a d’importance,
C’est de l’élégance. »
Bon, quand faut sucer, faut sucer…
Bonne journée sur ce sourire-fourire
C’est vraiment gentil de parler de ça aujourd’hui. Et de cette manière là. Heureusement que tu es là pour dire qu’un cerveau binaire peut envisager autre chose que des zéros et des un(s). C’est exactement ce dont j’avais besoin aujourd’hui. si tu as d’autres choses à dire du même type, n’hésite surtout pas. Merci Caro.
J’aime ce billet, ayant pris la décision de lancer mon entreprise en janvier, il résonne de façon assez particulière chez moi. Le plus juste, c’est qua’on se rend compte qu’une décision ne peut pas être bonne ou mauvaise en fonction de la réussite d’un projet. Merci beaucoup
Et sinon, j’adore la photo du « machin » qui tient la main de sa ptite soeur (son/votre étoile ?) avec précaution, trop mignon.
Et pour les décisions qu’on prend, ben oui, il parait qu’une fois qu’elles sont prises, il faut réussir à se dire quoiqu’il arrive, que ce sont les bonnes !!(mais c’est pô toujours si simple que ça…)
Allez zou, j’arrête de squatter les coms !!
billet plein de sagesse… en effet c’est libérateur de se dire qu’il n’y a finalement pas de bons ou de mauvais choix, seulement les choix que l’on fait et qui ont du sens au moment ou on les fait, c’est ca l’essentiel. Et puis aussi le titre est juste parfait.
Enfin je puis me permettre Rose est super trendy on dirait une pub Comptoir des Cotonniers mere et fille en mode « I hate marcher pieds nus dans les cailloux, I love ma petite veste etoile zara pierlot comme ma maman », j’adore!
merci caro, je dis juste que ce billet est magique, et les photos qui l’accompagnent, toute toycamératées, aussi!
voilà qui m’ouvre une belle perspective pour ma journée…
et un tout grand merci à ta belle-mère et son amie.
Je vais pleurer!
Merci pour ce billet Caro, qui résonne en moi aujourd’hui, et qui me dit, allez, avance, reste pas la et regarde pas derriere.. Merci bcp
Une jolie leçon de vie, à essayer de garder en tête pour ma part.
Et merci pour l’Edit 1 ! C’est grandiose !
Oh putain, j’ai le 69 ????
Je ne vais pas m’étendre, mais sache que ce post tombe bien… Moi aussi je ne sais quoi choisir, et oui tu as raison, rien ne nous dira jamais que notre choix est le mauvais.. Merci
Yeeeeeeessssssss !!!
bon, vu que j’ai réussi à choper THE place of the day, je peux commenter plus longuement !
J’ai suivi au fil des jours tes questionnements, tes envies, tes hésitations, et même en ne te connaissant que d’ici, je me dis que tu as fais le choix qu’il te fallait. Vous avez gagné en qualité de vie, ça n’a pas de prix. Et si jamais tu as une embûche sur ta route, ce n’est pas pour autant qu’il faut tout remettre en question.
Grrrrr ! si j’avais sur que vous veniez dans le coin, je serais allée trainer innocemment du côté de la gare, genre je te te croise par hasard !!! (pas de bol avec le temps en revanche).
Nous aussi, on déménage, on quitte notre très grande maison pour une plus petite en ville. J’adore ma maison, aussi les souvenirs qu’on peut y avoir, mais je m’en fiche complètement de la vendre. Je me dis que la suivante sera bien aussi ! c’est comme ça que j’avance !
(quant à Souchon, autant j’aime ses chansons, autant lui, je peux pas le voir ! c’est con !)
Ahhh l’île de Ré et ses roses trémières, ses grandes marées basses, son océan qui bouge (pas comme la mer méditérranée trop statique pour moi)… j’y passais toutes mes vacances d’enfance en camping.
Que de souvenirs!
J’aimerais tant y avoir une maison de vacances maintenant…
Allez, on avance, on avance, on avance…
je me la chante régulièrement cette chanson de Souchon!! Au moins tu ne passeras pas ta vie à te demander ce qui ce se serait passé!
Ouh la la, ça fait bizarre de lire ce billet…vous avez lu dans mes pensées, ou quoi?? Je suis en ce moment taraudée par les mêmes questions. En ce qui me concerne, j’ai créé une boutique il y a 5 ans, j’en ai marre, mais c’est la 1ère fois de ma vie que je n’ai rien de concret derrière, pas comme avant où je donnais ma dém’ pour aller ailleurs. J’aime écrire aussi, je tiens un blog de chroniques gastronomiques, rien de sérieux, mais qui m’a fait prendre conscience que j’aimais écrire. Et j’ai tellement de mal avec ma clientèle à la boutique…en fait, je voudrais ne pas vivre cette période…inconfortable, car je DOIS prendre une décision! Rien ne presse, mais je vais devoir en passer par là dans les mois qui viennent. Allez, je vais relire une fois de plus le début de votre billet, ça va m’aider! Bonne journée et MERCI!!
Merci Caro pour ce billet, qui arrive à point nommé en ce qui me concerne.
Continuer d’avancer, et d’espérer des jours meilleurs.
Tes photos me donnent envie de vacances au bord de l’océan… alors que cette année pour moi ce sera la Suisse et Toulouse ^^
Merci pour vos bonnes ondes ! J’y crois beaucoup à ces vagues de pensées positives !
Plus que 7 jours et je serai pê enfin officiellement sage-femme ! (ou alors on remet ça à septembre :p )
Je revois aussi un peu d’ondes ~~~~~~~ pour tous les étudiants et les parents en examens !
si on veux rester avec souchon , ya j’veux du cuir pas du pipe show du vecu
oups je voulais dire, je renvoie un peu d’onde.
Ca manque de sommeil tout ça :p
Merci Caro de nou aider à dé-cul-pa-bi-li-ser, parce que parfois c’est trop lourd…
Oh ta petite puce aussi a le droit à la veste étoiles :p
Au magasin du bonheur: « pour les petites ondes, je vous en mets un peu plus, ma bonne dame »? Oui, oui, …
Alabama, des ondes, des ondes et encore des ondes pour toi et tes enfants… De mon côté, c’est interminable… La maison ne se vend pas, liquidation en discussion, pas de requête déposée… J’espère que je serai divorcée avant 10 ans !
J’avais oublié comme elle m’émeut http://www.youtube.com/watch?v=SL9mXPSR5j4
Je suis aussi en voie de grand changement professionnel et ça me rassure de voir qu’on y survit.
L’edit spécial Souchon me touche particulièrement, je suis en admiration totale devant ce monsieur et pense qu’on a affaire à un poète, tout simplement. Comme chanson, je te propose La vie ne vaut rien, avec ce passage: Mais moi quand je tiens, tiens, mais moi quand je tiens, là dans mes deux mains éblouies, les deux jolies petits seins de mon amie, moi je dis, rien, rien, rien, rien ne vaut la vie.
Suffit de remplacer « seins » par « boules », par exemple:-)
Très joli billet, comme souvent… et aussi très belle photos, je me reconnais.
Pour moi, le plus dur est d’être dans le temps présent, juste là à l’instant T, d’arrêter de ce projeter pour fuir la réalité.
Regarder en arrière, je ne sais pas faire, est ce que j’ai pris la bonne décision, cette question arive mais ma question suivante, du coup; est ce que j’aurai pu continuer comme avant? est ce que j’y retournerai à cet ancien job, avec la pression constante, non… alors même si la réalité du job d’aujourd’hui ne me convient pas, essayer juste d’être dans le temps présent avec la conscience d’être là.
Même pour les enfants, où le temps passe trop vite, je ne retournerai pas en arrière, car à aujourd’hui, malgré mes vingts kilos de plus de protection, je suis quand même plus en adéquation avec moi, même si j’en peux plus d’avoir ces kilos qui ne corespondent plus à ce que je suis aujourd’hui, j’ai gagné en serenité, et je m’aime un tout petit peu plus, et ça c’est bien..
Merci pour ce billet et pour tous les billets d’ailleurs que je lie tous les matins avec la régularité d’un métronome.
Le seul regret que j’ai, c’est de pas arriver à maigrir, de trainer encore ce poids là!
A bientôt,
Poppins
Ma chère Caro,
à propos de mon flegme légendaire, j’ai essayé de le garder pour sucer les langoustines, mais j’ai failli le perdre en lisant « Ce qui m'(é)meut ». Tu me connais, je suis une lectrice occasionnelle, voire décalée mais quand je me plonge dans ton univers, c’est toujours du bonheur ! Donc, là, c’était simplement bô et juste sur un sujet franchement casse-gueule !
Ton amie D.
merci Geneviève,
à toi aussi , du courage .
Si je regarde en arrière et examine mes choix passés j’arrive à la conclusion de m’être trompée sur presque toute la ligne. Mais j’essaie de me rassurer en me disant que ces choix d’hier ont été fait en fonction de ce que j’étais à l’époque même s’ils ne correspondent plus (ou beaucoup moins) à ce que je suis aujourd’hui. Alors il faut essayer d’assumer et de continuer à avancer….
Pour Souchon, que je trouve génial pour résumer en quelques mots une émotion, une époque, une sensation je suggèrerai bien »L ‘amour à la Machine », même si ça n’a rien à voir avec l’Edit 1 :
« Passez notre amour à la machine.
Faites bouillir
Pour voir si les couleurs d’origine
Peuvent revenir.
Est-ce qu’on peut ravoir à l’eau de Javel
Des sentiments,
La blancheur qu’on croyait éternelle,
Avant ?
Pour retrouver le rose initial
De ta joue devenue pâle,
Le bleu de nos baisers du début,
Dans l’azur perdu. »
Je suis pas complètement sûre de la réponse, mais je dirais « on suce »
Je joue pour Loop
Je sens que je vais acheter une toy camera moi, le résultat est trop sympa !
Pas de jugement non, l’essentiel est de faire de son mieux, et c’est déjà pas mal…
Et un grand sourire pour belle maman !
Il n’y a pas de mauvais choix, jamais. On fait des choix que l’on croit bon à un moment et l’on s’en accomode, on fait avec et on fait au mieux. C’est comme ça…
J’ai fait le choix de quitter mon emploi salarié confortable il y a plusieurs années et je peux dire que ce que je vis aujourd’hui professionnellement est 10 fois plus fort, plus intéressant, plus enrichissant. Donc oui, il peut arriver un jour où on se félicite de son saut dans le vide, un jour où on a clairement le sentiment d’avoir pris la bonne décision et d’être sur la « bonne » voie.
Je lis après coup tous les commentaires des autres personnes (femmes, surtout?), et cela me donne encore plus la pêche, car nom de Dieu, on se pose quand même toutes les mêmes questions. Merci à toutes, vos commentaires me font le plus grand bien, j’ai eu l’impression d’une grande réunion entre copines, bravo Caroline d’arriver à créer cela sur votre blog! Belle journée à toutes et un poutou à chacune!!
Ton billet arrive pour moi aussi à point nommé (décidément !) alors que je vis mon premier « creux » de ma vie de freelance… Mon mantra du jour : « qui pourra jamais nous prouver que malgré tout, l’autre sentier eut été plus aisé ? »
à mon avis c’était une question piège
je crois bien que les deux sont possible , peut être pas en même temps
je ne puis que t’admirer dans cette démarche… moi qui me sens esclave de mon travail depuis plus de 10 ans… et un burn out plus tard, je suis toujours là, vissée à ma chaise de bureau, à rêver d’une vie plus libre, moins stressante quitte à être plus pauvre… « il y a péril en la demeure », dit la sagesse populaire, alors fonce et ne te retourne pas, c’est clair!
Le billet ? parfait, comme d’hab j’ai envie de dire, toujours une énorme plaisir à lire tous les matins ton humeur du jour… mais je voulais revenir sur un point : la tunique parfaite, c’est vrai mais surtout la ligne de madame !!!!! wouhou, bravo !!!!!!
En somme, si j’ai bien compris, et pour rester dans l’esprit de Souchon, on peut donc conclure de tout ça qu’on s’encule ET on prend le train. En résumé. Vite fait.
Ça me parait faisable.
Beau billet, ma foi !
Et la métaphore du chemin pour le cours de la vie n’est pas faite pour déplaire.
C’est bien ça : on ne saura jamais.
J’ai quitté un boulot pénible l’année dernière. Un boulot à l’origine intéressant et bien payé, mais à cause duquel je ne dormais plus. Quatre mois d’angoisse à me demander si je retrouverai quelque chose d’aussi bien, à admettre que ça n’allait pas s’arranger (tout le service avait démissionné, j’étais la dernière engagée et la seule qui restait).
Puis je suis partie. J’ai mis du temps à m’en remettre.
Mais depuis, je me dis toujours « it doesn’t pay to make predictions ». J’ai passé autant de temps à ressasser la façon dont j’allais partir que l’après. Des fois, faut prendre des décisions and hope for the best.
Merci Caro c’est un très beau billet, qui touche juste.
Moi je suis une liquideuse, une fois une décision prise je pleure de trouille toute une nuit en repensant à ce que je ne veux pas quitter, puis une fois que c’est parti… J’avance et je ne regarde plus en arrière, ma vie est devant moi.
Je fais partie de ceux doté d’une grande détermination, de la conviction qu’il y a une solution à tout, que lorsqu’il n’y en a pas il est inutile d’y laisser de l’énergie (oui je ne suis pas à une contradiction près ;-)) et surtout que rien n’est définitif… On peut toujours changer de route.
Je suis partie bosser près d’un an en Guyane seule pendant que l’homme déménageait dans une ville dont j’ignorait tout dans un pays où je n’étais pas sure de pouvoir exercer mon métier (choisi par vocation et très lié aux lois et habitudes française).
J’ai annulé mon mariage 3 mois avant la date prévue pour rester avec le même homme et finalement faire un bébé avec 3 ans après.
Acheté un appart pour 6 mois après envisager de suivre le toujours même homme à Singapour (il a pas eu le poste, je dois dire que j’ai dit ouf…;-))
Je suis une optimiste, une vraie, sans angélisme. Comme ta belle mère je regarde droit devant, et je suis sans doute capable de trancher la plupart de mes liens. Je crois parfois que ça a pu m’empêcher de sombrer…
J’ondoie pour toi Tite_bulle. Je ne vois que trop bien ce que c’est d’être l’électron libre de la promo, de l’équipe et de tout le reste. Bon courage pour tes examens.
Caroline, ton billet répond magnifiquement à une question qui me taraude depuis le bac: ai-je fait le bon choix en rejetant une belle carrière « sonnante et trébuchante » pour un métier de fous où tu n’es même pas sûre de manger tous les jours? Et pourtant je l’aime, mon métier de fous.
Leotchka, l’autre mouton noir d’une autre promo
Train: fait.
ça va aller, mon amie… un jour après l’autre, un problème après l’autre, je prône la patience que je n’ai pas, courage, prends soin de toi
je t’embrasse
Ils sont drôlement beaux, tes enfants !
Ton billet me fait réfléchir. J’ai tout quitté il y a 6 ans pour venir retrouver l’homme de ma vie aux US. Je me demande souvent si j’ai fait le bon choix à l’époque, parce qu’aujourd’hui j’ai plus conscience de tout ce qui me manque. Je crois que je me pose les mauvaises questions en fait. Merci beaucoup.
Bon, je crois que j’ai trouvé une chanson pour l’édit 1.
ça n’est pas du Souchon, mais du Gainsbourg chanté par Régine et rien que le titre de la chanson est une merveille : « Ouvre le bouche, ferme les yeux ».
http://www.youtube.com/watch?v=LOKfFXThdtw
On avance, toujours… pour ma part, j’ai directement cassé les rétroviseurs, je prends ma fille et mes affaires et je m’embarque dans un divorce longuement médité et tout aussi souhaité. Et je me sens heureuse, ma fille est heureuse, je suis sûre d’avoir pris la bonne décision.
Quelle que soit notre décision, ce sera toujours la bonne si elle nous fait du bien!
Ceci dit, sucer de temps en temps, c’est pas mal non plus, il avait bien raison Gainsbourg…
Jolies pensées.Pour l’edit 1 je pense aux « Poulaillers d’acajou »!
Ça y est cette fois, je ne peux pas ne pas écrire.
Ton billet me va droit au cœur de presque trentenaire qui aimerait bien avoir les couilles d’en être là où tu en es dans dix ans…
Je veux vraiment saluer la qualité littéraire de ton billet.
J’imagine à chaque mot que tu déposes,
la délectation que tu as dû ressentir,
de choisir ce mot plutôt qu’un autre…
Combien d’années vous aurait-il fallu pour ne pas avoir un sentiment d’échec? 6, 8, 10, 15, 20, plus? La réussite ne se compte pas en terme d’années, Delphine.
Pour une entreprise, même micro, cela prend généralement trois à cinq ans avant d’obtenir une solidité financière. Ce n’est pas si rare de voir des entreprises avoir des difficultés de liquidités. C’est souvent là que le bât blesse. Il s’agit alors de revoir sa gestion. Il ne s’agit pas d’échec. On apprend toujours de nos erreurs. Vous pouvez toujours revenir au statut d’indépendant et vous aurez plus d’expérience pour parer les coups (coûts).
Tous choix impliquent une renonciation mais la vie n’est fait que de choix et de décisions à prendre.
Faire les bons choix? Les mauvais ?
Dans les deux cas, nous avançons, mu par notre force de vie et nos espoirs en un meilleur pour nous et notre famille.
FAIRE DES CHOIX, C’EST VIVRE AVANT TOUT;
On ne comprend pas toujours nos choix, nous-même quelques fois….
Mais si c’est décidé c’est que ça sera surement bon, ici, maintenant, ou plus tard, peu importe.
Bravo !
Carole M
http://avecou100kilos.over-blog.com/
ouahou je lisais ton blog il y a tres longtemps et puis je m en suis allée… félicitations d’avoir fait le grand saut comme disait l’autre les gens qui ne font rien ne risquent pas de tromper..
il y aussi
On avance on avance tout est foutu d’avance
mais on avance
les dés sont jetés
l’avenir peut s’inventer
pas l ameilleure chanson de FFF mais bon…
bonne et belle route
C’est clair qu’a posteriori on peut toujours « s’amuser » à faire des bilans et souvent nous ne faisons que justifier nos actes pour se convaincre d’avoir fait les bons choix. Ainsi, a posteriori, tout choix devient un bon choix car nous ne sommes pas objectifs. Mais comme tu dis, les bilans ne servent pas à grand chose ! Et oui, il faut avancer ! je me demande juste encore vers où ???
Ya quéqu’un ? Et le post du mercredi ? Déjà qu’on est passées au travers de celui du lundi. Un scan-da-leu !
Pour la frange, Caroline, va falloir y passer. Mais par pitié : n’essayez pas de la couper vous-même.
D’une, il vous faudrait des ciseaux de gauchère.
De deux, hum. Les travaux manuels, hein, on a vu ce que ça donne.
Donc, soit Michel, soit une âme charitable et compétente.
Remarquez, ce peut être amusant et trendy, une frange-escalier. Faut voir.