Hi everybody. Ici le national geographic, c'est parti pour un troisième billet stambouliote. Non, ne t'en vas pas, il y aura aussi un peu de sexe, beaucoup d'amour et un soupçon de fachione.
Hier, nous nous sommes donc concentrés sur la galata tower et le palais Topkapi. Ça semble modeste comme programme mais il faut prendre en compte notre considérable capacité à trainer ainsi que la qualité sans commune mesure du petit déjeuner de notre hôtel, servi au dernier étage de cet immeuble presque victorien, dans une vaste et lumineuse pièce mansardée où trônent deux énormes chesterfields qui nous supplient de nous affaler dans leurs bras. Je crois que je pourrais rester pour la vie entière à manger des pancakes – à tomber à genoux de déliciosité – et boire du thé turc en regardant les bâteaux traverser la corne d'or.
Bref, deux activités par jour c'est déja presque trop, d'autant que nous souffrons d'un handicap non négligeable: notre incapacité quasi pathologique à nous diriger dans une ville que nous ne connaissons pas.
Enfin je rectifie. Il serait plus exact d'écrire ça autrement: le churros n'a AUCUN sens de l'orientation.
Ce qui ne serait pas si grave s'il en était conscient. Las, ce n'est pas le cas, loin s'en faut. Le pire étant qu'il semble à chaque fois tellement sûr de lui lorsqu'il m'affirme que "c'est par là", qu'en assistée naïve, je le suis aveuglément. Jusqu'à ce que nous nous retrouvions SYSTEMATIQUEMENT dans le quartier le plus glauque, (ce matin, la rue des vendeurs de cuvettes de wc) et dans lequel la probabilité de nous faire agresser est inversement proportionnelle à l'intérêt du lieu (sachant que j'ai peur de me faire agresser en plein jour rue de Passy, appréciation à prendre donc avec des pincettes) (d'autant que certains hommes du cru me donneraient presque envie de crier "Geoffrey, noooon", avec autant de conviction que Michèle Mercier aka Angélique marquise de la culotte mouillée).
Fais-chaud, non ?
Bref. La scène se termine toujours de la même façon. A savoir que je lui crie dessus, qu'il fait comme s'il n'entendait rien, qu'il persiste à nier qu'on est perdus pour finalement lâcher le morceau quand il devient évident que non, ce n'est pas la prochaine rue à gauche. Vu qu'on est dans un cul-de-sac où sont entreposés un bon millier de pommeaux de douche. Je re-crie, jusqu'à ce qu'il me rétorque que si je suis si maligne je n'ai qu'à me débrouiller.
C'est là que j'entre en scène en prenant une initiative à laquelle aucun être doté d'un pénis ne peut s'abaisser sans perdre à coup sûr une de ses couilles en route (je ne vois que ça comme explication).
Je demande mon chemin à un passant.
Whouuu la honte.
Allez, je vous laisse avec quelques photos plus ou moins loupées de la vue depuis la galata, du splendide Topkapi, de la mosquée bleue qui devient rose le soir et des köfte, les inévitables boulettes de viandes locales.
Edit: Quoi, y'avait pas d'amour ni de seske finalement ? Et si je vous disais que ce billet est écrit depuis mon lit king size dans lequel cette fois-ci le churros ne s'est pas tout à fait écrasé comme une merde ? Même qu'il n'y a même pas eu besoin de demander le chemin à qui que ce soit. Aaaah, Geoffrey, enfin…
A Istanbul tu peux boire des smoothies partout, c'est le délire, je vais repartir avec un transit capable de battre christophe lemaitre au 100m. J'adore tout particulièrement le jus de grenade, sa couleur, son sucré acidulé et son apreté sur la fin…
Dans Galata, l'équivalent du 11e parisien, bobo à souhait. Ambiance rue de Charonne, if you see what I mean…
Est-ce que tu crois qu'un jour il fera la mise au point sur moi ou bien ? ça veut dire quelque chose vous pensez ?
Si ces photos pouvaient parler, elles vous raconteraient qu'à ce moment là, en haut de la Galata, tous les muezzins de la ville se sont mis à appeler à la prière. Leurs voix montaient vers nous jusqu'à nous serrer la gorge et piquer les yeux.
Une des cours de Topkapi, avec la longue file d'attente pour la salle du trésor et son diamant gros comme la tête de Rose…
Ma terrasse préférée du palais de Topkapi, avec son petit kiosque doré donnant sur le bosphore.
Je crois qu'on peut dire qu'une artiste est née.
Les köfte et le yahourt à boire, l'équivalent de notre steak frites.
Accompagnées de l'inévitable salade aux haricots blancs, qui réussit l'exploit de te faire refouler du bec (thanks les oignons crus) ET péter comme un babouin.
La vue depuis le leby de ria, restaurant où les serveurs sont très très yummy et les filles très très fachieune (tu vois qu'on a AUSSI parlé de mode).
C’est beau!! Par contre, j’ai pas vu les photos du petit dej, vu l’heure, ça m’aurait plus tenté que la salade oignons/haricots…
Jamais entendu (et senti…) un babouin péter. Pas envie de tenter l’expérience !
Le sens de l’orientation de mon père était identique à celui du Churros. Pendant 20 ans on s’est perdus dans La Rochelle avant d’arriver à l’Ile de Ré. Je crois qu’on a visité à fond tout le département.
Merci Caroline, c’est un vrai régal votre (notre) séjour en Turquie !
Ahhhh Angélique… Je crois que c’est quasi mes premiers émois…
Pour l’orientation les hommes et le fait de demander son chemin j’ai pris de très grandes décisions : JE demande mon chemin et JE suis le chef du plan !
Tu es très vilaine, car par ta faute j’ai trèèèèèès envie d’aller à Istanbul
Bonnes vacances à vous 2
J’adore la première photo.Je pense que le Churros en plus de se réincarner en pigeon voyageur, a de l’avenir en tant que photographe fashion!!!
PS sans rire, la première photo a quelque chose qui me plait beaucoup.
Dans ma famille, c’est ma mère qui est dotée d’un sens de l’orientation exceptionnel. Mon père prétexte qu’une fois sorti de Paris, c’est la jungle, et que l’on ne peut que s’y perdre. Et cela fait 40 ans qu’il habite en banlieue.
Tes photos donnent envie d’aller à Istanbul, plus que celle de Garance (ouh pas bien les comparaisons).
Merci pour ce voyage depuis mon canapé
J’ai jamais eu envie d’aller à Istanbul sauf depuis 3 jours.
9a donne vraiment envie de partir, merci pour tes belles photos
J’ai toujours en envie d’aller à Istambul et encore plus depuis trois jours!
Quand au sens ou plutôt au non sens de l’orientation, mon homme est un sosie de ton Churros…
L’information subliminale quant aux qualités de mise au point du Churros, peuvent vraiment être prise en compte avec un homme révélant un comportement quasi-obsessionnel avec son appareil photo … ce qui ne semblepas être le cas … Donc… don’t worry and enjoy yourself …
DominiqueL.
Merci, merci, merci pour les photos et le récit !
Tu me donnes envie d’y retourner coquine !
(rigolo l’été depuis la tour de Galata tu vois les tapis sécher sur les toits…)
MDR pour le churros et son sens de l’orientation, j’ai le même à la maison !!!
Bon séjour.
Moi aussi j’ai le même avec un sens de l’orientation tellement nul qu’il a mis 4 ans avant de s’orienter à peu près dans notre petite ville… Tu devrais te faire sponsoriser par l’office du tourisme d’Istambul parce que ça fait vraiment envie ….
Mince alors! Moi non plus je n’avais jamais eu envie d’aller à Istambul mais là, je dois avouer que tes photos et tes commentaires m’ont séduite…Et je trouve cette lumière d’hiver très belle…
J’ai vécu à Chypre, dans la capitale – Nicosie- divisée en deux entre territoire grec et territoire turc et je n’oublierai jamais la première fois que j’ai entendu le chant du muezzin s’élever à 4h du matin…On ne rit pas mais j’ai crû à un coup de folie du voisin du dessus tellement le chant était clair :)un chant à la fois beau et lugubre…
Merci pour ce voyage par procuration alors que je suis coincée chez moi depuis quelques semaines à cause d’un p’tit bébé qui montre des signes d’envie de sortie précoce! :O
Très beau…
Petite théorie perso: si le Churros te photographie trouble, ce serait pas parce que tu le troubles ?
Je viens d’éclater de rire en plein open space!
Merci Caro, tu es extra!
Ca yest ta carrière photographique est lancée
Super post, j’ai beaucoup aimé le churros et son sens de l’orientation
Bonne journée
Fanny
« Je demande mon chemin à un passant. »
ouais alors là, à Istanbul, c’est pas toujours la meilleure idée…
La denière fois que j’y suis allée, on a atterri vers 21 h. On prend un bus qui nous emmène pas loin de la rue du tram (côté européen). Pour terminer, vu qu’il était pas très tôt, on veut prendre un taxi, mais un passant nous dit que ce n’est pas la peine, que c’est juste à côté. Suaf qu’avec son accent, on ne comprend pas très bien ses explications et donc on demande notre cjemein un peu plus loin.
Et là…. j’aurais dû me souvenir, on nous envoie vers la place Taksim (un peu l’équivalent de la Bastille à Paris), pas du tout dans notre direction (oui, la fois d’avant une fois sur deux, comme on demandait notre chemin, on nous envoyait à la place Taksim – pas du tout dans notre coin). Je me rends compte de l’erreur sur le grand bd bien moche, bien réservé aux voitures qui va vers la célèbre place Taksim et je commence à me repérer sur mon plan.
Et là (22 h 30), un type nous alapgue et décide de nous emmener à notre hôtel. Sauf qu’il a aucune idée de où nous sommes (véridique), ni de où nous voulons aller et qu’il est très bavard.
Je vous la fait courte (mais ce fut trèèèèèèèèèèèèèès long) : on est arrivé à la récpetion de notre hôtel à 2 h 30 du matin. Bon, on était DEVANT l’hôtel à 1 h 30, mais il nous a tenu la jambe encore pendant 1 h (il avait vécu à Paris pendant mai 68).
Bon, pour être honnête, pour aller à l’église st Sauveur, dans un coin autrement perdu et avec un plan bien pourri, un passant à qui nous avions demandé notre chemin s’est coltiné un trajet de genre 40 minutes pour nous emmener au bon endroit et sans se perdre….
Sinon, merci pour les photos, le dépaysement et les rires !
Dans le cas de mon père (qui est quand même THE winner toutes catégories), ce n’est pas tant son sens de l’orientation qui est en cause que sa mauvaise foi.
Un jour en Italie, perdus en voiture, nous demandons notre chemin. Le type malin ou, du moins, ayant constaté que nous n’étions pas du cru, nous montre la route en faisant les gestes (tout droit, 1ère à droite, 2è à gauche)
Mon père le remercie, remonte la vitre de la voiture et… fait demi-tour…
J’ai regardé le type derrière, il n’en revenait pas… Nous non plus d’ailleurs…
Explication du paternel : Je suis sûr qu’il allait nous faire tromper. C’est un Italien !
20 ans après, c’est encore un sujet d’étonnement, de fou-rire et de lassitude !
Merci de nous faire voyager encore une fois par procuration…
jolies photos et le muezzin je l’ai moi aussi entendu à Nicosie et à Agadir, sentiment étrange en effet comme le dit petitelinou, chant qui peut être à la fois lugubre, ou claire et envoutant…
Ahahah la scène d’engueulade au sujet du sens de l’orientation je la vis tres régulièrement aussi!!
Et l’homme non plus ne peut-sait-veut pas demander son chemin aux gens!! C’est une maladie je crois!! Et t’as raison c’est trop la HON-TEUH!! Mais putain qu’est ce que c’est bien hein!!
Ah, là, là, ton voyage me rappelle le mien effectué, il y a, euh, il y a une dizaine d’années ! Au temps où nous pouvions nous promener en amoureux… Istanbul est une ville qui fait rêver. Et le chant des muezzins me serraient tellement les tripes que je me suis dit que je devais être la réincarnation d’une princesse des mille et une nuits. Bon, apparemment, ça fait ça à tout le monde ! Bizzz
Moi aussi j’avais adore Istanbul! Profitez bien.
Et ton sac, c’est un Alexa??
Merci pour ce voyage par procuration: oh c’est beau ça, je m’épate..
Eh oui la fierté masculine est tout un roman, humoristique bien sûr , il vaut mieux en rire , mais parfois ça frise le ridicule et ça finit en dispute qui malgré tout se règle sur l’oreiller ou ailleurs ( imagination laissée à l’appréciation de chacune).
Ravie d’avoir découvert ton blog, dont je vais vite devenir addict, je pense.
Bon séjour à toi et ton churros: c’est beau l’amour…
J’ai toujours pensé qu’Istanbul valait le déplacement et tes posts de ces derniers jours confirment! J’irai un jour c’est sûr!
J’ai pas eu le temps de lire tous les commentaires ces derniers jours mais on peut avoir le nom du super hotel?
Ah mais je me souviens en écrivant ma question qu’on a eu une photo de l’entrée de l’hotel le premier jour, il doit donc y avoir le nom…
Merci!
Biz
Il me semble que les voyages décuplent ton sens de l’humour. Merci pour les rires si spontanés qu’ils n’ont pas pu être discrets.
vraiment… tu donnes trop envie ! là je crois que tu m’as convaincue je suis obligée d’y aller un jour. on s’est concertés avec mon mari tu crois qu’on peux poser nos 3 à Lyon nous aussi?
putard encore un point commun!! le mien c pareil il croit tj qu’il va trouver refuse de s’arreter pour demander, et qd je craque et que je demande il me repond « ouai ben c ce que je disais c bien par la » ouai en plus il a mauvaise foi le con!
bon sinon je confirme je v faire peter un w-end en amoureux la bas c definitif, tu nous fileras le tuyau hotel si il est sympa?
Ah là là, arrête Caroline, ça me donne envie d’y retourner !
En plus je n’ai pas de problème d’orientation puisque l’homme, à l’étranger et sorti de sa campagne, il me laisse diriger les choses…
Vous êtes stambouliotes jusqu’à quand ?
Superbe, la photo du Churros avec les yeux dans le vague & le panorama flou derrière. Juste pour info, tu sais que c’est méchant de faire baver les gens d’envie ?
(HS de base, j’ai rêvé d’avoir vu ta photo dans Le Monde. Alors que je lis même pas Le Monde si souvent que ça. Mais je sais pas pourquoi, ça m’a rendue fière. Il faut peut-être que j’arrête de lire ton blog à 5h30 avant d’aller me coucher.)
j’suis d’accord avec toi , pour un mec plutôt crever que de demander sa route , c’est génétique!
alors toujours pas de ballade sur le bosphore ?
si j’avais pas peur que ça passe pour de la basse flagornerie, je te dirais bien que je me suis bien marrée.
Bonjour,
En même temps sur la photo floue, on te donnerai 20 ans. Tu aurais mauvaise grace à lui en vouloir ….
Ce fameux sens de l’orientation masculin! Perso, j’ai le même à la maison:)
ah! que de souvenirs! Istambul y a 7 ans déjà, à la même époque exactement, en amoureux aussi(et avec des plats un peu lourds à digérer, quoique délicieux ;-D)
:))) j’ai bien ri ! Certaines photos sont absolument féériques..
j’espère pour vous deux que le king size ne suivait pas directement la salade de haricots blancs :)))
Pas très original comme comm mais je n’avais pas spécialement envie d’aller à Istanbul sauf depuis 3 jours.. Merci!
Ca me tente plus que Doha …
Superbes les photos.
Pour le sens de l’orientation, je ne dois pas avoir un homme ordinaire car il se débrouille super bien, vaut mieux quand on fait beaucoup de de voile, qu’on est en bateau au milieu de l’océan parce que dans ce cas,c’est plus compliqué de demander à un passant !
J’ai hâte de lire la suite de vos aventures…
pas de photos des chesterfield ??
Superbes tes photos Caroline.
Je retiens Istanbul dans ma liste de destinations pour 2011.
Et te souhaite une belle et heureuse année à venir.
Un homme ne peut pas demander son chemin ;Est-ce-que Christophe Colomb a demandé son chemin pour découvrir l’Amérique (et pourtant…)
Je comprends pourquoi on fait un blog (d’ailleurs j’adore lire le tien), je comprends pourquoi on peut étaler des choses douloureuses (et apparemment ça peut faire du bien), mais je ne comprends absolument pas le besoin de préciser, comme ça, pour le fun, « au fait je vous écris de mon pieu après avoir niqué (ou fait l’amûûûûûr) ». Ca te rassure d’étaler ça ???
Ah, Lalo ! un troll pour bien terminer l’année !
C’est vrai ça, tous ces petits bonheurs, c’est énervant à force…donnons-lui un coup de griffe à cette blogueuse.
Je me permets de répondre à Lalo : l’étalage de « ça » fait partie de la vie, des joies, des peines, des plaisirs. Et « ça » est dit avec discrétion et humour.
Ni plus ni moins.
Moi, ça me plaît, de savoir que Caroline et le Churros sont amoureux. Et quand on est amoureux, on ne se contente pas de se regarder dans les yeux.
On peut simplement regretter la cataracte du Churros et sa tendance à découper Caroline en morceaux sur les photos. Là, c’est moins « rassurant » !
Que les « coincées » aillent voir ailleurs, non mais c’est dingue ça !
Caro est chez elle, elle y met ce qu’elle veut et moi ça me procure plein de bonheur de savoir qu’il y a des gens qui s’aiment d’amour…même si c’est loin d’être mon quotidien.
Vive l’amour et vive Caro et son Churros !
J’adore
Il suffit d’exprimer qu’on n’est pas séduite par quelque chose pour devenir un troll
Moi, ça m’interpelle qu’on étale comme ça « on l’a fait hier soir », ce n’est pas une question d’être coincée, c’est juste que je ne vois pas l’intérêt. Moi aussi je suis ravie que Caro et le Churros soient amouuuuureux, et je trouve que dans l’amour, il y a l’intimité. Sa mère et ses enfants lisent son blog, que celles qui aimeraient lire ça sous la plume de leurs parents lèvent le doigt, et cotisent dans une grande caisse qui servira à payer le psy.
J’aime les photos vers le coucher du soleil (la mosquee allumee).
lalo, je ne t’ai pas traitée de troll et autant je trouvais ton premier comm un poil critique mais why not, autant le second comporte ce que j’execre, du jugement. Mes enfants ne lisent pas ce blog, pas pour l’instant. Le jour où ils le feront, on verra ce qui se passe. Ceci étant dit, il choisiront de le lire. Je ne vais pas m’arrêter d’écrire ce que je veux parce que mes enfants me lisent. C’est ma liberté, c’est la leur de refuser de lire. Est-ce que les actrices devraient cesser de tourner des scènes équivoques parce que leur entourage voient leurs films ? Est-ce que les sage-femmes devraient cesser de pratiquer leur métier parce que ça gêne leurs enfants qu’elles mettent les mains dans les vagins d’autres mamans ? Est-ce que les gynécos devraient changer de métier quand ils se marient ?
Bref, suggérer que j’envoie mes enfants direct en psychothérapie parce que je blague sur une partie de jambes en l’air (c’était du 2nd degré pour justifier mon titre racoleur), c’est moyennement sympa, non ? L’intimité n’est pas toujours là où on le pense. Et pour moi, c’est justement le fait de supposer que je fais du tort à mes enfants qui heurte mon intimité, plus que d’écrire que j’ai fait crac crac boum boum à istanbul (ou pas).
Caro, tu as raison, mon 1er comm’ t’était destiné, et le second était réactif, donc moins posé. En fait je suis gravement saoulée par la sectarisation des commentaires – dès que qq’un ose une critique ou un avis différent, une horde de commentatrices insultantes lui tombe dessus, au nom de « ne critique pas mon idole ». Je croyais que la plupart avait pris de bonnes résolutions au moment de l’anniversaire de Messaline, mais apparemment c’était juste pour 2010.
Tu n’y peux pas grand-chose, et je suis désolée d’être tombée dans le jugement en réaction à ça.
Pour te répondre, oui, certaines actrices stoppent le nu et l’érotique au moment de la naissance de leurs enfants (Sophie Marceau par exemple), après pour les sage-femmes et les gynécos, ce n’est pas vraiment comparable.
Les enfants sont un sujet sensible, personnellement je trouve absolument indécent les parents qui ne respectent pas la sensibilité de leurs enfants, et rares sont les enfants qui ne sont pas heurtés par « l’étalage » de la sexualité de leurs parents, mais je comprends que ça puisse te heurter de lire ce que j’ai écrit qui, tu as raison, était moyennement sympa. Tu es sans aucun doute une mère attentive et c’est toi qui sais où est leur sensibilité à eux…
Bonnes fêtes de fin d’année, et un grand merci pour ton blog qui est un des rares que je lis depuis des années et des années avec toujours autant de plaisir.
Lalo, il n’y a ici aucun « étalage » de la vie sexuelle de Caroline, tout au plus une boutade qui ne renseignerait en aucune façon ses enfants sur la vie sexuelle de leurs parents.