Tu bouffes

Aujourd'hui, pour illustrer cette photo qui n'est qu'un prétexte, c'est un billet déjà publié mais il y a longtemps. Pas de panique, il ne faut pas forcément y voir de message ou d'appel à l'aide. C'est juste que parfois, les vieux démons ne sont pas loin, l'envie d'aller ouvrir le réfrigérateur un peu trop fréquente, les achats de tablettes de chocolat trop rapprochés.

Ces jours là, on tire souvent sur son pull faute de pouvoir tirer sur son ventre, on passe sa journée à regretter ce qui a été avalé sans parvenir à résister à l'appel de la cuisine.

Et pourtant, tout va bien, juste ce besoin de se remplir qui vient de si loin qu'on ne sait plus d'ailleurs s'il fut un temps où il n'était pas là…

 

"Parfois, tu manges. Souvent, tu bouffes. La première part, tu la manges. La deuxième, tu la bouffes. Pour certains, ce n'est qu'une question de vocabulaire, pour toi, c'est un état d'esprit.

Quand tu es entourée, tu manges. Au restaurant, tu fais attention, tu choisis les plats diététiquement corrects, ceux qui ne feront pas lever les yeux au ciel de tes convives, étonnés qu'avec tous ces kilos tu te permettes un confit-patates sautées. Au dessert, tu attends, fébrile, le choix de tes acolytes. S'ils prennent un café, alors toi aussi, tu sautes le sucré, osant même un "je n'ai plus faim, moi non plus".

Menteuse.

En revanche, s'ils demandent la carte des douceurs, tu fais mine d'hésiter, mais au dedans de toi, tu jubiles. S'ils en croquent, alors pourquoi pas toi ? Dans ta tête, tu te répêtes "salade de fruits, salade de fruits", comme une incantation. Pourtant, lorsque le serveur se tourne vers toi, c'est "Fondant au chocolat" qui sort de ta bouche. Mais là encore, tu manges, sagement. Il y a même des soirs où tu ne finis pas. Tu t'appuies alors sur ton dossier, la main sur le ventre et tu soupires que tu n'en peux plus, tu as bien trop mangé.

Menteuse.

Seulement, quand tu rentres chez toi, dans ta cuisine à peine éclairée par le halo du néon de ton réfrigérateur et que personne ne peut plus lever les yeux au ciel, tu bouffes."

Edit: La photo a été prise dans une aire d'autoroute il y a un moment. C'était la plus mauvaise part de flan jamais goûtée…

67 comments sur “Tu bouffes”

  1. bibi a dit…

    Et bien moi je pèse 80 kilos et si je vais au restau et ba je peux te dire que c’est pas pour manger de la salade, ça c’est clair même si je suis avec des gens dont je sais qu’ils n’en penserons pas moins et même si je sais que mes voisins de table me regarderons d’un air insistant et outré lol .
    Ah la la quand j’y pense la salade (bon oui une salade) en brasserie à l’andouillette, paté, magret … MIAM. La cruche à côté de moi elle en revenait pas dit donc !!! Ca nous a bien fait marrer avec mon mec tiens

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  2. Valérie De Haute Savoie a dit…

    C’est en partie grâce à toi, grâce à mes lectures sur le net, mes participations au forum d’un site spécialisé, que j’ai réussi à passer le cap des régimes à répétition, la honte de manger devant d’autres que ceux qui me connaissent depuis longtemps. Je n’ai pas maigri, même un peu le contraire, mais malgré ce surplus de kilos je suis plus légère dans ma tête et enfin je peux faire autre chose que me restreindre pour garder un poids qui vraisemblablement n’était pas le mien.
    Je me souviens lorsque j’ai atterri sur ton blog l’étonnement et le soulagement de me reconnaître. Relire ce billet me fait voir le chemin parcouru. Puisse ce billet réédité aider d’autres à se libérer 🙂

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  3. Mme Doudou a dit…

    Ha bha oué. Bha voilà, c’est ça.
    C’est tellement ça depuis tellement de temps que j’ai finalement décidé de comprendre pourquoi c’était comme ça. Je vois quelqu’un (un psy, entendez, quoi) depuis peu. C’est rassurant de s’entendre dire que ce comportement là, c’est un système de défense comme un autre et que c’est pas une fatalité, que l’on peut, petit à petit comprendre pourquoi on en a besoin, comment c’est arrivé là. Et surtout qu’on peut apprendre à faire sans. Mais ça va prendre du temps. Mais c’est là depuis si longtemps, ça va pas s’en aller en douceur du jour au lendemain…
    Bises, les filles 😉

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  4. Zaza a dit…

    Et avec ce qui vient de m’arriver, l’envie de se remplir est encore plus forte, lutte de haute volée pour moi en ce moment… Lutte et combat dans ma cuisine !!!! peur et angoisse en sachant que les placards sont pleins et que la tentation est si proche… combat lutte!!!! de tous les instants de toutes les minutes… alors on fuit la maison en espérant rentrer fatiguée avec une non-envie de manger-bouffer-se-remplir, mais on sait que les placards sont pleins alors lutte et combat jusqu’à ce que le sommeil me terrasse !

    Tes textes m’interpellent tellement Caro…

    Grosses bises

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  5. Clairemm a dit…

    Que je reconnais une certaine époque de ma vie…

    Ce besoin de remplir…

    Je le combats beaucoup mieux désormais, mais je crois qu’il ne disparait jamais tout à fait. Il reste là tapi, il m’arrive régulièrement de le voir réapparaitre, accentuant le mal-etre qui lui a permis de reprendre momentannément le dessus.

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  6. Eva Au Chocolat a dit…

    Il m’arrive aussi fréquemment d’avoir ces réflexes compulsifs…

    Pour moi, la raison c’est que la nourriture, contrairement à tout ce qui peut nous satisfaire mais demande un minimum d’effort, de patience, de contrainte, parfois d’espoir, la bouffe, elle, nous procure du plaisir immédiat et sans effort, et sans contrepartie (hormis celle, insupportable, de se sentir après coup faible, et moche) …

    Des bisous.

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  7. Geneviève a dit…

    Chez moi il prend différentes formes…. Se remplir de nourriture parfois malgré la psychothérapie, les lectures, les avis médicaux. Mon alerte à moi, c’est plutôt quand je rentre dans une librairie trop souvent pour mon pouvoir d’achat… Je REMPLIS ma bibliothèque, je ne compte plus et des TAS (au sens propre) de livres s’affaissent doucement dans tous les coins de la maison…. Parfois, j’oublie que j’ai déjà tel ou tel album et je le rachète, c’est maladif…

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  8. Missgavotte a dit…

    En ce moment ça va plutôt bien pour moi au niveau comportement alimentaire. Mais ça n’a pas toujours été le cas, et j’ai tout à fait conscience que je peux vite rechuter. Comme une maladie. Je connais très bien cette volonté qui ne résiste pas, et cette culpabilité ensuite. Ce sentiment d’injustice (car s’en est une !!!) devant les copines qui peuvent engloutir tout sans grossir ou celles qui ne sont pas gourmandes, et ne réalisent pas l’effort que ça nous demande à nous, qui ne comprennent pas pourquoi c’est si difficile. Manger jusqu’à l’écoeurement, jusqu’à me dégouter de moi, de mes faiblesses, se sentir nulle.

    Je souhaite à toutes de vous sentir belle et bien dans votre corps et votre tête 🙂 définitivement si ça se pouvait.

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  9. Caroline Ingalls a dit…

    Je ne sais pas toi, mais aujourd’hui, même si ces envies irrépressibles me reprennent parfois, c’est beaucoup plus léger qu’avant; exemple hier, je n’ai pas résisté au pot de nutella pour finalement n’en manger que deux cuillères…est-ce l’âge, la confiance en moi un peu plus rétablie, mon lien avec ce corps devenu finalement plus ami qu’ennemi (il m’a quand même permis d’avoir les trois plus beaux petits garçons de la terre), toujours est-il qu’il m’arrive désormais très rarement de bouffer.En revanche, j’assume parfaitement les profiteroles chocolat au restau!
    Bonne journée.

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  10. Sophie a dit…

    Petit billet découvert après un empiffrage… et les denrées dangers ne sont pas encore rangées. C’est tellement bon de relire qu’on n’edt pas seule. Mais quand tout cela s’arrêtera-t-il ? Les kilos et la lutte…

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  11. Kinou a dit…

    Caro,ma soeur…
    Il paraît qu’on (les parisiens) va avoir une belle fin de semaine, tu vas pouvoir t’emplir d’autres choses, comme de la beauté de l’or des feuilles dans la lumière d’automne…
    Je t’envoie plein de pensées douces, prends soin de toi.

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  12. La Gale a dit…

    Pour moi la moment où je mange plus que d’habitude c’est la période pré-menstruelle, je ne combats plus je prends ma dose de sucre. Faut dire que mes 15 kilos en trop viennent d’un traitement à la cortisone.

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  13. Serena a dit…

    Ne voyez pas dans ce que je vais écrire une quelconque agression car ce n’est vraiment pas le cas. Mais si on mangeait simplement parce que …c’est bon ?
    Je ne suis pas assez idiote pour nier que quand on a des soucis, manger est un réflexe. Mais il y a aussi des gens qui ne mangent plus. Et quand on mange suite à un chagrin, ce sont des choses qui nous font plaisir, pas des épinards ou des haricots verts…
    Je veux dire, comme bibi, je pèse 80 kilos et comme je l’ai écrit sur ladiesroom, je passe petit à petit de ronde à grosse. Et je peux l’écrire en toute honnêteté : ce n’est pas un problème.
    Quand je vais au restaurant, je mange ce qui me fait envie. Je mange devant les autres, je me fiche de ce qu’ils pensent. Manger une salade quand j’ai envie d’un plat consistant ? C’est ça oui..je mange une salade quand j’ai envie d’une salade.
    Ce qui m’énerve, c’est que tous les jours, on trouve quelque chose de nouveau pour expliquer la prise de poids. Et le côté psychologique n’est qu’un aspect. Il n’y a pas que celui-là, loin de là. Sinon, tous les dépressifs seraient gros…

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  14. Marionnette a dit…

    C’est bizarre, moi c’est le contraire depuis quelques années : je mange parce que j’ai faim, et tout à coup j’ai la sensation d’avoir trop mangé, d’être lourde, et ça reste parfois toute la journée, et je suis frustrée de ne pas avoir faim pour de bonnes choses à manger. Alors des fois, je les mange quand même, mais ça aggrave la sensation de trop-plein.
    C’est depuis que je fais un travail sédentaire. J’ai du mal à trouver un équilibre alimentaire dans lequel je me sente bien.
    Il y a quelques années, j’ai fait une semaine de rando en montagne. C’était fabuleux, j’avais faim à tous les repas et j’ai beaucoup mangé sans me sentir lourde. J’aimerais faire ça plus souvent !

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  15. Silver a dit…

    La photo est en parfaite adéquation avec ton texte parce qu’effectivement à part se remplir on peut difficilement faire autre chose dans les cafet d’autoroutes tellement la nourriture y est misérable.

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  16. Caro a dit…

    Pas le temps de répondre à chacune, mais oui, silver, c’est exactement pour cette raison que je l’ai choisie. Et oui, clairemm, ce vide à remplir reste tapi, même quand on va mieux.

    Marionette, je crois que je comprends ce que tu veux dire…

    serena, bien sûr qu’on mange parce que c’est bon. Mais entre savourer un bon dessert et avoir envie de torpiller une tablette de choc après un repas tout à fait conséquent, il y a un gouffre. Avoir besoin de se remplir toute la journée cache un mal être. Qui n’est pas forcément de la dépression, d’ailleurs. Moi je rapprocherais plutôt l’hyperphagie d’une addiction. Parce que lorsque je fume, il me faut le paquet. Et j’ai l’impression que c’est la même démarche que celle qui me pousse à boulotter ma tablette…

    Kinou, tu as drôlement raison, une des solutions est de se remplir d’autres choses. Et les couleurs d’automne sont un bon exemple…

    Sophie, courage…

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  17. Estel a dit…

    Moi c’est le sucré. Impossible de résister, devant un confit j’arrive á tenir et á ne pas finir l’assiette. Pour un dessert jamais.

    Et le pire : le regard de ma mère quand je suis chez elle Tu ne vas pas manger ÇA ?.Le ÇA étant dit sur le ton : cette chose lá, tu es déjà assez grosse. Mais si ma chère maman ne m’avait pas bourré (de pe*riactine, de nourriture) parce qu’elle aimait les gros bb peut-être qu’une partie de mon pb n’existerait pas.

    Qui sait.

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  18. Julia a dit…

    Ce texte me fait douloureusement penser à ma mère: toute sa vie elle a oscillé entre anorexie et boulimie.
    Son poids a oscillé entre 40 kg et 70 kgs (pour 1,57 m)

    Elle est décédée à l’âge de 50 ans.
    Je m’en veux encore de ne pas avoir su combler ce vide qu’elle ressentait et que je ne comprenais pas.

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  19. Serena a dit…

    @ julia, je pense que ta maman avait une seule maladie dont l’anorexie et la boulimie étaient les deux facettes. j’espère que tu surmonteras ton chagrin et ta culpabilité. Je sais que c’est dur et j’espère vraiment que tu arriveras à aller au-delà.
    @ caro, et si au restaurant, tu choisissais tout simplement le confit patates sautées ET le fondant au chocolat en emmerdant royalement les autres qui n’ont qu’à manger leurs trois feuilles de salades si ça leur fait plaisir, tu ne sauterais pas sur la tablette en revenant ? Non ?
    Ouh la, c’est du zermatti pur jus que je suis en train de vous raconter ! en même temps, moi le soir, c’est obligatoire, je mange. J’ai besoin de manger et de boire après le repas, même après un repas consistant. Je me demande d’ailleurs si je mange assez à table.
    Peut-être que c’est psychologique mais c’est surtout comme ça. Le soir je mange quitte, comme marionnette à me retrouver ballonnée et lourde (d’autant que mon estomac n’est pas hyper perfomant, c’est le moins qu’on puisse dire.) et comme marionnette, la montagne me fait toujours du bien pour ça.
    Je fais un commentaire à rallonge et m’en excuse !!! Sinon, le shopping des fois, ça remplit un vide. Et d’ailleurs, n’est-ce pas la même démarche ?
    serena qui se pose beaucoup de questions aujourd’hui…

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  20. Marie a dit…

    Bonjour Caroline,

    je me retrouve oh combien dans ton texte. En privé, ma culpabilité s’exprime même pendant que je bouffe : je commence par prendre un petit bout de ce qui me fait envie puis un autre et c’est sans fin.Je crois que n’ose pas me servir d’un coup par peur de voir le volume de ce que j’engouffre. La culpabilité ensuite est terrible. Au resto par contre j’assume ma gourmandise et je n’ai pas de problème de compulsion. Je me passe de dessert sans sacrifice.

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  21. Dolores a dit…

    Bon dieu c’est tellement vrai !

    avant

    maintenant j’assume et je bouffe quand j’ai envie de bouffer … et je mange quand je veux manger

    je ne me prives plus de dessert alors que j’en ai envie et je prend des frites si j’en veux …

    tanpis si les autres me regardent bizarrement !

    mais j’avoue que j’ai perdu mon engouement pour la bonne bouffe depuis mon accouchement … ceci dit ça me fait pas maigrir … comme quoi hein …

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  22. Mamanlivier a dit…

    J’aimerais bien commenter, mais je ne trouve pas les mots.
    D’ailleurs, si à un certain moment de ma vie j’avais trouvé les mots, je n’aurais pas eu besoin de bouffer…

    Répondre
  23. Sweetcake a dit…

    Bouffer jusqu’à ce que ça devienne physiquement douloureux.
    Avaler du sucré jusqu’à ce que ça brûle les lèvres. Manger n’importe quoi, et dans n’importe quel ordre. Et sentir les morceaux de plats froids passer dans l’autre sens, parce qu’ils n’ont pas eu le temps de se réchauffer depuis que tu les a sortis du frigo.

    J’avais un peut trop bien compris cette article la première fois.
    Au moins je peux essayer de me dire que je vois ça d’un peu plus loin, dans tous les sens du terme cette fois…

    Et ce soir, je vais ranger ma tablette de chocolat après en avoir mangé même pas la moitié, pour m’en persuader…=)

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  24. Netzah a dit…

    Je vois très bien cet instant vaguement angoissé au restau quand tu attends que tout le monde prenne aussi un dessert.
    Après les périodes où lon bouffe pour compenser un manque, c’est douloureux. On est nombreuses à passer par là je pense.

    Répondre
  25. Clara.be a dit…

    Je trouve les propos de serena très justes. pour le shopping c’est d’autant plus vrai que lorsqu’on y passe sa pause déjeuner, on mange moins pour le coup !
    moi je m’interroge sur le caractère héréditaire du truc… pas du point de vue génétique, plutôt lié à l’éducation qu’on a reçue, qu’on transmet… (ou qu’on essaie de ne pas transmettre) chez moi en effet la dépendance au sucré existait chez ma mère, et hum j’ai l’impression qu’elle est déjà chez mes enfants (pourtant contexte + éducation totalement différents)
    et c’est vrai que les restaus d’autoroute, c’est grave… je me demande toujours si vraiment ça coûterait beaucoup plus cher de faire mieux ?

    Répondre
  26. Clara.be a dit…

    Je trouve les propos de serena très justes. pour le shopping c’est d’autant plus vrai que lorsqu’on y passe sa pause déjeuner, on mange moins pour le coup !
    moi je m’interroge sur le caractère héréditaire du truc… pas du point de vue génétique, plutôt lié à l’éducation qu’on a reçue, qu’on transmet… (ou qu’on essaie de ne pas transmettre) chez moi en effet la dépendance au sucré existait chez ma mère, et hum j’ai l’impression qu’elle est déjà chez mes enfants (pourtant contexte + éducation totalement différents)
    et c’est vrai que les restaus d’autoroute, c’est grave… je me demande toujours si vraiment ça coûterait beaucoup plus cher de faire mieux ?

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  27. Clara.be a dit…

    Je trouve les propos de serena très justes. pour le shopping c’est d’autant plus vrai que lorsqu’on y passe sa pause déjeuner, on mange moins pour le coup !
    moi je m’interroge sur le caractère héréditaire du truc… pas du point de vue génétique, plutôt lié à l’éducation qu’on a reçue, qu’on transmet… (ou qu’on essaie de ne pas transmettre) chez moi en effet la dépendance au sucré existait chez ma mère, et hum j’ai l’impression qu’elle est déjà chez mes enfants (pourtant contexte + éducation totalement différents)
    et c’est vrai que les restaus d’autoroute, c’est grave… je me demande toujours si vraiment ça coûterait beaucoup plus cher de faire mieux ?

    Répondre
  28. Missgavotte a dit…

    Clara.be, je te rejoins sur le côté éducation !

    Dans ma famille, on ne peut pas fêter quelque chose sans que ça passe par la nourriture, recevoir quelqu’un sans offrir un thé/café ET les petits gâteaux, visiter une région sans goûter la spécialité… Enfin bref, toutes les occasions sont une excuse, et j’ai mis du temps à accepter qu’un moment pouvait être agréable même sans manger, une visite est réussie même sans passer par la pâtisserie. Pendant longtemps, encore parfois, il me manque quelque chose, j’ai l’impression que ce n’est pas complet si un moment convivial n’a pas un moment sucré.

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  29. Zézé a dit…

    Paf! En plein dans le mille!!
    Je suis en guerre avec moi même depuis la rentrée… je bouffe je bouffe, je remplis je ne sais quoi, mais je remplis!
    La balance affiche un plus 5 vicieux et déprimant…j’rentre plus rien et je ne sais ou sont les freins…
    Jusqu’à combien?

    Répondre
  30. Virginie a dit…

    Je crois qu’on est nombreuses à bien comprendre ce sentiment.
    Qu’on est bien nombreuses à comprendre ce sentiment.

    Atteindre cette sensation si particulière d’écoeurement. Attendre cette sensation.

    Manger cette tablette, ces gateaux même plus bons à force d’être en trop, ces pates froides à coté du frigo, ce n’importe quoi tant qu’il me remplit.

    Alors, même si mon IMC dit toujours que je suis obèse, je bénis Zermati pour avoir rendu ces moments-là plus rares, tellement plus rares. Je lui rends grâce pour réussir à prendre mon dessert préféré au restaurant malgré les regards appuyés. Je le remercie pour le gateau que je fais avec mon fils tous les mercredis pour le 4 heures.

    Et j’espère que ma fille ne se sentira jamais coupable pour une maladie, un mal-être qui est le mien..

    Répondre
  31. Serendipity a dit…

    Je dois être une des plus rondes parmi vous, en lisant ton texte Caro, je me suis retrouvée, complètement.
    Je me reconnais dans celle qui chipote et picore à table quand elle déjeune en compagnie et qui dévore quand elle est seule.
    Toute ma vie j’aurai à me battre contre moi-même. Un peu comme un alcoolique ayant arrêté et qui restera toute sa vie un alcoolique (parce que s’il retombe sur une bouteille, il est foutu)

    Moi c’est pareil avec les clopes et la bouffe.
    Alors je cherche à échapper à mes vices. Non je ne serai plus celle qui se fait plaisir au resto et qui emmerde ceux qui la regardent de travers parce que je m’en fiche pas et que leurs regards me blessent. Je cherche un moyen de me faire plaisir sans que la balance ne me torpille le moral, des céréales au chocolat en petite quantité plutôt qu’un pot de Nutella (parce que si j’ai un pot je ne vais pas savoir m’arrêter)
    Je renonce à une paella pour un poulet grillé avec une salade verte, nettement moins toxiques.
    4e mois de régime, 16.5 kilos de perdus et malgré tout je reste selon mon IMC en obésité massive (mais ENFIN à la limite de l’obésité modérée)
    Mon poids de forme est de 54 kilos j’en fais 37 de plus, je fais le deuil de cette silhouette idéale, mais je ne renonce pas, en revanche, à l’espoir d’enfin pouvoir me réconcilier avec moi même, de retrouver le plaisir de m’habiller, de sortir avec mon amoureux sans me torturer avec la honte de n’être pas belle comme les autres.

    Baisers 🙂

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  32. Maud a dit…

    Arrivée chez Caro parce que cherchais sur le net des réponses à mes questions, l’impression d’être seule au monde avec mes relations pas sereines avec la bouffe, pas la sensation d’être boulimique mais la sensation d’accorder trop de place à la bouffe, et pas toujours de simplement prendre du plaisir, cette incapacité à s’arrêter sauf quand ça tiraille trop du côté estomac, cette incapacité à résister à encore une cuillère, encore un petit bout de fromage pour finir mon pain ah puis hop un petit bout de pain pour finir mon fromage… sans fin, sans faim… ces kilos qui années après années s’accumulent… oui la nourriture est une addiction peut être celle des gentilles filles bien élevées…? Ben oui c’est pas l’alcool, c’est pas la drogue et même pas la cigarette, finalement ça dit moins merde à la société… c’est quand même vachement moins rebelle mais finalement une addiction aussi (je me rappelle ton billet shoot de bouffe… un douloureux moment de le lire, se confronter à cette vérité, accepter de voir que oui on est droguée, malade… qu’il faut se soigner que c’est pas juste un petit manque de volonté…) pas encore assez cheminée même si ça fait des années, je me sens parfois vraiment nulle de ne pas encore avoir réglé ça… de ne pas arriver à aller de l’avant… tellement l’impression de ne pas arriver à me libérer de tous ces sacs à dos que je transporte, plein de kilos… malgré tout heureusement la sensation d’être le plus souvent heureuse… ça viendra

    Répondre
  33. Charisma a dit…

    Premier comm ou presque, même si je suis religieusement depuis des lustres….

    C’est marrant/bizarre comment ce genre de problème semble parler à toutes/tous?, chacun à sa façon. Personnellement, ces dernières années, je suis en paix avec mon poids et mon corps, après des années à 47kg et des années à 70g, je suis loin d’être mince, ou grosse, et je vais bien.

    Mais j’ai tout de même gardé des séquelles, par exemple, il est HORS de question que j’aille à la piscine, et surtout, plus handicapant au quotidien, je me sens obligée de prendre un dessert au resto si les autres en prennent, alors que je n’en ai pas envie du tout, que je n’ai plus faim, mais au fond de moi est resté la fierté du je suis grosse mais je mange ce que je veux. Très paradoxal, mais malheureusement réel.

    Comme quoi, l’être humain est vraiment taré.

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  34. Maud a dit…

    Oups… c’est ce qui s’appelle s’étaler ou peut être s’allonger sur un petit bout de ton divan Caro… Entendons nous bien je ne veux pas te conférer un rôle que tu n’as pas voulu… juste ça fait du bien après avoir beaucoup cherché de trouver chez toi des mots qui parlent des mêmes maux, des personnes qui semblent réceptives à ce que l’on raconte (ou ne raconte jamais à personne d’ailleurs…!!!), des parcours un peu similaires au sien, alors j’espère n’avoir pas trop tapé l’incruste, parfois un peu l’impression d’être ridicule en parlant de mon ressentie… allez zou suffit je sors !

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  35. Melle Marion a dit…

    Je comprends. Parfaitement. Chaque mot.
    Et moi aussi quelques fois, ces envies de bouffer reviennent.
    De bouffer bouffer, jusqu’à ne plus ressentir ce fameux plaisir gustatif. Juste me remplir.

    Tout simplement bien écrit. Avec tout plein de justesse.

    Répondre
  36. Zaza a dit…

    Mais non maud tu ne squatte pas, et surtout il ne faut pas culpabiliser parce que tu écrit un comm.
    ton comm je l’ai lu et il m’a touchée parce que je suis pareil et non tu n’est pas seule.

    Et pour l’étalage dont tu t’excuses, il n’y a pas à se sentir coupable, Caro nous ouvre son salon, et nous permet de communiquer avec elle et entre nous dans la convivialité et le respect.

    Dieu sait que je me suis souvent étalée dans mes commentaires, et qu’est ce que ça m’a fait du bien!!!! et rien que pour ça je sais que Caro est heureuse d’avoir ouvert son blog.

    @Serendipity : non tu n’es pas la plus ronde ma belle, j’étais encore plus haut, et je lutte et je combat en meme temps que toi, et nous avons quasiment le meme parcours dans notre perte de poids actuelle ! j ai commencé un peu avant toi, ai fait une pause cet été, ai repris le parcours début octobre : -20 au compteur, alors sur la balance on doit pas être loin l’une de l’autre !!!!
    Allez : Force Lutte et Combat pour la victoire !!!! mais de mon coté avec ce qu’il m’arrive ces jours ci la lutte est encore plus dure !!!!

    Répondre
  37. Mouette4 a dit…

    Caro, ma soeur…
    Encore une fois, tes mots sont les miens… Remplir ce vide ? Hier soir, seule à la maison, les enfants couchés, mon amour absent, ce n’était pas un vide mais un gouffre. Et encore une fois, après, après une heure de goinfrage intensif de pain grillé beurre chocolat, j’ai pesté… Pourquoi ? Je me demande parfois si le plaisir de braver l’interdit, seule sur mon canap, n’est pas plus fort que le reste… A 37 ans, je suis toujours cette vilaine fille qui mange en cachette de sa mère et planque des paquets de Paille de Lu dans le dernier tiroir de son bureau de lycéenne, avec la trouille au ventre de se faire piquer.

    Répondre
  38. Serena a dit…

    Si je peux revenir mettre mon grain de sel, serendipity (au passage, j’adore ton pseudo..) tu devrais oublier cette histoire de poids idéal. c’est quoi cette histoire de poids idéal, de poids de forme, d’IMC ? Nom d’une religieuse, qui a décidé de ça ? Des gens qui ne nous connaissent pas, qui ne connaissent ni nos vies, ni nos problèmes et qui donc, ne devraient pas avoir le droit de nous dire quoi faire…et quoi manger ! de plus, j’ai 38 ans et j’ai passé l’âge d’aller voir une nana plus jeune que moi pour lui dire voilà, je suis nulle, je mange trop et j’ai besoin de vous… je n’ai pas quitté le lycée pour être jugée simplement parce que je mange trop de chocolat !
    @ maud, tout à fait gentiment et respectueusement, je ne suis pas d’accord avec toi. Manger, à l’heure actuelle est moins bien vue que boire et se droguer. Si tu as raison sur le point que la nourriture est l’addiction des gentilles filles, la fascination exercée par une amy winehouse ou une kate moss (et vous seriez des anges de m’épargner l’argument elle s’est calmée ou c’était la faute de doherty…)voir une britney spears ou une lindsay lohan prouve qu’il est bien mieux vu de se défoncer ou de picoler à mort…de plus, dans les soirées mondaines les branchées picolent pour ne pas manger….Tu ne dois pas culpabiliser parce que tu manges. Très franchement, je trouve normal de manger une plaquette de chocolat quand on se sent mal…bien plus que de s’avaler du lexomil !

    Répondre
  39. Serena a dit…

    Mouette4, tu ne peux pas savoir comme tes propos me parlent. Moi aussi, je me sens coVmme la lycéenne qui planquait de la bouffe dans son placard. Parce que quelque part, je sais que je mange sans faim…et sans fin quelquefois !

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  40. Geneviève a dit…

    En lisant l’article et tous les commentaires, une fois encore Caro tu parles juste…Manifestement tu permets à beaucoup d’entre nous de s’exprimer en liberté et d’échanger… Cela fait beaucoup de bien!

    Répondre
  41. Serendipity a dit…

    @ Serena (au passage mon pseudo que j’adore aussi est le nom d’un salon de thé génial à New-York où l’on peut déguster dans un décor délirant des Outrageous Banana Split qui sont à tomber à la renverse :))

    On peut, comme toi, assumer parfaitement son poids, manger des tartes, du chocolat, se sentir bien et belle, et on peut aussi ne pas être comme ça.
    Manger, avoir besoin de remplir le vide, mais en être malade 5 minutes après en se demandant pourquoi on a fait ça…
    Moi j’ai besoin de me sentir comme faisant partie d’une norme, je suis à la recherche d’un emploi dans une région où l’apparence compte plus que mes diplômes ou mon expérience. J’ai vu se fermer devant moi des portes des dizaines de fois… Je ne réponds même plus aux annonces indiquant bonne présentation exigée
    Mon surpoids n’a plus seulement comme avant, une incidence sur ma vie personnelle, il en a une sur ma vie professionnelle et c’est grave. En conséquence de quoi, je suis prête à écouter et à suivre sagement les conseils de mon endocrinologue qui est un poil plus âgée, (mais taille 34), mon but comme je l’ai dit, n’est pas de parvenir à une taille mannequin, mais de réussir à m’habiller avec des fringues qui me plaisent (ce qui n’était pas le cas jusqu’à il y a peu), à plaire à mon homme, et à ne pas déplaire à un éventuel employeur. Et pour être claire je situe ce bien-être à environ 70kilos ce qui ne serait pas squelettique pour mon mètre 59 🙂

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  42. Venise a dit…

    Les vieux démons et les addictions, je connais bien…. 🙁 et en ce moment je n’ai pas le coeur vraiment léger
    bises douces caro
    je lis tous les jours mais n’ai pas tjs envie de laisser un mot

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  43. Serena a dit…

    @ serendipity : je reconnais que ce que je vais dire ne va VRAIMENT pas faire avancer le schimblick, mais dans le fond, le vrai scandale, mon amie ce n’est pas ton poids.C’est le fait que ton poids ait une incidence sur ta vie professionnelle. Ca, c’est réellement une honte. Et même si je les trouve un poil extrémiste, c’est en ça que des associations comme Allegro fortissimo existent. Pour que ce genre de discriminations honteuses, autant que les discriminations sur l’âge, la nationalité ou la religion n’aient plus lieu. Au passage, s’il est vraiment avéré que c’est à cause de ton poids, tu peux porter plainte pour discrimination à l’embauche !
    sans vouloir faire ma frimeuse, je le savais pour le serendipity. La lecture de gossip girl m’a au moins appris ça…

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  44. Poulpy a dit…

    Je te lis sans rien dire depuis un moment, mais ce que tu viens d’écrire m’a frappée…
    Depuis la rentrée, c’est exactement ça, je me surveille en société, à la cantine, j’emporte mon repas tout pret, doses calculées,aspect équilibré, je n’ai jamais d’argent sur moi (j’ai peur des distributeurs de bonbon de la cafet), je fais semblant de maitriser la situation, et j’arrive chez moi à 17h pour mieux bouffer jusqu’à avoir mal au ventre, en cachette de mon homme, parce que je sais bien que ce que je fais c’est mal et qu’il serait déçu…
    Sauf que là, je suis en train de reprendre tout le poids que j’avais perdu et qui m’avait permis d’enfin entrer dans un jean, que je n’ai rien d’autre à me mettre pour aller bosser et que par la force des choses je finirai bien par un jour ne plus avoir le choix, ça me rassure de savoir que je n’aurai pas le choix, sinon je serais incapable de cesser de me goinfrer…
    Mais merci d’être là et de m’aider à m’accepter (un peu), d’essayer de déculpabiliser, de prouver qu’on peut ne pas faire du 36 et être une femme, que même une grosse comme moi peut envisager de prendre soin d’elle, j’aimerais être un peu plus comme toi (sans les 3 enfants, je crois que j’ai encore le temps pour ça hein).

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  45. Caro a dit…

    Je n’ai pas pu me mettre sur mon ordi avant ce soir, mais sachez que vos comms me touchent, me transpercent, me réchauffent. Maud, je t’en prie, ne t’excuse pas, comme le dit si bien zaza, cet espace vous est ouvert et c’est en effet pour cette raison notamment que je continue à bloguer.

    Venise, je sens bien que ça ne va pas très fort, je pense à toi.

    Mouette4, tes mots sont si forts et me renvoient tellement à ma propre enfance…

    serendipity, moi je ne savais pas pour cet endroit à NY ! Et je comprends totalement ce que tu ressens, moi aussi cette norme je la cherche. Et tu sais, je ne sais pas si tu es une des plus rondes mais mon poids aujourd’hui ne doit pas être très très loin du tien…

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  46. Caro a dit…

    Poulpy, oui, tu peux prendre soin de toi, tu en as LE DROIT… C’est ce qui, souvent, est le plus difficile à admettre. Qu’on peut être grosse, qu’on peut avoir ce problème avec la nourriture mais avoir le droit d’être aimable dans tous les sens du terme…

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  47. Marie a dit…

    Tout d’abord le flan d’autoroute pas super appetissant de prime abord !!

    N’ai pas de scrupules ,nous sommes toutes pareilles ,on mange diet en public et on se baffre en solo !!

    Mon loulou ne comprend pas, les placards se vident super vite chez nous,on doit avoir une souris chez nous !! ou un troupeau de souris qui ont très faim !!

    Bonne journée …

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  48. Agnes And Co a dit…

    Ton texte est si vrai caro que meme si je n’ai pas franchement de pbs de poids, je reste quand même un peu psyhoteuse avec la bouffe

    tous les commentaires sont touchants car ils montrent qu’a travers le blog de caro, vous êtes super proches et sans vous juger ,sans a priori

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  49. Serena a dit…

    @ caro, vu la tournure de ta phrase, j’en déduis que comme moi, tu zappes l’étape balance…
    A vrai dire, je comprends qu’on puisse vouloir se conformer à une norme. Mais justement, cette norme n’est-elle pas anormale ? Si on se disait que pour le physique, il n’y a pas de normes, peut-être que le monde irait mieux.
    Moi aussi, j’ai essayé de maigrir, j’ai fait des régimes, j’ai noté tout ce que je mangeais…et j’ai renoncé. Par simple bon sens. Je pourrais faire un régime, je pourrais mincir de façon conséquente mais au prix de trop d’efforts. Et surtout fondamentalement, minceur=bonheur, je n’y crois pas. Je n’y ai jamais cru et je pense que je n’y croirai jamais. Parce que j’ai déjà minci de façon conséquente et mon seul bonheur supplémentaire, c’était d’acheter des fringues à taille inférieure…alors, franchement est-ce que ça vaut le coup ? Je ne crois pas….Et comme je suis un brin tordue, j’ai vite été énervée par les gens qui s’exclamaient oh tu as minci, c’est bien ! comme si j’avais eu mon bac avec mention ou un truc du genre…Franchement, si j’avais à choisir entre ne plus jamais avoir de problèmes d’argent et avoir un corps de rêve, je prendrais la deuxième option. Sans hésiter.

    Répondre
  50. Odreylilith a dit…

    Chère Caroline,

    Aujourd’hui, j’ose un premier commentaire. Et pourtant Dieu sait que cela fait bien longtemps que je te lis… J’ai été très émue au moment de l’annonce de ta grossesse, j’ai souri à chacun de tes minutes par minutes, j’ai été voir Stéphane au Lieu (j’ai adoré !)… mais ce qui me pousse à commenter aujourd’hui, c’est cette souffrance qui résonne en moi.

    La nourriture ne me déçoit jamais, c’est un réconfort immédiat et mes rondeurs me font peut-être honte mais m’enveloppent chaleureusement.
    Que peut-il y avoir de plus difficile qu’un combat contre soi-même ? Et si arrêter de se battre était la solution ?
    J’essaie de me convaincre de ça tous les jours mais c’est dur…
    Te lire m’aide à me sentir moins seule.

    Merci Caroline

    Répondre
  51. Caroline Ingalls a dit…

    Lapsus Serena ?!? Ce ne serait pas plutôt la première option ?…
    Je comprends l’idée que les normes soient énervantes, et souvent elles ne veulent pas dire grand choses car elles laissent de côté la notion de singularité de chacun d’entre nous.
    Cela dit, et je ne pense pas que ça ait un quelconque rapport avec la notion de normes, moi ce qui m’intéresse c’est quand même de me plaire un peu, physiquement je veux dire; et en fait je me préfère quand je suis pas trop ronde; je sais très bien que je ne serai jamais fine (mon squlette lui même est costaud), mais mes rondeurs je les accepte dans une certaine mesure.
    Ca se passe entre moi et moi, je ne me pèse pas tous les deux jours, je ne calcule pas mon IMC, simplement je me regarde (pas trop quand même) dans mon miroir et quand c’est rond et harmonieux, ça va,au delà je ne me plais pas du tout, c’est pourquoi je fais un peu attention, juste pour m’aimer un peu plus.

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  52. Belette a dit…

    Je reconnais mon moi d’avant dans ce texte. Pendant ma grossesse j’ai pris conscience (à l’aide d’une nutritionniste – mot presque indécent dans ce contexte 🙂 ) que je ne mangeais pas assez pendant le repas, ce qui me poussait à grignoter tout de suite après. Maintenant je mange plus, j’équilibre mieux mes repas, je prends un goûter tous les jours et je perds naturellement du poids. Ca va bcp mieux dans ma tête aussi.

    En plus, j’ai pu m’acheter des bottes pour-tout-le-monde. Le bonheur…

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  53. Serena a dit…

    Oh oui, je dois pas être si claire que ça, évidemment que ce serait la première option ! maintenant, on ne risque pas de m’offrir ni l’un, ni l’autre car il y a une pénurie tragique de génies et de bonnes fées…

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  54. Serena a dit…

    Oui moi c’est pareil, j’ai la chance aussi même si mon poids est élevé d’avoir des rondeurs faciles à camoufler. Et j’ai de longues jambes..donc, je parais plus grande !

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  55. Coko a dit…

    Bonjour! Je découvre ton monde! Si tu savais comme ce texte me cause! Enfin manifestement je ne suis pas la seule en qui il résonne 😉 C’est EXACTEMENT ça, elles sont assez terribles quelquefois les sorties au resto…sauf quand il s’agit d’une sortie On bouffe et on en est fières entre copines. Mmmenfin…Demain soir je serai une menteuse. Et il probable que je n’aurai plus de place pour le banana-split géant qui me fait déjà crever d’envie!

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  56. Lolha a dit…

    Je croyais aller mieux..ce texte, et ce nom … hyperphagie… me rappellent que en fait..après mettre envoyer cette boîte de Fingers et bien ce problème n’est pas réellement fini et ça fait mal… on se sent sale..et moche et ridicule et honteuse… mais merci pour ce blog Caroline….une petite chute un faux pas de ma part..mais tu as su trouver les mots a certains moments qui m’ont fait du bien à travers ce blog

    Répondre
  57. Serena a dit…

    En ce moment, je suis dans une période où j’aimerais ressembler à agyness deyn…mais l’ennui c’est que j’en suis très loin…bon, je vais me faire sa coupe de cheveux !
    En tout cas, ce midi au restaurant, j’ai pris un craquant glacé au pain d’épice…une tuerie je ne vous dis que ça !
    j’ai aussi remarqué qu’à force de manger vite, de cuisiner vite et de passer par la case mac do trop souvent…on en oublie le goût de la vraie bonne nourriture…dommage.

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