Bérénice, ou le plaisir comme doctrine

Food
Je vous avais parlé récemment (il y a deux mois ce qui en langage débordada est relativement récent) de la possibilité qu'une consultante fooding intervienne sur ces pages de temps en temps. Je suis très excitée, je trouve que ça fait chic, une consultante fooding.

Sachant qu'elle fait ça complètement gratos.

C'est moins chic, on est d'accord. Je veux dire, de ma part, c'est moins chic.

Bref, vous sembliez assez enthousiastes à l'idée qu'une personne sachant parler comme vous et moi (= capable de traduire les expressions aussi absconces que "faire suer les oignons" ou "monder les tomates") vienne éclairer vos lanternes et par la même occasion les miennes.

Avant d'entrer dans le vif du sujet et dans l'art du cochon (n'importe quoi, moi) je me suis dit que c'était mieux de vous présenter Bérénice, la consultante en question.

Elle s'est prêtée avec beaucoup de générosité au jeu des questions/réponses, en voici le résultat. Et dès la semaine prochaine, elle vous apprendra à faire…

LA MOUSSE AU CHOCOLAT.

Le genre de dessert qui ne supporte pas la médiocrité.

C'est parti mon kiki.

Edit: Je vous avertis, Bérénice est bavarde et c'est donc un peu long, cette interview. Mais je trouve ça personnellement super intéressant ce qu'elle dit. D'autant qu'elle a de l'esprit la petite. Surtout, au delà de la cuisine, elle parle du plaisir. Et le plaisir, c'est un peu le socle des théories zermatiennes. Du coup, pof, je m'y retrouve et à mon avis vous zaussi…

 

Alors Bérénice, qui es tu, quel âge as tu, d'où viens tu ?

Bérénice, 30 ans, mariée, gourmande anonyme. Je suis née en banlieue parisienne, et après quelques années à Paris, je suis repassée de l'autre côté du périph.

Kinder buenomane, nutelladdict, foiegrasvore… j'adooooore manger et cuisiner. Mon dressing est plus une succursale de la Fnac rayon gastronomie et Lafayette cuisine, que Zara ou Mango. Mes voyages sont articulés quasi exclusivement autour de la cuisine. Je dors cuisine, je bosse cuisine, je respire cuisine, je vis cuisine.

D'où vient ton amour de la cuisine, est-ce que toute petite déjà tu aimais faire fondre du chocolat ?

Toute petite, j'étais plutôt dans le genre chieuse, à dépiauter une chipolata pour en ôter le moindre bout de gras. L'approche des repas, surtout chez les autres, c'était pire que tout, l'Angoisse : impossible de savoir ce qu'il y avait dans mon assiette et comment ça avait été préparé. S'en suivaient des grands moments de solitude pour mes parents ( je m'en rends compte aujourd'hui …), de négociations en batailles, de chantage en crises de larmes, au final, je sortais de table sans manger.

Mais ça ne m'empêchait pas d'adorer cuisiner. Je me souviens avoir repeint plusieurs fois la cuisine de ma -très patiente- grand mère, à coup de mélanges de moutarde au sucre au riz cru au cacao en poudre … C'était mon atelier du petite chimiste !

Plus tard, quand mes parents ont divorcé, j'arrivais chez mon père, chaque week end, avec une cagette de provisions, des gribouilles et des bafouilles et je testais !

As- tu fais des études de cuisine ?

Le bac en poche, je savais ce que je ne voulais pas faire, mais le tri dans mes différentes passions n'était pas encore très abouti. Cinq ans de fac, deux ans de musique… et le tilt que si ce n'est pas maintenant, alors quand ? Et me voilà partie dans une formation de cuisine pour adulte, dispensée en ultra express : 6h par jour derrière les fourneaux, pendant 4 mois.

Dès les premières heures, le coup de foudre. L'évidence : moi, dans la cuisine. J'avais enfin trouvé ma place, et je m'y sentais bien. Du coup, je mets les bouchées double, pour obtenir un apprentissage dans une belle maison et je suis plus qu'exaucée quand j'apprends qu'il se déroulera au Bristol.

Quelle a été ta première expérience professionnelle ?

Ma première expérience a été mon apprentissage au Bristol. Une vraie grosse brigade qui fait peur (80 personnes), un chef charismatique qui te casse trois doigts en te disant bonjour tous les matins, un labyrinthe de couloirs, une pâtisserie, une chocolaterie, un service cocktail gigantesque, un room service hors norme, des produits d'exception… qui font que ça reste aujourd'hui mes plus beaux souvenirs de cuisine.

J'y ai énormément appris, tant sur les techniques culinaires, que sur les autres, et aussi moi même. Au début, j'avais l'impression d'être à l'armée : beaucoup d'hommes et pas franchement dans le style tendre ! Pas le droit d'être malade, fatiguée, triste, en retard … je ne précise pas que règles et syndrome prémenstruel, c'est total hors sujet. C'est limite si on remarque que tu viens de laisser un bout de doigt sur ta planche…

Mais au delà de ça, c'est "tous ensemble" : ça crie, ça hurle, ça gueule, ça brule, ça fouette, mais à la fin, il y a une vraie générosité, un vrai esprit de famille. Une fois que l'on a fait ses preuves, on découvre alors des hommes au cœur d'or, passionnés par leur métier, les produits et qui sont une source intarissable de savoirs.

Vis tu de cette passion ?

Aujourd'hui, je peux dire que je vis ma passion, et que j'ai en plus, la chance d'en vivre.

Je suis consultante culinaire (nan mais je rigolais pas quand je parlais de consultante fooding, hein, ndlr) et mes journées sont bien remplies. Bien sûr, il y a des moments de découragement ou de fatigue, quand je dois être loin de la maison plusieurs jours. Parfois, ça me démange aussi de retourner en restauration, pour ressentir cette adrénaline du coup de feu avant un service, et 3 h après, être exténuée mais se dire "c'est trop bon, vivement ce soir qu'on recommence !"

Mais partager tous les jours ma passion et continuer d'apprendre au contact de grands chefs, je ne changerai ça pour rien au monde !

Pourquoi as-tu envie aujourd'hui de partager tes secrets avec les lecteurs et lectrices ?

Autour de moi, depuis plusieurs années maintenant, c'est "ah bah tiens, toi qui t'y connait, ça veut dire quoi ça ? je fais comment pour réussir ça ? j'ai 12 personnes à diner après demain, aide moi ! t'as pas une adresse de resto ?" etc … Ce que je remarque le plus souvent, c'est qu'il y a un décalage entre ce que la télé-réalité et les blogs véhiculent et la réalité.

D'un côté, on veut faire croire à la ménagère qu'elle peut ouvrir un resto, parce qu'elle fait un super poulet rôti le dimanche en famille; de l'autre, les bouquins de cuisine sont parfois écrits dans un tel charabia que seuls les professionnels peuvent se risquer à tester la recette.

Alors de la même manière que je ne serai jamais coiffeuse, mais que faire des nattes à mes cousines, c'est à ma portée, surtout si on me l'explique correctement, je suis sure que si on prend le temps d'expliquer avec simplicité certaines astuces, certes, on ne fera pas naître des milliers d'Alain Ducasse, mais on prendra du plaisir.

Et c'est pour le plaisir, qu'il y a plusieurs mois déjà, lors de nos premiers échanges, c'était avec une immense joie que j'acceptai ta proposition !! On parle tellement de tout ce à quoi on doit faire attention, tout ce que l'on doit éviter etc, qu'il me semble plus que nécessaire d'aborder les choses d'une façon différente ! On va oublier les débats sur le sel, le sucre, le gras, le bio et on va juste se faire PLAISIR !!

Avec le nombre de blogs et autres ouvrages qui existent, tous les réponses devraient facilement être accessibles, mais je constate que ça n'est pas le cas. Aujourd'hui, pour moi, le plus important est de partager au delà de la recette (que l'on trouve facilement via n'importe quel moteur de recherche) : le choix des produits, du matériel, une astuce pour réussir à coup sur tel ou tel plat, et surtout, ne pas livrer une recette sans mode d'emploi, prendre le temps du détail et d'expliquer le pourquoi du comment.

Es- tu plutôt dessert ou salé ?

Dis donc Caro, je te demande à toi, qui tu préfères, de Philippe Jaenada ou Emmanuel Carrère ^_^ Tu me diras que l'un et l'autre ne se comparent pas et que finalement, c'est peut être une question d'ambiance, de moment et d'état d'esprit, au moment de la lecture… et bien pour moi, c'est pareil !

J'aime manger, gouter, humer, savourer, découvrir, me goinfrer ou manger du bout des doigts…J'adore particulièrement cuisiner les desserts, même si je salive plus devant la vitrine du charcutier que celle du pâtissier. La cuisine demande un chouya plus de rigueur que la pâtisserie et mon esprit tordu aimant la difficulté, je trouve mon plaisir à réessayer, encore et encore, jusqu'à ce que cela fonctionne.

Est ce que tu crois vraiment qu'on est tous capables de réaliser quelques chefs d'œuvre culinaires ou est ce que certains sont perdus pour la cause ?

Il me semble nécessaire de préciser une chose : la cuisine est un métier, qui s'apprend. Il y a une différence entre faire deux services de 100 couverts par jour et recevoir des potes à la maison.
Cependant, le point commun à tout ça, c'est le plaisir. Le plaisir de manger. Le plaisir de recevoir, et de vouloir faire plaisir.

Je pars du principe qu'à partir du moment où l'on aime manger, que l'on a envie de créer quelque chose de chouette et qu'on se donne les moyens, à quelque niveau que ce soit (même cuire des pâtes, ça s'apprend. Rien de pire que des pâtes molles fadasses, alors qu'une simple assiette de Penne au beurre peut devenir orgasmique, si on sait comment s'y prendre !), il n'y a aucune raison pour que cela ne fonctionne pas.

Il faut juste ne pas perdre de vue que réaliser un buffet pour 100 personnes ou une pièce montée avec sujets en sucre filé, quand on a du mal à faire une omelette, c'est peut être mettre la barre un peu haut … Et donc, chacun, à son niveau, est capable de réaliser un chef d'œuvre, oui !!!


Si tu devais citer quatre ou cinq outils indispensables pour arriver à cuisiner correctement, ça serait quoi ?

Une des premières choses que l'on nous répète à longueur de journée en cuisine, c'est qu'il n'y a pas de mauvais matériel, uniquement de mauvais ouvriers.

On peut avoir les plus beaux ustensiles, un fourneau 6 feux, un four vapeur et un batteur dernier cri, si l'on ne sait pas comment s'en servir, on ne peut pas espérer un résultat miraculeux.

Pour moi, la base de la réussite réside en tout premier lieu dans le choix des produits. Un bon produit, c'est déjà 50% de réussite pour la recette. De la même manière que l'on va demander conseil au pharmacien, quand on ne veut pas passer par la case médecin, les petits faiseurs des métiers de bouche sont des gens passionnés qui ne demandent qu'à transmettre leur(s) savoir(s). De plus, demander conseil à son primeur, son boucher, son fromager, qu'il soit dans les beaux de quartiers de Paris ou au Carrouf de Trifouillis les oies, c'est établir un lien privilégié avec lui et créer une relation qui réservera, à coup sûr, de bonnes surprises : outres les conseils avisés et les astuces recettes, il sera plus à même de mettre des tranches de jambon en plus ou une barquette de framboise cadeau, de temps en temps, dans le sac !

Ensuite, tout est question d'organisation et d'astuces. On ne peut pas avoir chez soi exactement le même matériel que le chef du restaurant. On peut acquérir certains éléments, mais ça s'arrête là. Il faut donc apprendre à cuisiner avec ce que l'on a sous la main, détourner des objets etc … Et c'est justement ce que je veux expliquer et faire partager à tes lecteurs !

Il faut également être organisé : réaliser une recette, c'est d'abord la lire, déchiffrer ce que l'on ne comprend pas, s'assurer que l'on a tous les produits, le temps nécessaire, puis, commencer. Sans perdre de vue que l'on ne s'attaque pas à plus gros que soit.

S'il y a une chose à retenir, c'est que maitriser les bases, c'est ce qui va permettre de pouvoir aiguiser notre sens de la créativité, et nous assurer plus de maitrise dans les recettes les plus complexe ; marcher, avant de courir …

Enfin, au cas où je ne l'ai pas assez répété, ne pas perdre de vue le PLAISIR. Passer la journée à s'arracher les cheveux sur une recette, c'est juste du masochisme !!

74 comments sur “Bérénice, ou le plaisir comme doctrine”

  1. LE CHEMIN DU BONHEUR a dit…

    Oh oui une coach cuisine !
    Je suis entièrement d’accord avec elle quand elle dit que le moteur doit être le plaisir !
    D’autant que depuis que je zermatte je mange et j’ai perdu mes quatre kilos ! Trop fort et sans régime neurasthénique !
    Merci Caro !

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  2. Mannick a dit…

    Oh je sens que je vais adorer ça ! Merci Caro pour cette idée plus que géniale et surtout, surtout, super utile et plaisante.

    PLAISIR !!! cela fait du bien de lire ce mot, on a déjà le goût du chocolat à la bouche 🙂

    Bonne journée les filles !

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  3. isa a dit…

    belle idée, moi aussi de beaux souvenirs avec ma grand mère, sa mousse au chocolat, son paté de lapin quand elle installait le hachoir sur la table ( eh oui c’est aussi ça la cuisine)..j’aime cuisiner, tester et joie : ma fille de 13 ans aussi et puis les jeunes n’ont pas le p’tit coup de stress devant une nouvelle recette!
    (au fait mon fils avait dit « depuis quand avez vous perdu la foi dans votre métier)

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  4. frederique-etc a dit…

    Très bonne idée ! vivement la semaine prochaine, Brérénice, tu vas avoir la pression, on sera toutes devant notre mousse au chocolat, prêtes à te donner notre verdict ! miam !

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  5. Loop of Kurland a dit…

    quelqu’un d’autre trie les chipolatas?

    Je l’aime beaucoup cette nouvelle dame. Je confronterai sa recette avec celle de mon spécialiste incontesté, qui connaît le point G de la mousse au chocolat et la mène infailliblement à l’orgasme. C’est une clitoridienne, la mousse au chocolat. Moi je suis plutôt sifflard.

    NEP me manque.

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  6. nath a dit…

    Miam, ça promet des heures de plaisir, ça !!! Merci à toutes les deux de nous permettre de partager cette expérience culinaire !
    J’aime bcp ce que dit Bérénice et je suis particulièrement d’accord avec cette phrase : « On va oublier les débats sur le sel, le sucre, le gras, le bio et on va juste se faire PLAISIR !! »
    J’attends la recette de la mousse au chocolat avec impatience !!

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  7. Pouffi a dit…

    « rendre le temps du détail et d’expliquer le pourquoi du comment »… ça j’aime ! Je sens qu’elle va m’intéresser cette rubrique car c’est vrai que sur les blogs de cuisine la plupart prennent un malin plaisir à étaler leur vocabulaire culinaire et leurs superbes résultats sans expliquer et juste pour épater la galerie…

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  8. My-sukalde a dit…

    Depuis le temps que ton blog accompagne mon petit 1/4 d’heure « je m’y mets doucement » au boulot, je n’avais jamais posté de commentaire. Mais là… Bérénice, elle a fait ce que je rêve de faire depuis longtemps sans oser me lancer. Alors je vais suivre ça avec la plus grande attention !

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  9. Cathrine en Norvege a dit…

    Quelle bonne idee tiens.
    Du genre a lire mes livres de cuisine hors cuisine seulement – n’executant pas les recettes, mais m’en inspirant (J’ai toujours ete incapable de faire ce qu’on me dit) j’ai tout juste, la, puisque je n’utilise pas le net a la maison. Du coup, integrer les conseils de Berenice aux belles mains (a moins que ca soit juste une photo achete – ce qui serait triste mais pas surprenant) au boulot, pour les essayer le week-end d’apres, a la maison, ca me parle. Merci!

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  10. Loop of Kurland a dit…

    Je vous ai dit que les femmes qui font la cuisine avec de jolies mains me font le même effet en dedans que les hôtesses de l’air? Une fille qui découpe précautionneusement avec un grand couteau de petites lamelles de légumes …

    Bérénice, tu pourrais dire « vous désirez un peu de lait avec votre thé?

    Caro: de rien.

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  11. Flo Makanai a dit…

    Avec un prénom pareil (celui de ma 3e fille), Bérénice ne peut être qu’une femme formidable 🙂
    Merci pour cette longue interview pleine de punch.
    (NB: concernant le plaisir avant tout en cuisine, je me permets un bémol : manger avec délectation mais être malade ensuite parce qu’on a mangé un truc qu’on ne digère/tolère pas ou auquel on est allergique est-il vraiment un plaisir qui vaut le coup/coût? Occasionnellement oui, mais pas au quotidien, je trouve… La question se pose malheureusement pour un nombre important (et croissant..) d’entre nous, qui aimerions bien manger « cool » et juste penser au plaisir de nos papilles, mais qui sommes obligés pour être bien dans leur corps et vivre une vie normale (si, vraiment) d’exclure ceci ou cela et de vraiment s’emmerder la vie, euh je veux dire, se casser les pieds avec le contenu de ce qu’ils mangent… Bref, la nourriture c’est quand même d’abord un truc dont le corps a besoin pour être bien, qu’on le veuille ou non, un carburant essentiel… le plaisir est ESSENTIEL, j’essaie d’en mettre dans tous nos repas, toutes nos assiettes, mais second, après les exigences de santé, qui ne sont pas forcément les mêmes pour chacun de nous…).

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  12. gloups a dit…

    Bonjour Catherine !

    Non, ce ne sont pas mes mains sur la photo. Depuis que je suis en cuisine, je ne suis plus une vraie fille : pas de vernis, ni make up. Mais je dois dire que du coup, quand je me retransforme en vraie fille, y en a un qui apprécie 10 fois plus que si c’était tous les jours ^_^

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  13. clémence a dit…

    C’est long mais c’est bon! Bérénice m’a l’air très chouette, j’ai hâte de lire ses secrets sur ce petit dessert que perso je ne me suis jamais aventurée à faire de peur de le rater… (justement!)

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  14. gloups a dit…

    Bonjour la maman d’une autre Bérénice !

    Le plaisir … il est partout en cuisine ! Le plaisir de manger oui, mais également le plaisir de cuisiner, le plaisir des yeux, des odeurs …

    Je comprends tout à fait la gène de devoir exclure des produits que l’on aime, de son alimentation. Je dois moi même en oublier certains (comble pour un chef, l’estomac fragile, TRES fragile …), mais bien heureusement, aucune conséquence grave si il m’arrive d’en manger. Du coup, une fois par an, j’assume mon envie de choucroute par exemple … je le paye après, mais Dieu que c’est bon !!

    En tous cas, si tu as des questions, n’hésite pas ! J’espère pouvoir apporter un peu de « cool » à tes repas ^_^

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  15. Caroline a dit…

    Je n’ai pas précisé et je m’en excuse, que ce ne sont pas les mains de bérénice qui ne souhaite pas apparaitre en vrai ici. Pour l’instant en tous cas. Ce n’est pas non plus une photo achetée, je l’ai prise une fois, lors d’un cours de cuisine. Je voulais trouver une illustration adéquate et je trouvais le contraste entre le vernis et la farine amusant.

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  16. Caroline a dit…

    je n’ai pas précisé dans le billet que gloup’s, alias Bérénice, était proche de son ordi aujourd’hui pour vous répondre, donc n’hésitez pas à la solliciter ! Merci encore Bérénice !

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  17. Curieuse et futile a dit…

    Très belle idée!!! Bon je ne mange pas de dessert alors je passe mon tour pour la mousse au chocolat mais je suis sûre qu’elle reviendra nous parler foie gras ou autre!!!
    J’ai l’impression que même si la cuisine c’est beaucoup de travail et d’apprentissage, il y a des gens qui ont un feeling de base!

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  18. gloups a dit…

    Bonjour à toutes (tous ?) !

    Merci pour vos commentaires, ça me fait plein de chibidi dans le dedans de moi même.
    Si vous avez des questions (générales ou spécifiques, peu importe), des thèmes que vous souhaitez aborder, des astuces qu’il vous manque, une envie particulière, n’hésitez pas.
    L’idée est vraiment de créer un échange entre vous et moi par l’intermédiaire de Caro, et je me ferai un plaisir de pouvoir répondre à toutes les demandes.

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  19. cleopat a dit…

    c est super on a l impression qu on va être cocooné encore plus !
    cette ITW nous permet de découvrir Bérénice, et c est le cas de le dire cette entrée nous met l eau à la bouche 🙂
    merci à vous deux pour cette opportunité:))

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  20. Véro75 a dit…

    Moi j’adore (même si, on ne peut adorer que son Dieu … ) et je sens que cette femme va me plaire beaucoup beaucoup beaucoup !! Merci Caro de nous permettre « ça ».
    Bérénice, tu as eu la chance de pouvoir assumer ta passion et de trouver le bon chemin pour ça, ton parcours me fait regretter un peu plus le mien ; j’aurai adoré (oups … décidément) faire ce que tu as fait !
    La cuisine est un sacerdoce, un don de soi, et je ne vis (presque) que pour ça. Quand j’ai le blues, mon antidépresseur préféré c’est ma marmite.
    Vivement la prochaine fois pour la mousse au chocolat.

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  21. Chtip a dit…

    Je suis toujours fascinée par ces personnes qui ont une passion, une vocation, et qui ont le courage de s’y mettre à fond et d’en vivre. Bref, moi aussi, ça me met l’eau à la bouche.

    Sinon, rien à voir avec la choucroute (c’est le cas de le dire), mais Caro, as tu vu que tu étais sélectionnée par Elle.fr pour son concours de blogueuses? Catégorie Chroniques? Moi ça y est, j’ai voté 🙂

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  22. Caroline a dit…

    merci chtip, oui j’ai découvert ça aujourd’hui, j’en parlerai demain je pense, je suis bien sur touchée, même si entre Elle et moi c’est je t’aime moi non plus depuis si longtemps !

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  23. velvet6981 a dit…

    Quelle belle idée !
    D’ailleurs ça fait combien de temps que je n’ai pas fait une mousse au choc’, moi ? oulà… au moins tout ça !
    Il serait temps que je m’y remette…
    Merci à toutes les deux en tout cas

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  24. zézé a dit…

    Bérénice:
    je suis une indécrottable goinfre et une grosse feignasse.
    Pourquoi je déteste faire la cuisine, oui Pourquoi!????
    Mais à la lecture de cette interviouHOU, je jure devant mes trois lardonnes et le gros, et vous toutes, tous, que oui, trois fois oui je ferai la mousse au chocolat de Bérénice, parce que j’aime son prénom, qu’elle soit là parmi nous chez Caro et que même si ce ne sont pas ses mains, et bien elles m’ont fait au moins autant d’effet qu’à LOop…
    (Faut que j’aille m’acheter une cuisinière, des instruments, peut-être un four, des cuillers en bois… le chocolat…non ça j’ai, de la patience…)

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  25. Miss Olfie a dit…

    Merci Caro, c’est une très bonne idée de faire venir une « consultante fooding » sur le blog !
    Je salive déjà à l’idée de cuisinier une mousse au chocolat. Yummy!!
    J’ai beaucoup aimé l’interview de Bérénice, elle a un discours très dynamique sur elle et sur la cuisine. Quel plaisir !
    Et puis je suis complètement d’accord avec elle : « même cuire des pâtes ça s’apprend ». Moi je suis la spécialiste de la cuisson des pâtes dans mon groupe de potes donc j’en sais quelque chose ;-).

    Bonne journée à toutes et à tous !

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  26. annabé a dit…

    Mon petit-fils se réjouit de comparer MA mousse au chocolat et la tienne ! De rigueur quand on se voit, un jour, mousse au chocolat, lendemain charlotte aux framboises ! Dis, béré, me redonneras-tu le gout de cuisine que j’ai perdu quand mon amour est parti …

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  27. desperada a dit…

    Le teasing, je te dis pas. C’est pour quand cette très très bonne idée?

    @ com 29: la dernière phrase [et…demandes] me fait très peur. cf com 20

    @ com 14: et nous donc

    @ Caro: Je crois que tu viens, avec gloups, d’inventer un concept: le free hug culinaire. Grâce à vous deux, briser les barrières de l’individualisme et de l’inhibition d’une simple accolade conviviale et d’une mousse au chocolat devient possible.
    Dans mes bras mes soeurs

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  28. Littlelucie a dit…

    Caroline, je suis tes billets depuis quelques temps (et qu’est ce que je rigole !) mais c’est la 1ère fois que je laisse un comm’ ici. Je suis passionée par la cuisine et même si ce n’est pas du tout mon métier actuel, il n’est pas impossible que je me reconvertisse dans quelques années, alors j’attends avec impatience les chroniques de Bérénice !! Je suis tout à fait d’accord avec le fait qu’il faut se faire plaisir quand on cuisine et quand on mange, c’est primordial pour moi !!!

    Bonne journée

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  29. Flo Makanai a dit…

    Bérénice : merci pour ta réponse 🙂 (et Caroline, merci-bis pour rendre ces échanges possibles!)

    Oui du plaisir en cuisine/avec la nourriture il y en a plein plein plein et de plein de sortes, ouf!
    Et je ne voulais pas être rabat-joie, mais c’est vrai qu’à force d’entendre « soies cool, fais-toi plaisir » si je refuse un truc à manger ou si je le refuse pour mes enfants, je suis un peu fâchée avec l’idée que manger c’est d’abord du plaisir…

    Mais bon.

    Un truc que je ne sais pas faire facilement est de préparer les légumineuses. On doit exclure pas mal de céréales chez nous, donc les haricots secs, pois chiches, lentilles et autres sont nos amis quasi quotidiens.
    Je les fais tremper une nuit puis je les cuis, soit à l’autocuiseur, soit à l’eau bouillante, soit à la vapeur, mais j’ai l’impression de ne jamais avoir facilement LA cuisson parfaite : soit il y en a des trop durs, soit tout est trop mou quasi purée, soit ça met des heures à cuire. Le bicarbonate de soude semble aider à accélérer la cuisson mais la purée n’est alors pas loin. L’algue kombu, j’en mets souvent, mais bon, pas probant…

    Alors si tu as ZE truc pour avoir des légumineuses tip top fondantes mais avec de la tenue, je suis preneuse, ça me « coolerait » la vie 😉

    Bonne journée 🙂

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  30. Lulu10 qui a bien besoin d'une pause kitkat a dit…

    Ah ouais quand même…une consultante fooding, tu nous gâte là Caro! En plus on voit que Gloups-Berenice sait de quoi elle parle et elle en parle fichtrement (j’adore ce mot) bien!

    Même que j’ai grave envie de mousse au chocolat, là maintenant tout de suite, sauf que je suis au taf et que ben non…

    Au fait, j’ai testé la mousse avec les oeufs non montés en neige, c’est super bon et onctueux à donf. Faudra que je recherche qui avait donné la recette ici, ça me revient pas, mais bravo et merci à elle…

    Fashionista, foodista, débordada, desperada…chez Caro y’a tout c’qui faut.

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  31. ritournella a dit…

    Jadmire toujours les personnes qui prennent plaisir à cuisiner pendant des heures… J’aime que ça soit simple et que ça ne coute pas un bras. La vraie cuisine c’est celle accesible à tous, cuisiner simple, pas cher et bon et équilibré c’est ça le vrai défi !
    On fait rêver les gens avec des émissions genre « master chef » alors qu’une bonne partie de la population ne sait pas cuisiner la base, la cuisine de tous les jours. Ne serait ce que savoir faire un bon assaisonnement pour des carottes râpées par exemple, ça déjà je ne sais pas qui sait le faire. Rien que dans la plupart des brasseries l’assaisonnement est dégueulasse. Alors qu’il suffit un peu d’imagination…

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  32. Allie a dit…

    J’ai hâte, c’est une super idée ! Je me lancerais peut-être pour la mousse au chocolat, ça fait des années et des années que je n’en ai pas faite.
    Je suis aussi sensible au plaisir, à l’enthousiasme communicatif de Bérénice, vive la gourmandise !

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  33. Fleurd'O a dit…

    Très bonne idée !
    Ton blog va bientôt ressemblé à un magasine féminin (mais dans le style « vrai vie ») avec ses pages mode, beauté, sex, enfants, cuisine … A quand la déco ?

    Et dis, tu crois qu’elle peut nous faire la recette du flan un jours ?

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  34. Marinambule a dit…

    Yep yep yep quelle bonne idée!
    Gloups-Berenice, outre que j’ai hâte de découvrir le secret de la mousse au choc’ (je suis une maudite de la mousse au choc je la rate systématiquement, je n’ai réussi qu’une fois, je ne sais absolument pas pourquoi!!!) ton parcours me fait baver d’envie et j’aimerais bien savoir où t’es tu adressée pour te dégotter une « formation accélérée pour adultes », j’adorerais -mais je meurs de trouille- bazarder mes diplômes pour un truc dans ce genre.

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  35. Caroline (une autre) a dit…

    Bonjour !

    Je ne sais pas ou poster ceci (piske je sais pas Twitter !), alors je le mets là. J’ai essayé de voter en cliquant sur la bannière Elle (c’est ptete pas comme cela qu’il faut faire ?), et voici le vilain message qui s’est affiché sur mon écran (bouh!) : « An error occurred while processing your request. Reference #97.3d8c3451.1288789818.39a65e1 ». Comment je fais ?
    Sinon, Bérénice, la mousse au choc’, je suis à fond présente (tant pour la faire que pour la manger : miam !)

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  36. Bounty a dit…

    Je sens que juste après le billet sur sa recette de mousse au chocolat, que tout le monde attend, je sens je sens, je vois je vois dans ma boule de cristal quil va falloir viiiiiite faire un billet via la miss, sur ze Flan Pâtissier ! Caro et moi avons mille et une questions sur le sujet lol !
    J’attends ça avec impatience !
    Très bonne initiative Caro, j’aime !

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  37. gloups a dit…

    Bonjour Ritournella,

    Comme tu auras pu le lire dans l’interview, je partage ta conception de la cuisine simple ! Et l’assaisonnement des carottes râpées, pour moi, c’est un peu le même combat que des penne au beurre qui peuvent te faire jouir : ça parait simple, tout le monde pense que c’est le truc le plus con du monde, mais finalement, c’est tout une technique !
    Et oui, imagination et créativité sont indissociable de la technique !

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  38. Blanche neige a dit…

    Chouette ! Je suis ravie de cette nouvelle rubrique sur ton blog ! J’adore cuisiner (et manger 😉 et je prendrai avec plaisir les conseils de ta consultante.

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  39. lautreviolette a dit…

    la mousse au chocolat….
    je suis une puriste de la mousse au chocolat….c’est la première recette que j’ai apprise en regardant faire ma maman, tout ça pour dire comme j’attends avec impatience la recette de gloups!
    pour moi, ce qui fait la différence, c’est la délicatesse pour incorporer les blancs en neige….
    super idée Caro

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  40. Blanche neige a dit…

    C’est génial que Bérénice vienne discuter sur ton blog avec nous. Pouvoir discuter avec une pro de la cuisine c’est un super privilège. Je ne sais pas encore quoi te demander Gloups tellement j’ai de questions concernant la cuisine mais en tout cas j’attends avec impatience tous tes conseils car j’ai la chance de tout aimer et surtout que mon corps accepte tout ce que je lui donne.

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  41. Sophie en Champagne... a dit…

    Bonjour,

    Je voulais juste remercier Caroline pour cet entretien très déculpabilisant et porteur d’espoir pour les papilles!!!

    Je ne suis pas une cuisinière hors paire, loin s’en faut, mais j’ai quelques recettes simples qui font fondre mon Amoureux, et c’est déjà un début.

    Je suis une ronde qui aime les bons petits plats, mais qui culpabilise des kilos en trop que cela apporte, l’éternel dilemme qu’on nous inculque par le biais de la télé, des magasines, des langages moralisateurs en tout genre croisés sans s’en rendre compte.
    Moi ce que je cherche, ce sont des bonnes recettes pour me faire plaisir sans me culpabiliser, et pour partager avec mon Aimé, mes amis et ma famille des moments de bonheur autour d’un bon repas sans l’angoisse de voir la balance grimper comme une folle aux kilos supérieurs.

    Je n’ai pas encore la Zermattitude par rapport à tout cela, mais je compte bien l’acquérir et la mettre en pratique.

    En tout cas, te lire Caroline est une réelle bouffée d’oxygène, que ce soit aujourd’hui sur la nourriture, les déboirs des parents, la vie d’une femme entière et touchante. Merci, certains jours tu m’aides à supporter les petits bas du quotidien…

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  42. Gloups a dit…

    Bonjour Sophie,

    Bon attention les noeils, ça va faire mal, mais comment dire ça autrement « un fucking beignet nutella mangé avec grave la dalle te fera moins grossir que 2 kilos de haricots verts vapeur mangés à contre coeur et sans appétit ». Je crois qu’on en revient encore au plaisir, du coup, hein ?
    J’ai l’habitude de dire à mes clients, qui me répètent sans cesse « ah non mais ça, juste une bouchée, parce que rien que de le voir je prends 3 kilos » > « tout ce qui est mangé avec plaisir ne fait pas grossir ».
    Après, je dis pas qu’il faut mettre du beurre partout et manger le sucre à la petite cuillère, on est d’accord.

    Et attention, l’idée de base qui nous motive, Caro et moi, c’est de vous transmettre ma passion pour vous donner envie de faire bon, original, mais SIMPLE. Pas de concours de cuisine à la topmasterchef !!

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  43. Edith a dit…

    Mon vocabulaire s’est enrichi aujourd’hui : consultante culinaire, consultante fooding, qu’est-ce à dire ? Tu donnes des cours de cuisine, Bérénice ? Cela dit, tout à fait d’accord avec toi : la cuisine, c’est un métier (je le sais, mon mari est cuisinier…), mais chacun(e) peut, à son niveau, s’épanouir et réussir son chef-d’oeuvre.

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  44. Tite_bulle a dit…

    mmh une mousse au chocolat après une semaine de 54h de stage et une autre qui s’annonce encore pire à partir de samedi (oui, je me morfonds :D) !

    Merci Bérénice d’ouvrir cette rubrique avec un dessert d’enfance, qui fait du bien, qui se mange à la cuiller, se lèche sur les doigts et le saladier hmmm !

    (Au passage tu veux pas nous donner une recette de la mort qui tue pour faire un vrai chocolat chaud pour nous l’accompagner ?)

    Bisous à vous deux, you’ve made my day !

    ps pour caro : j’aime l’heure d’hiver, je pense que tu n’as pas encore changé la programmation de tes billets et donc je peux ENFIN les lire juste avant de partir en stage à 5h30

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  45. gloups a dit…

    Bonjour Edith,

    Je suis bien daccord avec toi : la cuisine est un métier, mais pour peu qu’on y mette du coeur et qu’on y prenne du plaisir, chacun peut s’y épanouir, oui !

    Consultante culinaire … et bien pour faire simple, c’est apporter son expertise sur des projets (agro)alimentaires : concepts, recettes, réalisation etc dans différents secteurs de la restauration (scolaire, étoilé, snack, hospitalier, entreprise …). J’espère avoir répondu à ta question.

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  46. Sophie en Champagne a dit…

    J’aime, j’Aime, J’AIME cet esprit!!!C’est ce que je recherche, me faire plaisir sans culpabiliser, faire plaisir à ceux que j’aime mais ne pas y passer la journée!! Faire des choses simples mais avec une petite touche de fantaisie qui fera la différence!! Et toujours faire ça avec plaisir!

    Et vive le plaisir!!

    Et merci à vous Gloups et Caroline

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  47. Smallbubble a dit…

    j’adore l’idée et j’en salive d’avance !
    si je peux me permettre, pourra-t-on avoir avec les éventuelles recettes la petite info ‘je bois quoi avec ça ?’ ! j aime autant la bouffe que la bibine, sorry ! merci les filles et vivement la chronique de Gloups!

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  48. proff a dit…

    @ ritournella : J’adoOore les carottes râpées. Perso, je conseille juste un peu de sel, un filet de citron et une cuillère d’huile de tournesol.
    Éventuellement un peu d’ail.

    Vivement la mousse au choco faite avec plaisir: c’est un des trucs qui me résistent; toutes mes mousses sont liquides; c’est un désastre !

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  49. Rondelette a dit…

    Je me souviens d’une recette Weight Watchers de carottes rapées et dés de pomme assaisonnés avec un mélange (dont je ne me souviens plus les proportions) de jus de citron, miel, raisins secs écrasés et grains de sésame… C’était à se taper le cul par terre – mais bien sûr, il faut aimer le sucré !! 🙂

    Sinon, trop sympa, Bérénice!! 🙂

    (moi, je dis, c’est les mains de Vénus ou je ne m’y connais pas… roh, on lui a retrouvé les bras ???)

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  50. a a dit…

    Chipoter des chipolatas ! Tout un concept.
    Mon beau-père était pâtissier-confiseur. J’aimais tellement sa façon de me dire « petite, si vous cuisez à telle température, cela ne lèvera pas, ou ne caramélisera pas, etc… » Je n’ai pas le bec sucré, lui ne l’avait non plus d’ailleurs. Mais mais mais. Je lui demandais des fraises à la chantilly. Tout simple. Mais alors. Un orgasme, comme dirait Despé.
    Surtout la chantilly. Il fallait le voir : trois minutes au fouet et plof, une jatte.
    Et les chocolats : l’odeur dans la confiserie. Capiteuse. Et le thermomètre à un degré près, pour la couverture, et comment nettoyer par-fai-te-ment les moules de toute trace de graisse, sans quoi le chocolat est terne. Bref, tout un monde.
    Quand, jeune femme fiancée à son fils, j’ai fait sa connaissance, il était dans son laboratoire, et la première chose qu’il ait faite, c’est de me tendre un morceau de nougatine « tenez, petite ». La grâce, n’est-ce pas ?
    Merci de ranimer tout cela ! Et de nous donner envie.

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  51. gloups a dit…

    Merci à toutes, pour vos commentaires, vos questions, vos compliments ! J’ai bien noté vos questions et attentes !!

    Merci à toi Caro, de m’avoir ouvert ta porte.

    Y en a un qui se réjouit déjà de l’atelier mousse choc de ce week end, photos oblige ! Il sait qu’il sera le seul à mettre le nez (les doigts, les mains, la langue … Despé, enjoy ^_^) dedans, car moi, la mousse choc, et beaucoup de ses potes sucrés, j’en n’ai pas encore trouvé le point G.
    Même en prenant un peu de lait avec mon thé … ^_^ (Loop, c’est bon comme ça ?)

    Me voilà en route pour deux jours à Bruxelles, où je vais pouvoir mordre dans un de mes rares plaisirs sucrés : j’ai nommé la Ligeoise Waffle. OHHHHHHH Ouiiiiii .

    A bientôt !

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  52. Clairotte a dit…

    Dans mes bras gloup’s !
    J’adhère à tout ce que tu écris! En plus, avec 20 ans d’avance, j’ai commencé le même parcours que toi. Sauf que moi ça s’est arrêté après la formation accélérée pour adulte… Point de stage dans les beaux endroits hélas.
    Mais le plaisir en cuisine reste intact, et c’est ça l’essentiel.
    Mes carottes râpées, c’est sel et poivre, du jus de citron, de l’huile d’olive et c’est tout.
    En goûtant pour équilibrer et arriver à ce que j’aime moi!
    Merci Caro pour cette intervenante de génie!

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