Mois : juillet 2007

Mike et moi

Me voilà bien em…bêtée. Je comptais un peu vous raconter, à mes dépends mais aussi à ceux de la photographe, cette séance photo qui a eu lieu il y a quelques semaines déjà et qui ne me laisse pas un souvenir impérissable. Et puis je me dis que ce n'est pas super cool. D'abord parce que les clichés sur Femme actuelle sont finalement plutôt pas mal et que dire du mal de mes copines de Elle que je ne connais pas c'est une chose mais brocarder une fille qui après tout a fait son boulot ce n'est pas joli joli.

 

Cela dit, force est tout de même de reconnaitre qu'elle était un peu… spéciale.

 

Bon, ok, c'était Mike Tyson.

 

Sauf qu'elle mesurait un mètre 55 et qu'elle devait peser 42 kilos.

 

Mais c'était quand même Mike Tyson. Et que si j'hésite à en parler plus que ça c'est que mon thérapeute et moi on pense que c'est peut-être trop tôt rapport au travail qu'on a entrepris pour gérer le stress postraumatique.

 

Et aussi que j'ai peur. 

 

C'est simple, je ne mettrai plus jamais le pied dans le quartier où s'est déroulée la séance parce qu'à mon avis y'a un contrat sur ma tête. Oui, sur la mienne. Vous en connaissez vous des gens qui oseraient s'en prendre à Mike Tyson ? Ah ! Donc forcément, faut bien qu'il y ait quelqu'un qui paye.

 

Par mesure de précaution donc, j'ai rayé de la carte le cinquième arrondissement de Paris. 

 

Faut dire que ça avait mal commencé.

 

J'étais arrivée en retard et Mike, elle aime pas ça. 

 

Et puis moi je croyais que la séance allait durer dix minutes et qu'on ferait ça à la terrasse d'un café. Alors j'avais mis des chaussures à talons achetées la veille. Au bout d'une station de métro j'ai cru mourir des pieds.  J'étais pourtant assise.

 

Alors inutile de vous dire qu'au terme d'un marathon de deux heures et demie qui nous a fait parcourir le quartier Mouffetard de long en large et en travers – surtout en travers d'ailleurs – j'ai frisé la gangrène du gros orteil.

 

En revanche, j'avais comme qui dirait pris le parti d'être vraiment mal habillée. Ben oui, à croire que j'ai du mal à être bien de partout. Là, j'avais donc des chaussures rutilantes et blanches qui me rajoutent pas loin de dix centimètres au garot. Oui je dis bien au garot parce qu'avec je ne marche pas vraiment droit, mon cul a tendance à partir en arrière pour compenser la glissade qui s'opère à l'intérieur de la chaussure – comment vous faites d'ailleurs pour que votre pied il reste DETENDU dans une pompe à talons ? Le mien, il débaroule et finit tout boudiné au fond, là ou c'est le plus étroit Y'a même des fois où vu du talon on se demande si y'a vraiment un pied dans la chaussure.

 

Mais je m'égare. Par réaction à la cambrure de mon derrière, le haut de mon corps, lui, se penche alors en avant pour que tout ne se casse pas la figure. Bref, la démarche altière, ça me me connait pas, moi je tiendrai plus du chevalin, avec des talons.

 

Bref, revenons à nos moutons, j'avais des chaussures Barbara Gould. Du coup… le reste c'était du n'importe quoi. Une tunique à bretelles d'été qui en est à sa troisième saison après avoir servi de robe de plage l'année dernière et qui craque un peu sur les côtés, un soutien gorge playtex avec bretelles rembourrées – je l'adore mais dieu qu'il est laid – donc plus larges que celles de la tunique et un gilet ajouré.

 

Très ajouré, le gilet.

 

 Surtout au coude.

 

Pour ainsi dire, troué le gilet.

 

Quand au bas, un legging fatigué de l'entrejambe.

 

Bref, quand elle m'a vue arriver, Mike Tyson m'a toisée et direct calmée en me demandant si je voulais prendre deux minutes pour me recoiffer.

 

Je l'ai regardée avec mon air de fille paniquée d'autant que la fée Babou n'était même pas là. J'ai dit que ben non, ça risquait pas rapport à l'absence de brosse dans mon sac tout usé rose avec des palmiers.

 

Mike Tyson a eu envie de me coller une droite, je l'ai bien senti. Et là je suis hyper fière de moi parce que je lui ai dit super froidement que voilà, moi j'étais comme ça, tendance décoiffée. Ok, ma témérité venait du fait que je venais de rencontrer Mike. Après coup, mon thérapeute et moi on pense que j'ai provoqué la bête.

 

Mike m'a répondu du tac au tac que j'étais aussi tendance pas maquillée et trouée au coude. Elle a aussi dit que les talons c'était une mauvaise idée pour un trek dans le quartier mouffetard. Je peux vous dire qu'après j'ai plus mouffeté.

 

Hin hin, mouffetard, mouffeté… bref.

 

Voilà, ensuite ça a été une succession de moments nutella. Mike a commencé par virer une pauvre jeune femme qui mangeait tranquillement son sandwich sur le banc à côté de moi parce qu'elle gachait la photo. Souvent, la nuit, je la vois encore qui me regarde, son sandwich entamé. Elle me demande au nom de quoi j'ai foutu en l'air sa pause déjeuner.

 

Ensuite Mike m'a hurlé de sourire tellement de fois qu'à la fin j'avais une tendinite de la machoire en plus de ma polyarthrite de l'orteil.

 

Elle a également engueulé un maraicher qui était manifestement un psychopathe tout juste sorti de l'HP. Mais je peux vous dire que Mike, ça l'a bien fait rigoler. Il lui en faut plus que ça pour l'impressionner. Encore aujourd'hui on ignore ce qu'il est advenu de ce pauvre homme. Avant de disparaitre, il a tout de même pris le temps de proférer des insultes assez explicites sur ce boudin qui se prenait pour Catherine Deneuve. Et croyez moi, ce n'est pas de Mike qu'il parlait, ça j'ai bien saisi.

 

Mike n'a pas non plus apprécié qu'une jeune mère de famille passe avec sa poussette devant moi sur le trottoir alors que je prenais une pose devant un mur de graffitis. J'ai sauvé l'enfant de justesse.

 

Ensuite on s'est également tapé le curé de l'église en bas de la rue Mouffetard qui a osé faire remarquer à Mike que bon, des photos contre le porche d'un église pendant la messe, c'était bof. Pardon mon dieu pour tout ce qui a été dit sur toi ensuite. Je sais que j'en ai rajouté et même ri niaisement mais à ce moment là, j'avais peur.

 

Il a fallu aussi que je fasse mine de sortir d'une boutique de décoration, empêchant du coup tous les autres clients éventuels d'y entrer. Pendant un quart d'heure. C'est long un quart d'heure dans ces cas là.

 

Je passe sur la crise de nerfs de Mike quand elle s'est aperçue que le magasin "L'occitane" qu'elle avait repéré une heure avant et dans lequel il y avait une super lumière était fermé entre midi et deux. J'ai bien senti que mes dix minutes de retard avaient tout foutu en l'air. Comme le propriétaire était en train de manger quelque part, le bienheureux, on s'en est pris au poissonier d'à côté. Je dis "on" parce qu'à ce moment là, j'avais clairement choisi mon camp, je peux vous dire. D'autant que je me suis dit que tant qu'on s'en prenait au poissonnier, Mike ne pensait pas aux dix minutes de retard. Ce n'est pas joli joli, je sais. En même temps, moi aujourd'hui, je sais.

 

Ce que j'aurais fait en 39, je veux dire.

 

Bref, je passe sur les dix minutes passées à faire genre de débouler – mais immobile bien sûr – d'une ruelle élue officiellement chiottes de l'année par tous les chiens errants du quartier et sur l'énooooooorme fiante de pigeon qui est passée à ça de mon oeil.

 

Manifestement où pissent les chiens, chient les pigeons.

 

C'est simple, quand Mike m'a dit qu'elle pensait avoir tout dans la boîte, j'ai oublié ma nécrose de l'orteil et tout le reste et j'ai piqué le sprint de ma vie. Sérieux, Marion Jones à côté c'est un vieux canasson.

 

Bon, en fait, finalement, je me suis un peu lachée. Mon thérapeute et moi on se dit que peut-être ça fait partie du travail.

 

N'empêche qu'en même temps, Mike Tyson, elle en a dans le pantalon. Je peux vous dire qu'une nana comme ça, vous la mettez N'IMPORTE OU, y'a pas une mouche qui la fait chier. Et j'imagine qu'en Irak par exemple, c'est bien utile.

 

Mon thérapeute pense que je l'admire en raison du syndrôme de Stockolm.

 

Bon, voilà, au final un coup de photoshop et y'a plus de trou à mon coude. Et aussi un peu de rose sur les lèvres et on dirait que j'étais maquillée. Limite on pourrait penser que je souris vraiment, alors qu'en dedans de moi  y'a que de la terreur.

 

EDIT: Comme certain(e)s d'entre vous me demandent le lien vers l'article, je le remets ici: donc c'est par Là

Une femme très actuelle

Ehhh oui, c'est encore moi. Quand y'en a plus y'en a encore, mes vacances, c'est un peu l'arlésienne, toutes les semaines de me dis que c'est pour cette fois-ci et pof, non, encore raté. M'enfin là la quille approche et à compter de vendredi vous êtes tranquilles jusqu'à fin août. A moi la canicule, la fêta, l'Ouzo et autres cyladeries… A vous le silence assourdissant de mes grands cris.

 

En attendant, je suis là et bien là. Je suis même cette semaine un peu people puisque voilà, je crois qu'il y a un article avec ma pomme dans Femme Actuelle.

 

 

Ouaip.

 

Bon, ok, Femme Actuelle, c'est pas Vogue. En même temps, ça se vend mieux.

 

Surtout, je dois vous avouer que je suis un peu fière. Pas à cause de Femme Actuelle. Mais de la raison pour laquelle je suis dedans.

 

Je vous raconte. L'année dernière en septembre, j'ai vu sur le site de Radio-France qu'un concours était lancé pour sélectionner des textes écrits par des femmes pour la publication d'un recueil de textes intitulé "Paroles de femmes" sur le modèle du "Paroles de poilus" – on arrête tout de suite de ricaner mes blondes, il s'agit des poilus de la grande guerre, hein, pas de témoignages poignants de mecs couverts de poils dans le dos, même si sûrement que dans le lot, y'en avait, des mecs à forte pilosité mais ce n'est pas le propos du livre, j'ai envie de dire.

 

Alors j'ai envoyé quelques textes. Faut dire que j'étais dans ma période de de super winneuse et qu'à l'époque, s'cusez du peu, je passais sur France Inter ( et ). J'étais également en passe de devenir un auteur de théâtre reconnu, à la une du Petit Gymnase.

 

Hum.

 

Bref, à l'époque donc, je ne doutais de rien et j'ai envoyé des textes.

 

Et puis j'y ai plus pensé.

 

Et forcément, comme toujours dans cette satanée blagueuse de vie, alors que je n'y pensais plus, ça a marché. Et en janvier, genre, on m'a avertie qu'un de mes textes avait tapé dans l'oeil du directeur des éditions de Radio France, Jean-Pierre Guéno.

 

Qui m'a appelée en personne pour me le dire.

 

Bon, là je dois vous l'avouer, pendant quelques jours je me suis prise pour Françoise Sagan. Et puis je me suis calmée. A cause de la marinière qui décidément me grossit grave.

 

Et pourquoi Femme actuelle, vous-demandez vous, mes biches ? Quel rapport avec le fleuron de la littérature française auquel désormais j'appartiens ? Ben rien, en fait. Juste que sur ce coup là, Radio France a conclu un partenariat avec Femme Actuelle. Rapport au titre du livre "Paroles de femmes". C'est sûr qu'ils allaient pas demander à Courrier International juste pour mon ego. Ni à Carpe magazine. En un sens tant mieux. Ou pas.

 

Donc disais-je, je suis drôlement fière d'autant que le texte sélectionné c'est "La sortie de l'eau" et qu'il m'est cher ET de saison.

 

En revanche, je ne suis pas super sûre de moi en ce qui concerne la photo parce que la séance ne s'est pas à proprement aussi bien déroulée qu'avec Fabrice ( et ), l'homme qui ma révélée à moi même en tant que modèle.

 

Mais ça c'est une autre histoire et je vous le raconterai demain, si vous le voulez bien…

 

En tous cas aux deux trois âmes esseulées qui ne sont pas en vacances…

 

EDIT 10h00 – A y'est, j'ai vu l'article. Mouais. Bon, disons que la photo, c'est moi. Moins flatteuse que celles de Bien dans ma vie, mais incontestablement plus réaliste. Ensuite, le texte de l'article, je le trouve plutôt pas mal, ce qui est au demeurant assez prétentieux parce que les 80% du texte sont des extraits du fameux "La sortie de l'eau". ça se confirme donc, je gonfle des chevilles. En réalité, une chose m'horrifie en revanche, le titre. Là tout de suite, on se croirait dans une émission de TFI ou un Jour après jour de Delarue: "Le calvaire d'une ronde". Pfffffff… Allez, va, tout ça n'est pas bien important, m'enfin je tenais à préciser que je n'ai jamais employé cette terminologie…

 

EDIT2 15h00 – z'avez vu comme je bosse ? – Grace à Marie, voici le lien vers l'article version web: http://www.femmeactuelle.fr/actu/c_est_dans_le_magazine/caroline_raconte_le_calvaire_d_une_ronde Marie je voulais mettre un lien vers ton blog mais celui que tu as mis n'aboutit nulle part… Merci en tous cas !

THE liste de livres pour l’été

Alors alors alors… Voici dans le désordre et sans véritable classement quelques livres qui selon moi garantissent de passer de bons moments. Attention, il ne s'agit pas nécessairement de grands classiques de la littérature parce que l'été, on a peut-être pas assez de cerveau disponible pour ça. En revanche je me refuse également à faire de la pub pour de la chick-lit de bas étage du genre "Coup de foudre chez Manolo Blahnik", "Divorce à Manhattan" ou autres. Ces resucées de Bridget Jones n'ont en général aucun intérêt et si vraiment vous aimez ça alors achetez le Elle cet été, comme le dit Garance dans son billet drôlissime, les nouvelles sont probablement écrites par des stagiaires, la dernière en date de Michèle Fitoussi fait honte à celle qui l'a écrit, sauf si elle a moins de 16 ans et encore.

 

Bref.

 

Livres de filles (oui j'ai dit pas de classement mais je change d'avis si j'ai envie).

 

Au cas où certains n'auraient pas lu Bridget Jones, alors voilà, très franchement, dans le genre c'est tout ce même celui qui m'a fait le plus rire. Alors certes vous n'êtes probablement que deux sur cette planète à ne pas avoir succombé mais dans le doute…

 

 

 

 

 

Pareil, là encore pas sûre que grand monde n'ait pas déjà dévoré Les Chroniques de San Fransisco. Je les ai lus personnellement pendant les quatre mois durant lesquels je fus échouée sur mon canapé, avec dans le ventre deux machins qui aujourd'hui mesurent un peu plus d'un mètre mais qui à l'époque dieu merci n'étaient que deux crevettes. Rien que pour m'avoir permis de m'évader de ce canapé vers San Fransisco des heures durant je vénère Amisted Maupin. Et pour tout le reste aussi, les larmes, les rires, les rêveries. Friends en livre avant l'heure.  

 

 

 

 J'ai du mal à choisir parmi les livres de Laurie Colwin tant j'aime cet auteur mais "Une épouse presque parfaite" est ce que j'ai lu de plus subtil et fin sur le déchirement d'une femme qui aime son mari mais aussi… son amant. Tout Laurie Colwin est merveilleux.

 

 

 

 

Il y a aussi en quelque sorte la grand-mère de Bridget, Sheila Levine, qui est morte mais vit à NY. Je ne développe pas j'en ai déjà parlé.

 

 

 

 

 

Livres qui se passent à New-York (sauf que bon, y'en a plus haut qui se passent aussi à NY, voilà pourquoi je voulais pas faire de classements)

 

"Tout ce que j'aimais". De Siri Hutsveld qui en plus d'avoir un nom imprononçable est la femme de Paul Auster. En fait on s'en fiche parce que personnellement je n'aime pas tellement Paul Auster alors que ce livre là, il m'a conquise à le deuxième ligne. Je ne suis pas celle qui en parle le mieux, allez plutôt voir ce qu'en dit Julie dans son blog décédé. S'il n'y en a qu'un à lire c'est celui-ci.

 

 

 

 

 

 "30 ans et des poussières" C'était à Manhattan, dans les années 80. Corrine était courtière en Bourse ; Russell éditeur. Ils avaient trente ans et des poussières. Leurs amis les trouvaient beaux et spirituels. Mais … Mais Corrine a voulu des enfants et Russell n'était pas prêt. Jeff s'est remis à prendre de la dope, Trina Cox est arrivée, et soudain, tout s'est mis à déraper.

 

 

 

"La Belle Vie". C'est la suite de 30 ans et des poussières et ça se passe durant les quelques jours qui suivent le 11 septembre. Corinne et Russell ont 10 ans et des poussières de plus. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas trahir les secrets du premier tome. L'une de mes plus grandes émotions littéraires de cette année, Jay Mc Ierney est un génie de la comédie romantique en livre.

 

 

 

 

 

Littérature gay et lesbienne (mais si bien sûr que Les chroniques de San Fransisco c'est gay et lesbien. Puisque je vous dis que les classements c'est de la merde.)

 

"Week-end" de Peter Cameron et aussi les autres livres de cet auteur merveilleux. L'histoire se passe en été, entre Manhattan et la campagne le long de l'East River. C'est humide, c'est torride, c'est entre deux hommes.

 

 

 

 

"Caresser le Velours" de Sarah Waters. Là aussi c'est du lourd. Une histoire d'amour entre deux femmes dans l'Angleterre victorienne. ça se passe dans le milieu du music hall, ça parle aussi de la passion de Nancy petite écaillère d'huitre, cendrillon anglaise, pour Kitty, chanteuse qui se déguise en homme dans un numéro célébrissime. C'est plein d'aventures, on dirait du Dumas sauf qu'il est aussi beaucoup question de sexe et que personnellement j'ai été très… excitée. (Oh l'homme ça va, calme toi, ça ne veut absolument pas dire que tu aies une quelconque chance de pouvoir réaliser un jour ton fantasme absolu hein.

 

 

 

"L'objet de mon affection" de Stephen mc Cauley. Il y a eu un film avec Jenifer Aniston et croyez moi le livre est bien mieux. Voilà le pitch comme dirait Thierry A.: Nina et George partagent un appartement à Brooklyn et forment un couple hors du commun. Nina attend un bébé d'Howard qu'elle refuse d'épouser et souhaite élever son enfant avec George. Homosexuel affranchi, George a fait la rencontre de Paul qui lui demande à son tour de venir habiter avec lui dans le Vermont. C'est très bien écrit, c'est drôle, c'est gay, c'est à New-York. Oui, ok, comme 99% des bouquins conseillés.

 

 

 

Livre OVNI (faut bien que je m'arrête un jour alors encore un et puis c'est tout, si vous en voulez d'autres des listes j'en ferai, je suis aussi fondue de polars).

 

"Le chameau Sauvage" de Philippe Jaenada. La seule fois de ma vie où j'ai dû poser le livre pour reprendre ma respiration tellement j'étais littéralement pétée de rire. On pleure aussi.

 

 

 

 

 

 

 

Edit: je suis à la bourre alors je chiaderai la présentation plus tard mais pou Annedusud je me suis dépêchée !!!!

Je fais ma Catherine

Mes lecteurs adorés ne pleurez pas, je ne suis pas du tout partie, je reviens dans la journée avec THE liste de livres à lire cet été, sélectionnés par moi himself. Heu… herself. A moins que ce ne soit myself. Bref, en toute subjectivité, sans me justifier, je vous ferai part de ce qui à mon sens devrait vous faire passer un bon mois d'août. Parce que vous le valez bien et moi aussi. 

Ouais j'ai une légère poussée de melon. En même temps, j'ai mes raisons. Parfaitement. Sachez qu'hier j'ai tout de même cotoyé de très très très près l'idole absolue de ma vie.

 

Catherine D.

 

Je vous arrête tout de suite, ne commencez pas à me faire la liste de tous les défauts de la grande Catherine. Oui elle est tirée de partout même qu'à table à sa place j'aurais eu peur de me retrouver avec mon visage dans l'assiette. Oui, elle est hautaine – on s'est rendus compte que c'était elle après qu'elle ait lancé un "Chuuuuuut" sonore en réaction aux rires de bécasses qui sortaient de la gorge de mes copines et moi rapport aux bulles et autres boissons à plusieurs degrés que nous avions ingérées. Oui elle est un peu tapée, friquée, flambeuse.

 

Oui mais.

 

Catherine c'est Peau d'Ane, Les Parapluies, Les demoiselles. C'est aussi Le sauvage et le Dernier métro. C'est Ma saison préférée et Belle de jour.

 

Catherine a partagé le lit de Marcello.

 

Catherine a doublé la maman de Marjane Satrapi.

 

Elle a chanté avec Björk.

 

Elle a été l'égérie de Bunuel et reste celle de Téchiné.

 

Elle aime les Palaces, le whisky, les hommes et les cigarettes.

 

Son blond lui coûte un rein toutes les semaines. Heureusement elle a plein de reins.

 

Comme moi. Je parlais du blond, hein, parce que forcément pour le reste… Quoi que les hommes et les Palaces, en fait, si. Les cigarettes aussi.

 

En fait Catherine, c'est moi.

 

Voilà, juste encore une chose. Hier lorsque nos rires se taisaient, on entendait sa voix. Elle a chuchoté à un moment "j'adore le sureau". Et on aurait dit un poème.

 

Donc forcément, oui, je me la pète un peu ce matin. Et aussi j'ai mal à la tête, le calva était en trop, je le SAVAIS.

 

A tout' !

Kate grosse ? (trop fort non ?!)

Bon, revenons cinq minutes sur cette femme qui incarne LA ronde dans le Elle.

 

Oui, je veux parler de la fameuse mannequin grande taille.

 

Savez quoi ? Je suis d'accord avec le Elle. Ah, là je vous surprend hein ? Ben oui, comme le disait l'une d'entre vous, elle est ronde.

 

Elle est ronde si on la compare aux tops filiformes et prépubères qui s'exposent dans tous les féminins, publicité ou qui déambulent sur les podiums lors des défilés.

 

En revanche, si on la compare à la française lambda, elle est juste dans la moyenne haute des bombes qui énervent. Mais je dois admettre que si les filles des magazines étaient toutes comme elle, je serais déjà un peu moins chafouin un jour sur deux. Pourquoi ? Parce que par exemple, quand elle est debout et que ses deux pieds se joignent, ses cuisses se touchent.

 

ça n'a l'air de rien, je sais. Mais comme pour le fameux mec qui jouait du piano debout, et bien pour moi ça veut dire beaucoup. Au risque de passer pour une écervelée, je crois d'ailleurs que c'est une des choses dont je rêve. D'avoir ce léger espace entre les jambes quand je marche.

 

Pour ne plus avoir les cuisses en feu l'été – certes y'a la crème Nok, mais bon, moi honnêtement, au bout de deux heures, faut que j'en remette et ce n'est pas toujours super Barbara Gould, de se passer de la crème "là". C'est pas tout à fait comme se remettre du baume à lèvres, si vous voyez ce que je veux dire.

 

Aussi, ne plus avoir les cuisses qui frottent, ça me permettrait de voir vieillir mes jeans et de les user comme le commun des mortels au niveau des genoux, voire sur les fesses. En tous cas pas entre les jambes. C'est pareil, ça semble dérisoire, mais avoir un trou à cet endroit là, c'est tout de suite pas la classe. Surtout quand tu es assise et que la graisse de ta cuisse elle fait tout pour se faire la malle. Et que limite on pourrait croire qu'elle va y arriver.

 

Autre argument pour détester un peu moins cette Kate que sa copine plus connue, quand elle est assise, y'a un pli au niveau de sa taille. Attention, j'ai pas dit un bourrelet hein. Encore moins un chapelet de pneus de différentes épaisseurs comme quelqu'un que je connais intimement…

 

 Ouais, c'est à toi que je pense, mon ventre. Pas la peine de faire genre que t'as pas compris.

 

Bref, elle a un pli. Preuve que quelque part il y a comme un peu de chair sur son abdomen. Les autres tops, au mieux y'a rien, au pire un creux.

 

Ah et puis aussi, ses seins sont un tout petit peu lourds. Là encore, je ne parle pas d'une tentative d'évasion mamaire dès que le soutien gorge n'est plus de la partie, - voyez ce que je veux dire bande de fuyards ? Oui oui, vous deux, parfaitement – mais tout de même, ils semblent subir la loi de la pesanteur, et quelque part c'est rassurant.

 

Bon, voilà, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, la demoiselle n'a rien de rond, mais elle est belle. Elle n'incite pas à l'anorexie, elle n'est pas ridiculement jeune pour parader à poil, elle n'a pas l'air de manger de la cocaïne à tous les repas en plus de sa pomme hebdomadaire.

 

Alors moi je dis, si elle pouvait travailler pour les féminins en dehors des jours consacrés aux soit-disant rondes, juste comme ça, sans qu'il soit fait allusion à sa morphologie "particulière", et bien le monde tournerait un tout petit peu plus rond(e).

 

Edit: Savez quoi ? J'ai fait une recherche sur Internet. Et Kate Dillon, à priori, elle ressemble plutôt à ça:

  

 A se demander si elle n'est pas en réalité vraiment ronde mais trop pour Elle qui l'a photoshopée. A moins bien sûr qu'elle n'ait beaucoup maigri… Quoi qu'il en soit elle est magnifique, mais ça fait réfléchir, non ? Et encore je vous assure que je n'ai pas pris les photos où elle est la plus gironde.

Ronde mon cul (et je reste polie)

Sur ce coup là, je sais que tu attends beaucoup de moi, lectrice. Oui, je dis lectrice parce que je suis lucide, quand il s'agit du Elle, c'est tout de même surtout une affaire de filles. M'enfin lecteur, ne passe pas ton chemin, ici on aime trop les hommes aussi, hein.

 

Bref, lectrice, je le sens, tu as super envie que je pousse mon grand cri rapport au super article de mes copines de Elle sur les rondes qui sont au top de la mode.

 

Et bien, lectrice, je vais te suprendre. Oui, je vais te surprendre parce que c'est à ça aussi qu'on distingue les vraies histoires d'amour. Ben oui, entre toi et moi, c'est une histoire d'amour, évidemment. Et tu n'es pas sans savoir qu'il faut parfois étonner pour continuer de séduire, j'en suis sûre. Parce que mine de rien, ça fait un bail qu'on se fréquente toi et moi. Faudrait donc pas que tu puisses penser que tu lis en moi comme dans un Elle ouvert.

 

Alors non, je ne pousserai pas ce cri déchirant.

 

Et pas uniquement pour te surprendre, ma biche. Aussi parce que cet article n'est que la resucée d'un plus ancien, sur lequel je me suis déjà égosillée. Soit dit en passant et sans mesquinerie aucune, m'est avis qu'on se foule pas trop la couane chez nos amies journalistes en ce moment… Alors à part te dire que pour la énième fois on nous donne pour exemple de rondeurs assumées les seins de Scarlett, les hanches de Beyonce ou le cul de  Jennifer, je vois pas.

 

 Ai-je besoin également de préciser, ma bichette, que si la nature me faisait offrande ne serait-ce que d'un seul de ces attributs, j'arrêterais de ce pas de t'enquiquiner et de me faire passer pour la Ché des bien en chair ?

 

Non, non, non ma chérie, je n'en ai pas besoin, parce que tu le sais, et parce que je soupçonne que toi aussi tu t'en contenterais.

 

Alors après, on peut s'étonner de certains des bons tuyaux qu'on nous refile comme celui consistant à porter de grosses lunettes mouches, THE accessoire de la ronde qui assure. Serait-ce pour se planquer ? En même temps, ça n'irait pas trop avec l'esprit du machin, hein ? Ou alors pour être raccord avec le reste de notre anatomie ? Mouais, ptêt bien. Ptêt aussi qu'en fait y'a pas d'explication ou alors juste qu'il fallait caser des lunettes mouches quelque part, pour honorer un quelconque contrat publicitaire.

 

Je penche plutôt pour ce genre d'explication à vrai dire. Parce que parfois, la vérité se cache dans d'insignes détails.

 

Un exemple, ma caille ? Ok. Vois plutôt: après les lunettes mouches, y'a un autre truc qui tue quand t'es grosse, selon le Elle, c'est de mettre le BON jean. Sans blague ! Un de ces quatre je ferai un post sur le parcours du combattant de la fille qui a un gros derrière et des cuisses qui se touchent et qui rêve d'un jean. A côté, l'Irak, c'est une promenade de santé.

 

Bref, THE jean, parait donc que c'est le Blue Cult de chez… Les Petites.

 

Ha ha ha ha HA HA HA HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

 

Pourquoi je perds mon calme comme un Sarko qu'aurait perdu son Lexo ? Parce que si t'es déjà allée chez Les Petites, tu sais comme moi que c'est pas par hasard que la boutique s'appelle comme ça. Dans les jeans, j'y mets à peine mon bras. Et encore, seulement si par miracle on me dégotte un 42, ce qui est de l'ordre de la science-fiction. A côté, Zadig et Molière, ils sont militants pro-fat, c'est dire. Alors le coup du jean Les Petites, franchement, ça me troue le cul. Et je reste polie.

 

Ben voilà, lectrice, en fait je crois que c'est le début de la fin entre nous. Pourquoi ? Parce qu'en fait t'as raison de penser que tu me connais par coeur. En même temps, on peut aussi voir ça comme une faculté intacte et sans cesse renouvelée de s'indigner. Et ça, c'est assez sexy aussi, non ?

Gorge profonde

La scène se passe cette fois-ci après le visionnage très chaud de Lady Chatterley – film qui je vous le rappelle a été récemment récompensé par plusieurs césars et que par conséquent ce n'est même pas la peine de me regarder comme si j'étais super lubrique. Si si, j'ai bien vu comment vous m'avez regardée. Bon, ok, ça a reçu le césar mais faut bien reconnaître que c'est de la braise, ce soit-disant film d'auteur.

 

 

 

 

 

 

– Elle: Dis-donc, hein, ça t'a fait de l'effet, Lady Chatterley…

 

– Lui (un peu embarrassé et en même temps très content de lui): Ben oui, roh, quoi, toi aussi, non ?

 

– Elle: Mmmm… (Puis après quelques secondes de réflexion) Tu crois qu'on devrait regarder des films pornos ?

 

– Lui (Conscient qu'il a comme qui dirait une grosse ouverture mais sentant qu'il marche des oeufs et que le moindre dérapage peut lui être fatal): Heu, pourquoi, tu… Enfin, moi j'en ai pas besoin, hein. Mais bon, faut que tu saches que si jamais éventuellement on en regardait, et bien, je t'avertis que pour un mec c'est tout de même assez radical.

 

– Elle: Comment ça c'est radical ?

 

– Lui: Ben, c'est mécanique quoi. On contrôle pas, c'est comme un réflexe.

 

– Elle: Ben voyons. En gros, ton sabre laser a ses propres yeux, ses propres oreilles et décide tout seul qu'il va entrer en action dès qu'il y a deux nichons à la télé ?

 

– Lui (Réalisant que ça y'est, il est dans la merde): Non, c'est pas ça. Oh, et puis laisse tomber, tu ne peux pas comprendre, c'est un truc de mec. De toutes façons, on n'en a pas besoin, de films pornos, jamais j'ai voulu, je n'y ai même JAMAIS pensé. Moi y'a que toi tu sais. Ces trucs débiles, franchement, c'est bon pour les ados.

 

– Elle: Allez, ça va, arrête de t'enfoncer, pas de problème, c'est moi qui en ai parlé de toutes façons…

 

Après cet échange un peu sur la tangeante, chacun préfère aller vacquer à ses occupations quand quelques instants plus tard, il arrive dans la cuisine en se tortillant de manière très caractéristique…

 

– Lui: Heu, tout à l'heure, là, pour les films pornos, je veux dire, t'étais pas sérieuse, hein… Non parce que si t'étais sérieuse, faut que tu saches que moi je ne suis pas totalement opposé, à l'idée de…

 

– Elle: …

 

– Lui (Comprenant que là ça y'est, le dérapage il est en plein dedans mais que de toutes façons c'est trop tard): T'étais pas sérieuse hein.

 

– Elle:

 

– Lui (se raccrochant aux branches): Nan mais je le savais.

 

Edit: Dans vos comms, n'utilisez pas le mot "porno", ni même "pornographique" ou tout autre mot avec "porno" dedans, ça fait dijoncter l'antispam… On n'a qu'à dire "p*rno", genre. Hin hin, antispam, on est bien plus forts que toi.

Mal à mon ego

La scène se passe devant un kiosque à journaux, un soir, avant d'aller au ciné. Mais ça pourrait aussi être un matin, avant de partir au boulot, ou un après-midi de shopping, ou…. bref. 

 

 

 

 

 

Lui: "Non mais t'as vu la couverture de Têtu* encore ?"

 

Elle: "Ah ben ouais ça j'ai vu…"

 

Lui: "Ils exagèrent, non ? Quand même…

 

Elle: "En même temps, vu le temps que tu passes ces derniers temps à dépiauter le Elle, tu es un peu malvenu de jouer les choqués pour un mec torse nu…"

 

Lui: "Non mais attends, il est plus que torse nu, lui. Il sent le sexe, non ? Et puis tu as vu comme il est gaulé ? Franchement, à côté, moi…

 

Elle: "Oh, mon pauvre, ça te renvoie une image négative de tes bourrelets, c'est ça ?"

 

Lui: "Exactement, tu peux pas comprendre, c'est super violent comme impression".

 

Elle: "Non, tu as raison, je ne peux pas comprendre…"

 

J'ai toujours su que les gays étaient ce qui était arrivé de mieux aux femmes…

 

* Principal journal gay rivalisant avec le Elle pour les unes dénudées. Sauf que bien sûr, là ce sont des mecs…

The Bubble

Hier, avec ma copine Chloé, on voulait aller au cinéma. Chloé, elle était partie sur l'idée d'aller voir Bruce et ses muscles. Bon, moi, je me suis dit que quand même, Bruce, c'était peut-être un peu léger pour nos neurones. Alors je lui ai proposé qu'on opte pour The Bubble.

 

 

– "The quoi ?"

 

– "The Bubble. Ma copine Stéphane m'a dit que c'était vraiment génial, drôle et tout. ça se passe à Tel Aviv".

 

– "Ah… Bon, si tu veux. Mais quand même, là, sur le Pariscope, y'a marqué "drame", pour The Bubble".

 

– "Ouais, mais c'est "drame" au sens "drôle", tu vois ?"

 

– "Nan, je vois pas trop mais bon, d'accord, tant pis pour Bruce, allons voir The Bubble"

 

Ma copine Chloé elle est cool et pas contrariante. Du coup on est allées voir The Bubble.

 

Autant vous le dire de suite, en fait c'est "drame" au sens "tu pleures au début, au milieu et à la fin". Sans vouloir livrer les secrets du film, ça commence par un accouchement au checkpoint de Naplouse avec une issue moyennement heureuse. Le reste est à l'avenant.

 

Sauf qu'en effet c'est drôle souvent malgré tout. En fait, c'est un film sombre mais sur fond de bluette. Un "Friends" – même qu'un des acteurs est le sosie de Ross en gay – israélien et homo, qui tire sur le drame shakespearien. Avec des scènes d'un érotisme à vous couper le souffle et d'un romantisme poignant.

 

L'histoire, pour la résumer, c'est Roméo et Juliette à Tel-Aviv. Sauf que Juliette s'appelle Ashram et qu'il est palestinien. Autour de ces deux amants magnifiques, il y a Yali – Ross – et Lulu, une bombe d'actrice, à n'en pas douter LA révélation de l'année. Entre Monica Belluci et Liv Tyler avec une espièglerie et une énergie que n'ont ni l'une ni l'autre. Ces jeunes vivent tous ensemble et passent leur journée à faire comme si "tout ça" n'existait pas. Tout ça ? La difficulté d'être gay dans les territoires occupés, les affres de l'amour qui débute, la très relative liberté des femmes au Sud et puis aussi la contrainte, les contrôles d'identité, les humiliations, les bombes qui sautent devant le café qu'on aimait et dans lequel se trouvait… Bref, Ils jouent à faire semblant que la vie pourrait être légère comme cette rave pour la paix organisée au nez et à la barbe des policiers sur une plage déserte.

 

Je ne vous en dirai pas plus, sauf que tout de même en sortant, ma copine Chloé a déclaré que la prochaine fois ce serait Bruce parce que merde, c'est pas humain d'être bouleversé comme ça. Et aussi que la prochaine fois qu'on voit ma copine Stéphane, il sera bien gentil de nous expliquer EN QUOI c'est un film hilarant, The Bubble.

 

Un dernier mot: allez-y, vous apprendrez comment dire je t'aime sans que personne d'autre que votre amour ne l'entende. Et aussi que "mon amour" en arabe ça se dit "ubi". Enfin, ça se prononce "Rubi", je crois.

 

Edit: Après précision d'Imane, "mon amour" se dit "Houbbi", à prononcer avec le H arabe, genre un peu "Roubbi"

Vive la monarchie

Pas grand chose à vous raconter aujourd'hui – ben oui, faut pas non plus exagérer, je ne peux pas perdre un producteur tous les jours, être sollicitée par un nouvel éditeur tous les quatre matins ou me marier toutes les semaines – si ce n'est que je voulais tout de même vous avertir d'un truc qui me semble digne d'être souligné.

 

C'est quoi le scoop ?

 

Ben le scoop, c'est que cette semaine il n'y a pas de conseils pour maigrir dans le Elle - en même temps, tant mieux parce que là c'est trop tard pour le maillot -  ni d'article sur Cecilia Sarkozy.

 

En revanche, des femmes à poil y'en a une bonne quinzaine. Dont une en couverture. Comme la semaine dernièe. Et aussi celle d'avant. Bientôt à ce rythme faudra donner sa carte d'identité pour acheter le Elle.

 

Quel rapport entre les régimes, Cécilia et les femmes à poil ? Aucun. Ou peut-être que si, j'en sais rien, moi !

 

Quoi qu'il en soit, je n'arrive pas trop à dire si je préfère les conseils hilarants du Elle pour maigrir sans y penser – z'avez pas remarqué, maintenant, comme les régimes c'est mal, les féminins rajoutent toujours "sans y penser" dans leurs pages "maigrir" – les odes à Cécilia ou les soit-disant pages de mode qui consistent en réalité à photographier des filles à peine pubères dans le plus simple appareil.

 

Non, vraiment, chais pas.

 

Bon, je vous rassure, si vous voulez apprendre des trucs de dingue sur Cecilia – si si parait que y'a ENCORE des trucs qu'on ne sait pas sur elle, outre le fait qu'elle ne vote pas mais je vous ferais remarquer que ça relève de la VIE PRIVEE - il vous reste le Marie-Claire du mois d'août. 

 

Me demande si on a pas oublié de couper quelques têtes, moi, aux alentours de 1789…