Hier, ça a fait un an. Un an de blog. Depuis quelque temps
je me demandais ce que je ferais pour mes un an. Un billet très
spécial, un truc qui pète, qui ferait date quoi. Un vrai truc de miss.
Et puis… Et puis j'ai oublié. Faut le faire, non ? En même temps, à
bien y réfléchir, cette histoire de pièce de théâtre, dans le genre
cadeau d'anniversaire, je me demande si ça n'est pas ce qui se fait de
mieux. Alors voilà, je n'en ferai pas plus. Ah, si. Pour marquer le
coup, voici le premier billet de "Pensées d'une ronde". C'est avec ce
texte que tout a commencé. C'est parce que je ne savais pas quoi en
faire que j'ai décidé d'ouvrir un blog. A le relire, je crois que je ne
l'aime plus trop. Aujourd'hui, je ne l'écrirais pas comme ça. Il serait
moins triste pour la bonne raison que je suis moins triste. Pas plus
mince – au contraire – pas mieux foutue. Pas beaucoup plus à l'aise
dans un magasin de fringues. Mais juste plus légère. Et ça, c'est grâce
à vous. Alors voilà, j'espère qu'on va faire encore un petit bout de
chemin ensemble. Je fais aussi un petit clin d'oeil à Mlle Vie, ma
première lectrice, qui connait les affres de la cabine et qui a la
grâce d'en rire.
La cabine
Il y a des périodes où il m’est impossible d’entrer. Le simple fait
de regarder les vitrines est douloureux. Et puis il y a les jours
fastes, quand l’aiguille hésite et passe en dessous du poids maximum.
Alors je me risque parfois à franchir le pas de la porte. Je m’arrange
pour passer derrière une autre, en espérant qu’Elle ne me verra pas.
Elle, la vendeuse. Redoutée, jalousée, souvent haïe. Elle est tour à
tour méprisante, condescendante, presque insultante parfois. Rarement
gentille. Pourtant je ne lui demande que ça, moi. Un sourire, même
désolé, me suffirait. Elle mesure souvent plus d’1m70 et n’a jamais
prié pour que l’aiguille de sa balance ne passe pas au dessus du maudit
chiffre. Elle déambule telle un chat dans son territoire, jaugeant la
clientèle, choisissant celles qu’elle adoubera, avec lesquelles elle se
fera cajoleuse, et flatteuse. Avec elle, les girondes, grosses ou
enveloppées n’ont aucune chance. Elles peuvent espérer l’indifférence
ou redouter son jugement définitif : « désolée, nous n’avons pas votre
taille ». Le portrait est rapide. Mais voilà, selon moi, l’univers
féminin se partage en deux : les grosses et les autres. Enfin, parfois
je suis plus subtile. Mais jamais quand je suis dans le saint des
saints, la boutique de fringues.
A l’intérieur, je regarde les habits. Enfin, pas vraiment. Les
tailles. 42, 44, parfois 46. Si je suis seule, si elle ne me regarde
pas, et si l’humeur est favorable, alors je sélectionne deux trois
choses et je pars le plus discrètement possible en cabine. L’envie
d’être invisible est forte. Mais quand on est grosse, on n’est pas
invisible. L’empressement me rend plutôt maladroite. En me faufilant
entre les rayons, j’accroche un ou deux cintres et des vêtements en
tombent bruyamment. C’est à cet instant qu’elle intervient, l’air
pincé, ostensiblement inquiète pour le pantalon que je m’apprête à
essayer.
– Je peux vous aider ? – Non, merci, je regarde, euh… je vais
essayer un ou deux trucs – Je vois. N’hésitez pas à me demander, si la
taille ne va pas. – Oui, oui, d’accord, merci, je… je…
Le processus est en marche. J’oublie que j’ai plus de trente ans et
que je ne suis coupable de rien. Je me transforme en une pauvre petite
fille balbutiante, confuse et honteuse d’avoir osé entrer. J’ai dix
ans, peut-être moins, et je me retrouve avec ma mère, dans un autre
magasin, avec les mêmes angoisses. Souvent, à ce moment là, je décide
d’acheter ce pantalon ou autre vêtement sans même l’avoir essayé, juste
pour partir le plus vite possible. En payant, je guette un signe de
reconnaissance. Mais Elle ne me le donne pas. Jusqu’au bout, je suis
une intruse. Elle sait que je ne le mettrai pas, et je crois l’entendre
rire avec ses collègues.
Parfois, armée d’un peu plus de courage, je pénètre dans la cabine,
en priant pour qu’une glace s’y trouve. Sinon, il faut sortir et
s’exposer à ses regards ou ceux des clientes légitimes, les minces. Je
me déshabille et je commence à sentir les premiers signes de détresse.
Ici, tout est plus blanc, tout est plus gros. Les cabines les pires
sont celles entièrement tapissées de miroirs. On peut y vérifier qu’on
est grosse de face, mais aussi de dos. Et de côté.
Je commence à enfiler le pantalon. Si je le ferme, le plus souvent,
je ne cherche même pas à savoir s’il me va bien. Je me rhabille et je
l’achète. Il sera toujours temps de se demander s’il est beau. Et puis
de toutes façons, un pantalon en taille 44, est-ce vraiment fait pour
être beau ?
Mais la plupart du temps, ça commence à coincer au niveau des
genoux. Chaque seconde qui passe, chaque centimètre gagné est alors une
lutte perdue d’avance contre la graisse. Je sais, c’est indécent de
souffrir pour ça. Pourtant, la douleur est réelle.
Petite, dans les cabines d’essayage, ma mère tirait toujours le
rideau avant que j’aie fini de m’habiller. Tout le monde pouvait alors
me contempler, boulotte et cramoisie, la jupe baissée et la chemise
étriquée – « on n’a pas plus grand », lançait alors la vendeuse à ma
mère. Aujourd’hui, elle ne vient plus avec moi, mais je suis toujours
aussi cramoisie dans ma cabine. Et les larmes coulent silencieusement,
lorsque je dois me rendre à l’évidence : il manque dix bons centimètres
pour que le bouton rejoigne sa boutonnière. Alors je repars aussi vite
que je suis entrée, ravalant mon chagrin. Il y a deux mondes, celui des
minces et celui des grosses. C’est indécent, superficiel, indigne d’une
fille plutôt pas idiote d’en être convaincue. Mais c’est bien mon
intime conviction, depuis que je suis en âge de voir mon reflet dans
une glace.
Edit: Pour la pièce les billets ne sont pas en
vente. Mais on est en train de réfléchir à la façon d'organiser une
soirée spéciale pour vous. Et ça se passera au Théâtre du petit
Gymnase, à Paris.
Prems’ ??
Il était sensible ce premier post. Je m’y retrouve tellement que bah ça m’a fait mal et je me rappelle pourquoi je suis copine avec La Red Out et surtout Taille ici me.
Merci pour les précisions pour ta pièce, comme ça doit être excitant.
Oui, on va continuer a faire un bout de chemin avec toi…..!
C’est toujours tellement vrai, ce que tu érit… Quel talent, moi je dis, quel talent!
C’est vrai, à le relire ce post maintenant, on ne reconnait plus vraiment la caro d’aujourdh’hui. Il était peut-être un peu trop grave. Je pense que tu l’écrirait d’une façon plus légère.
de toutes façons, on s’y retrouve une fois de plus,tellement bien vu, tellement plein de sensibilité.
Merci pour les précisions sur ta pièce. Tiens nous au courant jour après jour, minutes par minutes…!
C’est un peu premier billet certes moins léger que le ton du moment mais en mm tps on est pétris de ces humeurs là aussi, ça fait aussi du bien de le lire. Et c tellement bien raconté !
Oui oui oui…nous les rondes on a vecu ça au moins une fois dans notre vie…arrgghhh!!!
C’est vrai que maintenant je pense que tu serais plus « décalée » dans ton écriture,beaucoup plus d’humour mais c’est tellement vrai!
Merci pour les précisions,j’espère que ton spectacle restera quelques temps à l’affiche afin que la provinciale que je suis puisse venir!!!
tu as bien fait
de le remettre… Comme ça fait pas très longtemps que j’ai découvert ton blog, je ne le connaissais pas.
Tu vois, défois, les humeurs d’une ronde peuvent rejoindre celles d’une pas ronde. J’ai toujours détesté acheter des fringues, les essayages, tout ça. On peut avoir des problèmes avec son corps sans être ronde. Jusqu’à il y a peu je ne m’habillais qu’en sweats larges et jeans alore… M’aura fallu 6 ans de psychothérapie pour commencer à sortir de tout ce binze…
biz
eh bien en un an, tu as vraiment relativisé plein de choses il semble. Il y a de quoi être fière, tu ne trouves pas?
Sincèrement,je suis certaine que tu es très bien comme tu es.
Et puis je vais te dire un secret… mais ne le répète pas s’il-te-plaît:
Quand je vois mes amies mètre 70 / 58 kilos se torturer pour un 38 alors que je prie pour que le magasin connaisse la taille 46 (voire 48 les mauvais jours), maintenant ça me ferait presque rire… et je crois que quelque part tu y es pour quelque chose…. j’ai pris de vraies bonnes leçons d’humour grâce à toi.
Et je ne dois pas être la seule!
Alors oui, tu peux vraiment être fière de toi, et de tes billets, Caro. D’ailleurs on attend toutes (et tous?) la pièce avec impatience!
Je me souviens l’avoir lu quand je t’ai découverte, ce post… j’aime lire les premiers pas des blogs que je découvre et qui me plaisent.
Et je me souviens avoir été bluffée par la bouffée de sentiments qui remonte de ce texte… Il transporte dans la cabine avec toi, ce texte… c’est toute sa puissance !
Longue vie à ton inspiration !
il est vrai que tes billets et le ton on évolué au fil des mois et de ton audience également. Félicitation encore pour la pièce, le déplacement sur paris m’est difficile mais j’aurai beaucoup aimé y assister..
Je le trouve au contraire vraiment très bien ce premier billet…
Bien sûr le ton aujourd’hui est différent, très drôle, très enlevé…
mais moi aussi j’ai horreur des magasins, je les ai toujours eu en horreur, même autrefois à 18 ans quand je faisais du 36,ou à 30 ans quand je faisais du 38 (bon aujourd’hui c’est plus du tout le cas, et en + aujourd’hui …je suis vieille – des fois je me dis que je devrais ouvrir un blog « pensées d’une vieille » !!!!mais c’est une blague hein !!)
donc l’horreur des magasins c’est une histoire de rapport pas simple avec le regard des autres
et tu le dis très très bien…
Il est beau ce texte, merci ! Bonne journée…
Oh lalalaaaa !
Pour un premier biller, quel billet !
J’ai tout vécu çà début décembre pour me dégotter une tenue pour une soirée…
ça ne fait que quelques semaines que je te lis et bon sang de bois qu’est-ce que çà fait du BIEEEEEEEEEEEN !
Je me retrouve dans beaucoup de tes mots…
Et franchement je me demande comment j’ai pu passer à côté de ce blog aussi longtemps…
Vivement plus de précision pour la pièce !! Je vais essayer d’en être !
en un an …
… serait-il si différent ce billet ? Je ne connaissais pas ton blog il y a un an, mais je m’identifie à ce billet qui pourrait être du jour, merci de le rediff’.
Et puis TROP MALIN de nous donner le nom du théâtre à la fin, t’es coquine toi !
BISES
hééééé je m’en rappelle de ce billet! ya rien a renier, il est touchant, sensible, et le reflet de tes sentiments quand tu l’as ecrit.
Bien bon annif de blog en tout cas, et je te souhaite tout plein de bonne continuation en petits bonheurs virtuels:)
Ah! et puis surtout… merci pour tout ces chouettes billets!
La plupart des vendeuses n’aiment pas celles qui ne rentrent pas dans la norme. Ca ne se voit pas au premier coup d’oeil, mais j’ai les bras assez longs, du coup j’ai un mal de chien à trouver des pulls qui me vont. Soit je meurs de froid en prenant des pulls à manches 3/4 où on ne voit pas que j’ai les bras longs, soit je ne trouve que des pulls qui m’arrivent à la moitié de l’avant-bras et que j’ai l’air d’avoir piqués à ma petite soeur… J’ai déjà osé poser la question – vous n’auriez rien avec les manches plus grandes ? Il faut voir le regard à ce moment-là…
Bref. Joyeux anniversaire de blog Caroline, et un grand merci d’avoir mis le mien dans tes liens.
Merci à vous. Non, c’est vrai, il n’y a rien à renier. Je pense juste que j’aurais aujourd’hui un peu plus d’autodérision, parce qu’après tout en effet, tout ça n’est pas si grave. Et en même temps, seules celles qui n’ont pas un jour fondu en larmes d’épuisement, de colère et de chagrin dans une cabine ne peuvent pas comprendre que dans des moments pareils, on est juste dégoutés de soi même. Et ça, quel que soit le surpoids dont on souffre… ou pas d’ailleurs…
Bon anniversaire
C’est vrai qu’il est bien ce premier billet. On le vit tellement bien, on s’y retrouve tellement aussi…
Bravo pour ce blog, pour la pièce de théatre. Je te lis régulièrement depuis peu, et je suis déjà une fidèle.
Bon anniversaire et encore des billets qui nous émeuvent ou nous fassent rire. C’est tellement bon !
Noyeux Anniboom à ton blog
Même si ton premier post est pas très gai…. c’est grâce à lui que nous te lisons…alors vive les cabines avec « pas de glace dedans »… et puis j’attends la soirée au théâtre…yes !!!!
lecture du soir
ben oui, c’est devenu ma lecture du soir depuis que j’ai decouvert ton blog (la veille de ton election, tu vois c’est pas long…), et j’en suis déjà à fin octobre (c’est comme dans 24 heures quand on le regarde en DVD, faut surtout pas se tromper de date/heure avant de continuer). Ca fait pareil que pour un bon livre, je vois se pointer avec tristesse le moment où j’aurai TOUT lu. Aaarrgh, juste le post du jour? Va falloir s’y faire et s’en contenter.
Bravo pour la tournure féerique des événements
Claire
P.S Même que je vais faire lire le post » Paris-Turin le voyage » (entre autres) à le mien de l’homme, parce qu’une bonne vraie crise de rire, faut absolument la faire partager
Alors finalement, ce blog ne serait-il pas ce que Cyrulnik appelle la « résilience » ? Joyeux bloganniversaire, merci et bravo pour ton talent toujours au top
Depuis quelques temps,j’ai de moins en moins le ventre vrillé en entrant dans les magasins de fringues. Et c’est en grande partie grace à ton blog et celui d’Hélène qui m’ont apporté bien plus que des éclats de rire.
Je n’avais jamais lu ce premier article, ayant découvert ton blog et le suivant avec assiduité depuis peu. Il m’a énormément touchée, plus que je ne saurais l’écrire. Mais je dois avouer que j’ai eu les larmes aux yeux, ce qui peut sembler un peu idiot; mais c’est vrai que le ton que tu adoptes aujourd’hui n’est plus le même on le sent bien. Il m’a fait remonter des souvenirs datant d’il y a quelques années, lorsque vers mes 15 ans, ma mère aussi tirait le rideau avant que j’ai fini d’essayer. Et bien que mes complexes à cette époque là étaient plutôt contraire aux tiens (trop maigre, toujours trop maigre), les essayages étaient tout aussi pénibles, surtout lorsqu’il s’agissait de maillots de bain. Les larmes, la frustration, voire la honte devant la vendeuse à l’oeil critique.
Ca m’a donné envie d’écrire sur le sujet, moi aussi.
Sinon, félicitations pour la pièce, tu le mérites amplement et tes écrits aussi. Habitant vers Montpellier, je ne pourrais malheureusement pas venir voir ce qui promet d’être une oeuvre superbe, mais je souris déjà à l’avance pour ceux qui auront le plaisir de la voir.
Joyeux Bloganniversaire
Je m’en souviens de ce billet, chère Caro, puisque j’ai dévoré tous tes articles dans la semaine où j’ai découvert ton blog.
Je l’aime moi, ce billet. Oui, le ton est plus dur, ou mions léger, plus triste… Mais il détonne, il ne ressemble pas aux billets légers et drôles qu’on trouve à la pelle sur de plus en plus de blogs. Ca ne me dérange pas, moi, de laisser de temps en temps la légèreté de côté.
Même en taille 38 les essayages ca peut être lourd. Parce que le pantalon Mango ne passe pas les cuisses avant la taille 42, parce que la jupe Zara boudine ou que la fermeture ne ferme pas, parce que le truc H&M fait des poches et des bourrelets, et que j’ai l’affreuse sensation de ne ressembler à rien de sortable.
Bon, j’avoue que, depuis quelques tmeps, ca va mieux. Je fais du sport régulièrement, et ca se voit. Et je le sens. Et puis, j’ai arrêté d’acheter des fringues, ca aide. :+)))
Je t’embrasse.
Lea du pays des Strudel
Un an… ça passe vite hein ?
Moi j’espère que l’existence de ce blog te fait autant de bien à toi qu’à tes lectrices. Et je n’en doute pas, d’ailleurs
Vivement l’an prochain ! Bises Caro, merci et bravo, tout simplement.
Je n’avais jamais lu ce post. Quand j’ai connu ton blog, je suis remontée un peu, mais pas jusqu’en haut.
Ta soufrance est très touchante.
sinon, et bien bon anniversaire et longue vie à ton blog … et à ta pièce
Nostalgie…
Je me souviens du jour ou j’ai lu ce post pour la première fois. Je m’y suis tellement retrouvée que j’avais limite mal au ventre en pensant à ces essayages de la mort.
En tout cas, tu as fait du chemin depuis la cabine!
J’ai hâte d’être au 15 juin!!!
Stef de Haute S. comme Valérie un peu plus haut
le théatre du petit gymnase je l’adôre !!!vraioment vraiment.
je réitère mon offre de loger des provinciales qui serait folles de toi…. je n’ai toujours qu’un canapé par contre !
Je ne t’ai pas connue aux débuts mais en tout cas merci pour ces derniers mois passés en ta compagnie !
très très bien
nous serons au théatre
Tout d’abord bravo.
Pour le blog, le chemin parcourut, les petites fées.
Mais surtout, je trouve que ce billet a encore et toujours sa place. Je le découvre aujourd’hui avec beaucoup d’émotion, et lu au regard de ton écriture aujourd’hui, il n’en a que plus de valeur.
Il est important de (sa)voir que d’arriver au stade où tu en es aujourd’hui, avec soi-même et par rapport aux autres, à relativiser, dédramatiser, prendre du recul, même arriver à en rire, ça ne s’est pas fait un un jour. Que c’est un processus, qui prend racine dans des moments plus sombres. De douleurs. De blessures.
Et ça ne fait que rendre tes écrits aujourd’hui encore plus précieux.
Oh, Caro, comme je te comprends … parfois j’ai l’impression que tu est une petite souris qui me guette et raconte ce que je vis ;-)) tout ce que tu dit est tellement vrai !!!!!!
Mais tu as raison sur autre chose, tu est plus légère aujourd’hui, tes billets sont toujours aussi réaliste mais beaucoup plus gai … c’est bien mieux quand la souffrance disparaît pour laisser la porte ouvert à tous les bonheurs de la vie, que l’on soit grosse ou mince ….
Erika
Quelle chance de vous « connaitre »… C’est ce qu’on se dit souvent avec trois amies en ce moment. Et c’est ce que j’ai envie de vous dire, là de suite. Oui, la démarche est longue en effet. Il faut parvenir à devenir plus fort et transformer la souffrance de la cabine en autre chose. C’est pas très clair mais ce qu’Anaïk dit est assez vrai: ce blog c’est un peu celui de la résilience. A savoir la capacité à se réconcilier avec soi même, avec la vie et avec les autres. La capacité à accepter que la vie n’est pas qu’une vallée de larmes (;-) Hélène). Je vous rassure, les moments de grand pétage de plomb dans les cabines, j’en ai toujours. C’est juste que je parviens à les écourter en me rappelant qu’un pantalon qui tombe bien n’a jamais rendu personne heureux sur le long terme…
Idem, absolument idem mon expérience des cabines, la hantise des magasins de fringues et la bêtise des vendeuses…
Sauf une fois, j’ai jubilé. C’est pas drôle à la base, faut pas faire pareil, tellement c’est dur de s’en sortir, mais j’ai été anorexique un bout de route (mes bourrelets sont revenus, ne vous inquiétez pas).
Et donc, un fameux mois de mai tout a fait ensoleillé, me voila toute maigre (beurk) en train d’essayer une robe dans une boutique. La vendeuse jusqu’ici évitée se pointe et se permet ses commentaires non demandés. Sans remarquer que je l’écoute à peine elle parle et parle, trouve que ça baille un peu là, et puis là, farfouille dans mon cou pour choper l’étiquette en vu de me trouver la taille en dessous, puis se tait avec un air désapointé et encore plus bête, me regarde stoiquement et me dit « euh, je suis vraiment désolée, nous n’avons pas de taille en dessous ».
Mémorable non comme phrase! Enfin moi elle m’avait bien fait rire après des centaines d’humiliations contraires!
Si je passe à Paris en juin j’irai te saluer au théâtre Caro. Bises
Caroline, cela fait plusieurs mois que je te lis avec beaucoup de plaisir. Merci pour tes billets qui m’émeuvent et me font rire. On devine derrière ta plume une personne sensible et généreuse. Les billets que j’ai préféré sont le récit de la première journée d’école de tes enfants et celui sur Emmanuelle Béart. J’ai bien ri en lisant après qu’EB était une des personnalités préférées des Français. Ton lectorat n’est peut-être pas représentatif de la moyenne des Français mais cela veut dire quand même que les magazines nous racontent ce qu’ils veulent. J’espère que tu vas continuer longtemps à nous apporter une note de gaité et de fraîcheur dans la journée. Longue vie à ton blog et bravo pour ce succès mérité.
Mes noisettes grillées!!!!!
Ben voilà, juste le temps de lire le billet d’hier et celui d’aujourd’hui, plus pas mal de messages et voilà ma fournée de noisettes grillées et caramélisées complétement carbonisées, j’écris donc vite ces quelques lignes pour te souhaiter un joyeux annif, merci d’avoir remis ce message d’ouverture que j’étais déjà allée voir, moi je t’ai découvert le 4 septembre avec le message de rentrée des classes, il avait été recommandé par une fille (dont j’ai oublié le nom) sur la liste scrapbooking-plaisir et bien sûr au fil du temps j’ai réussi à tout lire depuis le début…
Je bloque la date du 15 juin, je la surligne en rouge sur mon agenda et je surveille les tarifs SNCF pour faire Avignon Paris!!! Ca va être un très grand moment!!!!!!!!!!!!!!
Bisous
Il est vraiment tres bon ce billet, grave certes, mais tellement vrai! Pas plus tard qu’il y a deux semaines, c’est exactement ce que j’ai ressenti et une semaine apres dans le meme magasin je trouvais des choses qui m’allaient bien…
Grace a toi, Caro et aux autres « blogs qui font du bien », comme celui d’Helene entre autres, je me sens enfin mieux dans ma peau de ronde. Je prends soin de moi… la resilience?
Encore un grand bravo pour tout et bon anniversaire!
Mmmm… c’est tellement vrai !
Moi aussi j’ai l’impression d’y être. Ah les garces ! J’exagère à peine…
Après des litres de larmes pleurées ou ravalées, tu finis par jeter ton dévolu sur 1 ou maxium 2 magasins où tu sais que tu prends moins de risques (même si c’est finalement pas trop ton genre…) et que quand un pantalon te va, ALLELUIA, tu le prends, en double ou triple !!!
Depuis j’ai changé de taille, de magasins mais je continue à ne pas supporter ce moment parce que de toute façon tout ce que j’essaye est tellement mal coupé !!! ha ha ha…
Bon anniv’
Je suis allée faire du shopping à midi, et à côté de moi dans la file d’attente (c’est un magasin où il faut prendre un petit panneau qui correspond au nombre d’articles avant d’essayer, quand j’étais étudiante, j’ai fait ce boulot, c’est super passionnant), il y avait une « ronde », une « grosse », une « personne à l’IMC supérieur à 25 », bref, il y avait une *personne*. Et j’ai pensé à ton blog, et je lui ai fait mon plus beau sourire quand nos regards se sont croisés, parce que j’ai honte de l’avouer, mais je crois que je me serais peut-être fait intérieurement une réflexion désobligeante avant de te lire, par pur conditionnement, c’est naze, c’est tellement naze.
Ce qui est super par contre, c’est que tu fais changer les choses… Et les gens… En tous cas, moi.
Merci pour ça Caro
Koa
humiliations…
C’est affolant ce que font ressurgir comme souvenir ces séances de torture, oups, essayage !
C’est à cause -ou grâce- à ces cabines et leurs grandes prétresses, heuuu gardiennes, heuuu vendeuses, que mon meilleur ami est Mr La Redoute.
Je me souviens de ce post, le jour où j’ai découvert ton blog, je l’ai dévoré de bout en bout … et je ne l’ai plus lâché. Pas un jour sans ma dose.
Merci la ronde
Bisousbisous d’une ronde
Bon anniversaire belle ronde et encore toutes mes félicitations !
hou là là comme c’est dur ce billet !! Pourtant je suis bien ronde mais je n’ai jamais resenti ce regard mauvais des vendeuses. Je rentre dedans tant mieux, je rentre pas, tant pis !! Pour les bottes par exemple (où c’est + délicat encore car pas de cabines !!), globalement ça ne me va JAMAIS, je leur dis tout de suite aux vendeuses, je vais essayer mais bon…mes mollets blah blah …et du coup ca passe…enfin pas les mollets malheureusement !!
Chouette si y’a une séance spéciale !!!
Moi, je fais également partie de tes nouvelles fans. Depuis un mois environ, je viens prendre ma petite dose quotidienne de pur plaisir sur ton blog. Enfin, petite dose…c’est pas tout à fait exact parce qu’en un mois, j’ai englouti un an de messages! J’adore le ton de tes billets…En fait, tu confirmes ma théorie selon laquelle l’humour est proportionnel au tour de hanches. Alors, maintenant que je t’ai trouvée, bien sûr que je veux faire un p’tit bout de chemin avec toi! Ne t’avise même pas de penser un quart de millième de seconde à décrocher! Par contre, tu pourrais penser à venir faire applaudir ce que je pressens déjà comme un petit chef d’oeuvre au public belge…d’autant que tu aimes les p’tit dej dans nos hotels
PS…T’as raison sur le climat belge…la mousson et le froid, ça craint. Mais la bière et le chocolat en font -après la France ;-)-l’un des plus agréables endroits à vivre…
félicitations
en lisant ce billet j’avais le sourire … force est de constater que tu as évolué dans l’écriture, mais surtout que de chemin parcouru. Tu as gardé ton âme en laissant sur le bord (du chemin) un peu de tristesse et de gravité tout en cueillant de l’espièglerie et de la tendresse.
Bizzzzzzzzzzzz
Et une bougie une!
Joyeux Anniversaire et surtout bonne continuation mais là pour le coup ça va aller comme sur des roulettes! Je déserte ton blog une petite semaine et là je vois notre Caro ronde et jolie successivement miss, productrice et auteur de théatre et j’en passe!
2007 s’annonce bien, non?
Ah ben oui hein on va encore faire un bout de chemin ensemble, on te laissera pas t’échapper ;-))
Bon anniversaire à ton blog avec un jour de retard, et que cette année bloguesque qui commence soit encore plus réussie que la précédente !
Happy birthday…
… à toi et à ton blog! Bien sûr que ce billet, tu l’écrirais différement aujourd’hui, ton blog a grandi et toi avec (et moi aussi, en tant que ronde, je grandis depuis quelques mois en vous lisant toi et Hélène, ainsi que le forum VLR bien sûr…)
Tu es toujours la même quoique plus gaie et plus légère, ce qui s’est révélé par contre, c’est ton humour ravageur, continue ainsi Caro et merci pour tout le bien que tu me fais quotidiennement.
Caro humiliée Caro bouleversée mais Caro debout, libérée par la parole Caro qu’on aime qui nous aide Bises
Bon anniversaire Caro
Et encore merci, merci pour toutes les rondes et les ronds qui ont fait ce meme chemin, mais avec toi…
Chouette blog !
Salut,
joyeux anniversaire ! Il est très bien ce blog, j’ai déjà beaucoup ri d’empathie en lisant tes aventures, très bien racontées ! Vivement la pièce de théâtre…
C’est vrai qu’il est triste et rageur ce 1er post, mais déjà hyper touchant ! Continue, on te lit, on te suit, bravo Caro !
Mes noisettes grillées (bis)
Ben voilà, c’est pas gagné… ce que c’est que de tirer des plans sur la comète, pourtant le 15 juin était déjà surligné de rouge, comme indiqué précédemment mais ma chère fille, qui serait donc elle aussi maintenant accro à ce blog ( et qui en plus suit tellement qu’elle cherche les commentaires de sa maman unique et préférée), je dis donc ma chère fille, ( j’en ai quand même deux autres plus deux garçons!) prunelle de mes yeux me rappelle à tout hasard que c’est quand même le jour où elle est censée (avec un S ou un C) accoucher…… et d’un premier par dessus le marché.
Que faire, si c’est pas un dilemme (ça aussi coté ortho, le piège!!! mais ça je le sais…) que faire Caro au secours, comment trancher (non pas le cordon)? aide moi dans ce choix cruel…………
Bisous
Bravo ! Bravisimo !
Bon, j’ai tant de choses à dire que je ne sais par où commencer…
D’abord bravo pour le titre de Miss… Ça va la couronne n’est pas trop encombrante au quotidien ?:-)
Puis, bravo pour le théâtre ! C’est un bel aboutissement, et j’en suis sûre une bien belle aventure… Pourvu que je sois à Paris pour la soirée spéciale blog !
Et enfin, bon anniversaire… Pour reprendre une autre lectrice, merci aux cabines d’essayage grâce auxquelles on a eu le plaisir de faire ta connaissance… Et je suis sûre qu’on regarde ces cabines d’un autre oeil depuis qu’on te connaît…
J’attends avec impatience ce spectacle ; je l’imagine déjà à l’image de tes posts, plein d’humour, d’amour et de sensibilité…avec, la cerise sur le gateau, les mots justes pour le dire…
Encore une fois BRAVO et RDV à Paris, j’y serai, c’est sûr !
un beau premier triste,
triste mais que j’ai connu
Ben moi je l’aime bien ce premier billet!!! Il me parle, y a pas à dire!! Bon anniv des un an alors!! Vive la suite, légère et court vêtue!!! :o))
Très beau billet, mais effectivement moins leger que tes billets actuels.
Théâtre du petit gymnase, rien que ça Madame , pô mal dites donc !
j’adore l’apparent paradoxe entre la fin du texte et l’édit… les larmes de la grosse humiliée dans sa cabine… et au fait sinon pour la pièce c’est au théatre du gymnase!! ouahh!! quelle putain de revanche! elles en ont écrit beaucoup des pièces de théatres les méchantes vendeuses elles? hein? bon j’avoue c’est une réaction fort peu constructive et un peu infantile mais qu’est ce que ça me fait plaisir!!
et ta 1ère lectrice s’appelle melle VIE? non mais c’est trop beau pour être vrai, vu que ce blog va changer la tienne….
ah que c’est bien de te connaitre!
Le ton de ton article n’est pas le meme que tes articles recents mais je le trouve tout de meme excellent car il nous fait bien ressentir le mal-être et la douleur eprouvés. Ces seances d’essayages sont de vraies tortures
Sinon pour la piece je compte bien y etre moi aussi : vive le TGV Marseille Paris !!
Bon bloganniversaire !!
Joyeux Anniversaire! et bravo pour ce blog hyper sympa et si vrai!
Les cabines d’essayage…le pire chez nous en Belgique dans la plupart des boutiques les cabines d’essayage n’ont plus de miroirs ceux-ci sont placés à l’extérieur des cabines!Les clientes servent ainsi de mannequins pour les autres qui attendent et forcément vous jaugent de leurs regards moqueurs lorque vous n’avez pas la taille mannequin!Désormais avant ma sélection je demande si il y a des miroirs dans les cabines…non? dès lors il n’ont plus ma clientèle!
Bon anniversaire de blog !
Et mille bravo pour tout. Je n’ai pas eu le temps de réagir après lecture hier et avant hier, mais je me réjouis sincèrement pour toi
je l’avais déjà lu…maisje trouve ce teste très vrai et très…je ne sais pas trop omment dire en fait.touchant, dans le sens où il est tellement vrai qu’on a l’impression de connaître exactement les sentiments décris…
et puis si il y a une soirée spéciale fans numériques…je peux corrompre les organisateurs pour en être?(je suis une pro des^moëlleux au chocolat^^)
Bonjour
je suis une blog pote de lapinou (corinne, blog atriaskulls) et je viens te visiter pour la première fois, je n’ai bien evidement pas pu tout lire mais je reviendrai. Ton article du 18 janvier est très touchant et reflète le mal être de ce que vivent les personnes de poids superieur à la soi-disant norme ! Moi j’etais très mince enfin très, mince dirons nous. A 15/16 ans je faisais 34/36 jusqu’à 24/25ans et je suis passée à 38 déjà pour le confort et la mode n’etait plus la même, pantalon moins serré etc… j’ai eu un enfant , pas de prise de poids enfin si mais peu 8kgs pas plus, j’ai refait du 36 j’avais 31 ans impeccable, je me sentais bien dans ma peau, petite jupe plissée courte, pantalon moulant et tout et tout, vers 39/40 ans j’ai pris 1 taille donc je faisais 40 mais bon ça allait bien car j’avais pris de partout, toujours mes petites tenues sexys etc… puis à l’age de 44 ans suite à un malaise hypo glycémie et hypo tension qui m’a fait très peur car j’ai bien cru mourrir cette nuit là, j’ai du arreter l’alcool complètement (j’etais une consommatrice assidue….!!!) le medecin afin de me remettre sur pied m’a fait un régime, banane, kiwie, coca etc… j’ai pris des kgs qui se voyaient à l’oeil nu en quelques mois, et depuis je ne les ai pas reperdu, evidement je ne fais pas de régime car j’aime pas les régimes, ça me frustre et j’ai horreur d’etre frustrée, donc j’ai décidé d’assumer mes kilos, inutile de me demander combien je fais de kgs, je n’en sais rien… car je ne monte pas sur les balances, d’ailleurs je n’en ai pas ! j’ai jamais été une fana de mon poids, il faut dire, car ça m’allait jusque là, je me pesais lorsque j’etais chez des amis ou bien à la medecine du travail, je pense faire au moins 70 kgs si c’est pas plus, je mets des pantalons du 44 enfin ça depend de la marque, mais j’ai perdu l’envie de m’habiller sexy, je trouve que ça ne fait pas beau du tout, tout de suite vulgaire alors que sur une fille elancée, ça fait mignon, les décoltés bof, ça fait seins qui débordent de partout, j’aimais mieux mon 90c à mon 95 C, ça fait mamelles et encore ils ne tombent pas !!! dans mon malheur. J’ai donc décidé d’assumer cette grosseur et d’envoyer balader ceux que ça dérange, dans un magasin je me débrouille pour faire mes choix toute seule (même avant c’etait comme ça) si une vendeuse vient me conseiller, je la remercie d’une voix ferme qui veut dire casse toi …. et si j’ai besoin d’elle, je l’appelle pour avoir une taille au dessus ou en dessous (ce qui est rare…lol). Je ne suis pas grosse, je suis bien ronde et moi qui n’ai jamais aimé le poids me voilà avec donc j’ai décidé de faire avec et toise ceux qui me regarde avec un regard qui les cloue sur place, je pense qu’il faut leurs faire comprendre qu’on est tous clients, gros, ronds et mince on paye donc on a le droit d’etre dans ce magasin. Je n’ai pas trop eu de regards, ni remarques mais je pense que ça vient de ma façon de faire de les toiser dès mon arrivée afin qu’ils se disent punaise celle là elle ne va pas se laisser marcher sur les pieds, et puis j’évite de regarder les autres, je me focalise sur mon achat, qui devra m’aller car je ne fais confiance qu’à moi pour savoir si ça me va, les vendeuses ou vendeurs sont là pour vendre pas pour nous faire belles ! et les copines…. à part certaines, mais celles ci sont rares, généralement elles se débarassent car en ont marre donc disent oui oui ça te va …. ! Mais mince c’etait pareil, on te dit souvent que ça te va pour te coller le truc qu’ils ont à vendre ou se débarasser de toi. voilà bon je termine mon bavardage … et j’espère que je me suis pas trop mal exprimée pour t’expliquer ce que j’avais à te dire. C’est avec plaisir que je te convie à venir voir mon blog, quand tu auras 5minutes. je te souhaite une bonne journée. biz FLO.
Quel dommage que je ne sois pas sur Paris, j’aimerais tellement voir cette pièce !
Je me reconnaîs tellement dans cette première note
avec un peu de retard, je te souhaite un bon anniversaire « bloguesque » Caroline
bisous
Quel bonheur de te lire, de se reconnaitre, de partager…

Comme tout le monde, je te dirais juste que tu sais tellement bien écrire ces petites humiliations de la vie courante. Mais tu m’as apporté bien plus, crois moi!
Avant la naissance de mon 3ème môme, je rentrais péniblement dans un 52 (eeeeeeeeeeeh oui!). Par je ne sais quel miracle, j’ai fondu et je rentre maintenant dans un 48, voire un 46 les jours fastes. Sur le coup, j’ai été super contente: à moi les magasins, vite vite faisons chauffer la CB! Et puis j’ai dû me rendre à l’évidence: je suis toujours la grosse, celle à qui on repasse 2 fois les pâtes au fromage, celle qui doit absolument gouter au gâteau au chocolat (ben oui, je risque rien moi…). Bref, je suis une mince-grosse, mais grâce à ton blog, j’ai repris une putain de confiance en moi. J’ose plein de trucs, même ceux qui me semblaient humiliants avant, comme m’acheter des bottes très hautes
Voilà, merci tout plein Caro, je te dois beaucoup, et l’homme qui profite de mon gros bide aussi
Crois moi, je la verrais ta pièce et plutôt deux fois qu’une! Comme je bosse dans un comité d’entreprise, je me ferais un plaisir de faire ta pub à mes 900 salariés!!! Contacte moi si tu veux, ça me ferait super plaisir de te filer un coup de main si je le peux.
Oh !
Moi c’est mercredi que j’ai fêté ma première année de blog.
(bon je sais ça n’a aucun intérêt de le dire ici et ce n’est pas pour me faire de la pub, rassures toi…)
Mais plutôt pour dire que d’avoir déjà tenu un an, c’est comme si j’avais passé une épreuve, qui me donne envie que mon aventure blogueste se poursuive et s’enrichisse. Comme si ça légitime ma présence dans la « blogosphère » d’avoir passé un cap.
Bref, ça m’a fouttu la pêche
Bizarre comme sentiment?!
Bon anniv !!!
C’est dingue que ça fasse un an. Ca passe trop vite.
Je veux venir voir la pièce. J’ai envie de te rencontrer depuis longtemps et ça sera la cerise sur le gateau?
Je t’ai dit que j’ai une copine dont le mec est pompier de Paris ? Elle regarde plus son cul pareil depuis ton fâmeux billet.
T’as remarqué que tu ne nous parle plus du tout de ta mère ?
C’est dingue comme le ton du blog a changé. Il s’est épanoui. Que de chemin parcouru…
Je suis très heureuse pour toi. Très. Tu as le succès que tu mérites. Je te souhaite Brodway, puis Hollywood et on viendra tous à l’avant première du film sur ta vie avec Clooney dans le rôle de l’homme.
Clooney ?
Sure !
What else !
Tout d’abord, bon anniversaire!
Un truc m’a beaucoup frappe dans ton billet, il est terriblement juste, et je suis assez d’accord, le monde est separe en deux, les « minces » et les « grosses », seulement je trouve que cette separation n’a rien a voir avec le nombre de kilos ou la taille des vetements… Tu le disais dans un de tes billets d’ailleurs, l’important en realite c’est la facon dont on se voit. Et on peut faire un 38 et souffrir, ou faire un 54 et etre heureuse, je crois. Vivement la baguette magique qui change l’oeil et la tete plutot que les kilos
Et au passage, toutes mes felicitations pour la piece, j’aurais aime la voir, il faudra que j’attende la tournee internationale (ou un passage sur Paris)!
Happy Birthday
un peu tard, mais sincère… Longue continuation à toi aussi et à ce que tu écris !
Ton billet m’a beaucoup ému, et je m’y voyais bien dedans.
Bizz et bon WE
Je n’étais pas là pour ce premier post,
pourtant c’est dans une cabine que je t’ai « rencontrée », une cabine de piscine.
Depuis je ne te quittes plus !
Long vie à ton blog et à la pièce ;o))
Je n’avais jamais lu ce premier post et c’est vrai que malgré le ton de dérision que tu emploies, on sent une grande tristesse… et il me semble en effet que cette tristesse a disparue au fil de tes posts… Alors le blog, une thérapie ???
très joyeux bloganniversaire à toi Caro ! je suis d’accord avec les commentaires précédents , le ton était beaucoup plus triste que maintenant, tu as l’air plus sereine avec tout çà !
Gros bisous
merci pour ton blog, qui me fait oh combien rire quand j’ai besoin d’une petite pause dans la journée.
Je n’avais jamais lu ce billet puisque j’ai rejoins ton blog en cours de route.
Et bien sûr je m’y suis reconnue, beaucoup, (et j’ai un souvenir emu pour ma mere qui n’a jamais compris que « attends je ne suis pas prête » ne veux pas dire qu’elle peut ouvrir grand le rideau de la cabine, etrangement!)
Je suis un peu passée de l’autre côté du miroir aujour’hui car j’ai beaucoup maigris depuis 2 ans mais j’aurai toujours je crois ce syndrome de l’imposture au moins un jour sur deux dans ces boutiques qui mettent un point d’honneur à mettre des glaces devant les cabines avec des mechantes vendeuses à l’air narquois assorties qui echangent des regards complices avec la cliente anorexique d’à côté.
Manque juste le panneaux « clientes 42 et plus non désirées ». Et le comble, plus c’est cher, plus c’est le cas!
Sauf qu’aujourd »hui quand je suis à peu près sur de moi je m’offre un petit plaisir:
Rien de meilleur que de sortir d’une cabine alors que la vendeuse t’as regardé d’un air soupçonneux, avec une robe qui te vas, oui, et tu le lui prouves, mais que tu lui rends ensuite en lui disant, qq chose comme « elle n’est vraiment pas très bien coupée c’est dommage » d’un air tres sur de toi.
Et vraiment, ces jours là, j’ai l’impression de venger beaucoup de gens! Et c’est bon…
Bonsoir, je viens de lire votre billet, je passe souvent sur votre blog mais c’est la première fois que je me risque à laisser un commentaire, surement parce que c’est celui là qui m’émeut le plus…J’ai 17 ans, et cela fait 17 ans que je suis ronde, enfin « ronde »…c’est comme ça que mes amis me qualifient, moi je dirai plus « grosse » ou « hideuse » voire « affreuse » ou « monstrueuse »…Cette psychose de la cabine je l’ai vécu des centaines de fois, encore aujourd’hui d’ailleurs. J’étais dans la cabine en train d’essayer de rentrer mes hanches dans un jean quand j’entends une fille qui doit avoir mon âge se marrer avec ses copines et demander à la vendeuse si ils ont la même jupe en 36, je regarde l’étiquette de mon pantalon, 42. Je sais vous devez vous dire, que c’est pas énorme comme taille..que voulez vous…quand autour de vous, les mannequins anorexiques vous scrutent avec leurs regards condescendants…J’ai même souhaité le devenir, anorexique…aujourd’hui je me rends compte de ma stupidité..Merci pour vos articles et continuer à nous faire rire
Aude, bonsoir. Votre message m’interpelle parce que je crois me lire. je ne suis pas beaucoup plus grosse que vous, je fais un 44. Certains me disent aujourd’hui que je ne suis même pas ronde. Pourtant je me vois souvent énorme. Donc peu importe la taille. Cela dit, j’ai rêvé aussi d’être anorexique. Mais je vous en prie, ne vous laissez pas tenter. Il n’y a pas pire que cette maladie. Alors ayez confiance. Sachez qu’avec le temps, ces choses là s’adoucissent. Sachez qu’on peut être heureuse même dans un jean taille 42. Parfois, même plus heureuse que des filles en 36. Je vous le promets. A 17 ans j’aurais tué pour être mince. Aujourd’hui, honnêtement, bien sûr, je ne cracherais pas sur un corps de rêve. Mais j’ai deux adorables enfants, un futur mari extraordinaire et la vie dont je rêvais. Alors faites vous confiance et sachez que si vous vous aimez, tout ira bien.
franchement ce billet montre que l’on ne voit chez les autres que le reflet de ses propres angoisses.
Je suis mince, et je n’ai JAMAIS eu l’impression que les vendeuses « m’adoubaient »!!! Je n’ai jamais échangé de « commentaires narquois » avec elles, etc… Tu leur donnes bien trop d’importance, crois moi! Elles harcèlent tout le monde avec les « je peux vous aider??? », elles ne sélectionnent pas leurs clientes..
car tout simplement, elles veulent vendre…aux maigrichonnes, comme aux rondes…
Coucou !! C’est mon premier commentaire ; je suis en train de lire ton blog depuis le debut (j’ai du temps !) et, effectivement, le ton est super different et beaucoup moins lourd et triste. J’aime beaucoup tes premiers billets, quand meme, car ils sont vrais et sinceres et ils me parlent et, comme tu l’expliques ici, la ronde, ca peut etre n’importe qui, finalement : on a tous des complexes plus ou moins idiots qui nous empechent d’avancer et ca fait du bien, le jour ou tout ca s’allege un peu… Je retourne a la lecture de ton blog et t’envoies des gros bisous de la-bas !
toi qui as ecrit ces lignes , comme je te comprends …attends toi a une surprise .. oui, je fait 1m75 , oui je pese moins de 50 kilos . et pourtant je me reconnais dans ton malaise . depuis que je suis en age de m’interesser a mon corps , je me sais trop maigre . je ne suis pas anorexique , loin de la ! je mange comme il faut , j’ai un estomac pas bien gros . depuis que j’ai 10 ans je les ai entendus , les squelettor , asperge , morte vivante , sac d’os que peut etre toi tu aurais préféré . et devant un miroir , je desesperait de voir ce pantalon taille 34 qui ne moulait meme pas des cuisses inexistantes et osseuses . pourtant , je mangeais ! avec le temps les choses se sont arrangées , je m’accepte mieux . le vrai probleme , ce n’est pas ton corps ou le mien , ce sont les diktas de beauté a la con qui regissent notre société . marylin monroe faisait du 44 et c’etait une des plus belles femmes de son temps . les nouveaux tabous de notre société sont les rondeurs des gens . comme je l’ai lu quelque part , avant le tabou c’etait le sexe , celle qui devait avoir honte c’etait celle qui baisait comme elle voulait , et maintenant c’est celle qui mange . mais quand pourra t on vivre normalement ?
bonsoir caro
Ce soir j’ai eu envie de relire tes anciennes pages: dans cet article il y a des choses qui m’interpele et qui me remene à ma propre histoire durant toute ma vie je me suis trouvé grosse même si à la base je ne l’était pas, mais j’ai grossis sans m’en rendre compte jusqu’à arrivé à 110 kg mais même à ce poids là je me voyer pas.
Depuis je me suis fais posé un anneau j’ai perdus 40 kg et je suis aussi malheureuse, je me vois autant grosse qu’avant. Tout ça pour dire que le poids c’est dans la tête et qu’on a beau soigné le corps il faut guérir d’autres blessures avant…
Désolé si je suis un peu longue mais c’est la première fois que je parle de mon malaise face à ce corps qui je croit je n’accepterai jamais.bisous