Mois : août 2010

De la rentrée

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Parmi les légendes urbaines, il y a celle consistant à nous faire croire que les vacances permettent de faire des provisions de repos. Alors qu’il est évident qu’en matière de sommeil ou de sérénité, le compte épargne n’existe pas.

Non parce que personnellement, il ne m’aura fallu qu’une journée de boulot pour retrouver cette pesanteur abominable qui te tombe dessus lors du trajet de retour, quand tu sais que tu vas devoir t’enquiller deux changements et 18 stations avant d’arriver chez toi. Et qu’une fois rendue, tu devras checker ce qu’il y a à bouffer (du surimi, super, miaaaam), écouter les récits ultra détaillés (les enfants ne SAVENT pas aller à l’essentiel) de tes gamins, consoler la pus petite qui toute à la joie de te retrouver vient de se manger l’escalier et une fois tout ça torché (au propre comme au figuré), aller te coucher en priant tout ce que le ciel compte de divinités pour qu’Helmut ne reprenne pas ses bonnes habitudes de frichti à 4h du mat’.

C’est donc particulièrement vaillante que j’écris ce billet, peinant à croire qu’il y a trois jours encore mon seul dilemme consistait à savoir si on faisait le barbecue à midi ou le soir. Tout ça me semble tellement loin que je ne suis même pas sûre de pouvoir vous faire un compte-rendu de ces vacances idylliques. A moins que ce ne soit parce qu’en réalité on n’a tellement rien branlé durant ces deux semaines que même en brodant à mort vous risqueriez de mourir d’ennui avant la fin de ce message.

Je vous propose donc de vous faire part de quelques fugaces pensées à J+1 de la rentrée, tout en illustrant le post de quelques clichés fleurant bon l’ambre solaire. On appellera ça le pot pourri de la rentrée.

C’est parti, donc, en vrac et pas dans l’ordre:

– Alors qu’elle était propre tout l’été, maniant le pot comme les blogueuses leur reflex, Rose se pisse dessus douze fois par jour depuis qu’on a atterri à Roissy. Soit elle a décidé de nous faire chier… soit elle a décidé de nous faire chier.

– Non contente de cette régression sphinctérienne, la charmante a instantanément repris son rythme d’avant vacances, se réveillant à nouveau la nuit comme en 40. Soit ça confirme qu’elle ne supporte pas bien qu’on vaque à nos occupations professionnelles, soit elle déteste sa maison. Soit elle veut nous faire chier. Dans tous les cas on est contents de ne pas avoir annulé le rendez-vous chez la psychologue, en laquelle nous fondons des espoirs certainement insensés.

– La même enfant, quand on lui demande comment elle s’appelle, répond « gâteau ». Soit elle est demeurée, soit elle veut nous faire chier.

– Je balance entre une envie totalement irrépressible de m’acheter une cape camel et une envie de vomir dès que je vois des fringues camel dans les magazines. Je ne sais pas encore ce qui va l’emporter : mon aversion naturelle pour le beige ou mon absence de personnalité qui me fait aimer ce que les rédactrices de mode veulent que j’aime.

– Le churros est allé chez le coiffeur pour sa rentrée de mercredi. Il ressemblait à Mike Brant. Maintenant il a la même coupe qu’Igor Bogdanof. A moins que ce ne soit Grishka. Dieu merci son menton n’a pas poussé pendant l’été.

– Je suis en train de lire le Club des incorrigibles optimistes, et ça commence super bien, c’est cool parce qu’il est énorme.

– Intriguée par l’hystérie collective que semble susciter le site de vente en ligne Asos – the place où il faut acheter ses sapes pour un outfit parfait selon toute la blogospherista et tout un tas de féminins -, j’y ai passé un certain temps hier pour noyer mon chagrin de n’être plus en train de m’interroger sur l’heure du barbecue. Résultat: je ne tiendrai jamais un blog de modasse, rien, mais alors RIEN ne m’a fait envie. Je dirais même plus, j’ai trouvé que tout était affreux. Du coup j’ai twitté cet amère constat et plein d’autres filles m’ont dit qu’elles pensaient pareil. Soit mes followeuses sont ringardes, soit c’est les autres. Je préfère la deuxième option.

– Par contre je suis passée devant le princesse Tam Tam de la rue saint dominique et je suis tombée en amour de leur collection avec des étoiles. Je veux tout: le body, les culottes, les soutifs. Dans toutes les couleurs. Je songe à me faire interdire l’accès de la boutique.

– J’ai été très émue par l’image d’unité et de cohésion qu’ont donnée les socialistes à La Rochelle.

– Par contre je reste assez sceptique sur leur stratégie consistant à faire encore trainer les choses pendant un an au lieu de choisir dès aujourd’hui la personne qui foutra la pâtée à Napoléony. Je veux dire, on n’est pas censés à un moment tirer des leçons des erreurs passées ?

– J’aimerais bien qu’on arrête de lapider médiatiquement Eric Woerth. Alors que franchement, on a vu, dans Match, cet été – celui où que sur la couverture on dirait que Jauni il est en train de faire sous lui -, que c’est un honnête homme qui s’habille en Quechua et qui crèche dans un immeuble extrêmement modeste à Chamonix. Alors ça va maintenant.

– Bientôt, sur PDR, il y aura de la chronique culinaire. Ouais, exactement, une guest va venir vous proposer tous les mois un billet sur les basiques de la cuisine, sur comment cuisiner les figues ou sur faut-il ou non éplucher la rhubarbe. Elle s’appelle Bérénice et je vous promets qu’elle va vous plaire. Donc si vous avez des questions à poser, des envies de recette, des desideratas, en somme, faites péter vos comms.

– Last but not least, Sous les mots, ma sculptrice adorée, aurait besoin d’un gros service. Elle doit exposer ses oeuvres magnifiques à Hyères du 15 au 20 septembre. La personne qui devait la loger ne peut plus et Solange aka Souslesmots, n’a pas vraiment les moyens de se payer une semaine d’hôtel. Donc si parmi les millions de lecteurs de ce blog il y en avait qui habitent dans le coin et qui pouvaient lui offrir l’hospitalité (c’est une jeune femme adorable et bien sous tous rapports et qui en plus invitera ses hôtes à l’exposition), ce serait vraiment sympa. Vous pouvez lui écrire à cette adresse si vous pouvez l’héberger, même une nuit ou deux : souslesmots@gmail.com

Voilà, je crois qu’on aura rarement vu plus décousu comme billet, c’est à prendre ou à laisser mes biquets. D’autant que j’ai probablement grillé toutes mes cartouches et que ce n’est pas gagné gagné que je vous en livre un autre d’ici les deux mois à venir, il semblerait en effet que la rentrée ne rime pas vraiment avec brièveté…

Allez, cette fois-ci je m’arrête. Même si je voulais aussi vous confier un grand bonheur: hier j’ai rentré ma chemise dans mon pantalon.

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Psychologie magazine, Emmanuel Carrère et moi

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Photo d'Ed Alcock

Il y a quelques semaines, j'ai reçu un mail d'une journaliste de Psychologie magazine, me demandant si j'accepterais de figurer dans un article consacré à l'autofiction. Tiraillée entre ma crainte de m'exposer (la bonne blague) et ma vanité excessive, j'ai réfléchi un bon moment (une nano-seconde) avant de répondre que ma foi, pourquoi pas. Rendez-vous fut pris un jour de juin à la pause déjeuner, pour un entretien autour d'un poulet fermier patates sautées.

"Il y aura trois témoignages d'auteurs: vous, une directrice de collection belge et Emmanuel Carrère", m'explique Christine Sallès en préambule. "Groumpf (avalage de travers de mon sot l'y laisse), vous allez rire, j'ai cru que vous aviez parlé d'Emmanuel Carrère", ai-je articulé avec difficulté (va te faire interviewer avec du poulet fermier plein la bouche).

"Oui, oui, lui même en personne, a répondu la journaliste, il n'accepte pas souvent ce genre de chose, mais là, il était ok".

A ce moment là, il a fallu appeler les secours pour me réanimer, je venais d'être victime d'une explosion de melon. Il y en avait partout c'était immonde.

Je me suis pourtant ressaisie, tentant d'oublier pour quelques instants que mon nom serait accolé à celui que je considère comme un des meilleurs écrivains français vivants et dont le dernier livre résonne encore en moi, des mois après que je l'ai dévoré. Comment dire ? ça m'a mis la confiance à un point que lorsque j'ai reçu le numéro de septembre de Psychologie, j'ai réalisé que j'avais du être légèrement présomptueuse durant mon échange avec cette charmante journaliste. Et vas-y que je parle de mon talent, et vas-y que je brandisse mes millions de lecteurs, et vas-y que je gonfle un poil le nombre de commentaires sur mes billets. La prochaine fois, je préfèrerais qu'on m'annonce que c'est à côté de Guillaume Musso qu'on m'a collée, ça m'évitera de me laisser griser.

Ceci étant dit, je me retrouve dans ce qui a été retranscrit, talent revendiqué mis à part, écart vaniteux qu'on mettra sur le compte de mon excitation à l'idée de frôler mon idole, fut-ce sur papier glacé uniquement. Je suis notamment très heureuse de la reprise de mes propos sur l'importance fondamentale que revêtent mes échanges avec vous. Démagogie mise à part, c'est ce qui me pousse tous les jours à écrire ici et c'est probablement ce qui m'empêche d'avancer dans mon projet de roman (la bonne blague bis).

Après l'entretien avec Christine Sallès, il y a eu la rencontre avec Ed Alcock, photographe de son état (et pas des moindres, allez voir son site, le gars n'est pas un amateur). Accessoirement, bombe anglaise aux yeux d'un bleu indécent et à l'accent terriblement charmant. Sans oublier des cheveux poivre et sels. Et ondulés.

Non, je ne crois pas qu'il me lise.

Oui, il semblerait qu'il ait donné l'adresse du blog à sa femme.

En effet, c'est gênant.

Mais il ne s'est rien passé.

Hélas.

Enfin, il ne s'est rien passé, au sens biblique du terme. Parce que sinon, comment expliquer qu'alors qu'on avait passé plus de trois heures à shooter (oui, en français, shooter se dit "tirer", absolument) dans tous les coins de la maison (enfin, le salon et l'escalier, le reste étant impraticable sans matériel adapté), Ed la bombe m'ait rappelé une semaine après pour me dire qu'il s'était produit quelque chose de totalement inédit, à savoir que le miroir de son Hasselbled (mais si, ces vieux appareils argentiques, la crème de la crème des photographes) s'était légèrement déboîté et que toute la péloche était à jeter ?

Tu parles.

Maintenant que tout ça est derrière nous, sache, Ed, que je n'ai jamais avalé (hum) ton histoire à dormir debout. Tu ne pouvais tout simplement pas m'oublier. Comme je te comprends.

Toujours est-il que par conséquent, Ed est revenu une seconde fois. L'occasion pour lui de constater que je n'ai donc qu'UNE tenue shooting, à savoir ma robe monoprix noire en viscose. L'occasion également de se voir confirmer ma totale nullité expressive dès que j'ai en face de moi une personne censée faire ressortir le meilleur de moi même. Il faut dire que Ed – la bombe – me parlait énormément en anglais. A sa décharge, il m'avait demandé si je comprenais et j'avais répondu "lu écrit parlé" (l'habitude de mentir sur mon CV sans doute). (En vrai, j'ai bafouillé "I speak a little bite", ce qui m'a valu un fard pas possible à l'idée qu'il ait pu imaginer que je venais d'émettre un doute sur ses attributs). Douze ans, j'avais.

Trève de galéjades, le résultat de ces deux séances me ravit, je ne vais pas faire ma fausse modeste, pour une fois. Surtout, j'aime cette photo pour tout ce qu'on y voit pas. Ed travaille en effet énormément sur la lumière (ça se sent que ça m'excite quand j'écris ça ?) et donc derrière lui, il y avait un énorme projecteur braqué sur moi. Et nichée sur le canapé, ma fille aînée tendait à bout de bras un réflecteur. Une vraie petite assistante (en pamoison elle aussi) dont la présence bienveillante a sûrement contribué à ce rire que je cache derrière mes cheveux. A moins que ce ne soit une des plaisanteries lancées dans sa langue natale par Ed, à laquelle j'ai pouffé, faisant mine d'en avoir saisi toute la subtilité. Alors qu'à coup sûr il me demandait de croiser les bras. C'est le risque.

En voyant la photo, le churros – qui a vu Ed et l'a instantanément détesté – a eu cette phrase qui résume tout: "putain c'est dingue, on dirait que c'est beau chez nous. Et propre, aussi". 

Après, il a ajouté: "Et toi t'es super bonne". Ensuite il a eu des gestes totalement dénués de subtilité mais pas vraiment désagréables. Heureusement qu'il n'avait pas un Hasselbled avec lui parce que je ne vous raconte pas comment qu'on aurait déboîté le miroir.

Alors pour ça, Ed, mais aussi pour cette attitude que tu as su immortaliser et qui je crois me ressemble (d'autant qu'on ne voit pas mon visage), merci. Et une bise à la femme de Ed si elle me lit. Promis, hormis quelques instants de grande tension sexuelle et un léger déboîtement de miroir, il ne s'est absolument rien passé.

Edit: La vérité ? J'ai dans un premier temps trouvé la photo magnifique. Ensuite, j'ai gémi que s'ils avaient choisi un cliché où on ne voyait pas ma trombine c'était probablement parce que j'étais trop vilaine. Après, je me suis bricolé une histoire selon laquelle c'était pour jouer sur le contraste entre la nana qui s'expose sur le web et qui en même temps se cache. Je sais c'est naze mais mon égo est sauf.

Edit2: Par contre je suis très déçue qu'on ne voie pas mes pieds. J'avais mis mes Violettes vertes, quoi.

Edit3: Je tiens enfin à préciser que je n'ai absolument pas 40 ans mais 39 et quelques mois. J'ai d'ailleurs mis un contrat sur la tête de la SR de Psychologie magazine.

Edit4: Merci à Christine Sallès et à Ed. Et aussi à Emmanuel C.

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Edit et fin: J'avais fait un minute par minute en deux épisodes sur une séance photo, la première de ma vie. C'est ici et ici si ça vous intéresse. Il y a aussi ce billet qui relate une autre séance, plus… rock and roll.

Corsica douche

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Ce matin, alors que le soleil se levait à peine, je suis allée nager une dernière fois dans la si claire méditerranée. C'était comme entrer dans un immense bain d'huile, juste assez chaud pour que la fraicheur de l'aube ne soit pas désagréable. Cela n'a duré que quelques minutes, il fallait ensuite se doucher, fermer les valises, avaler un thé, compter les enfants, charger la voiture, embrasser mes parents, démarrer, s'arrêter quelques mètres plus loin pour vérifier qu'on a bien pris l'ordinateur, repartir rassurés, arriver à l'aéroport et constater qu'on a en revanche bien oublié la Nintendo du machin, rendre la voiture de loc, observer un silence de mort pendant que le gars vérifie tout et croiser les doigts pour qu'il ne voit pas la bricole de rien du tout du pare-choc qu'on ne comprend pas comment on a fait ça. Au final, il n'y a vu que du feu et c'est peu dire qu'on était soulagés.

Bref, ce matin, alors que tout était doré sur cette petite plage, je me suis une dernière fois baignée. Ensuite, j'ai pris ma douche sous le palmier du jardin, en ne cessant de me dire que quelques que soient les difficultés qu'on ne manquera pas de rencontrer dans les mois à venir, je pourrai me raccrocher à cette idée. Il y a, pas très loin, un endroit où l'on peut se laver sous un palmier…

Edit: Nous sommes donc rentrés à bon port et dès lundi, ce blog reprendra une activité normale…

Opération Venus: l’épilogue

 

Voilà, c’est finiiiiiiii…

Quoi
? Ben mon job de marraine de déesse overbookée. Ma filleule,
Marie-Sophie
, est désormais assez grande pour voler de ses propres
ailes et n’a plus besoin de sa chaperonne pour mener sa vie de
débordada toujours épilée de près, merci Venus Oceana.

En
plus, je ne sais si c’est mon influence de poule pondeuse, mais
figurez-vous qu’on a connu Marie-Sophie certes très occupée par son
boulot et son little dog, et qu’on la quitte avec la promesse d’une
vie encore plus intense, un bébé devant en effet pointer le bout de
son nez dans les mois à venir. Je ne suis pas peu fière. Ok, on ne
m’en avait pas tant demandé, mais je n’y peux rien, moi on me file
un job, je le prends hyper sérieusement.

Bref, vous l’aurez
compris, donc, la belle vie c’est fini, je rends mon tablier de fée.
Par contre, c’est pas négociable, je garde Venus. Entre lui et moi
c’est devenu très intense, il faut dire qu’on en a vécu des choses.
Il m’a vue devenir une cuisinière hors pair, que Mercotte en fait
des jaunisses, parait, il m’a aidée à préparer des cupcakes qui
ont fait de moi la mummy de l’année et m’a, enfin, rendue tellement
désirable qu’entre la masseuse de chez Nuxe et moi, il s’est passé
quelque chose qu’aucun mot ne pourrait décrire.

Et je ne
parle pas des services rendus à la dernière seconde avant un
après-midi piscine impromptu (je suis de celle qui ne prévoient
JAMAIS d’aller à la piscine mais qui parfois se font piéger par
leurs enfants) ou un rendez-vous en jupe non programmé, merci la
pause rasage dans les toilettes du bureau.

Sans rire, c’était
drôlement chouette de participer à tout ça, et de voir s’épanouir
ma déesse.

Allez, c’est pas tout ça, mais je vais désormais
reprendre une vie normale (= faire la crêpe sur la plage en essayant
d’oublier que dans 5 jours c’est la reprise)…

Opération sponsorisée

Dans les yeux de mon père

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Quand j'étais petite, je me disais qu'à la place de Peau d'âne, j'aurais demandé à son père incestueux une robe couleur des yeux de mon papa. Ils sont bleus comme les 501 qui ont vieilli au soleil, autant dire que dans le genre tendance de la rentrée, on ne fait pas mieux. Et ce n'est pas Rose qui me démentira…

A part ça, plus que quatre jours avant de quitter le paradis, le départ s'annonce déchirant.

 

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Forza Corsica

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Si vous lisez ces lignes c'est qu'il existe quelque part un dieu de la 3G qui aura eu pitié de moi. Le paradis a en effet ici un prix, et celui-ci se monnaie en barrettes de réseau téléphonique. Autant vous dire qu'il y en a que ça arrange, en gros tous les membres de ma famille. En ce qui me concerne, ce n'est pas non plus le drame, je pourrais même y prendre goût, même si je n'aime rien tant que pouvoir bloguer au débotté, à la faveur d'une sieste de Rose ou d'une soirée qui se prolonge sans la perspective d'un réveil obligé le lendemain.

Non qu'il n'y ait pas de réveil obligé ici, ne nous méprenons pas, Helmut veille au grain. Mais j'arrive à lui faire son petit dèj avec deux neurones actifs, ce qui est moins évident lorsqu'il s'agit d'aller à mon vrai travail.

Bref, d'un côté je suis bien peinée de cette absence de virtualité webesque, d'un autre je dois bien admettre que la dimension quasi binaire – plage/pas plage – de nos journées n'aurait pas forcément nourri des pages et des pages. Idem pour mes photos dont désormais nous nous accordons tous à dire qu'elles sont excellentes, une petite voix me murmure qu'elles n'intéressent à priori que mon entourage restreint. Mais enfin, si j'écoutais un peu trop cette voix castratrice, j'aurais arrêté depuis lurette de me raconter.

Qu'à cela ne tienne donc, voici quelques une des fulgurances qui m'ont traversé l'esprit lors d'une de mes siestes sur le hamac – mon nouvel amour – sous un arbre qui ressemble à un figuier mais qui hélas n'en est point un, ou alors un stérile.

– Après avoir écumé depuis dix ans dès le mois de septembre tous les sites de locations saisonnières à la recherche de la perle rare, (certaines passent leurs heures perdues à remplir et vider des paniers imaginaires sur les portails de vente par correspondance, moi je rêve devant les maisons de luxe que jamais je ne pourrai me payer, chacun son truc) je crois que je l'ai trouvée. La maison rêvée, aux dimensions parfaites, au jardin clos qui donne sur la mer. Je n'en donnerai l'adresse bien sûr sous aucun prétexte étant donné que j'ai décidé, comme chaque année, d'y retourner l'année prochaine. Sachant donc que jamais je ne passe à l'acte, mais que là, peut-être.

– Un de nos voisins promène lascivement son corps parfait sur la plage. « Un connard qui à tous les coups bande mou », selon le Churros. Qu'on vienne me dire après que les hommes viennent de mars et les femmes de venus. Quand il s'agit de panser un ego blessé, on est tous faits du même bois. Manque de bol en plus, le gars est plutôt sympa. Le churros se console en comptant ses cheveux qu'il a plus nombreux que son rival de torse.

-Rose aime beaucoup la plage mais déteste le sable. Cette évidente contradiction rend les journées parfois assez longues.

– Depuis que son papa et sa maman sont en vacances, Rose dort toutes les nuits sans interruption, de 20h à 8h. Le point positif, c'est qu'au moins on a un début d'explication. Le point négatif, c'est qu'on n'a pas la queue d'une solution pour l'inévitable rentrée.

– Histoire de se mettre dans le bain pour son nouvel emploi, le churros révise l'histoire des systèmes d'assurance avec un grand A. Pour apprécier la portée de cette phrase, il faut savoir que le churros ne sait pas lire quoi que ce soit sans m'en faire un rapport détaillé par la suite. Joie.

– J'avoue avoir du mal à saisir la portée érotique des sociétés de mutuelles par capitalisation.

– Dans le Psychologies du mois d'août des sommités en la matière sont formels: fantasmer sur un voisin n'est pas tromper. C'est un complot ou quoi ?

– Rose traverse une période qu'on peut qualifier d'obsessionnelle. L'objet de son affection ? Kirikou. Qui est sans conteste un chef d'oeuvre. Mais qu'à l'heure actuelle plus aucun membre de la famille ne peut encadrer. « Mais qu'il se fasse bouffer par Carabah et qu'on n'en parle plus, bordel », ai-je pu entendre ce matin. A moins que ce soit moi qui l'ai dit.

– Je ne saurais toujours pas répondre à la question « c'est quoi le bonheur ?». Mais signe à mon avis que je touche du doigt la réponse, c'est que je ne me la pose pas. La question.

– Mon maillot Princesse Tam-Tam bustier corail acheté en soldes est un de ces objets qui me donnent l'impression d'être belle. Donc un achat à ne pas regretter. Sauf quand il s'agit de nager. Ce qui dieu merci ne m'arrive pas souvent. Mais qui, lorsque cela se produit, amuse énormément Rose, celle-ci regardant avec insistance mes flotteurs échappés du bustier, puis ses brassards, puis mes flotteurs, puis ses brassards… Ok on a COMPRIS.

– Je ne saurai pas encore cette année si je suis capable de rester plus d'une semaine sans me peser en conservant un rythme cardiaque stable. La maison est en effet dotée d'une balance de compétition. L'occasion de se prendre la réalité en pleine poire: la mienne me fait VRAIMENT un rabais de six kilos. Même en le sachant, ça fait mal. Le churros quant à lui est en dépression depuis qu'il est monté dessus. Ça plus le voisin c'est trop pour un seul homme. Là, il compte ses cheveux.

Allez, quelques photos histoire de ne pas vous laisser sans le poids des images. J'avoue aimer beaucoup celle de Rose au chocolat, oui, ici, je cuisine et fais des mousses qui tuent mémé.

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Venus: une parenthèse enchantée chez Nuxe


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Entre deux escapades estivales, j’ai eu l’immense privilège la semaine
dernière de me voir offrir par Venus un soin détente au spa Nuxe rue
Montorgueil. Oui je sais, j’ai décidément une vie très difficile. En
même temps, quand on sait l’état dans lequel me met la perspective de
prendre un avion, on peut se dire qu’un massage de 45 minutes c’est
finalement un geste pour le reste de l’humanité.

Est-ce besoin de préciser qu’une fois de plus, l’ami Venus m’a été d’une
grande utilité ? Qui dit halte à Paris avant de repartir dit également
en effet douze mille valises à vider puis à refaire, 35 cas de
conscience sur le nombre de pantalons et pulls à prendre (ok la Corse
c’est un peu l’Afrique mais le soir, hein, le soir, il va faire frais ou
bien ?) et une centaine de « Mais p…., où est mon fucking passeport
? ». Bref, autant dire que le « 5 minutes douche comprise » pour me
débarrasser de mes poils qui, les chiens, repoussent comme de la
mauvaise herbe dès qu’il fait chaud, c’était grandement appréciable.

C’est donc les jambes pas vraiment légères mais lisses comme un frigo
SMEG que je me suis rendue dans cet endroit paradisiaque. Le SPA Nuxe
est en sous-sol, dans des voutes en pierre d’origine. Eclairage tamisé,
orchidées roses, bois précieux et serviettes ocres aussi épaisses que
des couettes… Un havre de paix comme j’en ai peu vu. Ok, en même temps
je ne passe pas non plus mes journées dans des endroits comme ceux-là.
Il n’empêche que c’était ma deuxième visite, la première fois j’y avais
été invitée pour mon anniversaire par ma chère amie Mimi. J’ai forcément
eu le coeur serré en franchissant la porte, parce que depuis, ma douce
Mimi est partie vivre à Kuala Lumpur, ce qui, pour prendre un café au
débotté n’est pas hyper pratique.

Pendant que Marie-Sophie, la déesse overbookée, dont vous pouvez lire le
compte-rendu ici
, se faisait elle aussi masser dans la pièce d’à côté,
j’ai été prise en main au sens propre comme au figuré par l’experte et
jolie Elodie. Cette dernière m’a pétrie – hélas lorsqu’on est enduite
d’huile et massée vigoureusement, il est impossible de se voiler la face
et de s’illusionner sur une éventuelle fermeté quelque part, ou alors
peut-être au niveau du coude – comme du bon pain pendant 45 minutes. Le
temps de me demander si finalement mon point G ne se trouve pas au
niveau de mes orteils, à moins que ce soit au beau milieu de mon mollet
droit. Ah, quoi que le plat de la main, mmmhh… Et le dos, seigneur, le dos, rahhhh !!!

Je vous rassure, j’ai su me tenir, le visage planqué dans la têtière,
c’est tout juste si j’ai gémi une fois ou deux. Il n’empêche que je suis
ressortie en ayant envie de me croquer moi même tellement ma peau était
douce et sentait le citron.

Encore une fois, le soin était offert par Venus, je ne saurais en dire
le prix qui est je le crains assez élevé. Mais assurément, c’est une
parenthèse enchantée…

Merci à Elodie, qui n’a pas souhaité être photographiée mais à qui j’ai volé la silhouette dans ce bel escalier de pierre…

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Une soirée en transit

 

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A l'heure où vous lirez ces lignes nous serons probablement dans le ciel au dessus de Paris, Lyon, Nice ou Bastia. Pour mon plus grand plaisir, comme on l'imagine. D'autant qu'ils prévoient des orages, que le temps m'a l'air très incertain en Corse (on aura tout vu) et que je ne suis pas totalement sûre qu'on nous laisse décoller sans carte d'identité pour Rose. Non je ne l'ai pas perdue, j'ai juste réalisé il y a une semaine qu'elle aurait 2 ans passés au moment du départ et qu'en plus de nous coûter la peau des fesses cette petite plaisanterie risquait de changer la donne au niveau des papiers nécessaires.

Bon, en réalité, à l'heure où vous lirez ces lignes nous serons peut-être tout simplement en train de divorcer.

Je vous laisse néanmoins avec les photos d'une douce soirée hier chez nos amis Zaz et son nachos suprême – et petite fleur du printemps -, dans une maison de fée perchée en haut d'une tour chinoise. La lumière dorée traversait les rideaux de coton et le gâteau ramené de London par Manou était beau, beau, beau. On ne s'étendra pas sur son goût en revanche, les Anglais et la patisserie, quoi.

De la fenêtre de la cuisine, j'ai volé quelques clichés du coucher de soleil sur notre chinatown, qui n'a ces soirs là pas grand chose à envier à sa grande soeur de l'autre côté de l'Atlantique…

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Edit: Je devrais être présente par contumace au moins sur ce blog durant les deux semaines à venir. Au programme notamment, la suite et fin des aventures Venus (les allergiques sont prévenus) et je l'espère quelques cartes postales en direct de santa lucia di moriani…

Edit2: Un grand merci pour votre accueil si chaleureux hier qui m'a fait vraiment chaud, là, vous savez, près du coeur.

Belle-mère: 1 – Zermati: 0

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Comme vous avez pu vous en rendre
compte, le wifi ne courait pas les rues à l'ile de ré, tout au
moins pas dans un périmètre assez proche pour me motiver. Ne
désarmant pas et légèrement angoissée à l'idée d'être
déconnectée de l'internet mondial durant une semaine, j'ai tenté
l'installation de la clé 3G.

Résultat: Clé 3G: 1 Caro: 0

Donc pas de blogging au bord de la
piscine, dommage, je trouvais ça délicieusement romantique comme
image, un peu comme celle consistant à revenir sur cette île en hiver,
enroulée dans un plaid pour écrire ce fameux roman que tout le
monde attend.

Il y aurait un feu de cheminée, un
tapis en poil de bête, du vent dans les pins et de longues balades
sur une plage abandonnée. Je serais mystérieuse et intriguerais
tous les braves gens du cru qui m'appelleraient « l'écrivaine ».
Le soir, mue par la fièvre créatrice, je noircirais des pages et
des pages. On dirait de moi plus tard que mes mots m'avaient été inspirés par la mer déchainée
et les parcs à huitres. (pour la dernière partie de cette phrase
notez que je ne suis pas très sûre).

Au terme de cet exil, j'enverrais une
liasse de feuilles racontant une histoire d'une folle originalité à
deux éditeurs, Gallimard et Acte sud, parce que voilà, je marche à l'instinct. Ils me
rappelleraient dans l'heure ou presque, m'offrant des ponts d'or
pour me publier, sûrs d'avoir trouvé la nouvelle Darieussec, avec
juste ce qu'il faut de Gavalda à l'intérieur. Celui à qui j'aurais
dit non (je ne sais pas encore lequel j'avoue que je suis déchirée
à l'idée de faire ce choix) se jetterait de désespoir du haut de l'église
saint-sulpice.

Hélas, donc, rien de tout ça n'a pu
se produire, étant donné que je cherche encore le code PUK de ma clé 3G comme une poule enragée.

Inutile de me rétorquer qu'on peut écrire sans connexion internet et que Balzac n'avait quand à lui ni ADSL, ni Wifi, je suis une femme de mon temps, c'est tout.

A part ça, si j'ai été battue à
plate couture par la technologie moderne, ma belle-mère a quant à
elle gagné haut la main son match contre mon équilibre alimentaire.
C'est avec un acharnement devant lequel je ne peux que m'incliner,
qu'elle a en effet entrepris de saper un an de thérapie zermatienne,
à coups de « ressers-toi », « tu n'as rien
mangé », « sois GENTILLE, tu ne vas tout de même pas me
faire JETER ces langoustines ». Elle n'a reculé devant rien,
invoquant les petits enfants qui meurent de faim (15 ans qu'on ne me
l'avait pas faite), le confit qui n'est pas gras, le sopalin dans
lequel elle avait des heures durant épongé les patates frites pour
qu'elle soient légères, la quantité de sucre divisée par deux
dans le fondant et le chocolat noir qui c'est connu ne fait pas
grossir. Ne parlons pas du sorbet au citron vert réputé pour ses
vertus amincissantes ni de la cigarette russe, qui, mangée avec le
dit sorbet, « fait tout glisser ».

Si le premier jour j'ai résisté
crânement, expliquant à ma belle-mère interloquée que mon corps
n'était pas une poubelle (autant tenter d'expliquer la physique
quantique aux candidats de Secret story) ou mastiquant cinq bonnes minutes
chaque bouchée histoire de la priver du plaisir de me resservir
trois fois durant le repas, j'ai assez rapidement capitulé. Comment
faire comprendre à quelqu'un qui applaudit mes enfants à chaque
assiette terminée que lécher les plats n'est pas une performance
méritant d'être saluée ?

Histoire de ne pas tomber littéralement
malade (au troisième jour mon oesophage a entamé une grève du zèle
qui restera dans les anales) (non, cette phrase ci-avant n'est pas sexuellement déviante), j'ai feinté du mieux que j'ai pu.
Notamment en fourguant à chaque allée et venue de ma geolière dans
la cuisine le reste de mon assiette à mon fils. Qui à la fin de la semaine ne rentrait plus dans aucun de ses jeans.

C'est moche, je sais, de sacrifier le machin sur l'autel de mon zermatage, mais on ne fait
pas une guerre sans casser des oeufs. Il n'aura qu'à rajouter ça à
la longue liste des griefs qu'il ne manquera pas d'énumérer plus
tard devant son quelqu'un à lui.

J'ai l'air de rigoler comme ça mais
plus sérieusement, cette semaine était, et je le savais en partant, une mise à
l'épreuve comme je n'en avais encore jamais eue depuis le début de
ma thérapie avec Zermati.

La leçon que j'en tire, c'est que je vais reprendre
rendez-vous avec le bon docteur dès le mois de septembre. Parce
qu'il m'est difficile de prétendre avoir passé le test haut la
main. Je n'ai cessé de ressasser en pensée les
aliments avalés dans la journée, de me flageller d'avoir repris du confit, de me
lamenter d'avoir prix douze kilos et de maudire le churros, celui-ci
étant par définition responsable de ma détresse.

Je rappelle qu'on était chez sa mère.

J'ai même été à deux doigts d'aller me peser tout habillée dans une pharmacie, au risque de voir s'afficher un chiffre forcément nettement supérieur à celui de ma balance corrompue. Et ça au vu et au su de toute l'Ile de Ré J'ai renoncé au dernier moment, faut dire qu'il fallait payer pour s'humilier, y'a des limites à ma connerie, même si elle sont assez longues à atteindre.

Bref, je peux vous dire que toutes les belles
phrases de Zermati, sur la régulation, sur le fait que reprendre
deux ou trois kilos ne va pas me tuer, sur le caractère exceptionnel
de cette semaine, sur la nécessité de se faire confiance et j'en
passe, j'avais beau me les répéter comme des mantras, ça me
passait à dix kilomètres au dessus du citron.

Ah ça, je peux fanfaronner dans mon slim
taille 38 (une erreur d'étiquetage à priori, j'ai depuis essayé
d'autres pantalons dans cette taille – qui représente pour n'importe quelle routarde du régime l'idéal absolu – dans lesquels pas une de mes cuisses
n'entrait, ni même la moitié d'ailleurs), je suis très très loin d'être sortie d'affaire si je
ne suis pas capable de passer une semaine, une minuscule semaine,
totalement détendue du string devant la bouillabaisse de belle
maman.

A part ça, l'île de ré est encore
plus belle que dans mes souvenirs. Je crois que le village que j'y
préfère est celui de La Flotte. Et en vrac : j'ai mangé une glace caramel
beurre salé de la Martinière sans aucune culpabilité (menteuse) //
il manque tout de même dans cet endroit d'un peu de gens de couleur
ou dont les enfants ne s'appelleraient ni Auguste, ni Henri ni
Domitille // j'ai assisté à une distribution de bonbon haribos au
Bois plage qui m'a fait redouter une éventuelle famine dans nos
contrées tellement les Jean-Mathias ou Marie-Gontrance peuvent hélas
se transformer en harpies décérébrées pour deux paquets de tagada
pink // j'ai vu la très douce et jolie Zoé Sheppard au salon du livre
du même Bois plage, entourée de jeunes et de moins jeunes
célébrités littéraires // j'ai loupé Marjoliemaman mais j'ai, par
un hasard incroyable bu un verre avec la Dom des ménagères et son
charmant mari // j'ai admiré les marais salants // pris un thé avec
Rose, un matin, en terrasse, pendant que les grands s'enquillaient
les 247 marches du phare des baleines // replongé avec consternation
dans le processus de la propreté qui suppose qu'un pot soit toujours
à portée de main au risque de chagrins inconsolables parce que
« pipi et tata dans la vature » // dégusté les Chroniques
du plateau Mont-Royal de Michel Tremblay // fêté les deux ans d'Helmut en mangeant du homard et un fraisier qui tue // et enfin, bu des ti-punch
concocté par ma belle-mère qui ne pousse pas qu'à bouffer, rendons à César ce qui lui appartient.

Je vous laisse avec quelques photos, pour info je ne maitrise pas super bien mon nouvel objectif et je trouve que sur la majorité de mes photos (prises en mode automatique) les couleurs sont très sombres, mes enfants qui ont des cheveux certes châtains semblent être bruns foncés. Au cas où quelqu'un aurait une explication, quoi.

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ça c'est quand j'ai vu Zoé/la bureautière

 

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ça c'est Zoé que je trouve plus à l'aise quand elle est à côté du beau David Foekinos

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là c'est PPD avec tous ses nouveaux cheveux et qui a l'air d'adorer d'être là

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Là c'est l'homme dont le livre testament est sorti le jour de la mort de Seguin. Quand ça veut pas…

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là c'est juste parce que je croyais qu'il était mort et qu'à priori non, ce qui est donc comme une sorte de résurrection à mes yeux.

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Vacances en Ré majeur

Glace_de_Re
Des années qu'on n'est pas allés à l'Ile de Ré, pour les mêmes raisons que nos visites à La Rochelle furent depuis 5 ans sporadiques aussi. Et puis là, est venu le temps de la résilience et des retours en terre presque promise pour le churros. Je ne connais pas grand chose de ce petit bout de terre au milieu de l'Atlantique, mes rares séjours y ont toujours été trop courts. Mais je sais que j'irai manger une glace au caramel beurre salé à Saint Martin, qu'on emmènera les grands en haut du phare de la Baleine, que j'irai me donner des airs aux Portes et pister Lionel et ses amis people à Ars. Ou l'inverse.

Je vais aussi rencontrer je l'espère Zoé Shepard alias La bureautière au salon du Livre de l'Ile de Ré.

Je compte par ailleurs dormir (beaucoup), lire (énormément) nager (un peu) et faire quelques châteaux de sable (ou pas). J'avoue, je hais faire les châteaux de sable. Je suis la reine du "Je te regarde", marmonné derrière mon bouquin.

Allez, à vite, si j'ai de la wifi, je posterai. Peut-être. D'ici là, bonnes vacances à ceux qui ont la chance d'en avoir et bon courage à ceux qui restent.

A part ça, les gagnants des places de ciné pour "Samy" sont

28 Carole
24 Desperada
15 Leyleydu95
67 Villadeste
34 carelle

Chacun gagne deux places, pour n'importe quel cinéma et n'importe quelle séance.

Et oui, en effet, le sort a choisi deux piliers de bar parmi les cinq vainqueurs. Je n'y peux rien si le sort aime les ivrognes. Pour les trois autres, ravie de votre arrivée dans le rade. Si vous pouviez, tous les 5, m'envoyer très vite un mail avec vos coordonnées postales pour que je puisse les transférer à l'équipe du film, ce serait génial. cfrancfr(at)yahoo.fr