Il
y a deux jours, j'écrivais que j'avais arrêté d'allaiter. Ce que je
n'ai pas dit, c'est ce sentiment de rupture qui m'étreignait depuis cet
instant où sentant la morsure de feu l'iroquoise j'avais compris que
c'était peut-être bien fini. Je crois que par dessus tout, ce qui me
serrait le coeur, c'était de ne pas avoir réalisé pendant, que cette
fois là avait été la dernière. Comme on savoure l'ultime cigarette un
31 décembre à 23h ou le tiramisu dégusté à la veille d'un régime.
C'est idiot, parce que finalement, la plus importante c'était sans doute la première fois, quand après trois heures à moisir en salle de réveil et à harceler l'infirmière de garde pour qu'on me remonte en menaçant de ramper jusqu'à la chambre s'il le fallait, Rose s'est ruée sur mon sein et l'a agrippé pour ne plus le lâcher.
Il n'empêche qu'idiot ou pas, j'étais triste à pleurer.
Et puis avant-hier soir, alors que je tournais dans mon lit, la boule nichée au creux de mon ventre, avec ce besoin d'elle viscéral contre lequel je m'étais jurée de lutter, elle s'est mise à crier. Un pleur aigu, à une heure inhabituelle.
Je suis allée dans la chambre, je l'ai prise contre moi. Dans un demi sommeil, elle a fourré son visage contre ma poitrine. On s'est nichées sur le canapé, peau contre peau, coeur contre coeur. Laquelle réconfortait l'autre, difficile à dire, je suis en revanche persuadée qu'elle avait entendu que tout mon corps la réclamait, que je ne trouverais pas le sommeil sans la tenir encore un peu de cette façon là.
C'était la dernière fois, là je l'ai su et je pense qu'elle aussi.
J'ai avalé son visage avec mes yeux, j'ai gouté chaque seconde de ce rendez-vous clandestin et je l'ai laissée longtemps endormie contre mon sein. J'ai laissé mes larmes couler, au revoir mon tout petit bébé, bonjour ma petite fille. Tournons une nouvelle page, personne ne nous volera cette nuit là, demain est un autre jour et grandir sera merveilleux, c'est promis.
Voilà, cette nuit là je crois qu'on a laché prise elle et moi. Depuis, je vais mieux, en tous cas je n'ai pas ce goût d'inachevé qui laissait au fond de ma gorge une désagréable amertume…
Bonjour,
rhô bah dis donc, faut prévenir hein !! c’est que je suis en plein SPM moi !
Et qui qui fait le poisson rouge au bureau maintenant ? c’est malin ^_^.
Très joli texte, j’avais l’impression d’y être et de surprendre ce moment si intime et si magique, comme une petite souris qui se serait trouvée là par hasard.
Bonne journée !
Texte très émouvant …ta fille est superbe…
Il va falloir aller chez le dermato pour son acné d’ado ,et commencer à lui louer un studio pour les études …!!
Non ,profites de chaque moment avec bonheur….en prenant le temps …
Bonne journée..
Merci pour ce texte si touchant.
J’ai connu 4 fois ce sentiment d’abandon infini … Les larmes coulent à nouveau à te lire, tant c’est certainement la chose la plus difficile à faire, ça, à accepter … avec pour ma part la première fois où ils s’en vont tout seuls dans la cour de l’école, le cartable sur le dos … tout petits dans un monde de grands, si écrasant …
Je me suis posé la question, il y a quelques temps, de nouveaux enfants … et puis non, l’âge avance, et surtout arrive un moment où on a envie d’autre chose dans sa vie, même s’ils l’ont emplie de si belle façon …
Mais le regret de ces moments-là, que personne ne partagera jamais avec nous, qui sont la seule intimité réelle que nous aurons jamais avec eux, sera toujours présent … jusqu’à ma mort je pense.
Encore une fois, j’ai les larmes aux yeux, tu exprimes tellement bien les sentiments juste avec des mots et je me souviens aussi tres bien de ce moment avec mons fils, comme un 2eme coupage de cordon! bon ! en même temps le 3eme coupage de cordon,il ne l’a pas encore fait (23 ans et toujours à la maison à ne pas vouloir quitter sa maman!!! à l’aide !! lol ! )
Les premières fois sont emplies de joie et de promesses à venir.
Les dernière fois de tendresse et de promesses tenues.
Tu auras d’autres premières fois et d’autres dernières fois, jalonnant ta vie de mère, marquant à chaque fois une étape et laissant leurs petits cailloux dans ta mémoire et dans ton coeur.
Les enfants en garderont trace. Pas forcément les mêmes que les tiennes mais elles leur permettront de revenir vers toi rechercher ces liens lorsqu’ils auront grandi.
Bises à vous deux.
Première fois … que j’interviens, mais très longtemps que je te lis. Et ce matin je ne peux pas faire autrement, il faut que je t’écrive ce que ton texte m’a fait.
En fait, là, à cet instant je suis en larme devant mon pc. Impossible de les retenir. J’ai 4 enfants et ce que tu as écrit je crois que pas une maman ne le ressent pas à différents moments de la vie de ses enfants.
Tes mots m’ont profondément touché, ému et je te remercie de m’apporter autant d’émotions dans le rire, la colère, et les larmes.
Merci
Oui sans doute est ce la première fois que tu me fais pleurer devant mon écran. Tant de souvenirs se greffent sur ces mots. Et comme je te comprends.
Ça passe si vite, tout ça… J’aurais voulu que l’allaitement du ptit dernier dure plus longtemps, et puis j’ai eu un pépin de santé qui m’a obligée à me soigner et les médicaments étaient incompatibles avec l’allaitement, donc ça s’est terminé plus vite que prévu et dans les larmes aussi et le sentiment d’abandon. Ce dernier sentiment étant celui qui m’est le plus familier en toute circonstance de ma vie…
merci pour tous tes mots, au fil des jours , qui nous font rire, pleurer, réagir, nous émouvoir. Ils nous rappellent qu’on est loin d’être uniques, et que tu es un peu notre soeur, celle que je n’ai jamais eue.
ce que je retiens, c’est que tu vas mieux, et que le poids a disparu, et ça c’est UP
Post très touchant en effet, une petite larme me monte à l’oeil, je me reprend très vite car mon mari est près de moi devant son bol de café fumant, il ne comprendrait pas. Il trouve déjà curieux que je savoure aussi bien ma tasse de café le matin que mes posts matinaux de Caro. C’est un peu ma viennoiserie du matin finalement cette lecture Caro,
Merci.
Je suis enceinte pour la première fois et j’attends avec impatience de pouvoir l’allaiter. Et tu m’as fait chialer dans mon bol de Clusters choco.
Et Helmut est trop mignonne avec son nez retroussé
J’ai avalé son visage avec mes yeux … Splendide …
Merci pour cette poésie matinale … Les chants les plus désespérés … hein …
Bises les princesses …
Bon, ben ça y est, t’as réussi… je braie. Quelle belle façon d’écrire, je te lie tous les jours j’adooooooore …regarder danser les gens, je trouve ça très amu…Ah excuse moi, je m’emballe. Je veux juste te dire merci pour tes textes, tes émotions, ton humour. Je te lis tous les jours, et grace à toi je suis toujours à la pointe de l’actualité au bureau, UN GRAND MERCI POUR CE BLOG
Bisou
Ton texte est magnifique et m’a donné la chair de poule.
Mais en te lisant et les commentaires à la suite, je commence à m’interroger très sérieusement sur mon humanité et mes sentiments maternels.
Parce que des larmes de dernière fois, je ne les ai jamais ressentie. Pour rien. Je n’ai de souvenirs que de première fois, pas de dernière. Et de l’éblouissement, toujours là, de les voir accéder à un nouveau stade.
Peut-être parce qu’ils se suivent de manière très proche, je ne sais pas.
Bref, je n’ai pas un caractère qui penche vers la nostalgie, jusque là je trouvais cela plutôt un avantage, aujourd’hui je me demande si ça ne fait pas rater des moment uniques.
Des énormes bises pour Rose
C’est bien emouvant tout ca!
Pour ma part, je me suis tellement battu pour l’allaiter, et lui aussi, que c’était une victoire de chaque jour. Et ca a duré 9 mois. Pour moi, c’était vraiment ambivalent comme sentiment, un besoin viceral de recréer du lien mère-enfant et une prison qui m’empéchait meme d’aller m’acheter un pantalon! Enfin, chaque enfant (et chaque parent) a son point faible, chez nous, c’est la bouffe.Je reve que nous ayions tous une relation normal avec son poids, son assiette, son oralité, son estomac. Ca va bien finir par arriver.
Un dernier mot, les filles, si vous etes sensibles à l’allaitement, n’oubliez pas que DONNER VOTRE LAIT DANS UN LACTARUIM, c’est simple comme tout, et ca aide à donner le meilleur à tous les petits premas qui naissent à des poids pas possibles et qui ne savent pas prendre le sein de leur mere.
Et sinon, elle est trop choup-choup ta fille!
Un texte très émouvant… qui me rappelle que je l’ai vécu aussi, 4 fois… Maintenant c’est autre chose, mes grandes filles quittent la maison et… c’est dur. Mais je ne regrette pas d’avoir choisi l’allaitement pour ce bonheur de les avoir à soi, contre soi, de les nourrir… Bref, cette période, même 22 ans après reste un super souvenir !!!
Bon continuation à vous 2
Claire ddm, je pense qu’on n’a pas toutes la même façon de garder des souvenirs… Moi ce n’est pas non plus la dernière fois qui me marque (je suis pourtant nostalgique) mais souvent les 1ères fois. Quand je pense à l’arrêt de l’allaitement de mon petit dernièr, c’est plutôt à son 1er biberon que je pense.
Ton humanité et tes sentiments maternels sont là, ne t’inquiète pas !
C’est malin, j’ai agrippé ma grande 6ème, pour un peau à peau avant de partir au bus ce matin… je resterai donc moi, avec l’amertume de ne pas avoir savouré la dernière, et surtout, j’crois bien que c’est elle qui a avalé mon visage tout entier! Hu hu
Bon allez je me mouche un bon coup et je pars me recoucher!
rOse, tu es la plus belle des pépettes!
Chère Caroline,
Quel post émouvant…Moi aussi j’y vais de ma petite larme.
Quand tu mentionnais , au détour d’un autre post, que tu avais arrêté d’allaiter, je me demandais comment tu le vivais…Et voilà j’ai ma réponse.
Je suis quant à moi toujours en train d’allaiter ma petite troisième qui a 9 mois. J’ai allaité 9 mois mes deux aînés et cela m’avait semblé naturel d’arrêter à ce moment-là. Par contre, cette fois-ci, j’ai envie de prolonger. J’ai la chance que ce soit possible, alors je vais le faire.
Je comprends bien tes sentiments et vous souhaite plein de bonheur à toutes les deux.
Euh… Je vais dire comme ma fille: c’est bien émouvant tout ça… et il serait de bon ton que personne ne vienne me taper sur l’épaule parce que larmes aux yeux.
Je me disais hier en lisant ton post que tu prenais ça bien tranquillement et je n’ai pas osé faire de réflexion parce que je me doutais que derrière il devait bien y avoir de la fragilité ;-(
Allez, haut les coeurs, il y a plein de si jolis premières fois qui t’attendent.
Bisous
Ce moment, cette sensation, je ne les connais pas encore…
J’ai quand-même pleuré en pensant à ce qui m’attendait dans quelques mois…….
Wouah! si tôt, ça fait tout drôle de lire un truc comme ça. j’ai commencé avec un bon sourire en voyant la bouille de ta puce en revanche!
C’est un texte magnifique. Vous allez continuer à partager de belles choses ensemble, mais différentes, évidemment.
Wouaaaa que d’émotion dans ce billet. Est-ce parce que j’ai vécu ça il y a un mois que ça me renverse?
J’ai savouré chacune DES dernières, en fixant bien son regard, le rebondi de son bras, sa main posée sur mon sein… dans mon coeur et dans ma tête.
Courage, une nouvelle aventure commence…
Je n’ai pas encore d’enfants, mais ton post m’a fait verser une larme, peut-être la première qui me vient en lisant un blog… Bon courage, tu auras plein de nouvelles premières fois avec ta fille (je dis ça en parlant de l’autre bout de la relation mère-fille, celui que je connais) !
Waou, tu y vas fort dès le petit déjeuner.
Mes hormones de grossesses n’ont fait qu’un tour en te lisant, merci pour ce moment de douceur !
Gloups …………
Si je te dis que j’ai pas assez profité de mon 2ème… et que c’est pour cela que j’aimerai tellement un 3ème… ce goût inachevé je l’ai moi aussi…
Ta fille est superbe!
Bisous
Silvia
Tu y étais obligée ? vraiment impossible avec ces dents ?
8 ans après, j’ai encore le regret de ces moments magiques, c’est dire si ton post m’interpelle et éveille en moi une grande nostalgie.
Un article rempli d’émotion que tu viens de nous faire partager Caro, merci.
C’est magnifiquement bien écrit…
En lisant tes mots, je me revois début février… Ne sachant pas qui était la plus triste et qui consolait qui et pour qui ça a été le plus dur d’arrêter. De temps en temps, j’y pense et je suis nostalgique mais mon bébé est devenu petite fille et ce sont de nouvelles aventures qui commencent… On a remplacé la tétée par des câlins mais il manque ce petit quelque chose…
C’est mon tout premier commentaire mais cela fait un moment que je te lis Caro (tous les jours) avec délectation et quelques fous rires mémorables devant le pc. Merci pour tes billets.
Là je suis en larmes de tant émotions lues et souvenues. Mon allaitement fût difficile dans mon contexte familial. Je voulus partager ces moments jusqu’à ses 6 mois parce que c’est bon aussi pour l’enfant et blabla. A partir de 3 mois, j’étais épuisée, j’ai bataillé encore 1 mois 1/2 en alternant avec le biberon et la pompe à lait. Ce fût mon fils qui décida du sevrage. Il percevait trop mon stress et ma volonté de bien le nourrir. Il ne voulut plus de mes nichons. Je m’inclinais avec la douleur du regret. 8 ans après la douleur cicatricielle est encore là….
Bonjour,
Je vous lis tous les jours avec grand plaisir mais c’est la première fois que je laisse un commentaire. Vous réussissez régulièrement à m’émouvoir mais là je suis en larmes devant mon ordinateur avec mon chef à côté de moi qui se demande ce qui se passe.
Je suis maman de deux garçons dont le dernier à un mois de moins que votre iroquoise. J’ai allaité son frère 14 mois. Je sens que pour Barnabé cela durera moins longtemps. Depuis quelques jours, l’idée du sevrage fait sa route mais je dois bien admettre que ce n’est pas encore totalement assumée… Et j’ai peur de cette dernière fois… Peur de perdre ces moments qui ne sont qu’à lui et moi… Peur de ne pas savoir combler ce manque… Et comme je sais que Barnabé sera mon petit dernier, tristesse de quelque chose qui s’arrête, d’une page qu’on tourne…
En écrivant ce commentaire, je me rends compte que je ne suis pas complètement prête.
Merci pour tout !
Les sevrages en douceur c’est horrible ! ben oui, on sait jamais quand ça finit vraiment…
Je sais que fille deuxième était sevrée pour Noël de ses 19 mois, mais la dernière tétée ???
Je sais que fils premier s’est sevré vers 13 mois, mais la dernière tétée ????
Ca me manque beaucoup, encore aujourd’hui où ils vont avoir 3 et 5 ans, alors je te comprends ô combien !
Pour fille première j’avais choisi avec elle la date du sevrage et nous avons fait une photo de la dernière tétée. Photo qu’elle réclame à voir. Mais elle était bien plus âgée (c’était le jour de ses 4 ans), donc rien à voir !
J’espère que mon petitou dernier me laissera prendre le temps de savourer la dernière, comme ta Rose.
Pour l’instant j’espère juste qu’ils retiennent ses 5 dents (bientôt 6) quand il tète ! lol !
Ta petite Rose t’a fait un super cadeau avec ce réveil inhabituel. Je vous souhaite des calinades, bisouillages et autres moments de bonheur tout aussi intenses que cette nuit !
Je n’ai jamais allaité ni n’allaiterai jamais (pas par principe, hein, mais parce que je n’ai pas d’enfants); je n’ai pas été allaitée au sein, et j’ai les larmes aux yeux. Merci pour ce très beau texte.
Ben voilà, je pleure ! je suis venue te lire pour me remonter le moral, parce que mon petit à moi, qui est beaucoup, beaucoup, beaucoup plus grand, n’a plus envie de venir me voir, et vlan ! tu m’as flanqué encore plus de nosltagie que j’en avais. Je ne te dis pas merci.
Mais ta Rose, elle est très belle. Veinarde va !
Rhoo mais qu’elle est belle!
C’est très touchant c que tu écris aujourd’hui, d’autant que j’ai ressenti plus ou moins la même chose lorsque j’ai arrêté moi aussi.. même si il est temps, ça fout les sacrées boules! Presque comme une drogue!
Sinon, y a pas moyen de se faire un mariage arrangé avec mon lutin…non parce que sérieusement, je craque sur ta fille! C’est ça quand on fait que des mecs! Un jour peut être??
Merci pour ce billet pleins d’amour…
Ta rose est magnifique…
Superbe. J’ai l’impression de faire un peu tache dans ce contexte, mais promis je me mets dans un petit coin et je ne dérange pas.
Ah ben voilà, j’ai les larmes aux yeux maintenant c’est malin…
Pleure et n’aie pas honte.
J’ai pleuré aussi et pas qu’un peu…
J’ai du arrêter l’allaitement dans des conditions plus difficiles, abcès au sein gauche de plus de 5 cm de diamètre, 4 jours d’hosto sans mon ptit bout alors qu’il avait un mois et demi, un trou de la taille d’une pièce de deux euros qui a mis 6 semaines à se refermer…
J’ai mis 2 jours entiers pour prendre la décision d’arrêter (théoriquement je pouvais continuer, mais j’aurai du vider à la main le sein atteint pendant une bonne dizine de jours… tout simplement pas possible), et j’ai pleuré tous les jours pendant une semaine.
Un mois après une infirmière indélicate (qui allaitait sa fille) m’a fait encore pleurer. Après ça allait mieux.
Ce goût d’amertume a mis plus d’un mois à disparaître.
Le deuil de cette relation si magique n’est pas facile, mais on y arrive !
Et dire que dans quelques années, la tienne comme le mien boufferont des pizzas qu’ils auront piqué dans le congélo, finiront le pot de nut…. acheté la veille…
Magnifique texte et splendide grande petite Rose! J’adore son expression, elle est chou, Rose!
Bonjour,
c’est la première fois que je laisse un commentaire bien que je sois une lectrice assidue. Mais les larmes ont tellement coulé que je ne peux pas faire autrement. Mon petit dernier a 1 mois et demi et j’ai encore la chance de partager avec lui ses moments délicieux et je dois avouer que le post de ce matin m’a fait me rendre compte que malheureusement ces moments ne seraient pas éternels. Merci pour aussi bien retransmettre les sentiments que en tant que maman nous pouvons ressentir.
Très beau texte sur le sevrage, c’est émouvant.
Quant à moi, je ne suis pas encore prête… Ma fille fête son premier anniversaire aujourd’hui et elle tète encore… Pour longtemps j’espère.
Rose a de magnifiques cheveux, ça fait envie !
Elle est super jolie !
Et ton billet m’a collé les larmes aux yeux… (alors que je ne sais même pas ce que c’est, ça…)
C’est très beau ! Et contente que tu te sentes mieux…
C’est vraiment magnifique ce que tu écris Caroline ! Ce texte est bouleversant !
Et qui va comprendre pourquoi je joue pleurer des rivières devant mon ordinateur au bureau, hein ?
C’est très émouvant et ô combien viscéral…
Je m’en souviens comme si c’était hier…
Heureusement qu’il y a plein de belles choses à venir pour vous deux !
Merci…
que j’ai hate de lire un ++, de le sentir grandir et de le prendre dans mes bras…
de pouvoir vivre tout ça… je l’aime déjà si fort ce bébé qui n’est qu’un désir…
Ce nez…
Plutôt côté claire MM, ici aussi: pas trop de nostalgie pour les premiers. Mais j’ai l’impression de n’avoir que très peu de souvenirs des premiers mois. Manque de sommeil, sans doute.
En lisant ton billet (superbe), sans larme mais émue quand même (décidément toujours pas de baby blues), je me suis demandée si pour n° 3, mon premier bébé au sein, j’aurai ce sentiment là d’abandon. J’espère pas, franchement. Je préfère lire ce genre de jolies choses chez les autres plutôt que les éprouver, moi.
Je n’ai vu l’homme qu’une fois à la première de Dans la peau d’une grosse mais il me semble bien que cette petite est son portrait tout crachée. Il doit être fièr.
Oh la la ! C’est exactement ça que j’ai ressenti moi aussi pour les dernières tétées ! Comme c’est joliment dit…
Moi aussi j’ai beaucoup pleuré, avec cette impression de fin terrible. Et puis, heureusement, la vie est bien faite, il y a plein de débuts qui déboulent (les premiers pas, les premiers mots…).
Mais bon, les fins je pense que c’est important aussi de les pleurer, ne serait-ce que pour pouvoir accueillir avec entrain tous les débuts !
Mes mots ne serviront à pas grand chose face à cette tristesse, mais je n’avais pas envie de ne rien faire.
Je ne connais pas ce sentiment, je n’ai pas allaité, je sais juste que même à 15 ans, ils ont encore parfois ce cri – pas forcément la nuit – qui nous fait bondir les rejoindre parce qu’on sait UNE chose, c’est qu’ils ont besoin de nous pour les mettre sur le chemin de l’étape suivante.
A mes fils, à ma fille : Merci et n’oubliez jamais que quoi qu’il arrive, où que vous soyez, je vous entendrais.
Merci pour vos doux commentaires, à en juger mes yeux qui piquent je ne dois pas être encore totalement remise de mes émotions
Caireddm et Loop of kurland, que j’aimerais être comme vous… ma nostalgie pathologique me pèse terriblement, je ne pense pas que ce soit très constructif en plus…
A part ça, si j’ai arrêté, c’est parce qu’après qu’elle m’ait mordue une première fois, j’ai retenté l’autre sein et elle a recommencé. Et pendant la fin de la tétée, j’ai été tendue, j’avais peur qu’elle recommence. Dans ce cas, je crois que ça n’a plus d’intérêt, d’autant que cela relevait plus du calin qu’autre chose depuis un moment, vu mon rythme de boulot… Et puis voilà, j’ai adoré ça, si j’avais pu j’aurais continué, et en même temps, je pense qu’elle était prête. Et je reste convaincue que le plus beau cadeau qu’on puisse leur faire à nos petits, c’est de savoir les pousser un peu pour qu’ils franchissent une nouvelle étape. Même si à nous, ça nous fend le coeur…
Mes larmes roulent…merci
Que c’est bon ces énormes larmes de crocodiles pleines de belles émotions…
j’ai eu pourtant des allaitements plus par devoir maternel que par goût réel… mais remontent à la surface tous ces autres moments de transition de nos bébés qui deviennent grands… alors même si j’adore avoir des grands machins qui puent de pieds et surfent sur internet plus vite que leur ombre… ce besoin charnel de faire des câlins et d’enfouir son nez dans leur petit cou tout chaud… pfffffffffff pour un peu j’irai les chercher à l’école tout de suite sur le champs pour les avoir tout contre moi…
j’ai avalé son visage avec mes yeux… mmmmmmmhhhhhhhh snirf (grand reniflement… oh ça va y’a personne pour écouter mes bruits pas très glamour alors je me lâche !)
merci Caro !
C’est une très belle émotion que tu décris, et que suscite ce texte… Douce nuit
Quel magnifique billet !
Je n’ai pas ressenti ce sentiment à la fin de mes allaitements peut-être parce qu’au fond de moi je me disais que je recommencerai… mais aujourd’hui, je doute de plus en plus qu’il y ait un jour un BB3 ou alors il faudrait un accident, comme toi.
Ouh là là, je n’arrive plus à arrêter le flot de larmes qui dégouline sans discontinuer… c’est sans doute parce que je suis à 8 mois de grossesse, chargée d’hormones à bloc !!!! en tout cas, c’est vraiment un chouette texte, un beau moment de vie. Merci pour les larmes donc !
Magnifiquement écrit
Je suis rassurée moi qui me trouve midinette !! Je chiale aussi mais comme d’autres aux 1ères fois : 1 ère entrée en crèche, en maternelle l’an prochain CP j’vous dis pas…
Tout ça reste également des 1er bonheurs, et pis c’est pour ça en principe (tout au moins pour moi) qu’on a des gnomes : c’est pour les voir grandir quand même !!!! (même s’ils grandissent trop vite je me vois pas non + dans les couches jusqu’à ma retraite…)
Ma poupie a la même bouche en coeur que ta Rose J’A.D.O.R.E !!!
Courages, et penses aux regrets que tu auras quand à 2-3 h du mat tu attendras sans dormir le moment où la porte d’entrée claquera ce qui signifiera que ta belle est enfin rentrée !! (je parle en connaissance de cause côté ado pour l’instant…)
Bonne journée et merci pour ta réponse à ton post de lundi (j’suis 1 peu larguée là ce matin j’en ai lu 3 d’1 coup ou alors tu écris + ?!?!)
Je n’ai pas pu allaiter mais cette sensation je crois qu’on peut toute la ressentir à divers niveaux : accepter de les laisser partir, grandir…
J’adore chaque étape que mon fils franchit et en même temps, dès que je l’ai eu dans mes bras j’ai su que donner la vie c’était aussi donner la mort. Je sais ça fait un peu grandiloquent mais je n’arrive pas à l’exprimer différemment. Cela a créé, du moins chez moi, une sorte d’urgence à vivre les moments, à ne pas les louper.
C’est parfois pesant parce que du coup on est souvent déchiré par des sentiments contradictoires et en ce qui me concerne, ça me souvent culpabilisé quand je ne me suis pas sentie à la hauteur.
Quand je n’avais pas d’enfant, il y avait une phrase que je trouvais vraiment stupide c’est tu ne peux pas comprendre tant que tu n’en as pas.
Et bien je dois avouer aujourd’hui qu’effectivement il y a des choses que je n’aurais jamais pu imaginer avant.
Je rajoute ma larmichette à celles des autres.
En plus, Rose a pile 3 mois de plus que mon Deuz. Donc je sais ce qui m’attends dans pas long. Sniff. Quoique, il me mord déjà, le chameau. Re-sniff.
Bientôt, tu l’initieras au bon gâteau fait maison et ça sera bien, aussi…
Merci une fois encore pour tes mots si justes et si émouvants.
J’ai arrêté d’allaiter il y a trois semaines, une semaine après avoir repris le boulot. Plus assez de lait, une petite qui avait visiblement plus trop envie. Une étape à passer. Un bébé qui devient petite fille. Ces doux moments resteront des merveilleux souvenirs. Et la vie s’organise, autrement, doucement, avec la peur de passer à côté, et les bonheurs au quotidien, avec les premiers éclats de rire.Merci Caro de partager avec nous ces purs moments d’intimité.
Bouuuuh, va savoir pourquoi ton billet me rend toute triste. J’ai eu la chance de pouvoir allaiter jusque 15 mois, mon petit gars et moi avons donc pu prendre le temps de nous séparer tout doucement…
Mais en tout cas, elle est belle Rose, toute malicieuse, cette photo est émouvamment très jolie!!
C’est un texte sublime. le très future maman que je suis adore les billets où tu parles de ta fille, avec tellement d’amour…tes billets me rendent impatiente de vivre l’état de maman…et vu mes angoisses, ils me sont d’une grande aide !
Ton texte me bouleverse !
de toi ce moment de la séparation…
Ayant allaité mes deux filles (la 1ère durant 6 mois, la 2ème durant 9 mois), je revis grâce (ou à cause
Ma fille aînée a aujourd’hui 5 ans, la seconde a 2 ans 1/2, mais j’ai encore du mal à admettre que jamais plus je ne serai enceinte et que jamais plus je ne donnerai le sein…
Merci pour tes mots si touchants !
C’est la 1ère fois que je commente un de vos messages. Je vous lis chaque jour, vous me faites sourire, rire… et aujourd’hui, je pleure, je sanglote.
J’ai allaité mon aîné presque 2 ans, et le petit dernier, 3 mois, est bien sûr allaité.
En lisant votre message et en pleurant, j’ai même eu une montée de lait !
Merci Caro, je suis addict à votre blog !
Trés émue à lire ton billet du jour….les souvenirs de ces moments si doux reviennent en même temps que ce sentiment d’abandon à la dernière tétée et pourtant ils en auront bien profité mes loulous (13 mois pour l’ainé et 14 pour le second)….et l’ainé qui aura 18 ans le 4 avril prochain me pose encore, dans les moments qui lui sont délicats, ses pieds dans mes mains de la même façon q’il le faisait pendant les tétées….Le second, c’est le calin dans le cou qu’il vient chercher quand bon lui semble…comme quoi, ces moments là sont précieux et longtemps….
Elle a un petit visage adorable et des traits tout fins, elle est ravissante, à la fois douce et têtue sur cette photo, ta petite puce tendre. Ton post m’a donné ce joli sourire de nostalgie qui nous vient en regardant une photo d’enfance, d’un avant déjà loin. Merci pour cette petite madeleine
Et voilà. Après m’être extasiée sur cette photo, qui ressemble incroyablement à ma Boulette, j’ai les larmes aux yeux. Alors que même pas j’ai allaité.
T’es trop forte avec les mots.
Merci pour cet article que je prends comme un cadeau.
Sur l’air de mistral gagnant, Renaud.
http://www.dailymotion.com/video...
Rester devant l’écran cinq minutes avec toi
Ressentir l’émotion que tu as
Et aimer une enfant si fort dans tes bras
En serrant dans ta main ses p’tits doigts
Mes yeux humidifier avec des mots si beau
Et savoir que c’est pas pour de faux
Me surprendre à sourire de savoir à coup sûr
Qu’il existe des gens au coeur pur
Me rappeler un peu comment étaient plus tôt
Mes p’tits mecs fabuleux
Qui tétaient leur maman devant mon air idiot
Et revoir un instant
Ce magistral moment
Savourer quand elle vit ces minutes avec toi
En commençant sa vie dans tes bras
Et contempler ta Rose en la bouffant des yeux
Et apprécier sa mère un grand peu
Regarder ce contact d’une mère et son bébé
Ne pas perdre la face et rêver
Et puis surtout se dire qu’on s’ra jamais sa mère
C’est déjà pas si mal d’être un père
Lui raconter surtout des histoires d’enfants
Et les souliers de vair
Tous ces moments si doux car ce n’est pas un rêve
Te dire que t’es vraiment
Une magistrale Maman
A être devant l’écran cinq minutes avec toi
Et m’offrir le soleil de tes doigts
A écrire des rayons qui me réchauffent d’un coup
Me dire que les méchants c’est pas nous
Que si moi je suis barge, ce n’est que pour les yeux
D’un enfant quand il a l’air heureux
Et entendre leurs rires s’envoler aussi haut
Que s’envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin qu’il faut aimer la vie
Et l’aimer même si
Tu ne donnes plus le sein mais garde à l’infini
le sourire d’un enfant
Et tu en sors gagnant
Et on en sort gagnant
Et ben voilà, merci denis, je suis une fontaine…
@ Denis: ouah …
J’adore cette chanson, et tu viens de la rendre encore encore plus belle.
Bravo
Chère Caroline,
Je savais depuis longtemps que vous aviez un réel talent d’auteur, mais là, en laissant parler vos sentiments les plus profonds, et nous les avoir fait connaître, l’émotion, celle qui troue le ventre, est bien là, et donne des frissons…
Comme le dit si bien La Cuiller en Bois, vous aurez les mêmes sensations très souvent dans votre vie de Maman…mais celle-ci en est une très forte…Merci.ML.L
Bon, je vais demander aux copines si elles ont des trucs pour ne pas se faire mordre. Apparemment il y en a qui y arrivent. Le seul que j’ai lu: enfoncer le mouflet dans le sein (réflexe d’ouvrir la bouche) en lui disant fermement que non (en espérant qu’il comprenne.
On peut aussi lui couper les dents.
Je te dirai.
Pour finir, dans ta nostalgie, il y a celle du bébé qu’on voir grandir, et celle là on peut s’en défaire effectivement en voyant l’étape franchie et l’autonomie qu’on réussit à insuffler, aussi, un peu. Bref, le boulot bien fait.
Il y a aussi celle du ventre, quand c’est la dernière fois tout court, et qu’il n’y aura pas d’autre enfant. Là, c’est plus compliqué. Et ça peut faire des dégâts. On peut devenir comme ça, dans quelques années, une pauvre belle-mère qui regrettera tout haut, son petit enfant dans les bras, de ne pas pouvoir l’allaiter elle-même….ça peut être sympa aussi.
Denis, je ne sais qui vous êtes, mais là à l’instant même si je n’avais un mari aussi merveilleux, je vous épouserais sur le champ. Je me contenterais donc de vous détester (un tout petit peu) de m’avoir fait pleurer, alors que j’avais mis tout mon courage à résister aux larmes avec Caroline.
Et je me suis ruée trop vite sur mon clavier…sans avoir lu le poème de Denis ! Eh bien Denis…j’avais ravalé des larmes…et voilà qu’elle recommencent…
C’est beau d’avoir à lire à l’heure du déjeuner des choses pareilles….Je n’ai plus faim…j’ai envie de rêver mon temps de mère comblée….M.L.
Pfff
Comme la plupart des femmes qui ont lu ton billet je suis en larmes avec cette émotions si intense ressentie …
Je me rappelle ce dernier moment à chuchoter dans son oreille des mots d’amour de réconfort ne sachant comme toi, à qui ils s’adressaient
mes touts petits ont aujourd’hui 3 et 6 ans … Mais je fond tout autant quand le petit soulève son Tshirt me montre son gros bidou, et me demande maman ze veux des gueligueli et des bizoubizou, ze veux, ze veux
et quand le grand de 6 ans, qui sera en passe un jour de devenir aussi un grandmachin … me dit après m’avoir entendue dire au petit je t’aime jusqu’à la lune et moi maman ? tu m’aime aussi jusqu’à la lune ? et même saturne ? … histoire que je lui dise oui viens voir faire un calin que je te montre comme je t’aime jusqu’à la voie lactée …
tes billets sont des concentrés d’émotions maternelle pure …
MERCI
Punaise y fallait prevenirrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
J’rgiole mais je m’attendais pas a vivre un moment d’émotions intenseeeeeeeeeeeeeees a cette heure-ci……
On s’y croirais…meme si je n’ai pu allaiter que 2 fois 3 jours ….
Trop mort la photo un vrai tit clown…..
Biz
Quelle bouille, on a envie de lui croquer les joues ! Je regrette un peu sa crête de punk mais qu’est-ce qu’elle est mignonne, ta fille !
Pour le reste je suis redondante, c’est très beau ce que tu écris. Ce qui me touche particulièrement c’est ta façon de décrire ton amour immense pour Rose, tout en faisant ressentir que tu ne veux pas la garder pour toi, en faire ta prisonnière. Je trouve ça formidable de savoir déjà accorder sa liberté à un si petit bout de chou, je crois que ce n’est pas donné à toutes les mères, et que c’est un cadeau infiniment précieux à un enfant.
Ta fille est magnifique, j’adore cette bouille !
Pour ma part, je me sens plutôt comme Claireddm et Loop of Kurland, est-ce parce que j’ai pas pu allaiter ?
Ce qui me rend nostalique c’est de se dire que le petit dernier (presque 10 ans) , est justement le petit dernier !
Pouvoir encore enfouir mon nez dans son cou sans me faire envoyer ballader, le caliner comme un petit bout pas comme un grand dadais …
En même temps, je suis ravie de les voir grandir, de les voir évoluer et devenir des grandes personnes.
Ton texte nous a toutes émues en tout cas !
C’est un très beau récit, tu as eu beaucoup de chance que ton allaitement se passe bien et se termine de façon si douce !
C’est justement cela qui est terrible : ne pas réaliser sur le moment qu’on est en train de vivre un grand bonheur et n’en prendre vraiment conscience qu’une fois que tout est terminé.
A croire finalement que c’est seulement le souvenir du bonheur qui constitue le bonheur en soi !
A méditer, peut-être, pour l’avenir, pour nous permettre de mieux apprécier encore à son exacte valeur chaque seconde qui passe et relativiser tous nos petits tracas quotidiens…
Et Rose est belle, belle, belle ! Voilà un bonheur évident à prendre en considération sur le champ !
Et mes larmes d’émotion de ce jour sont, à bien y réfléchir, des larmes de bonheur : celui de lire de telles lignes et de savoir qu’il existe des gens capables de les écrire !
C’est malin! je pleure, je suis enceinte, j’attends une petite fille que je vais allaiter et tu m’as fait revivre mon blues de mes adieux à la tétée (y’en a qui font leurs adieux à la scène! Chacun son truc, hein?) avec mon petit garçon….Pff….fais chier!
Je ne commente pas souvent, mais là… je suis en larmes, sous l’emprise d’une émotion qui me submerge.
Maman de 4 enfants, mon petit dernier a maintenant 20 mois. Le temps passe trop vite, les premières fois arrivent trop tôt, les dernières fois aussi et cette peur, ce regret de ne pas engranger assez de souvenirs pour mes vieux jours, peur d’oublier leurs bons mots, leur odeur, leur rire d’enfants… Même si le bonheur est immense de les voir si bien grandir.
Merci de nous offrir de si beaux textes
Je suis en plein dedans moi aussi… Tu viens de mettre des mots sur ce que je ressens… merci
Damn it! Moi qui jure mes grands dieux que je n’aurai pas d’enfants me voilà avec les larmes aux yeux et comme une envie de revoir mes positions…
Argh je crois que je vais aller relire la note qui parle du manque de sommeil ;o)
Merci pour tous ces billets, je suis fan!
Suis persuadée qu’aujourd’hui on pourrait faire fleurir le désert avec les larmes de tous vos lecteurs et lectrices…
Oh, tu as réussi à me faire monter les larmes aux yeux, bravo !
Quelle beauté ta petite en tout cas, elle porte dignement son prénom de Rose !
Douce journée à vous deux
Bien joué ce dernier moment là.
J’ai une certaine hâte à recommencer cette aventure là, pas mal gachée pour le premier…
Encore une fois, tes mors donnent juste envie.
Et oui aussi les larmes aux yeux en lisant ton texte. De plus, après 3 ans de congé parental, je reprends le travail demain matin. J’en ai envie mais je sais aussi qu’une page se tourne et qu’une autre reste à écrire. Alors cette semaine, nostalgique et émotive, j’ai pensé à chaque minute que c’était la dernière fois : la dernière fois que je vais à l’éveil à la gym avec mon petit dernier, la dernière fois où je mange avec eux à midi, la dernière sieste avec mon petit dernier….
Qu’elle est mignonne !!!
ton texte est très touchant et me rappelle que j’ai pleuré à chaque fois que j’ai sevré mes enfants…c’est extrêmement difficile, c’est vrai.
plein de bises à vous
Merci pour ces beaux frissons que tu m’as donnés…
Et pouf. Cueillie
ils sont où mes kleenex ? Pourtant je n’ai pas d’enfants, n’empêche 
Je crois que c’est une des choses que j’aime en passant tous les jours ici, je ne sais jamais ce qui va m’accrocher le coeur ou le rire..
Remuer tant de souvenirs indescriptibles, inexplicables, qu’à celles qui l’ont vécu…. merci Caro pour ce beau billet qui reflète si bien la réalité des mamans! Tu as su mettre en mots un moment de grâce et de douce tristesse … l’ambiguïté d’être mère.
Et aussi, bravo papa Denis, c’est la plus belle déclaration à sa famille que j’ai jamais lu….
Bisous de Bruxelles
@ Denis : magnifibuleux. ton texte est sublime.
Merci pour ce beau moment si bien transcrit. Tu as une belle écriture.
Suis pas nostalgique et conserve les premières fois uniquement, pour aller de l’avant. Et avec eux (2), les premières fois c’est si souvent.
Denis, c’est très beau. On a l’impression d’assister de façon indiscrète à une belle scène familiale. Le papa ne se sent-il pas un peut exclu de ces moments fusionnels?
Caro, va falloir du léger pour nous éviter à toutes la déprime après toutes ses émotions que tu suscites.
Waaa tu m’as émue…
Euh, snif.
Après ce commentaire constructif, j’avoue que je ne me rappelle pas trop la dernière fois, mais plutôt le soulagement car je me sentais á force, trop prisonnière d’elle.
Et comme d’habitude : quelle plume.
PS Merci, Denis c’est magnifique.
Qu’est-ce qu’elle sera fière quand elle lira ce texte à 15 ans …
dis, tu veux pas être ma maman?!
Ce texte est magnifique, mais quel tristesse que ce sevrage si précoce !!!!
Je n’ai pas connu les larmes pour les sevrages de mes enfants car ils ont eu lieu en temps et en heure : mon fils s’est sevré à 4 ans 1/2 alors que j’attendais sa soeur et celle-ci s’est sevré la veille de son entrée en CP : elle n’avait pas tout à fait 6 ans …
Non non, je ne suis pas une mère au foyer !!! J’avais bel et bien une activité salariée à l’extérieur de la maison quand mes enfants se sont sevrés…
A lire ce que tu écris, on se rend compte que notre société impose parfois l’inacceptable sous le couvert du politiquement correct …
Je n’ai pas vraiment ressenti ce lien viscéral et ces émotions en allaitant mon aînée de 5 ans : lymphangite, douleurs, contraignant, fatigant, je n’ai pas un souvenir impérissable.
Pour les jumeaux, je ne me suis pas posée la question, biberons directs pour me faire aider dés le début, et j’ai été bien plus épanouie. Ils ont 8 mois et sont en pleine forme.
Je suis proche de mes enfants mais autrement, par les regards, les câlins et les rires.
C’est beau malgré tout de lire ton ressenti et cette conclusion.
Mignonne bouille sur la photo !
Dis donc quand on regarde le nombre de commentaires, entre la politique et tes émotions de maman, tes lectrices ont fait leur choix !!
J’écris ça en rependant à ton billet saoulée, où la pression engendrée par tes prises de position devenait dure à gérer..
Yza, franchement, si j’ai arrêté c’est parce qu’elle m’a mordu et que j’ai pris ça comme un signe, une envie de sa part que ça s’arrête. 8 mois pour moi ce n’est pas précoce et allaiter jusqu’à 6 ans, je ne pourrais pas, je ne sais pas, je considère qu’il y a un moment où l’enfant doit comprendre qu’il ne peut pas avoir accès au corps de sa mère de cette façon là. Mais chacun voit midi à sa porte…
Aude Nectar, tu sais, le billet le plus commenté concerne le meeting à charletty de Ségolène Royal. Donc je ne sais pas trop si c’est si évident que ça que la maternité préoccupe plus les lectrices/eurs !!! Cela dit, c’est vrai que le billet sur sarko/obama n’a pas déchainé les foules, probablement aussi à cause de son heure tardive de publication…
Quoi qu’il en soit, je refuse définitivement d’écrire en fonction de ce qui plait ou pas, donc je continuerai à n’en faire qu’à ma tête
Parce que tu m’a fortement émue…
parce que chaque jour, j’ai un sourire ou une larme…
voilà pour toi : lorna.over-blog.com/artic…
je n’ai pas la prétention d’écrire aussi bien que toi mais quand je dcouvre une perle, une beauté, j’aime partager avec mes proches!
voilà qui est fait!
Merci lorna
Ca me rappelle plein de souvenirs, la reprise du boulot quand pépette avait 14 semaines et son sevrage progressif. Ce qui m’a fait le plus mal, c’est le jour où, à 6 mois 1/2, elle ne s’est plus jetée sur mon sein pour la tétée de retrouvailles à mon retour du travail. Ce jour là j’ai compris qu’une page se tournait et ça m’a fait mal.
Là j’attends la petite soeur pour dans deux mois, ma petite grande a 13 mois et s’interesse beaucoup aux photos d’elle petite quand elle était allaitée.
J’ai vécu mon allaitement comme un bonheur mais j’aurais fait comme toi : arrêter à la première morsure …
Rien à ajouter… ou presque.
Pour tout un tas de raison, l’allaitement de mon fils a été un échec et n’a duré que quelques semaines. Et j’étais déçue mais sans plus. C’était tellement le bazar dans ma vie à ce moment là que c’était englobé.
Et si je vous disais que le sentiment d’être devenue inutile je l’ai ressenti lorsqu’il a mangé seul à la cuiller ? Comme s’il n’avait plus besoin de moi pour satisfaire un besoin primaire… à quoi ça tient hein les émotions….
Merci Caro.
Décès d’un proche la semaine dernière, moral en berne.
Et puis il y a toi et tes magnifiques billets (et les merveilleux commentaires de Denis aussi) emplis d’émotions et de tendresse.
Et je pleure de bonheur en regardant ma petite puce de bientôt 3 ans, et oui, c’est tout ça la Vie, c’est beau, c’est précieux. Merci de nous le rappeler de temps en temps.
Des pensées pour toi, Serpentine…
On est pétries de contradiction, on aimerait qu’ils soient grands, indépendants, et en même temps on regrette le temps où on les avait tout à nous, où on pouvait les câliner à l’infini… c’est ça, les mamans, les femmes.
ta chanson revue et corrigée nous a charmées en tout cas !
Denis, j’espère que ta journée a été belle
Je t’embrasse Serpentine…
Un témoignage vraiment émouvant et très juste, qui ne peut que parler aux mères dont les enfants grandissent (il n’y a qu’à lire le nombre de commentaires à ce message).
J’ai allaité les trois miens pendant 5-6 mois et bien profité de leur petite enfance: je ne crois pas regretter qu’ils aient grandi mais j’ai moi aussi eu un petit pincement au cœur et la larme au coin de l’œil en lisant, sans doute en pensant à toutes ces dernières fois qui jalonnent la route… et à toutes les 1ères fois qui les accompagnent et qui sont tout aussi difficiles finalement.
Je crois que ton article nous(me) touche parce qu’il nous(me) rappelle ces moments magiques auxquels on finit par ne plus penser, sauf à tomber sur une photo de bébé endormi sur le sein après la tétée (j’en ai une comme ça, je l’adore).
Merci en tout cas de réveiller tout ça chez moi.
Certes l’article ne s’y prête pas mais j’ai essayé ton formulaire de contact et pas moyen d’envoyer un message. Je mets donc l’info ici : l’action contre Orelsan que tu avais routé sur ton blog a mené son chemin et abouti à quelque chose : http://www.libeorleans.fr/libe/2...
A bientôt
Une de tes fidèles lectrices muettes qui ne commente que depuis quelques jours
Chère Caro, j’ai lu le billet ce matin première heure, et depuis je pense sans cesse à une histoire perso. Que finalement je ne résiste à livrer. Je n’ai pas pu allaiter mes enfants et pour cause, je les ai adoptés. Il n’empêche que le 4 avril il y a 15 ans j’ai reçu ma fille en direct de Saïgon dans mes bras. J’ai passé la première nuit avec elle, super près d’elle, et la première chose qu’elle ait faite est de chercher mon sein, et de le saisir de sa jolie bouche. Frustration de la part de mademoiselle, et super joie chez moi, inexplicable pour la science, mais vraie vérité. Quelques années plus tard, hôtel sordide à Guatemala Ciudad, Isaac est dans mes bras, il dort près de moi , et se saisit de mon sein. Même histoire. Même lien. Indéfectible à jamais.
Jui toute émotionnée….et ce petit nez cette bouille! à croquer!
La tendresse et l’amour de tes textes sur tes enfants et sur ta petite Rose ont fait grandir mon désir de maternité. A la détresse de l’homme qui voit pas du tout ce qui presse toussa, que c’est mon horloge qui s’emballe…
(TIC TAC, TIC TAC, TIC TAC, JE VEUX UN BEBE ! ! !)
Je comprends ce sentiment de perte d’un moment très spécial et je le ressent en te lisant. C’est poignant. Mais Rose t’apporte déjà un autre moment très spécial. Le joli moulin… Il y aura aussi cet âge d’or quand ils ont 3 ans. Enfin… c’est l’âge que je préfère moi. A savourer à l’avance.
Mais tu as déjà vécu cela.
Faut pas être triste…
Ca fait grossir
Toi qui me fais toujours éclater de rire, là tu as réussi ! je suis devant mon écran, les joues inondées de larmes ;
Et cette bouille ! hum ! on en mangerait bien …
Texte très émouvant et je ne suis pas si étonné par ce que tu dis: les enfants sentent et ressentent tout ce qu’on a dans les tripes…
Bravo pour cet allaitement réussi. Ta fille est magnifique.
Alex, maman aussi.
Oups étonnée
Ton Post sur ton allaitement me fairait presque changé d’avis sur tout sa. J’en ai lu des articles sur l’allaitement , des récits de maman .. Mais la , tu nous ferais presque toute pleurée pour un simple arrêt d’allaitement. A croire que l’allaitement est bien plus qu’un mot . Peut être que tu m’auras fais changé d’idée à propos de l’allaitement.
ps: Tres jolie petite fille qui a l’air d’être un petit phénomène
Il y a des mots qui sonnent tellement justes qu on aimerait les avoir ecrit…
Il m en fallait peu, mais je n ai pu retenir mes larmes tant ton emotion fut mienne dans ma chair
Toujours pas trouve de remedes a ces dernieres fois … les premieres etant beaucoup joyeuses !
Tous les enfants mordent leur mère en tétant un jour ou l’autre … ils testent leur nouvelle dent, c’est tout !
ce n’est pas un signe de sevrage … en tout cas pas pour la majorité des mères …
j’écris ça un peu comme une bouteille à la mer (quoi que l’image ne soit pas très pertinente !) tout simplement parce que tu sembles tellement malheureuse de ce sevrage que j’avais envie de te dire … continue !
Je suis OK avec toi pour te dire d’écrire ce qui te chante ! J’adore te lire !
Juste pour te dire Caro que ton billet me touche énormément… Pour moi aussi cette dernière tétée lorsque ma fille avait 11 mois a été une grande étape… un joli souvenir mais aussi ce sentiment d’abandon que tu décris très bien. Elle de son côté est très rapidement passé à autre chose, moi ce fut beaucoup plus long
Un grand merci à toi pour ces émotions que tu retranscris à merveille, et de gros bisous à Rose qui a une petite bouille à croquer!
@ Kath de Belgique : c’est magnifique, j’en ai les larmes aux yeux…
Kath de belgique, je suis comme emma totalement bouleversée. sais-tu que certaines femmes qui adoptent ont même des montées de lait ?
Aude, je ne suis pas du tout militante de l’allaitement. Mais tout ce que je peux dire c’est que pour moi ce fut un plaisir incomparable de le faire. Je ne saurais que conseiller aux femmes qui hésitent d’essayer. Maintenant, quand on n’en a pas envie, on n’est pas mauvaise mère pour autant…
Merci à vous toutes, je ne m’attendais pas à tous ces compliments.
Mais c’est à cause de Caro, la seule fontaine où je prends ma source.
Toute nouvelle maman depuis un mois seulement d’une petite CHARLIE… j’allaite moi aussi et malgré les difficultés que j’ai pu rencontrer pour mettre en place l’allaitement : les galères, le stress etc … je me suis rendue compte en lisant ton billet de la difficulté que je vais avoir a arrêter le jour où il le faudra …de ce lien si fort qui se construit chaque jour…
Ton article m’a émue aux larmes et m’a fait prendre conscience un peu plus de ces instants de bonheur partagés avec ma fille ….
Merci pour ces moments que tu nous livrent si beaux si doux …et qui résonnent en moi !!!
Pffiou, je n’échappe pas à l’émotion moi non plus…
merci pour ce beau texte. après celui ci, je pense que je râlerai moins quand ma pucinette me réveillera au beau milieu de la nuit pour se réconforter…
Ce n’est pas la première fois que je suis émue en te lisant, mais bien la première que j’en pleure ….
Peut-etre un peu de mal moi aussi à laisser grandir ma Princesse ?
Rose sera si heureuse de pouvoir un jour lire ces si jolis mots … Elle est en tous cas toujours plus belle …
C’est pour ce genre de texte que je viens te lire car c’est là que tu es la meilleure. Pas quand tu écris de façon un peu vulgaire et scato sur des sujets d’actualité.
bises à Rose. je renonce à l’appeler Helmut la pauver
Marie, c’est très gentil d’apprécier ce billet, mais je t’avoue que la seconde partie de ton comm ne me plait pas particulièrement. Je ne me permettrais jamais d’aller sur ton blog pour te juger et te distribuer des bonnes ou des mauvaises notes, merci de faire de même…
Ah Caro, comme tu mets toujours les bons mots sur les sentiments… Félix a un peu plus que 7 mois et à chaque fois que je pense à un futur où il me faudra couper ce cordon là, j’ai déjà mal à l’estomac. Ce n’est pas que je sois une mère poule ou que je n’adorerais pas justement me fumer une clope ou boire un verre, mais créer ce lien si fort par l’allaitement, c’est à mon avis, la chose que je réussirais le mieux en tant que maman, toute seule avec mon fils et sans que personne ne s’en mêle …
Elle est très jolie ta petite Rose….
Oh là… j’avais pas prévu de pleurer en lisant ce billet… je viens de me maquiller, ma puce de 4,5 mois dort, elle est a un âge maintenant où les crises de larmes sont finies (ah les fameux 3 premiers mois…), je suis amoureuse d’elle, je l’allaite et ton billet me donne envie de pleurer un bon gros coup tellement il est émouvant de tendresse…
je viens de trouver ton texte
et je suis en larmes devant mon pc
j’ai arrêté il y a quelques mois d’allaiter ma fille
je ne pensais pas que ça m’avait chamboulée autant…
merci pour tes mots!